Vous êtes sur la page 1sur 2

La Princesse de Clèves - LA

INTRO

Ce texte est un extrait du roman La Princesse de Clèves, publié en 1678 par Madame de la
Fayette. Il s'agit de son œuvre majeure, publiée anonymement.
Ce récit s’inscrit dans un cadre historique : celui de la Cour des Valois sous le règne du roi
Henri II, à laquelle Mlle de Chartres, la future Princesse de Clèves dont il est question, est
introduite par sa mère, Madame de Chartres. Mlle de Chartres est décrite comme un modèle
de beauté et de vertu, ce qui attirera de nombreux prétendants, tels que le Prince de Clèves,
qu’elle épousera par la suite sans parvenir à l’aimer, ou bien le duc de Nemours, l’objet
d’une passion coupable.
Ce passage est situé au tout début du roman, précédé par une description quelque peu
embellie de la cour par Madame de la Fayette. Il s’agit de la première apparition de Mlle de
Chartres, donc la Princesse de Clèves dans le roman.
Il s’agit d’une œuvre intégrale, étudiée dans le cadre de l’objet d’étude “le roman et le récit
du Moyen-Âge au XXIe siècle”.

LECTURE

En s'appuyant sur ce texte, on peut se demander en quoi ce passage laisse présager un


destin exceptionnel pour Mlle de Chartres.

Pour cela, nous pouvons nous appuyer sur les différents mouvements du texte :
premièrement, “l’apparition d’une beauté parfaite”, (où l’on peut découvrir son identité), puis
“la description de l’éducation morale dont elle a bénéficié”, suivie d’un “retour au présent”
(relatant son arrivée à la Cour).

Mise en garde "le peu de sincérité des hommes…" = grande d'influence future sur Mlle de C.
Approche antithétique entre "les malheurs domestiques" qui, selon Mme de C résultent
d'une folle passion et "la tranquillité" dont elle fait l'éloge et que Mlle de C recherchera tout
au long de l'histoire.
Mme de C dépeint un idéal de gloire et de grandeur auquel elle destine sa fille - substantifs
"éclat" et "élévation". Conforme à l'idéal aristocratique en vigueur à cette époque.
Elle vante la "défiance de soi-même" , sens de la mesure qu'on retrouve souvent dans le
classicisme.

Expose également une image plutôt dépréciative de la Cour "très agréable mais aussi très
dangereuse pour une jeune personne" critique de la société.
Distinction entre la passion, dont elle dissuade sa fille de faire l'expérience, et l'amour
conjugal, dont elle évoque la "tranquilité" tant recherchée, voire même le "bonheur".
Opposition amour passionné et affection conjugale.
(On peut se demander si l'éducation de Mlle de C ne la prépare pas plutôt à se distinguer de
la société plutôt qu'à s'y adapter, elle est décrite comme un être moralement différent)
III - Retour au présent

Après ce long développement sur l'éducation morale de la jeune fille, nous revenons au
présent.
Mlle de C apparaît comme un être exceptionnel, se concentrant sur toutes les perfections :
beauté, éducation, position sociale.
La question du mariage se pose car "cette héritière était alors un des grands partis qu'il y eût
en France".
C'est sa mère qui s'en occupe "Mme de C, qui était extrêmement glorieuse…" beaucoup
d'ambition pour sa fille.
Il est mentionné qu'elle suscite les passions chez plusieurs hommes à la Cour.

Vous aimerez peut-être aussi