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anticipée de français –
Nom de l’élève : N° candidat :
[Intitulé du parcours : notre monde Texte 4 : Le nègre de Surinam, Candide, Voltaire
vient d’en trouver un autre
Lecture analytique2 (explication
linéaire)
Le pain
La surface du pain est merveilleuse d’abord à cause de cette impression quasi
panoramique qu’elle donne : comme si l’on avait à sa disposition sous la main les
Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes.
Ainsi donc une masse amorphe en train d’éructer fut glissée pour nous dans le four
stellaire, où durcissant elle s’est façonnée en vallées, crêtes, ondulations,
crevasses… Et tous ces plans dès lors si nettement articulés, ces dalles minces où la
lumière avec application couche ses feux, – sans un regard pour la mollesse ignoble
sous-jacente.
Ce lâche et froid sous-sol que l’on nomme la mie a son tissu pareil à celui des
éponges : feuilles ou fleurs y sont comme des sœurs siamoises soudées par tous les
coudes à la fois. Lorsque le pain rassit ces fleurs fanent et se rétrécissent : elles se
détachent alors les unes des autres, et la masse en devient friable…
Mais brisons-la : car le pain doit être dans notre bouche moins objet de respect que
de consommation
Francis Ponge, le parti pris des
choses,1942
Francis Ponge, LE CAGEOT
Une porte s'ouvrit. Sur le seuil, au milieu d'une lueur blanche, [Laurent] vit Thérèse en
camisole, en jupon, toute éclatante, les cheveux fortement noués derrière la tète. Elle
ferma la porte, elle se pendit à son cou. Il s'échappait d'elle une odeur tiède, une odeur
de linge blanc et de chair fraîchement lavée.
Laurent, étonné, trouva sa maîtresse belle. Il n'avait jamais vu cette femme. Thérèse,
souple et forte, le serrait, renversant la tête en arrière, et, sur son visage, couraient des
lumières ardentes, des sourires passionnés. Cette face d'amante s'était comme
transfigurée, elle avait un air fou et caressant ; les lèvres humides, les yeux luisants, elle
rayonnait. La jeune femme, tordue et ondoyante, était belle d'une beauté étrange, toute
d'emportement. On eût dit que sa figure venait de s'éclairer en dedans, que des flammes
s'échappaient de sa chair. Et, autour d'elle, son sang qui bridait, ses nerfs qui se
tendaient, jetaient ainsi des effluves chauds, un air pénétrant et acre.
Au premier baiser, elle se révéla courtisane. Son corps inassouvi se jeta éperdument
dans la volupté. Elle s'éveillait comme d'un songe, elle naissait à la passion. Elle passait
des bras débiles de Camille dans les bras vigoureux de Laurent, et cette approche d'un
homme puissant lui donnait une brusque secousse qui la tirait du sommeil de la chair.
Tous ses instincts de femme nerveuse éclatèrent avec une violence inouïe ; le sang de sa
mère, ce sang africain qui brûlait ses veines, se mit à couler, à battre furieusement dans
son corps maigre, presque vierge encore.
Texte
(L'Éducation sentimentale est le roman d'un grand amour. À dix-huit ans, Frédéric
Moreau vient de passer son baccalauréat à Paris et rentre en Normandie en descendant
la Seine. Parmi les passagers du bateau, il aperçoit une femme, Marie Arnoux; c'est le
coup de foudre.)
ni de sauvage dans ce peuple, d'après ce que l'on m'en a dit, sinon que
chacun appelle barbarie ce qui n'est pas dans ses coutumes ; et en vérité, il
l'exemple et l'idée générale qui nous viennent des opinions et des usages du
hommes sont sauvages de même que nous appelons sauvages les fruits que la
vérité, ce sont plutôt ceux que nous avons dégradés par notre artifice et
détournés de l'ordre normal que nous devrions appeler sauvages. Dans les
véritables, les plus utiles et les plus naturelles, que nous avons abâtardies
dans ces pays-là, sans culture. Il ne serait pas normal que l'art emporte le
prix d'honneur sur notre grande et puissante mère Nature. Nous avons
Lecture 2
Lecture 3
Ils dirent qu'ils trouvaient en premier lieu fort étrange, que tant de grands
hommes PORTANT barbe, forts et armés, qui étaient autour du Roi (il est
vraisemblable qu'ils parlaient des Suisses de sa garde) se soumissent à
obéir à un enfant, et qu'on ne choisissait PLUTÔT quelqu'un d'entre eux
pour commander.
Secondement (ils ont une façon de leur langage telle, qu'ils nomment les
hommes moitié les uns des autres) qu'ils avaient aperçu qu'il y avait parmi
nous des hommes pleins et gorgés de toutes sortes de commodités, et
que leurs moitiés étaient mendiants à leurs portes, décharnés de faim et
de pauvreté ; et trouvaient étrange comme ces moitiés ici nécessiteuses,
pouvaient souffrir une telle injustice, qu'ils ne prissent les autres à la
gorge, ou missent le feu à leurs maisons.
Je parlai à l'un d'eux fort longtemps, mais j'avais un truchement qui me
suivait si mal, et qui était si empêché à recevoir mes imaginations par sa
bêtise, que je n'en pus tirer rien qui vaille. Sur ce que je lui demandai quel
fruit il RECEVAIT de la supériorité qu'il avait parmi les siens (car C'ÉTAIT un
Capitaine, et nos matelots le nommaient Roi) il me dit que c'était marcher
le premier à la guerre ; de combien d'hommes il était suivi ; il me montra
une espace de lieu, pour signifier que c'était autant qu'il en pourrait en
une telle espace, ce pouvait être quatre ou cinq mille hommes : si, hors la
guerre, toute son autorité était expirée, il dit qu'il lui en restait cela que,
quand il visitait les villages" qui dépendaient de lui, on lui dressait des
sentiers au travers des haies de leurs bois, par où il pût passer bien à
l'aise.
Tout cela ne va pas trop mal : mais quoi ? ils ne portent point de hauts-de-
chausses.
Montaigne, Les ESSAIS, « Des cannibales » (I,31)
Parcours associé
LITTÉRATURE D'IDÉES DU XVIÈME AU XVIIIÈME SIÈCLE
PARCOURS ASSOCIÉ : « NOTRE MONDE VIENT D'EN TROUVER UN AUTRE »
Voltaire, Candide,(1759 )
Explication linéaire
Documents complémentaires
Si j'avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les nègres esclaves, voici
ce que je dirais :
Les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique, ils ont dû mettre en
esclavage ceux de l'Afrique, pour s'en servir à défricher tant de terres.
Le sucre serait trop cher, si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des
esclaves.
Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête ; et ils ont le nez si
écrasé, qu'il est presque impossible de les plaindre.
On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une
âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir.
Il est si naturel de penser que c'est la couleur qui constitue l'essence de l'humanité,
que les peuples d'Asie, qui font des eunuques, privent toujours les noirs du rapport
qu'ils ont avec nous d'une manière plus marquée.
On peut juger de la couleur de la peau par celle des cheveux, qui chez les
Égyptiens, les meilleurs philosophes du monde, était d'une si grande conséquence,
qu'ils faisaient mourir tous les hommes roux qui leur tombaient entre les mains.
Une preuve que les nègres n'ont pas le sens commun, c'est qu'ils font plus de cas
d'un collier de verre que de l'or, qui chez des nations policées, est d'une si grande
conséquence.
Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes, parce
que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne
sommes pas nous-mêmes chrétiens.
Des petits esprits exagèrent trop l'injustice que l'on fait aux Africains : car, si elle
était telle qu'ils le disent, ne serait-il pas venu dans la tête des princes d'Europe,
qui font entre eux tant de conventions inutiles, d'en faire une générale en faveur de
la miséricorde et de la pitié.
RICA A Smyrne.
Les habitants de Paris sont d'une curiosité qui va jusqu'à l'extravagance. Lorsque
j'arrivai, je fus regardé comme si j'avais été envoyé du ciel : vieillards, hommes,
femmes, enfants, tous voulaient me voir. Si je sortais, tout le monde se mettait aux
fenêtres ; si j'étais aux Tuileries, je voyais aussitôt un cercle se former autour de moi ;
les femmes mêmes faisaient un arc-en-ciel nuancé de mille couleurs, qui m'entourait. Si
j'étais aux spectacles, je voyais aussitôt cent lorgnettes dressées contre ma figure : enfin
jamais homme n'a tant été vu que moi. Je souriais quelquefois d'entendre des gens qui
n'étaient presque jamais sortis de leur chambre, qui disaient entre eux : Il faut avouer
qu'il a l'air bien persan. Chose admirable ! Je trouvais de mes portraits partout ; je me
voyais multiplié dans toutes les boutiques, sur toutes les cheminées, tant on craignait de
ne m'avoir pas assez vu.
Tant d'honneurs ne laissent pas d'être à la charge : je ne me croyais pas un homme si
curieux et si rare ; et quoique j'aie très bonne opinion de moi, je ne me serais jamais
imaginé que je dusse troubler le repos d'une grande ville où je n'étais point connu. Cela
me fit résoudre à quitter l'habit persan, et à en endosser un à l'européenne, pour voir s'il
resterait encore dans ma physionomie quelque chose d'admirable. Cet essai me fit
connaître ce que je valais réellement. Libre de tous les ornements étrangers, je me vis
apprécié au plus juste. J'eus sujet de me plaindre de mon tailleur, qui m'avait fait perdre
en un instant l'attention et l'estime publique ; car j'entrai tout à coup dans un néant
affreux. Je demeurais quelquefois une heure dans une compagnie sans qu'on m'eût
regardé, et qu'on m'eût mis en occasion d'ouvrir la bouche ; mais, si quelqu'un par
hasard apprenait à la compagnie que j'étais Persan, j'entendais aussitôt autour de moi un
bourdonnement : " Ah ! Ah ! monsieur est Persan ? C'est une chose bien extraordinaire !
Comment peut-on être Persan ? "
A Paris, le 6 de la lune de Chalval, 1712
Le théâtre du XVIIème siècle au XXIème siècle
Parcours : Spectacle et comédie
Lectures analytiques
Molière: le malade imaginaire
Texte 1
Le malade imaginaire; Spectacle et comédie
Texte 1 Acte 2, scène 5
MONSIEUR DIAFOIRUS..... (Il se retourne vers son fils et lui dit.) Allons, Thomas,
avancez. Faites vos compliments.
THOMAS DIAFOIRUS est un grand benêt nouvellement sorti des écoles, qui fait
toutes choses de mauvaise grâce et à contretemps.)
N'est-ce pas par le père qu'il convient de commencer.
MONSIEUR DIAFOIRUS
Oui.
THOMAS DIAFOIRUS
Monsieur, je viens saluer, reconnaître, chérir et révérer en vous un second père, mais
un second père auquel j'ose dire que je me trouve plus redevable qu'au premier. Le
premier m'a engendré; mais vous m'avez choisi. Il m'a reçu par nécessité; mais vous
m'avez accepté par grâce. Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps; mais ce
que je tiens de vous est un ouvrage de votre volonté; et, d'autant plus que les facultés
spirituelles sont au-
dessus des
corporelles, d'autant
plus je vous dois, et
d'autant plus je
tiens précieuse
cette future filiation,
dont je viens
aujourd'hui vous
rendre, par avance,
les très humbles
et très
respectueux
hommages.
TOINETTE
Vivent les collèges d'où l'on sort si habile homme!
THOMAS DIAFOIRUS
Cela a-t-il bien été, mon père?
MONSIEUR DIAFOIRUS
Optime.
ARGAN, à Angélique.
Allons, saluez monsieur.
THOMAS DIAFOIRUS
Baiserai-je?
MONSIEUR DIAFOIRUS
Oui, oui.
THOMAS DIAFOIRUS, à Angélique.
Madame, c'est avec justice que le ciel vous a concédé le nom de belle-mère, puisque
l'on...
ARGAN
Ce n'est pas ma femme, c'est ma fille à qui vous parlez.
THOMAS DIAFOIRUS
Où donc est-elle?
ARGAN
Elle va venir.
THOMAS DIAFOIRUS
Attendrai-je, mon père, qu'elle soit venue?
MONSIEUR DIAFOIRUS
Faites toujours le compliment de mademoiselle.
THOMAS DIAFOIRUS
Mademoiselle, ne plus ne moins que la statue de Memnon rendait un son harmonieux
lorsqu'elle venait à être éclairée des rayons du soleil, tout de même me sens-je animé
d'un doux transport à l'apparition du soleil de vos beautés et, comme les naturalistes
remarquent que la fleur nommée héliotrope tourne sans cesse vers cet astre du jour,
aussi mon coeur dores-en-avant tournera-t-il toujours vers les astres resplendissants
de vos yeux adorables, ainsi que vers son pôle unique. Souffrez donc, mademoiselle,
que j'appende aujourd'hui à l'autel de vos charmes l'offrande de ce coeur qui ne
respire et n'ambitionne autre gloire que d'être toute sa vie, mademoiselle, votre très
humble, très obéissant, et très fidèle serviteur et mari.
TOINETTE, en le raillant.
Voilà ce que c'est que d'étudier! on apprend à dire de belles choses.
ARGAN
Eh! que dites-vous de cela?
CLEANTE
Que monsieur fait merveilles et que, s'il est aussi bon médecin qu'il est bon orateur, il y
aura plaisir à être de ses malades.
TOINETTE
Assurément . Ce sera quelque chose d'admirable, s'il fait d'aussi belles cures qu'il fait de
beaux discours.
Texte 2
Le Malade imaginaire
Acte III, Scène 12
TOINETTE
Ah! mon Dieu! Ah! malheur! Quel étrange accident!
BELINE
Qu'est-ce, Toinette?
TOINETTE
Ah! madame!
BELINE
Qu'y a-t-il?
TOINETTE
Votre mari est mort!
BELINE
Mon mari est mort?
TOINETTE
Hélas! oui; le pauvre défunt est trépassé.
BELINE
Assurément?
TOINETTE
Assurément; personne ne sait encore cet accident-là, et je me suis trouvée ici
toute seule. Il vient de passer entre mes bras. Tenez, le voilà tout de son long
dans cette chaise.
BELINE
Le ciel en soit loué! Me voilà délivrée d'un grand fardeau. Que tu es sotte,
Toinette, de t'affliger de cette mort!
TOINETTE
Je pensais, madame, qu'il fallût pleurer.
BELINE
Va, va, cela n'en vaut pas la peine. Quelle perte est-ce que la sienne? et de quoi
servait-il sur la terre? Un homme incommode à tout le monde, malpropre,
dégoûtant, sans cesse un lavement ou une médecine dans le ventre, mouchant,
toussant, crachant toujours; sans esprit, ennuyeux, de mauvaise humeur,
fatiguant sans cesse les gens, et grondant jour et nuit servantes et valets.
TOINETTE
Voilà une belle oraison funèbre!
BELINE
Il faut, Toinette, que tu m'aides à exécuter mon dessein; et tu peux croire qu'en
me servant ta récompense est sûre. Puisque, par un bonheur, personne n'est
encore averti de la chose, portons-le dans son lit, et tenons cette mort cachée,
jusqu'à ce que j'aie fait mon affaire. Il y a des papiers, il y a de l'argent, dont je
me veux saisir; et il n'est pas juste que j'aie passé sans fruit auprès de lui mes
plus belles années. Viens, Toinette; prenons auparavant toutes ses clefs.
BELINE, surprise et épouvantée.
Ahi!
ARGAN
Oui, madame ma femme, c'est ainsi que vous m'aimez!
TOINETTE
Ah! ah! le défunt n'est pas mort!
TOINETTE
Par ma foi, je n'aurais jamais cru cela. Mais j'entends votre fille. Remettez-vous
comme vous étiez, et voyons de quelle manière elle recevra votre mort. C'est
une chose qu'il n'est pas mauvais d'éprouver; et, puisque vous êtes en train,
vous connaîtrez par là les sentiments que votre famille a pour vous.
Acte I
Scène I
FIGARO, SUZANNE
SUZANNE. Tiens, Figaro, voilà mon petit chapeau ; le trouves-tu mieux ainsi ?
FIGARO lui prend les mains. Sans comparaison, ma charmante. Oh ? que ce joli
bouquet virginal, élevé sur la tête d'une belle fille, est doux, le matin des noces, à l'oeil
amoureux d'un époux !...
FIGARO. Je regarde, ma petite Suzanne, si ce beau lit que Monseigneur nous donne
aura bonne grâce ici.
FIGARO. Pourquoi ?
SUZANNE. Prouver que j'ai raison serait accorder que je puis avoir tort. ES-tu mon
serviteur, ou non ?
FIGARO. Tu prends de l'humeur contre la chambre du château la plus commode, et qui
tient le milieu des deux appartements. La nuit, si Madame est incommodée, elle
sonnera de son côté ; zeste, en deux pas tu es chez elle. Monseigneur veut-il quelque
chose ? il n'a qu'à tinter du sien ; crac, en trois sauts me voilà rendu.
SUZANNE. Fort bien ! Mais quand il aura tinté le matin, pour te donner quelque bonne
et longue commission, zeste, en deux pas, il est à ma porte, et crac, en trois sauts...
SUZANNE. Il y a, mon ami, que, las de courtiser les beautés des environs, monsieur le
comte Almaviva veut rentrer au château, mais non pas chez sa femme ; c'est sur la
tienne, entends-tu, qu'il a jeté ses vues, auxquelles il espéra que ce logement ne nuira
pas. Et c'est ce que le loyal BAZILE, honnête agent de ses plaisirs, et mon noble maître
à chanter, me répète chaque jour, en me donnant leçon.
FIGARO. BAZILE ! ô mon mignon, si jamais volée de bois vert appliquée sur une échine,
a dûment redressé la moelle épinière à quelqu'un...
SUZANNE. Tu croyais, bon garçon, que cette dot qu'on me donne était pour les beaux
yeux de ton mérite ?
FIGARO. On le dit.
FIGARO. On a tort.
FIGARO. Je le sais tellement, que si monsieur le Comte, en se mariant, n'eût pas aboli.
ce droit honteux, jamais je ne t'eusse épousée dans ses domaines.
SUZANNE. Eh bien, s'il l'a détruit, il s'en repent; et c'est de ta fiancée qu'il veut le
racheter en secret aujourd'hui.