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Princesse de Clèves
Analyse du portrait de Mme de Chatres

Introduction :
Mme de la Fayette entre dans l’aristocratie en se mariant avec le comte de la Fayette.
Son nouveau rang lui permet de devenir la dame d’honneur de la belle sœur de Louis XIV
augmentant son influence qui lui permit d’ouvrir un salon où elle invite nombre
d’intellectuelle et d’écrivains. Elle y rencontra notamment Rochefoucauld un des maîtres
du classicisme mouvement visant à corriger les travers de l’homme. En 1678 Mme de la
Fayette publia anonymement son œuvre majeure, La Princesse de Clèves qui à inspiré le
courant de la Préciosité. Son roman est considéré comme l’un des premiers roman
sentimental comme on les connaît aujourd’hui où une héroïne est dotée d’une psychologie
complexe.

Intro étroite :
Le passage que nous allons étudier se situe au début du roman lorsque l’héroïne est
présenté à Henry II et pour la première fois au Lecteur. Dans ce roman qui s’inspire du
roman héroïque et qui reprend les codes de la préciosité accorde une grande importance
au portrait moral, caractéristique du roman psychologique. Il accorde surtout une
importance à l’analyse de Mme de Chartres et des vertus dont elle est dotée.

Pj: Ici il s’agira donc d’étudier en quoi ce portrait de Mlle de Chartres laisse présager un
destin exceptionnelle.

Dans ce texte nous verrons donc ce dégager 4 mouvements. Le premiers est un portait
élogieux de la futur princesse de la ligne 1 à 4. Le deuxième montre une éducation hors
du commun de la ligne 4 à 9. Le troisième montre une éducation originale et une vision
pessimiste de l’amour. Le quatrième indique la promesse d’un destin exceptionnelle de la
ligne 21 à la fin.

Le premier mouvement est un portrait élogieux de Mlle de Chartres. Tout d’abord l’on
remarque que les premières phrases cherche à créée un effet d’attente. Au début le nom
de l’héroïne n’est pas prononcé. Tout est mis en scène pour retarder son apparition pour
susciter l’intérêt. A la ligne 1 la formule impersonnelle « il parut » donne à cet extrait un
effet de conte de fée. Toujours à la même ligne et à la ligne 2 l’article indéfini « une »
devant « beauté » prolonge le mystère sur son identité. Mais elle est désignée pour la
premières fois par la métonymie « une beauté » qui consacre donc comme une
incarnation de la beauté. De plus les hyperboles et les superlatifs « beauté
parfaite », « attira les yeux de tout le monde », « admiration » font apparaître l’héroïne de
manière exceptionnelle et instaure donc ce début de texte dans un registre épidictique.
D’ailleurs aucun autre trait physique n’est donné ; il s’agit juste d’une « beauté parfaite »
Mme de la Fayette fait donc imaginer au lecteur la beauté idéal ce qui participe à
l’idéalisation de l’héroïne. Celle ci apparaît de manière d’autant plus distinguée en se
faisant remarquer dans un lieu d’exception , la cour « attira […] dans un lieu ou l’on était
accoutumé a voir de belles personnes ». Et le verbe « attira » montre une convergence de
tout les regards vers l’héroïne. Ensuite dans cet extrait le nom de l’héroïne n’est toujours
pas nommé mais en précisant sa provenance à la ligne 4 « elle était de la même maison
de la vidame de Chartes » Mme de la Fayette met en valeur son héroïne en montrant son
statut social , la vidame étant « une des plus grandes héritières de France ». Dans ce
mouvement l’on voit donc par tout ces procédés hyperbolique et par la présentation
abstraite de la princesse participe à l’idéalisation de celle ci dans ce portait élogieux.
Dans le deuxième mouvement, de la ligne 4 à 9 nous montre une éducation hors du
commun de la princesse par Mme de Chartres. Madame de Chartres était une mère
d’exception. Elle concentre toutes les qualités à défaut de la beauté et de la jeunesse
comme on peut le voir dans l’accumulation ligne 5 suivit par l’adjectif hyperbolique
« extraordinaires » dans la phrases « le bien,la vertu et le mérite étaient extraordinaires ».
De plus contrairement aux pratiques de son époque l’on remarque que Mme de Chartres
après la mort du père s’est impliquée personnellement dans l’éducation de sa fille « elle
avait passée plusieurs années sans revenir à la cour. » En effet au 17ème les jeunes filles
avaient des précepteur pour s’occuper de leurs éducations lorsqu’elles recevaient une
éducation ce qui n’était pas toujours le cas. L’on comprend donc l’originalité de son
implication lorsque que l’on voit le champs lexical de l ‘éducation dans les lignes
suivantes : « donnée ses soins »(l7), « travailla »(l8), « cultiver »(l8) et « songea aussi à lui
donner »(l9).
Nous avons donc vu que Mme de Chartres était une incroyable mère et maintenant
voyons à quel point son éducation était originale de la ligne 8 à 20.
Premièrement le terme « plupart » et le verbe « imagine » montre la critique de Mme de
Chartres et notamment de Mme de la Fayette envers une vérité général qui montre que
Mme de Chartres ne fera pas comme les mères de sont époques. Elle possède son
propre programme éducatif basé sur le f ait de plaire en société comme le montre la
phrase « cultiver son esprit et sa beauté »ligne 8 , donné de la « vertu »l9 en lui inculquant
des valeurs morales. Elle lui montrait aussi qu’il fallait être franche avec son « opinion
opposé »l11 face à la galanterie.Et avec l ‘adjectif « dangereux » l13 et la proposition
subordonnée à la ligne 19 « qui est d’aimer son mari et d ‘en être aimée » celle ci prépare
sa fille à la vie conjugale. On remarque que de la ligne 10 à 20 les phrases sont à
l’imparfait ce qui montre que Mlle de Chartres a eu de nombreuses discussions sur ses
sujets avec sa fille. Nous avons donc vu ici l’éducation originales de Chartres contraires à
l’éducation traditionnelle de l’époque.
Enfin dans ce dernier mouvement nous pouvons voir que Mlle de Chartres est promise à
un destin exceptionnelle de la l21 à la fin. L’incipit nous présente une héroïne d’exception.
Les hyperboles et les superlatifs qui représentant l’éloge de celle-ci montre le regard que
porte sa mère et la cour sur cette futur princesse. Mais ces qualités portés par Mlle de
Chartres son qualifié par le narrateur comme une « extrême jeunesse » qui en évoluant
dans l’histoire pourrai ne pas écouter les conseils du le précédant mouvement de sa mère
qui ne « trouvais presque rien de digne de sa fille » ligne 23 nous laissant imaginer un
possible basculement dans le tragique. Enfin ce texte se termine par « sa personne
étaient pleins de grâce et de charmes.Notons qu’en latins le termes charmes par carmen
signifie pouvoirs magique pouvant représenté les contes de fée les mauvais sorts jetés par
les mauvais esprit jaloux.

En conclusion nous avons vu que la jeune Mlle de Chartres représente la beauté parfaite
de son époque, qu’elle est de la haute société et qu’elle a reçu une éducation
exceptionnelle et qu’elle est promis à un grand destin.Mais nous ne savons rien sur sa
manière de penser ni ses désirs.Ce portrait de Mlle de Chartres présage donc bien un
destin exceptionnelle mais sont manque d’expérience dû à sa jeunesse l’on pourrait
imaginer un avenir tragique de celle-ci. En effet dans la suite Mlle de Chartres se mariant
au Prince de Clèves deviendra princesse mais tomberas réellement amoureuse du Duc de
Nemours et malgré son déchirement elle restera fidèle à son mari qui face à la vérité
mourra.

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