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la Princesse de Clèves
Plan de travail :
introduction
Biographie de l’auteur et présentation de l’ensemble de ses œuvres
Résumé de l’œuvre concernée
Mouvements littéraires auxquels l’œuvre appartient
L’incipit de La princesse de Clèves : analyse
Introduction :
Toute l’œuvre de mm Lafayette a d’abord été publiée de manière anonyme
car Au 17 siècle quand on est une femme de la noblesse on ne fait que signer des mémoires ou des
correspondances où à la rigueur des genres considérés comme nobles :
Le Grand roman pastoral et précieux. Mais la princesse de Clèves est probablement le résultat
d’une collaboration cela se fait beaucoup à l’époque. On sait que Mme de la Fayette a travaillé
avec la Rochefoucauld Segrais ou Huet. D’ailleurs, trouver l’auteur d’un ouvrage est une petite
devinette des salons. Mme Lafayette se défend avec malice :
Elle a écrit ce dernier en collaboration avec La Rochefoucauld et le poète Segrais. En 1678 parait son
roman le plus célèbre qui passe pour être une anticipation du roman psychologique, ‘La Princesse de
Clèves’ (aussi considéré comme premier roman moderne). Après la mort de son mari et de son ami La
Rochefoucauld, elle écrit ‘Mémoires de la Cour de France pour les années 1688 et 1689, qui ne seront
publiés qu’après sa mort. Elle se retirera de la vie mondaine pour préparer sa mort et décèdera le 25 mai
1693.
Résumé de l’œuvre concerné :
La princesse de Clèves est le premier véritable roman français. Il a été le plus grand
succès de son auteur, Madame de Lafayette qui l’a publié anonymement en 1678.
ce roman se déroule en France sous le règne d’Henri 2 à la cour des Valois. Il raconte
l’histoire d’une jeune fille Mlle de Chartres qui fait son entrée à la cour ; cette dernière
âgée de 16ans se distingue par son éducation et son esprit « perfection morale », et sa
beauté extraordinaire « perfection physique ».
La demoiselle de chartres devient la princesse de Clèves après son mariage. Peu de temps
après, et au cours d’un bal, la princesse partagera son amour avec Le duc de Nemours.
Elle décide alors de se retirer dans sa maison de coulommiers pour qu'elle reste digne de
son mari et cacher ses sentiments. Son mari ne cesse de trouver des explications de son
retrait de la cour, alors, elle lui avoue qu’elle aime un autre homme. Le prince de Clèves
meurt de chagrin. Ensuite, la princesse refuse totalement de vivre son amour avec le duc
de Nemours et elle se retire dans une maison religieuse.
Mouvements littéraires de l’œuvre :
La Princesse de Clèves est considérée comme étant le roman précurseur d’analyse des
mœurs.
classicime
Préciosité
Auteur du
classicisme
Son origine Ses principes Ses auteurs
Classicisme
Mouvement littéraire
Son origine Ses principes Thème
primordial
Préciosité
Mouvement littéraire
classicisme Préciosité
1) L’esthétique classique est fondée sur l’idéal de 1) Il accorde une grande importance à la tenue, la vertu et au
perfection. paraitre…
2) Les œuvres classiques reposent sur une volonté 2) Il se traduit par un raffinement extrême et tente de civiliser et
d’imitation et de réinvention des œuvres antiques. d’élever la langue française qui paraissait vulgaire.
Ceci est clair par l’usage des différentes figures de style tout
au long de l’œuvre.
Problématique :
Cet incipit de la princesse de Clèves s’ouvre sur une description épidictique du roi Henri 2 puis il met en place
le portrait de la reine Catherine de Médicis. On trouve aussi une description cachée de la cour.
La première phrase du roman délivre ainsi le cadre spatio-temporel du roman et crée une atmosphère
féérique par ses tournures superlatives et hyperboliques : « n’ont jamais paru en France avec tant d’éclat
que dans les dernières années du règne de Henri second » .
L’énumération : « des parties de chasse et de paume, des ballets, des courses de bagues ou de semblables
divertissement», et l’imparfait itératif (= qui exprime l’habitude) : « C’étaient tous les jours » montrent que la
cour est un lieu consacré aux divertissement et aux jeux. Ces divertissements détournent également de la
vertu morale. En effet, le roi manifeste publiquement son amour pour son amante, la fameuse Diane de
Poitiers, et non pour son épouse. « les couleurs et les chiffres de madame de Valentinois paraissaient
partout ».
la cour est aussi régie par l’étiquette : « La présence de la reine autorisait la sienne. » (Celle de Diane de Poitiers).
La brièveté de la phrase exprime le respect dû aux règles de la bienséance.
Le roi occupe le sommet de la hiérarchie, comme le montre l’énumération : « Ce prince était galant, bien fait, et
amoureux », L’adverbe « admirablement » souligne aussi la perfection du beau souverain. Henri II est quant à lui
dépeint comme un séducteur, ce qui contredit la vertu qu’il est censé incarner : « Ce prince aimait le commerce
des femmes, même de celles dont il n’était pas amoureux. »
Le portrait physique de la reine est élogieux : « Cette princesse était belle […] ; elle aimait la grandeur, la
magnificence, et les plaisirs. » On retrouve le même procédé d’énumération qui fait écho au portrait du roi, ainsi
que le terme de « magnificence » qui ouvrait le roman. Catherine de Médicis est définie par « son humeur
ambitieuse », ce qui expose l’ambition politique dans cette cour splendide.
Pour conclure, et d’après la lecture de cet incipit on constate que le roi ne se comporte pas moralement, on
s’attend donc à des désordres dans la cour : Les dynamiques conduisant à l’incipit tragique sont ainsi déjà mises
en place.