Résumé Les Liaisons dangereuses

C’est un roman épistolaire (des lettres échangées entre une dizaine de

personnages). C’est l’histoire de deux libertins ; deux anciens amants qui sont
devenus amis. La marquise de Merteuil, veuve noble 25 ans et le vicomte de
Valmont séducteur de renommée 35 ans. Le roman s’ouvre sur la demande de
la marquise à Valmont de séduire une jeune fille de 15 ans appelée Cécile
Volanges, qui est la fille de la cousine de Merteuil. Elle veut la faire séduire car la
jeune fille est fiancée à un ancien amant de la Merteuil, le comte de Gercourt.
Ce dernier a délaissé la marquise pour une autre femme (l’Intendante). Mais, le
vicomte refuse car il un autre projet plus important, celui de séduire une femme
mariée, dévote et vertueuse, qui est la présidente de Tourvel 22 ans, qui se
trouve dans le même château que le vicomte, celui de Mme Rosemonde, vieille
femme de 84 ans, tante de Valmont. La tourvel doit y passer quelques mois avant
le retour de son mari, le président de Tourvel en voyage à Dijon, à l’est de la
France.
La marquise, face au refus de Valmont, va tenter d’influencer les
comportements de Cécile. Elle a commencé d’abord par lui faire croire qu’elle
est « gauche » et qu’il lui faut bcp pour devenir « une femme à la mode ». Après
avoir gagné sa confiance, elle l’encourage à entretenir une relation amoureuse
avec son professeur de chant, le chevalier Danceny. Une histoire d’amour sincère
va commencer entre les jeunes gens. Ceux-ci vont cacher leur relation à la mère
de Cécile ; Mme Volanges. Le chevalier va cacher ses lettres d’amour dans un
instrument de musique (la harpe).
Mais, l’objectif de la marquise étant de faire perdre à Cécile sa virginité ne
va pas se réaliser avec un Danceny véritablement amoureux qui ne peut faire du
mal à Cécile. Elle décide alors de révéler le secret de la relation amoureuse entre
Cécile et Danceny à Mme Volanges. Elle va faire croire à cette dernière que Cécile
doit être éloignée de son amoureux et que « l’air de la compagne la corrigera ».
Entre temps, le vicomte qui a du mal à séduire la Tourvel découvre que c’est
Mme Volanges qui le dénonce auprès de la Tourvel en lui conseillant de
s’éloigner de lui car c’est un séducteur dangereux. Furieux, il décide de se venger
d’elle à travers sa fille en disant : « je vais travailler sa fille à ma fantaisie ». Suite
aux conseils de la marquise, le vicomte se présente à Danceny comme un ami et
confident qui va l’aider à garder contact avec Cécile.

Arrivée au château, Cécile va être courtisée par Valmont qui lui fera croire
qu’elle doit lui donner les clés de sa chambre pour qu’il lui fasse parvenir les

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lettres de Danceny. Mais, Cécile refuse. Valmont écrit alors à Danceny pour se
plaindre du manque de confiance de Cécile. Danceny va reprocher à Cécile cela
en lui disant « je suis affligé du manque de confiance que vous témoigner à
monsieur de Valmont ». C’est alors que Cécile accepte en disant « puisque tout
le monde le veut, il faut que j’y consente aussi ». Cécile sera donc violée par
Valmont qui lui fera croire que c’est elle la responsable, car elle lui a donné les
clés de sa propre volonté.

Désespérée, Cécile demande conseille à la marquise qui lui répondra en lui

faisant croire qu’être violée par le vicomte n’est pas honteux, et qu’elle devrait
le garder comme amant en essayant de toujours lui plaire et ne jamais l’énerver.
Mme Volanges, ignorant ce qui arrive à sa fille croit que la tristesse de Cécile lui
vient de la rupture avec Danceny. Elle va alors demander conseil à la marquise si
elle ne devait pas annuler le mariage avec Gercourt et marier Cécile à Danceny.
La marquise lui dit non, car Gercourt est « un bon parti » et lui fera croire que le
chagrin d’amour disparaitra avec le temps. La fille et la mère toutes les deux ne
savent que faire et demandent conseil à la Merteuil, ce qui lui fera dire : « me
voilà comme la divinité recevant les vœux des malheureux mortels et ne
changeant rien à les décrets ». Cécile devient alors la maitresse de Valmont qui
lui apprendra le libertinage en disant à la marquise « votre pupille apprend vite ».

La Tourvel, de peur de tomber dans le piège de Valmont, décide de quitter le

château de Mme de Rosemonde sans laisser de trace comme le dira Valmont à
Merteuil « joué, trahi , perdu ». En fait, il parle ici du départ de la Tourvel qui
juste la veille avait témoigné de la sympathie pour lui en lui serrant la main. Ici,
on peut dire que la proie a échappé à son prédateur. Désespéré, le vicomte va
tenter un coup ultime en s’adressant au prêtre, confesseur de la Tourvel, le père
Anselme en lui faisant croire qu’il s’est repenti et qu’il veut désormais devenir
un prêtre, mais il lui faut remercier la personne qui l’a conduit au droit chemin,
il s’agit de la Tourvel. Le vicomte demande au prêtre d’intervenir auprès de la T
pour qu’elle lui donne un dernier rendez-vous.
L125 : lettre du triomphe du vicomte contre la Tourvel qui va se donner à lui. Le
vicomte pour y arriver, a utilisé le chantage. Quand il a pu revoir la T, il lui
dira « vous posséder ou mourir » et comme elle a hésité, il déclara « eh bien la
mort ». C’est à ce moment que la T cédera. Elle devient alors sa maitresse.

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Valmont, enivré de sa réussite décrit à la marquise cette victoire comme la plus
importante de sa vie, car la femme séduite est « unique, exceptionnelle ». Et il
rappelle à la marquise la promesse qu’elle lui avait faite à la lettre 20, celle de
redevenir amants s’il arrive à séduire la présidente. Mais, la marquise refuse en
prétextant être considérée par lui comme un « troisième choix ». Le vicomte,
pour montrer à la marquise que la Tourvel qu’il aime pourtant vraiment n’est
qu’un caprice, va obéir à ses ordres comme celui de s’occuper davantage de
Cécile. Mais, malgré cela, la marquise continue de refuser de redevenir amants.
Elle va même jusqu’à « diriger les actes » du vicomte en lui inspirant une petite
lettre intitulée « ce n’est pas faute ». Le vicomte trouvera que « ce petit modèle
épistolaire propre à faire de l’effet » il l’a alors copié et envoyé à la présidente.
La Tourvel ayant reçu cette petite lettre est abattue. Elle quitte sa maison et va
au couvent où elle a été éduquée et elle demande de revoir sa chambre d’où elle
ne sortira pas. Mais, juste avant, elle avait révélé à Mme Rosemonde, devenue
sa confidente que « le voile est déchiré sur lequel était peinte l’illusion de mon
bonheur ». La marquise pour se venger de Valmont décide de séduire Danceny.
Elle prend Danceny pour Amant. Quand Valmont l’apprendra, il incite Cécile à
écrire à Danceny pour lui donner rendez-vous le même jour que celui de la
marquise qui allait revenir de la compagne. Danceny ira au rendez de Cécile.
Valmont écrit à la marquise pour se moquer d’elle en plaisantant sur son rendez-
vous raté avec Danceny. Furieuse, la marquise décide de se venger de ce
mauvais coup en révélant à Danceny toutes les lettres échangées avec le
vicomte. Danceny y apprend alors que le vicomte l’a trahi et qu’il a violé Cécile.
Il le provoque alors en duel et le blesse mortellement. Mais avant de mourir,
Valmont donne à Danceny les lettres la 81 et 85 qu’il va diffuser dans tout Paris.
La 81 raconte comment la marquise est devenue est une experte de la
manipulation et de la séduction et comment elle mène une double vie en faisant
croire qu’elle est une femme honnête, fidèle à la mémoire de son défunt mari,
alors qu’en réalité elle prend plusieurs amants secrètement (Gercourt,
Belleroche, Valmont, Prévan et Danceny). La 85 raconte comment elle a piégé
un libertin parisien dangereux nommé Prévan. Elle lui a fait croire qu’elle était
amoureuse de lui et lui donné rendez-vous avant de crier et de l’accuser de
tentative de viol.

La Tourvel en apprenant la mort de Valmont, prie pour lui en demandant à

Dieu de lui pardonner ses égarements. Elle finira par mourir de chagrin. Elle dira

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à Mme de Volanges avant de mourir »je meurs de ne vous avoir pas crue ». Cécile
rentre au couvent définitivement en se consacrant à Dieu.
La Merteuil attrape la vérole qui lui fera perdra un œil. Elle sera « défigurée » et
comme dit un personnage « son âme se reflète sur son visage ». Elle perdra son
procès. Elle sera « huée » à l’opéra Italien. Elle va fuir vers la Hollande, toute
seule après que tous ses gens ont refusé de l’accompagner. Le chevalier
Danceny part à Malte pour se consacrer à la religion en tant que chevalier en
renonçant à l’amour.