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LA PRINCESSE DE CLÈVES

Le texte soumis à notre étude est extrait du roman de Mme de Lafayette, la Princesse de
Clèves, publié en 1678, de manière anonyme bien que l’identité de l’auteure fut rapidement
découverte. Il est considéré comme le chef d’oeuvre de la littérature classique, et le modèle
du roman d’analyse psychologique. Il est également un roman d’analyse. Une écriture riche
et sobre à la fois, qui rappelle par son mouvement narratif rapide l’unité d’action, courre les
thèmes des moeurs de la Cour, de la condition humaine et féminine, et du mystère des
sentiments. Son auteure, Marie-Madeleine Pioche de la Vergne, par son mariage avec le
comte de La Fayette, entra dans l’aristocratie. Elle tint à salon à Paris où elle fréquenta des
écrivains et des intellectuels comme Gilles Ménage ou Jean de Segrais. Cette précieuse se
lia d’amitié avec La Rochefoucauld jusqu’à sa mort, lui qui l’influença probablement dans la
rédaction de La Princesse de Clèves. Elle est également l’auteure de Zaïde et de La
Princesse de Montpensier.
Dans ce roman, on découvre l’histoire de l’héroïne, Mme de Chartres, une jeune fille de
seize ans, qui épouse le prince de Clèves, pour qui elle n’éprouve que de l’estime. Son mari,
très épris, s’en désole. Au cours d’un bal, la princesse de Clèves rencontre le duc de
Nemours et une passion pour ce dernier s’éveille secrètement en elle. Pour y échapper, elle
se dérobe et se retire de la cour. Le duc, également conquis; s’efforce de la revoir. En
désespoir de cause, elle confie à son mari la passion qu’elle éprouve pour M. de Nemours.
Quelques temps plus tard, son mari, accablé, meurt. Mme de Clèves consent à voir M. de
Nemours une dernière fois pour lui annoncer qu’elle renonce définitivement à lui.

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