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LECTURE LINEAIRE 1

Publié pour la 1re fois en 1860 dans la revue « L’Artiste » --> apparait dans la 2e
édition du recueil Les Fleurs du mal en 1861.

Section “Tableaux parisiens” : 18 poèmes qui décrivent la ville de Paris, à la fois source
d’inspiration et de beauté, mais aussi lieu du spleen et de la solitude.

Poème évoque une rencontre furtive avec entre le poète et une inconnue.

LECTURE LINEAIRE 2
Publié en 1912 dans la revue « Les soirées de Paris »

Inspiré de sa liaison, de 1907 à 1912, avec Marie Laurencin de 1907 à 1912. En 1912, il habite
depuis deux ans le quartier d’Auteuil et passe par Pont Mirabeau pour rejoindre le quartier
de Marie. .

Ce poème/chanson : avec 8 strophes, 4 quatrains comme des couplets et un distique pour


refrain --> Apo redonne vie à la forme poétique de la chanson (vient du MA)

Tradition élégiaque romantique : même thématique du souvenir amoureux rendu


mélancolique par le temps qui passe.

LECTURE LINEAIRE 3
Texte Bac Blanc
POSSIBLE AMORCE : le poème « Signe » (« Mon automne éternelle Ô ma saison mentale ») ;
la comptine « Colchiques dans les prés » (« colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent,
colchiques dans les prés, c’est la fin de l’été. La feuille d’automne, emportée par le vent, en
ronde monotone tombe en tourbillonnant ») ; Ronsard et le topos de la femme fleur ; Mellin
de Saint-Gelais et son « blason de l’œil » ; Les autres poèmes d’Alcools évoquant l’automne.

Publié dans Alcools en 1913, probablement été écrit vers 1901 : évoque son amour pour la
femme qu’il aimait à l’époque, la préceptrice anglaise rencontrée en Rhénanie : Annie
Playden.

Le poète célèbre le charme ambigu de l’automne (la beauté de la saison, mais aussi
l’évocation de la mort et de la mélancolie qu’elle connote). Cette ambiguïté est signifiée par
une fleur - LE colchique – qui fleurit à la fin de l’été et donne des fruits au printemps. Le
colchique est une fleur vénéneuse

Poème de 15 alexandrins répartis 3 strophes.

LECTURE LINEAIRE 4
POSSIBLE AMORCE : Dans Le Spleen de Paris (1869), Baudelaire demande déjà à son
lecteur de s’enivrer : « Il faut être toujours ivre », écrit-il dans le poème en prose « Enivrez-
vous ».
Publié dans Alcools en 1913, mais probablement écrit en 1901.

1re poème des « rhénanes » : série de 9 poèmes écrits au tout début du XXe siècle, « cycle
rhénan » dans lequel Apo évoque son amour malheureux pour la gouvernante anglaise
Annie Playden, rencontrée en Allemagne, plus précisément en Rhénanie. Il raconte une nuit
d’ivresse près du Rhin.

LECTURE LINEAIRE 5
Roman classique, considéré comme le premier roman d’analyse, paru en 1678.

SITUATION DU PASSAGE : début du roman (début de l’intrigue) : portait de l’héroïne du


roman après une galerie de portraits de tous les personnages importants à la cour des
Valois, sous le règne d’Henri II + dernier portrait : celui d’un personnage d’exception qui
clôt la galerie des personnages admirables de la cour. Rappelons que Mlle de Chartres est un
personnage de fiction, inventé par l’autrice. C’est donc le premier portrait d’un personnage
fictif, qui fait suite aux portraits de personnages historiques.

LECTURE LINEAIRE 6
POSSIBLE AMORCE : La scène du bal est un topos de la littérature. On retrouve des scènes
de bal dans de très nombreux romans des XIX et XXe siècles (chez Balzac, Maupassant,
Flaubert, Proust...). A l’origine de ce topos, il y a sans doute la célèbre rencontre amoureuse
de la Princesse de Clèves et du duc de Nemours. Une des premières scènes de bal (si ce n’est
la 1re), mais aussi une des premières scènes de coup de foudre amoureux dans la littérature
française.

Roman classique, considéré comme le premier roman d’analyse, paru en 1678.

SITUATION DU PASSAGE : Mlle de Chartres a épousé le Prince de Clèves par estime et non
par amour. LF évoque ce mariage très brièvement deux pages avant cet extrait. Peu de
temps après son mariage, l’héroïne éponyme se rend à un bal au Louvres, à l’occasion des
fiançailles de Claude de France et du duc de Lorraine. A ce bal, la Princesse va enfin
rencontrer le duc Nemours, dont elle a souvent entendu parler à la cour, tant ce duc est « un
chef d’œuvre de la nature », « l’homme du monde le mieux fait et le plus beau ».

LECTURE LINEAIRE 7
POSSIBLE AMORCE : Cet aveu a soulevé des débats dès le XVIIe s : une femme avoue à son
mari qu’elle aime un autre homme, pour lui permettre de rester éloignée de cet homme.
Certains ont considéré que cet aveu était invraisemblable. Or, la vraisemblance est bien une
des caractéristiques recherchées par les œuvres classiques.

RECAP : Mlle de Chartres a épousé le Prince de Clèves par estime et non par amour. Peu
après son mariage, elle est victime d’un coup de foudre réciproque pour le duc de Nemours
mais va tout faire pour échapper à cette passion et rester fidèle à son époux et à ses valeurs.
SITUATION DU PASSAGE : Scène centrale, scène de dialogue à la fois romanesque et
théâtrale. Alors que la princesse a fui la cour et s’est réfugiée à Coulommiers pour échapper
à sa passion, le prince l’empresse d’y revenir (il ne comprend pas pourquoi sa femme veut
fuir la cour et pense qu’elle le fuit). Elle doit donc se résoudre à avouer à son mari la
véritable raison de sa retraite. Mais le prince n’est pas le seul destinataire de cet aveu, car
Nemours, dissimulé derrière le pavillon du jardin, est témoin de la scène.

LECTURE LINEAIRE 8
ATTENTION : OEUVRE PAS ETUDIE EN COURS
Le RN est le 2e roman de Stendhal, sous-titré « chronique de 1830 ». Stendhal s’est inspiré de
différents faits divers pour écrire son roman, notamment de l’affaire Antoine Berthet (1827) :
étudiant au séminaire, il fut guillotiné à Grenoble pour avoir tenté de tuer sa maîtresse. Dans
le roman, Julien Sorel, un jeune homme modeste, ambitieux et lettré, devient le précepteur
des enfants d’un couple de bourgeois, les Rênal. Par défi, le héros entreprend de séduire
Mme de Rênal (abréviation : MDR) et y parvient. Peu de temps avant l’extrait étudié, un soir
dans le jardin des Rênal, Julien a pris la main de Mme et l’a couverte de baisers. La mère de
famille prend alors conscience qu’elle est amoureuse de Julien.

BREF ANTI-SÊCHE MOUVEMENTS : Dans cet extrait, le narrateur plonge dans les pensées
troubles de MDR, victime de sa passion amoureuse pour Julien. Le narrateur rapporte les
pensées de MDR au discours indirect libre (DIL). On est proche du monologue délibératif
d’un héros de tragédie. Il est difficile de distinguer différents mouvements, il me semble. A
vous de choisir. Le texte semble jouer justement sur la confusion des états d’âme de MDR
qui ressent à la fois tout et son contraire, oscille constamment entre la peur de ne pas être
aimée et la peur d’être jugée à cause de l’amour coupable qu’elle éprouve pour Julien.
Chaque paragraphe semble suivre les états d’âme contradictoires du perso :
P1 : C’est le dégoût qui domine. MDR est horrifiée par son amour adultère pour Julien qui
lui inspire effroi et dégoût.
P2 : C’est l’indécision qui domine. MDR ne sait si elle doit avouer ou non cet amour à son
mari.
P3 : C’est le trouble qui domine. MDR craint à la fois le désamour de Julien et à la fois la
condamnation morale de la société.
P4 : Elle craint à la fois le jugement de dieu et le jugement des hommes.
P5 : Elle souffre de jalousie.

LECTURE LINEAIRE 9
ATTENTION : OEUVRE PAS ETUDIE EN COURS
AUTEUR : Gustave Flaubert, romancier réaliste du XIXe s.

ROMAN : Madame Bovary, son roman le plus célèbre, écrit pdt 7 années et publié en 1857,
après un procès par les procureurs du 2nd empire pour immoralité et obscénité. Ce procès
explique en partie le succès du roman sulfureux.

HISTOIRE : Emma Bovary est l’épouse de Charles Bovary, un officier de santé assez
médiocre et avec lequel elle s’ennuie. Or, elle voudrait que sa vie soit romanesque et
ressemble aux romans d’amour qu’elle dévore. Pour échapper à son quotidien et connaître le
grand amour, elle lie une liaison avec Rodolphe, un riche libertin, propriétaire d’un
château ...

SITUATION DU PASSAGE : extrait du chapitre 9 de la 2e partie. Le passage suit la scène de


la balade à cheval avec Rodolphe, au cours de laquelle Emma B. est devenue sa maîtresse.
Emma est rentrée chez elle. Elle est dans sa chambre et revit en pensée les émois de sa
rencontre amoureuse avec Rodolphe, son amant.

LECTURE LINEAIRE 10
ATTENTION : OEUVRE PEU ABORDE EN COURS
INFOS SUR L’OEUVRE : Pièce publiée en 1834 dans « La Revue des Deux Mondes » ; pièce
écrite pour la lecture, et non pour être jouée = « pièce dans un fauteuil ». Il y a donc une
écriture particulière, romanesque et poétique.
- Pièce finalement jouée le 18 novembre 1861 à la Comédie française.
- Qd Musset écrit cette pièce, il a 24 ans. Il écrit suite à une déception amoureuse avec
George Sand (elle l’a trompé avec un médecin en Italie). Cette pièce est un moyen pour
Musset de régler ses comptes avec Sand.
- Mouvement littéraire ? Musset est un romantique.
- Genre de la pièce ? C’est une comédie qu’on appelle « Proverbe » : genre léger, histoire
sentimentale légère, mais qui se rapproche aussi du drame romantique. Le drame
romantique est un genre de pièce qui apparait au XIXe siècle : Pièce qui mêle les tonalités
comique et tragique, mais normalement le sujet est historique (ici ce n’est pas le cas) et les
personnages sont héroïques (ici ce n’est pas le cas).
- Tonalités ? Cette pièce est une pièce hybride : elle est à la fois comique et tragique, grave et
légère

SITUATION DU PASSAGE : Perdican est amoureux de sa cousine Camille. Elle aussi est
amoureuse, mais refuse de l’avouer par orgueil et parce que son éducation dans un couvent
lui a appris à se méfier de l’amour des hommes. Vexé, Perdican veut se venger de Camille et
cherche à la rendre jalouse. Il a convié Camille à un rendez-vous près d’une fontaine et
lorsque Camille arrive au rendez-vous, elle surprend Perdican en compagnie de Rosette, une
jeune paysanne éprise du jeune homme. Camille est donc le témoin caché de cette scène ;
Perdican sait très bien que sa cousine écoute et observe la scène qui se joue.

LECTURE LINEAIRE 11
ATTENTION : OEUVRE PAS ETUDIE EN COURS
POSSIBLE AMORCE : Dans Roméo et Juliette, le jeune Montaigu saute le mur du jardin des
Capulet pour essayer d’apercevoir Juliette à travers les fenêtres. Par chance, elle sort de sa
chambre sur son balcon. Roméo peut alors lui déclarer sa flamme. Cette scène, dite « du
balcon », n’est pas sans rappeler cet extrait de Cyrano de Bergerac.

PRESENTATION + SITUATION DU PASSAGE : C’est la scène 7 de l’acte III de Cyrano de


Bergerac, pièce écrite en vers (alexandrins) en1897, par Edmond Rostand. Cette pièce
reprend en partie les codes du mouvement romantique tel qu’il s’est développé dans le
première moitié du XIXe siècle. Cet extrait ne met plus en scène un couple amoureux,
comme chez Shakespeare, mais un trio amoureux : Cyrano, Christian et Roxane. Le beau
Christian est amoureux de Roxane, mais il n’a pas d’esprit. Il demande donc le concours de
Cyrano pour l’aider à séduire la belle. Cyrano est aussi amoureux de sa cousine, mais il se
trouve si laid qu’il n’ose lui déclarer sa flamme. C’est pourtant ce qu’il fait dans cette scène,
dans la pénombre, sous le balcon de Roxane, en se faisant passer pour le beau Christian.

LECTURE LINEAIRE 12
Joué une 1re fois en 1737 Les Fausses Confidences connaissent un succès médiocre avec
seulement 6 représentations. Ce n’est qu’en 1738 que la pièce connait un réel succès et
devient l’une des œuvres de Marivaux les plus appréciés du public. Contrairement aux
autres pièces réduites à un simple “marivaudage”, cette comédie se place en reflet de la
société à laquelle elle appartient.

SITUATION DU PASSAGE : I,12 : le lecteur-spectateur (LS) sait que Dubois est le stratège de
la pièce et qu’il a tout organisé afin que son ancien maitre (Dorante) épouse sa nouvelle
maitresse (Araminte). I, 14 : extrait d’une longue scène, sans doute la scène clé de la pièce car
c’est celle de la fausse confidence à proprement parler, celle dans laquelle Dubois révèle à
Ara que son intendant est amoureux d’elle. Au tout début de la scène, Dorante et Dubois
viennent de faire semblant de ne pas se connaître. Ce jeu d’esquive a éveillé la curiosité
d’Ara qui demande à Dubois s’il connait Dorante.

LECTURE LINEAIRE 13
Joué une 1re fois en 1737 Les Fausses Confidences connaissent un succès médiocre avec
seulement 6 représentations. Ce n’est qu’en 1738 que la pièce connait un réel succès et
devient l’une des œuvres de Marivaux les plus appréciés du public. Contrairement aux
autres pièces réduites à un simple “marivaudage”, cette comédie se place en reflet de la
société à laquelle elle appartient.

SITUATION DU PASSAGE : Dor, amoureux d’Ara, a mis en place un plan à l’initiative de


son ancien valet Dub pour la conquérir. Dans la scène 13 de l’acte II, il est lui-même victime
d’une fausse confidence. Ara est résolue à piéger son intendant : elle veut lui faire avouer ses
sentiments pour elle. Pour cela, elle prétend vouloir en épouser un autre, le comte de Dori.
Ara tend un piège à Dor en demandant à son intendant d’écrire une lettre destinée au comte.

LECTURE LINEAIRE 14
Joué une 1re fois en 1737 Les Fausses Confidences connaissent un succès médiocre avec
seulement 6 représentations. Ce n’est qu’en 1738 que la pièce connait un réel succès et
devient l’une des œuvres de Marivaux les plus appréciés du public. Contrairement aux
autres pièces réduites à un simple “marivaudage”, cette comédie se place en reflet de la
société à laquelle elle appartient.

SITUATION DU PASSAGE : C’est le dénouement de la pièce ; scène 12, acte III. Après avoir
entendu la lettre fictive de Dor à un ami, A. pense à tort que Dor s’apprête à quitter la
maison pour s’embarquer vers les Amériques. Aussi, après avoir caché ses sentiments pdt
toute la pièce se décide-t-elle enfin à lui avouer son amour.

LECTURE LINEAIRE 15
ODG écrit la DDFC en 1791 soit 2 ans après la DDHC. Dans cette réécriture, elle fait
entendre de nouveau les revendications des femmes, et proposent une véritable refondation
de sa société en pointant à quel point ces dernières ont été les grandes oubliées de la Rév
française.

SITUATION DU PASSAGE : Le passage étudié ouvre postambule, qui suit les articles de la
DDFC. Le postambule ne figurait pas dans la DDHC de 1789 c’est donc une exhortation aux
femmes inédite : ODG les invite à réagir pour défendre leurs droits et combattre pour
l’égalité.

LECTURE LINEAIRE 16
ODG écrit la DDFC en 1791 soit 2 ans après la DDHC. Dans cette réécriture, elle fait
entendre de nouveau les revendications des femmes, et proposent une véritable refondation
de sa société en pointant à quel point ces dernières ont été les grandes oubliées de la Rév
française.

SITUATION DU PASSAGE : Le texte est extrait de la « forme du contrat social de l’homme


et de la femme », ce qu’on peut considérer comme la 2e partie du postambule (c’est le cas
dans certaines éditions). Au début de ce nouveau contrat, ODG proclame un acte conjugal
pour des époux fictifs : ce contrat fonde une égalité dans le couple qui concerne les biens ou
les « fortunes », les enfants et les questions d’héritage. Tout se fait au nom du couple dans
une stricte égalité. Après avoir proclamé ce nouvel acte conjugal, ODG prend alors la parole
pour défendre la promulgation de cette loi.

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