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Pierre Choderlos de Laclos, né à Amiens le 18 octobre 1741 et mort à Tarente en Italie le 5

septembre 1803, poussé par son père il a été militaire de carrière, est un écrivain de la Révolution
Française qui a écrit sur des sujets variés.
Mais il est surtout connu pour son roman épistolaire Les liaisons dangereuses qu’il a commencé a
écrire en 1779 et qui a été publié 3 ans plus tard dans laquelle on retrouve 175 lettres. Cette histoire
raconte la compétition perverse entre 2 nobles manipulateurs et surtout libertins, La Marquise de
Merteuil et le Vicomte de Valmont. Nous apprenons que ces 2 personnages ont été amants, ils
formaient une équipe , mais ils sont devenus rivaux. Ces personnages utilisent leurs charmes
comme atout pour tromper leurs victimes et prouver à son rival de cœur qu’il est supérieur à l’autre.

Le texte que nous avons étudié est la Lettre 81 qui est a peu près à la moitié de l’œuvre intégrale.
Celle-ci a été écrit par la Marquise, elle s’adresse au Vicomte en lui présentant sa méthode en
matière de libertinage.

Je vais poursuivre l’étude de ce texte en faisant sa lecture.

Cette lettre est organisé car elle est composé de 3 paragraphes dont le 2ème est plus petit que les
autres ce qui prouve une grande maîtrise de la langue.

La question que nous pouvons nous poser et la suivante : Comment la marquise a-t-elle pu
s’affranchir de sa condition de femme ?
D’abord, nous pouvons faire ressortir du titre de l’œuvre l’idée de secret, d’interdit grâce à l’adjectif
dangereux. Le fait que ce roman soit constitué de lettres laisse rentrer le lecteur dans l’intimité des
auteurs mais également dans celle des destinataires, on dit que le lecteur est intrusif. L’auteur utilise
du vocabulaire militaire pour définir la bataille amoureuse qu’a lieu dans ce roman. L’intrigue de
cette œuvre repose sur les actions du couple libertin.
Puis, nous remarquons dans le 1er paragraphe que la 1ère personne du singulier est beaucoup utilisé,
donc il y a un phénomène d’auto-centrement et cela prouve que la Marquise a un égo
surdimensionné. Elle se sent supérieure aux autres femmes. Elle veut se démarquer et cherche à
impressionner son destinataire qui est le Vicomte mais au-delà c’est Choderlos qui impressionne les
lecteurs. Elle parle de règles et de principes qui est une image paradoxale de la vertu, de l’honnêteté
car c’est ainsi que l’on se faisait intégrer dans une société au XVIIe s et XVIIIe s. Un des passage
que j’ai trouvé intéressant c’est quand la Marquise dit « je suis mon ouvrage » car il y a l’idée de
travail avec le mot ouvrage, de créatrice avec je et celui de créature avec mon. Nous relevons
également le champ lexical de l’intelligence avec les mots 6 et 7 « examen », « profondes
réflexions ».
Après quoi, dans le 2ème paragraphe, nous ne retrouvons pas la grande présence de la 1ère
personne du singulier. Ensuite elle y évoque son passé avec le mot « fille » mais donne le portrait
négatif que les autres voyait en elle comme dans la phrase de la ligne 11 « on me voyait étourdie et
distraite » ou à la ligne 9-10 « vouée par état au silence et à l’inaction », qui signifie que les filles
étaient destinées à se taire et à ne rien faire. A la suite de cette phrase, il y a une opposition avec
celle qui suit entre les mots silence et inaction avec observer et réfléchir. Mais elle se décrit comme
une jeune fille brillante qui observe puis réfléchit. Elle utilise aussi le pronom indéfini on qui
remplace la société. L’autrice de cette lettre a utilisé de l’hypocrisie car elle dit qu’elle est une jeune
fille qui pense aux autres alors que ce n’est pas le cas, c’est comme si elle se définissait comme
quelqu’un d’autre c’est ce que l’on appelle la duplicité.
Ensuite dans le 3ème paragraphe, la première phrase fait 4 lignes grâce à des signes de ponctuations
tel que la virgule, le point virgule. Nous pouvons relever à la ligne 13 le champ lexical de
l’intelligence avec les mots « curiosité », « m’instruire », « m’apprit ». Nous apprenons dans les 2
dernières lignes que la marquise se fait tu mal volontairement pour trouver l’expression du plaisir,
elle montre une image de folle derrière le masque d’autrice, de prédateur, de femme.
L’autrice maîtrise la langue française en utilisant des mots assez compliqués comme
« inconsidérées » ligne1, « dessein » ligne3, « vouée » ligne9, « loué » ligne16 qui est ici un
synonyme de complimenté, « zèle » ligne19 qui est l’ardeur à servir une personne ou une cause à
laquelle on est dévoué.
Pour finir, pour répondre à la problématique ci-dessus, la marquise a pu s’affranchir de sa condition
grâce à son charme qu’elle développe plus elle fait de victime, ce qu’y lui permet de se sentir
supérieure autres femmes car c’est la seule à agir ainsi. Elle utilise aussi son intelligence et sa
maîtrise de la langue comme dans cette lettre qui peut intimider son destinataire qui est ici le
Vicomte.
Mais est ce que le Vicomte possède lui aussi une bonne maîtrise de la langue car lui aussi a du
envoyer des lettres à son rival et a sûrement du la déstabilisé.

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