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Introduction :
Mouvement 2 : En plus d’être Belle, Mlle de Chartes est une femme
de haut rang comme le prouve la citation « une des plus grandes
héritières de France ». (L.5)
, l’auteur nous raconte l’histoire de la future princesse, on comprend
donc que celle-ci a été élevée par sa mère Madame de Chartes après
la mort de son père. L’utilisation de l’imparfait « Elle était » (L.4),
« Son père était » (L.5) place le récit dans le passé. L’énumération
hyperbolique « Le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires »
(L.6) montre les qualités exemplaires de Mme de Chartes et font
d’elle un modèle de perfection morale, un modèle qu’elle tentera de
transmettre à sa fille. C’est ce que nous allons étudier dans le
troisième mouvement.
Mouvement 3 : Dans ce mouvement, Mme de La Fayette nous plonge
au cœur de l’éducation de Mlle de Chartes on nous montrant les
aspirations de Mme de Chartes à donner à sa fille l’art du savoir vivre.
Le champ lexical de l’éducation vient appuyer cette notion comme on
peut le voir à travers le verbe « cultiver » (L.8) mais aussi les noms
« esprit » (L.8) et « vertu » (L.9). On apprend également que Mme de
Chartres prend des libertés avec l’éducation traditionnelle en
s’opposant aux autres mères qui refusent de dire la vérité comme on
peut le voir à travers la phrase affirmative « la plupart des
mères s’imaginent qu’il suffit de ne parler jamais de galanterie
devant les jeunes pour les en éloigner » (L.9), et le COD « opinion
opposée » (L.11) qui insiste sur l’originalité de cette éducation. De
plus, le fait que la future princesse faisait des activités différentes de
celles des autres jeunes filles de son rang « elle faisait souvent des
peintures de l’amour » (L.12) vient confirmer que Mme de Chartres
voulait donner une vision moderne à sa fille. Tout au long de son
processus d’éducation, Mme De Chartres faisait preuve de franchise
avec sa fille « elle lui contait le peu de sincérité des hommes, leurs
tromperies et leur infidélité, les malheurs domestiques où plongent
les engagements » (L13-14). Enfin, ce mouvement se conclut sur une
leçon morale donnée par Mme de Chartres qui rassure sa fille quant
à la sérénité qu’elle vivra dans sa vie conjugale si elle reste fidèle à
ses valeurs morales comme on peut le voir à travers l’utilisation du
champ lexical de la quiétude « tranquillité » (l.15) « éclat » (l 16), «
élévation » (l.16), « bonheur » (18).
Conclusion : Pour conclure nous pouvons dire que le narrateur donne
une image très méliorative de son personnage : Un canon de Beauté,
des origines remarquables et surtout une éducation originale. Ce
portrait clôt en effet l’exposition du roman et annonce le début du
récit . le souhait de Mme de Chartres à donner une éducation
remarquable à sa fille vient du fait qu’elle refuse que sa fille vive une
vie remplie de désillusions. Consciente que sa fille est dotée d’une
beauté extrême, elle souhaite que celle -ci reste fidèle à ses valeurs
morales et qu’elle n’entre pas dans le cercle des apparences et les
dangers de la cour.