Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Madame de la Fayette
Présentation
Née en 1634 et meurt en 1693 elle s’appelle Marie Madeleine Pioche de La Vergne.
C’est la fille d’un ingénieur appelé Marc Pioche et d’une suivante de la duchesse d’aiguillon, elle
fait en ce sens partie de la petite noblesse.
Elle va rapidement se rapprocher de la cour de Louis XIV, elle va rencontrer Mme Sévigné, elle fait
aussi la connaissance d’un grammairien, Ménage et la romancière Mlle de Scudéry
C’est une riche héritière, c’est une femme d’affaire qui se défendait bien cela dis son ascendance
est vécu comme un échec
Elle mets en scène une femme au centre de l’histoire, une héroïne de la très haute noblesse, dans
l’entourage de la cour elle est très proche du pouvoir.
Elle choisi le roman qui a l’époque est considéré comme le bas de l’échelle. Les genres nobles
étaient la tragédie et la comédie
Le roman est un genre un peu méprisé
Elle cache au début son identité d’écrivaine car son roman cache des questions morales.
A l’époque les femmes étaient exclues de l’académie française mais elles avaient une place
essentielles au centre des salons qui réunissait des nobles
Le roman a été écrit en collaboration avec l’écrivain, la Rochefoucauld qui a écrit Maximes.
Sa présence à l’hôtel de Nevers, salon mondain, la comtesse reçoit les plus nobles du monde et les
meilleurs écrivains et intellectuels. Dans ces salons ont y improvisé des poèmes , à faire des
conversations sur l’amour, sur la place de la femme dans la société.
En présence de grands écrivain, Mme de Lafayette rencontre le Duc de La Rochefoucauld et qui va
l’influencer dans ces idées (janséniste) qui se retrouvent dans ces livres
Le janséniste est une vision assez sombre.
Conception comme quoi l’Homme ne peut pas atteindre le bonheur terrestre, il considère que
l’Homme est malheureux et a un destin tragique.
Les liens étroits qu’il y a entre son héroïne et l’autrice, entre la Princesse de Clèves et de Mme de la
Fayette
Les jésuites et les jansénistes s’opposent sur le libre arbitre,
Mr de Nemours est dans l’éthique de la poésie courtoise ce que l’on appelle un « parfait amant » →
respect de la princesse de Clèves
L’épisode important est le tournoi de chevalier → page 167 ligne 1285
L’amour courtois
C’est une conception ancienne qui date du Moyen Age. Dans le monde on se moque de cette notion
un peu dépassée
Page 167 à partir de la ligne 1285 « enfin le jour du tournoi arriva » jusqu’à la ligne 1313 « …
fourni sa carrière »
Thèmes Enjeux
Présenter ce cadre
fondamentale de tout le
roman, la cour
Dès le première ligne
. L’entrée à la cour avec un présentation des personnages
l’auteure fais une satire de la
de la cour
cour.
Henri II, Catherine de Médicis-se, La reine dauphine
La duchesse de Valentinois
(Marie Stuart), Diane de Poitiers (La duchesse de
représente l’ambition, la
Valentinois), le vidame de Chartes, le duc de Nemours et
vanité, l’orgueil ; c’est une
le Prince de Clèves
femme de pouvoir,
. Rivalité politique, conflit à la cour mais aussi des
Partie I extrêmement forte
histoires galantes qui occupent toute la cour
La première partie ce termine
. Portrait de la princesse de Clèves et d’un portrait de sa
sur Mme de Chartes à
mère, la princesse de Chartes.
l’agonie, sur le serment de
. Mariage et négociation qui engage des enjeux politiques,
Mme de Chartes à sa fille,
étroitement surveillé ; presque une affaire d’État.
serment qui va commander
. page 49 → la scène du bal + le coup de foudre pour le
l’attitude de cette jeune fille.
duc de Nemours
Elle va obliger sa fille à se
retirer de la cour
Lecture linéaire
I. page 49 ligne 721 à 752
Début du roman, une scène qui se passe au Louvre à l’occasion du mariage de la princesse.
Présence de toute la cour et notamment du roi Henri II
Récit au passé simple avec un narrateur omniscient et externe
C’est une scène romanesque, c’est une scène de bal et de première rencontre. C’est la scène de
rencontre entre le Duc de Nemours et la princesse, nous fait rentrer dans une aventure galante
↘ Un aventure galante qui devient impossible
Les commentaire de la cour entraîne l’embarras de la princesse
I. l.721-732 → une scène qui enchaîne de façon rapide des actions. Marque un récit assez rapide
« croire », avoir la certitude de reconnaître cet homme, verbe au passé simple pour souligner l’effet
de surprise + négation restrictive souligne que c’est lui et nul autre
Cette phrase traduit le coup de foudre de la jeune fille, reconnaissance de l’homme qu’elle va aimer.
Narrateur externe mais on plonge dans la conscience de la jeune fille, il connaît les pensées du
personnage, révèle ce qui lui passe par la tête (omniscient)
Un arrêt sur image pour tenter d’expliquer l’impression très forte produite par cette rencontre,
répétition manifeste
Cette phrase comprend 11 propositions, la surprise, le grand étonnement ce qui produit un arrêt des
personnages
La phrase construit un mouvement de gradation entre la surprise et le grand étonnement
Le but est de fixer un moment de vertige, de rendre sensible ce coup de foudre romanesque.
Moment qui attire tout les regards, en témoigne un polytope (voir sous différentes formes)
La phrase mets en relief le brillant des deux personnages, rehaussé par le haut degrés.
l.724 « il était fait d’une sorte que… », pour le différencier.
L’article construit quelque chose d’unique voir d’indéfinissable, il s’agit de construire quelque
chose d’exceptionnel qui le distingue de toute la cour
Changement de paragraphe = silence, suspension sur un silence admiratif (l.732) de l’ensemble de
la cour qui avec le regard de la narratrice fait l’éloge de ces deux personnages.
Phrase suivante précédée d’un silence, construit sur des marques de haut degrés.
« il ne put s’empêcher de donner des marques de son admiration » → ça mime l’élan amoureux du
Duc de Nemours, obligation ressenti par le Duc. Il reconnaît la surprise de ce coup de foudre
Nous assistions bien a un coup de foudre
Cette aventure galante extraordinaire d’emblée elle est arrêtée par la cour qui va inquiéter la jeune
fille et ceci on va le retrouver tout au long du roman car cette histoire d’amour ne pourra jamais ce
réaliser. Cette scène reste inavouable jusqu’à la fin du roman
Grammaire
Repérez les 11 propositions
« ce prince était fait d’une sorte » « qu’il était difficile de n’être pas surpris de le voir » « quand on
ne l’avait jamais vu » « surtout ce soir là » « où le soin « qu’il avait pris de se parer » augmentait
l’air brillant » « qui était dans sa personne » « mais il était difficile aussi de voir Madame de Clèves
pour la première fois » « sans avoir un grand étonnement »
Phrase coordonnée par « mais »
______________Mais __________________
Nemours surpris + Mme de Clèves surprise
9 propositions 2 propositions
I/ 523-538 → un aveu pathétique structurer par la rhétorique pour émouvoir son mari
II/ 538-551 → émotion tragique
La narratrice suspend la réaction pour souligner la posture théâtrale et dramatique de son mari
«hors de lui même » →perdu, égaré, transporter par l’émotion
Il ne la rejette pas mais il l’embrasse.
Phrase longue construite sur une accumulation de circonstanciels de temps, rythme ternaire.
Dès ce passage on entre dans la tragédie du prince de Clèves qui va, à la fin du roman, mourir de
douleur.
Reprise des mots de la princesse pour montrer l’union des époux, passage romanesque, sublime
Ce passage à la forme rhétorique de l’antithèse
Le mari est pleinement satisfait mais à la fois malheureux, à la fois admiratif et dépité le tout avec
une violence extrême. Il loue la femme même qui le rend malheureux
Conclusion
Cet aveu est extraordinaire d’abord car il transgresse les biens séances, la morale. La morale dans ce
passage est affirmé avec beaucoup de force par la PDC, la morale est vaincue par la passion, par
l’amour des deux côtés. La PDC affirme sa passion pour le duc de Nemours et du côté de son mari
de son amour pour la PDC
« les passions sont toujours vivantes dans ceux qui veulent renoncer », Pascal. La PDC renonce
à son amour et en même temps elle assume la violence son amour pour le Duc de Nemours
« les fausses confidences » ce livre est devenu un modèle classique dans la littérature romanesque
Les examens de confiance permettent à la jeune fille d’analyser sa conduite morale
↘ page 231 : le mari a l’agonie fait un certain nombre de reproches à sa femme, il éclate sa
jalousie.
La jeune femme « se faisait un crime de n’avoir pas eu de la passion pour son mari »
↘ page 218 : sa passion se réveille malgré tous les examens de confiance, après cette nuit
d’insomnie elle décide de fuir la vue du Duc de Nemours comme une chose opposé à son devoir.
Elle décide de renoncer à cette amour à la fin du roman.
Tous ces monologues, examens de confiance et prise de décision créent un roman d’analyse. La
jeune femme est la figure de la vertu, elle analyse sa conduite en permanence pour au final sacrifier
son amour au nom de la morale
Ces monologues nous permettent d’entrer dans l’intimité du personnage par le narrateur omniscient,
ces monologues s’opposent aux dialogues, ils construisent un individu. Ces monologues caractérise
ce personnage qui est aussi caractérisé par un personnage passionné et par la vertu, la volonté
d’avoir une attitude morale irréprochable. Personnage déchiré entre la passion et la morale
Ces monologues sont un héritage du théâtre classique et tragique, Mme de Lafayette a comme
modèle Corneille et Racine → dans ce roman Mme de Lafayette a souvent recourt aux monologues
comme au théâtre
Page 174 → mise au point sur les dialogues
Page 180 → sujet de dissertation
Page 237 → mise au point sur la littérature morale au 17e siècle
B. Discours immoraux
Les conversations mondaines caractéristique du 17e siècle prennent la forme de dissertation et de
débats, débats sur l’amour
Le roman s’ouvre sur la leçon morale que donne Mme de Chartes à sa fille, elle l’a mets en garde
contre l’amour
Page 52 → l’attachement du roi pour la duchesse de valentinois, maîtresse du roi avant d’être celle
de son fils.
Cette passion est commandé par l’ambition et l’intérêt politique
Plusieurs conversations mondaines s’enchaînent chez la reine dauphine pour faire des commentaire
sur le Duc de Nemours, étant engagé par le roi lui même il renonce au trône d’Angleterre pour vivre
son amour, ce comportement fais débat
↘ ambition politique partagé par tous les courtisans
Toutes les conversations portent sur le plaisir amoureux
Page 117 → lettres amoureuses (page 114), la lettre est une forme de discours, cette lettre se détache
par sa place stratégique dans le roman et par l’italique. Cette lettre par de l’infidélité du vidâle de
Chartes et par le féministe de l’auteur de la lettre.
A la cour on passe son temps à découvrir le moindre dérèglement moral et épier les uns et les autres
Mais en même temps, nous lecteur avons plaisir à découvrir ses marques de dérèglement moral
Ce qu’il y a de remarquable est cette finesse d’analyse caractéristique des salons mondains, capacité
d’analyse très subtile. C’est ce qui fait que ce roman est un chef d’œuvre d’analyse de la littérature
française
Débattre sur ces questions est un soucis permanents au 17e siècle
Les caractères, La Bruyère : tout un chapitre sur la société et la conversation
↘ «il faut observer tous ce qui se passe dans le coeur et l’esprit des personnes qu’on entretient, et
s’accoutumer de bonheur à connaître le sentiment et les pensées par des signes presque
imperceptible » citation de La Bruyère
C. Comment marche les aveux
Les aveux occupent une place particulière dans le roman.
Page 142 → aveu au mari
Cet aveu est l’aboutissement de plusieurs monologues, plusieurs réflexions morales de la princesse.
(page 98, page 108 ; cet aveu lui apparaît « comme une folie », page 116, page 139)
ligne 419 « je sui vaincu et surmontée par une inclination qui m’entraîne malgré moi », elle est
vaincue par l’amour.
L’aveu à son mari est le résultat d’une longue réflexion.
Cet aveu sur le plan de la morale, il choque les biens séances (ce qui convient de dire ou de ne pas
dire)
Cet aveu est fait pour gagner l’estime et la confiance de son mari voire son admiration, il s’agit pour
elle de manifester sa sincérité. Il y a un aspect morale et immorale dans cet aveu, il y a une part de
dissimulation voire de mensonge « je n’ai jamais eu la moindre faiblesse ».
l.562 « trop noble pour ne me pas donner une sûreté entière », monsieur de Clèves.
↘ souligné qu’il y a quelque chose qui dépasse la mesure, il ne rassure pas du tout
Le développement que donne madame de Lafayette est très surprenant, cet aveu est surpris par le
Duc de Nemours qui va en parler au vidâle de Chartes … Cet amour que la princesse voulait cacher
va être connu par toute la cour.
Permet à la narratrice de dévoiler l’amour propre du Duc de Nemours qui veut impérativement le
dire à tout le monde
Les personnages sont conduits à faire des choses absolument contraire à leur volonté
Avec une certaine ironie la narratrice s’amuse avec ses personnages
↘ tout ce que la princesse a mis en place pour cacher son amour se retourne contre elle et
deviennent inutiles .
Cet épisode montre combien la morale peut conduire aux pire extravagance, aux pire folies. Et
montre comment l’amour triomphe toujours, triomphe des ruses qu’on utilisent pour le cacher.
A l’extrême fin du roman, page 220-228, il y a le dernier aveu de la princesse. Dans ce dernier aveu,
elle lui avoue son amour et en même temps qu’elle fait cela elle renonce à cet amour, elle se retire
de la cour. La morale qui constamment transgressée finit par triompher.
On a vu que ce roman se caractérise par une très grande part de discours, la part du récit est très
petite, le plus importante est les discours. Les sermons, les délibérations, les examens de conscience
mais aussi une part de discours qui transgresse la morale → la morale peut conduire aux pires
extravagances
On va voir que tout ce qui n’est pas permis est quand même donné à voir sous forme de tableau ou
de scènes dramatique
Dès la page 47, la princesse veut paraître une personne « où l’on ne pouvait atteindre »
↘ elle veut paraître totalement
vertueuse, elle a une éducation
janséniste et sa mère et un modèle
de vertu, sa mère lui impose cette
posture morale hors du commun
Le véritable problème est que cette posture morale rigide est impensable dans une société de cour
où les dérèglements se multiplient.
La princesse est dans un premier temps passive, avant de devenir active, refuser la dissimulation par
deux actes qui fondent son identité (aveu, retraite) et dans son pouvoir de décision et des
délibérations.
« Sa vie qui fut assez courte, laissa des exemples de vertus inimitables »
↘ à la fois un éloge et une critique. En apparence on comprend que c’est un personnage
extrêmement vertueux.
Ouverture : « double inconstance », Marivaux 18e
« Les deux maitresses », Musset 19e
« Les égarement du coeur et de l’esprit », Crébillon 17e
Lecture Linéaire, page 138, ligne 371- 401
C’est un passage qui se situe dans le tome 3, après l’épisode de la crise de jalousie de la princesse
de Clèves au Duc de Nemours, et l’explication avec le Duc de Nemours. Juste après ces deux
épisodes les protagonistes se sont montrés complices.
Cette partie est un monologue intime, le narrateur omniscient nous donne la pensée du personnage,
il interromps le récit par une phrase d’introduction
« elle revint comme d’un songe »l.375 → elle passe du rêve, son moment avec Nemours et
elle revint à la réalité. Analyse raisonné de la réalité
I/ l.371-375 : permet d’introduire le monologue, qui marque une coupure, de l’amour à
l’analyse de son attitude
II/ l.375-394 : les causes
III/ l.394-40 : les conséquences
Ce raisonnement logique prouve qu’on est dans un passage d’analyse
Elle fait attention à l’image qu’elle renvoi à son mari et ensuite celle qu’elle envoie à son amant
↘ elle fait attention à garder l’estime de son mari et de son amant
Un morceau d’analyse qui est en même temps un songe qu’elle n’arrive pas à garder.
↘ morceau d’analyse rempli d’émotions
L’analyse la plus rigoureuse des plus grands des règlements sur le plan des émotions
I/ Deux phrases : la première commence par une circonstanciel de temps introduite par « après
que… », elle nous situe dans le temps et dans le roman et permet d’introduire un monologue de la
princesse. C’est un moment de grâce pour la princesse car elle est seule avec le duc de Nemours.
« soutenu par la joie » → rassuré par la présence de ce que l’on aime
La phrase traduit un moment de doute et d’incertitude, elle n’est plus soutenu par la présence du
Duc de Nemours.
« elle revint comme d’un songe » → elle revient sur ce qu’il s’est passé, elle revient d’un moment
de bonheur mais d’un songe qui a des traits communs avec le mensonge. Elle revient à la réalité,
elle sort de l’illusion, du rêve
II/ analyse du songe, « elle regarda » → elle examina avec un mouvement de surprise
« étonnement »
« prodigieuse différence » → extraordinaire différence
Opposition entre deux moments forts, la veille (avec le Duc de Nemours) et ce moment d’analyse.
↘ « l’état où elle était alors » → désigne son état d’âme
Nous entrons dans une longue phrase, commence par « elle regarda » et fini par « regardait pas »
« elle se remit devant les yeux » → remettre dans l’esprit ce qu’elle a vécu avec le Duc.
Fait référence à cette crise de jalousie envers le Duc de Nemours, elle se représente ce moment où
elle était amère, jalouse.
Effet de rupture, « quel calme et quelle douceur… pas », cette rupture est marqué par les deux
déterminants qui traduise l’intensité et qui marque une rupture de construction syntaxique. Deux
moments, un moment de jalousie profonde et un moment de calme et de douceur.
Elle examine avec beaucoup d’attention ses émotions passées et ses humeurs
Ce passage d’analyse évoque les humeurs contraire du personnage, les contradictions d’analyse.
Tout le passage joue sur l’opposition entre le dépit amoureux et le bonheur, marqué par un effet de
surprise au moyen des mots exclamatifs, l’adjectif « prodigieux »
III/ « quand elle pensait… » → anaphore
Ce temps d’analyse est très structuré, deux phrases construites de la même manière, phrases
structuré par des subordonnées circonstanciels de temps, des complétives qui s’accumulent (10
complétives), un enchaînement de subordonnée circonstanciels de causes . Elles permettent de
construire un long développement et une longue analyse. La phrase est construite sur un effet
d’attente, attente pour qu’elle fasse une conclusion qui se trouve à la fin du passage. C’est une
phrase à période avec une achmée
Un enchaînement de causes qui produisent tels effets et tels conséquences.
l.382- 387 « quand elle pensait … elle-même »
↘ son crime est d’avoir donné des marques de son amour, des témoignages. Elle atténue ce crime
par « que la seule compassion… » → avoir les mêmes sentiments l’un pour l’autre
Dérèglement au sein de la plus rigoureuse analyse, elle prétend que seule la compassion aurait pu
faire naître ses marques de sensibilité hors il y a l’amour.
« crime… preuves » on est entré dans un procès, procès de soi
Elle accumulent des preuves de sa sensibilité, procès moral
marques de sensibilité, preuves de jalousie → elle ne se reconnaissait plus elle-même paradoxe
Elle reconnaît de l’égarement, elle n’agit plus selon ses principes, sa volonté. Première conclusion
qui traduis la prise de conscience d’un égarement
« passion » résonne fortement avec le mot « compassion » qui le précède
↘ mettre en relief par des mots poétiques sonores
L’intention de la narratrice est d’accumuler un certains nombres de preuves par un mouvement
d’amplification (développe un passage important)
↘ montrer de l’’affection à une autre personne que son mari
↘ elle se trahis devant son mari
La narratrice fait référence à la faute la plus grave «ensemble en particulier », ce moment d’intimité
est au fond la faute la plus grave.
↘ choqué les biens séances à l’époque classique, interdit par la morale
La conclusion tant attendue est une conclusion travaillé.
Ça prouve son dérèglement à la chute de la phrase, en même temps qu’elle trompe son mari elle
s’inquiète de tromper son amant dans ses attentes. Elle s’inquiète de son image. Paradoxe
« elle trompait le mari du monde … » → elle fait l’éloge du mari tout en le trompant. C’est un
second paradoxe, s’accuser de la plus grande des fautes
L’idée est que la phrase traduise la plus grande confusion des sentiments
Ouverture : « les égarements du coeur et de l’esprit », Crébillon