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Ibtissem

ZIANI

La princesse de Clèves est un roman écrit par Madame de La Fayette mais publié anonymement en
1678. Marie Madeleine Pioche de La Vergne (c'est le nom qu'elle porte à sa naissance) est la fille
d'un écuyer du roi. En 1650, elle devient demoiselle d'honneur de la reine Anne d'Autriche, puis elle
se marie en 1655 avec le comte François de La Fayette, dont elle a deux fils. Les deux époux
habitent d'abord en province, puis s'installent à Paris à partir de 1658. Grâce à son amie Henriette
Stuart (la fille du roi Charles Ier d'Angleterre), devenue en 1661 la femme du frère de Louis XIV,
Madame de La Fayette parait souvent à la cour du roi. Amie de Madame de Sévigné et de La
Rochefoucauld, elle fréquente les salons littéraires et est conseillée pour ses travaux d'auteur par les
écrivains Gilles Ménage puis Jean Segrais. La Princesse de Montpensier (son premier roman, publié
en 1662 sans nom d'auteur), et La Princesse de Clèves connaissent dès leur parution un grand
succès auprès du public. Ces romans ont tous deux pour thème une passion amoureuse impossible, à
l'époque des derniers rois Valois. Ce roman nous raconte l'histoire d'une fille élevée differement que
les autres filles de son époque, Mme de Chartres voué tout son temps a l'éducation stricte mais
aussi libre de sa fille. Elle lui apprenait combien il était important pour une femme d'être fidèle a
son marie, d'être vertueuse, calme, douce, gentille, modeste, chaste en bref les règles de la
bienséance. Elle lui rappeler combien l'amour était dangereusement beau et qu'il fallait s'en
éloigner. Après avoir atteint l'age de se marier, elle épousa M. de Clèves qui était fou amoureux
d'elle. Ainsi Mlle de Chartres devint Mme de Clèves au désepoir de tout ses pretendant qui aurait
voulu être l'heureux élu. Seulement voilà il y a un problème et de taille, mme de Clèves n'aime
point son marie ce qui atriste m. de Clèves. Elle fréquente la cour et est invité dans un bal , durant
lequel elle fait la rencontre d'un homme et pas des moindres car c'est le duc de Nemours,
personnage principale de toutes les discutions de la cours, il avait une très bonne image aupres des
nobles. Ils se sont simultanément épris l'un de l'autre, mais au vu de la situation de la princesse de
Clèves leur relations ne pouvait être qu'un échec honteux. Elle en fît part à sa mère qui lui conseilla
de se retiré de la cour et de ne pas tomber dans le pêcher de l'infidelité. Sa mère mouru quelques
temps après lui laissant ses dernières paroles en suspend dans l'esprit de sa fille. Pour s'éloigné de sa
passion et de ses désirs charnel elle décide d'avouer ses sentiments a son époux. Il en meurt de
chagrin. Tourmentée et ne voulant pas céder a son désir elle se confine au couvent et meurt
quelques temps après. C'est une fin tragique pour notre heroine qui avait pourtant choisi le chemin
de la vertu. La princesse parvient-elle à se construire en tant qu'individu singulier dans la société de
cour et à suivre sa propre moral? Pour répondre à cette question nous allons nous interesser sur des
parties précise du roman ainsi que les relier avec d'autres ouvrages et citations. Nous allons justfier
le fait que la princesse est un individu singulier dans la société de cour et suis sa propre moral mais
aussi le fait que autant influencé la princesse n'utilise pas sa propre moral. Nous allons y répondre
avec deux parties qui comporte chacune deux sous-parties. Nous conclurons avec un paragraphes
argumentés qui résumera tout les sujets proposé dans cette dissertation.

Ibtissem
Tout d'abord nous pouvons résumer l'intrigue de l'histoire avec une phrase; la princesse va t elle
embrasser l'amour et céder a Nemours ou se prosterner en direction de la vertu et rester fidèle à son
mari. La princesse bien qu'eu reçu une éducations jansénistes va, tout au long du roman faire ses
propres choix, et en fonctions dequels la fin sera le fruits de sa morale. La morale de la princesse
prône la bienséance, la vertu, la chasteté. Elle rencontre Némours lors d'un bal, devant la société de
cour et le roi les inçite à danser ensemble. Elle a tout de suite des fort sentimens pour lui et lui
également. La princesse, avec les conseils de sa mère, s'éloigne de sa passion «Ce qui paraît n'est
presque jamais la vérité». Lors de la découverte de la lettre la princesse connu pour la première fois
la jalousie amoureuse, conaissant ainsi la douleur qu'entraîne l'amour elle décide une nouvel fois
d'échapper à cette éléments néfaste qui piège tant de gens. Pourtant l'amour la suit , en effet suite à
une polémique, Mme de Clèves se retrouve à réécrire une lettre avec le duc de Nemours c'est un
moment de bonheur partagé qui augmente son trouble et ses sentiments à son égard. C'est pourquoi
se débarasser de la passion est une tâche extremement difficile voir quasiment impossible et c'est ce
qui rend la princesse unique. En suivant sa propre moral elle décide d'avouer a son mari qu'elle est
éprise d'un autre homme. Elle a fait le choix de ne pas détruire un lien considéré à l'époque comme
sacré.

De plus, avec l'éducation donné par sa mère, prendre le chemin du pêcheur n'est une bonne
option pour la moral de Mme de Clèves. Malgrès la douleur inimaginable de cette aveu, il
comprend que sa femme est d'une puissante rareté. En effet, dans un monde ou la tromperie caché
est un fléau, Mme de Clèves lui resta fidèle. Cette aveu montre la bonne volonté de madame de
Clèves. En dépit des nombreux risque qu'elle a pris(divorce , rumeurs, réputation etc) c'est un acte
brave et invraisemblable pour une jeune femme de son époque. De surcroît, la princesse est libre de
ses choix au moment de l'aveu, elle préfère adopter ce qu'elle pense être bon et délaisse la moral
commune exercé dans la société de cour. C'est ainsi que naît cette citation « j'avoue,répondit-elle,
que les passions peuvent me conduire mais elles ne sauraient m'aveugler » Madame de Clèves. La
décision essentielle, celle de la fin, de se retirer du monde et de ne plus voir M. de Nemours, est
prise en totale autonomie. En effet, tous les gens qui pourraient exercer des pressions sur elle sont
morts, et étant veuve elle pourrait épouser Nemours sans craindre le regard social. C'est par choix
personnel qu'elle décide de se retirer dans le couvent, un choix inprobable pour la société de cour.
Elle applique le stoicisme, une doctrine des philosophes antiques selon laquelle de bonheur réside
dans la vertu et la fermeté de l'âme. En effet, elle fait primer les règles de bienséance au détriments
de son interêt personnel. Mme de Clèves même éprise du Duc de Nemours, se refuse a lui ne
voulant pas « tomber comme les autres femmes » (p.78). En un sublime effort, elle s'impose un
retrait « des plus difficile » (p.202) qui la privera du bonheur de jouir un jour du corps de son amant
ce qui défend les théories précieuses sur l'amour.

Ibtissem
Tout d'abord nous savons que la princesse de Clèves est née dans une famille noble elle est donc
voué au même destin que les autres jeune fille de son époque. A savoir, se marier jeune,avoir des
enfants et prendre soins de son image. Cependant , Mme de Chartres, la mère de la princesse de
Clèves a adopter une éducation différente pour sa fille. Cela se résume au pessimisme de l'amour et
des Hommes et a la gloire de la vertu, nous comprenons donc que tout les choix que Mme de Clèves
fait tout au long de l'histoire est causé par son éducation. Avec les circonstance de son mariage Mll
de Chartres est obligé de se marier avec Mr de Clèves, elle a 16 ans et doit se marier rapidement. De
plus, elle est dotée d'une modestie extraordinaire car elle est obeissante à sa mère et fidèle a son
mari malgrès le faites qu'elle ne l'aime pas elle est tout de même pleine « d'estime et de
reconaissance». Néanmoins,cette femme qui pensait ne jamais pouvoir connaître l'amour vas très
vite le ressentir. En effet, lors d'un bal elle rencontre le duc de Nemours et est éprise de lui ,cette
amour est réciproque mais reste illégitime. Malgrès tout elle n'a pas beaucoup de pouvoir sur elle
même étant une femme de la cour d'une haute classe social, pour échapper a Nemours elle doit
trouver des prétextes pour ne pas se rendre a une fête , comme exemple le bal du maréchal de Saint-
André. De même, elle doit convaincre son mari qui a un pouvoir de décision sur elle.

Dans un second temps, rappelons que la princesse de Clèves est programmé par la socialisation
primaire, inculqué par sa mère. Ses choix sont donc tous pris automatiquement sans plus y réfléchir,
sa mère lui avait déjà tracée le chemin qu'elle prendra. Nous allons défendre cette thèse avec des
exemple précis. Les personages appartiennent à une classe sociale ou les comportements sont
codifiés, l'intime est constament menacé. Lorsque l'aveu devient public, le prince de Clèves est
humilié et la princesse a «une douleur qu'il est difficile à imaginer». L'exigence de la vertu impose
des renoncements, Madame de Chartres avant de mourir a mise en garde sa fille contre les dangers
de la passion, elle lui rappel son devoirs de bienséance. La princesse écoute sa mère car l'éducation
des jeunes femmes dans l'aristocratie répond aux attentes de l'époque, tel que l'obeissance. L'amour
parce qu'illégitime devient une souffrance, la jeune femme n'est pas libre de ses sentiments, elle
épouse sans l'amour l'homme que sa mère a choisi pour elle. La princesse de Clèves semble se plier
docilement aux règles de la cour, lorsque son mari lui demande de paraître dans les salons alors
qu'elle essaie de fuir Nemours, elle respecte sa décision. Elle est soumise à la morale chrétienne qui
est importante dans cette société, il n’y a point de divorce, et une femme doit être fidèle à son mari,
sous peine de perdre sa réputation et de manquer à ses devoirs. Morale incarnée par Mme de
Chartres. Un mariage est un contract avec Dieu, le rompre aura donc des répercution. Aussi quand
elle tombe amoureuse de M. de Nemours, la princesse comprend que c’est un malheur et elle fait
tout pour combattre cette passion, jusqu’à la fin.

Pour conclure, La princesse de Clèves est un roman tragique qui repose sur un triangle amoureux
( M. de Clèves, Mme de Clèves et le duc de Nemours ). La princesse étant déjà mariée ne peut pas
céder a son amour envers le duc, c'est un amour illégitime. Elle prend des décision inspiré par son
entourage applique la doctrine enseigné par sa mère. Elle embrasse la vertu et délaisse la passion.
Ces choix bien qu'admirable auront un effet néfaste pour ses proches ainsi que pour elle. Le chemin
de la vertu n'est peut être donc pas le meilleur chemin a suivre bien que prôné par la généralité,
n'oublions pas cette célèbre citation de Mme de Chartres « Ce qui paraît n'est presque jamais vrai. »
que nous pouvons raliez a ce contexte. La princesse de Montpensier qui elle cède à sa passion
amoureuse et délaisse la raison eu une fin tout aussi tragique car l'homme pour lequel elle a tout
abondonnée l'abondonna a son tour pour une autre femme. De surcroît, Mme de Clèves avait elle
aussi peur de ne plus être aimée, et nous savons qu'à la fin du roman le duc de Nemours perdit peu à
peu son amour pour la princesse.

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