PAULINE, UN ROMAN

GOTHIQUE ?

Caspar David Friedrich, L'Abbaye dans une Forêt de Chênes

1838 : le nouveau roman feuilleton d'Alexandre Dumas paraît, Pauline. Dans une période où le gothique
est un genre populaire, ce sera son seul roman du genre. Dès lors, est-ce seulement un simple exercice du
genre ou bien une véritable œuvre complexe ?

Un dossier de Pénélope Truffert, Nolan Damerval, Adrien Dubois et Nathan Thierry.

Un Roman ... Mais Pour aller plus loin...

Gothique... Aussi - Opinions
Romantique - Histoire des Arts

p. 2 p. 4 p. 6
Editeur responsable: Lycée Galilée Editions, 12 rue Maréchal Lesombre ,76520, Franqueville-Saint-Pierre

Qui est Alexandre
Dumas ?
Né en 1802 à Villers-Cotterêts,
Alexandre Dumas Père, à ne pas
confondre avec Alexandre Dumas
ils, est à l'origine un dramaturge,
puis un romancier à succès.
Pourtant presque illettré dans son
enfance, il commence à écrire des
premiers vaudevilles et drames
historiques avec Adolphe de
Leuven, et connaît un premier
succès avec la pièce La Chasse
et l'Amour. A partir des années
1840, il commence à publier les
romans qui lui octroieront la
postérité : en 1844, ce sont Les
Trois Mousquetaires qui
paraissent, puis Vingt Après en
1845 et La Reine Margot, ou
encore Le Comte de Monte-Cristo
entre 1844 et 1846. Cependant,
on doute parfois de l'entière
parenté de tous ses romans : on
pense que Dumas aurait collaboré
avec un autre écrivain, Auguste
Maquet, qui aurait soumis à partir
de ses connaissances historiques
une première ébauche de
feuilleton, que Dumas, aurait
ensuite remanié dans un style plus
romanesque.
Cependant, la vie d'Alexandre
Dumas ne s'arrête pas à ses
romans d'aventure ou ses pièces :
sa vie est aussi marquée par un
combat politique. Issu d'un grand-
père vivant à Saint-Domingue, il
fut victime de racisme.. Qualiié
de "nègre", sa position en faveur
de la théorie de l'évolution de
Darwin n'a fait qu'aggraver les
caricatures publiées dans des
journaux. Par ailleurs, il participe
à la Révolution de 1848 et
essaye de ses faire élire député
dans la circonscription de l'Yonne.
Poursuivi par les créanciers, il
inira par suivre Victor Hugo et
s'exilera à Bruxelles. De retour
en France à partir de 1853, il se
passionne pour l'uniication
italienne, au point de rejoindre
l'armée de Garibaldi. Ce n’est
qu'en 1864 qu'il rentre en France
où il mourra d'un accident
vasculaire en 1870. Depuis 2002,
il repose au Panthéon, aux côtés
de son ami Victor Hugo.
Analyse
L'UNIQUE ROMAN
GOTHQIUE DE
L'AUTEUR
"La porte s'ouvrit et Alfred de sur une femme qui en vient même à
Nerval entra." (I) ressembler à un cadavre, inerte et
désarticulée. Nous sommes donc face à
Premier paragraphe du roman. Quel
sera cette fois le nouveau héros de
Dumas, lui qui nous a habitués dans
ses romans précédents à des héros
prêts à partir à l'aventure ? En vérité,
c'est une histoire toute autre qui
s'annonce, une véritable chronique d'une
mort annoncée : aux exploits du
Capitaine Paul préférez les descriptions
sombres et macabres, aux amourettes
d'Un Bal Masqué, un amour mortel et
vous obtenez la recette du roman, un
roman unique par son genre : le
gothique.
Tout au long du roman et au travers
de plusieurs éléments, le gothique se
manifeste. La première occurrence, la
plus évidente, nous est présentée dès le
chapitre IV : au fur et à mesure de
sa descente, Alfred de Nerval nous
laisse à voir une abbaye en ruines aux
"arcades sombres", puis un caveau où
l'on ne peut rien voir "autre chose que
les pierres funèbres", dont le narrateur
lui même reconnaîtra que "l'impression
des lieux n'était pas sans quelque
puissance". Ce lieu, proche du
traditionnel cimetière, suscite
l'inquiétude, voire la peur. Le décor à
peine planté, on ne peut que se rendre
compte de l'ambiance anxiogène
qu'installe l'auteur, teintée de noirceur
et de froideur. C'est bien là une des
caractéristiques du gothique : dès
Horace Walpole et Le Château
d'Otrante, on retrouve des
environnements du même type ;
l'anglais parlant lui d'une "porte
donnant sur la caverne" cachée "dans
un dédale de cloîtres obscurs". Nous
pourrions étudier également du château
normand du Comte Horace, présenté
dans le chapitre X comme « mal tenu,
mal meublé, bon pour des chasseurs
habitués à vivre tant bien que mal,
mais non pour une femme accoutumée à
à tout le confortable ». Nous sommes
donc dans les deux cas, sur des lieux
d’architecture gothique, voire même
inquiétants, ce qui en fait un cadre
propice au déroulement de la trame et
aux actes des personnages.
Revenons-en aux ruines de l’abbaye.
Le chapitre IV se poursuit, dans une
brève mais éloquente description
physique de Pauline, avec une attention
particulière portée à son état de
délabrement. Le lecteur la découvre,
par terre dans un coin, cette "femme
assise, les bras tordus, les yeux fermés
et mordant une mèche de ses cheveux".
En quelques mots, Dumas se penche
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un personnage gothique : une l’héroïne
idéale, une jeune ille abandonnée et
laissée pour morte, telle qu’on peut la
retrouver dans Le Moine de Matthew
Gregory Lewis, qui écrit directement à
propos d’Agnès qu’elle est un « cadavre
animé», au point d’en devenir presque
une morte-vivante. L'antagoniste du
roman, le Comte Horace n'en demeure
pas en reste. On le présente d'abord
comme "une jeune homme de Paris" et
"mari de Mademoiselle Pauline de
Meulien" au chapitre II, toujours
absent lorsque le narrateur cherche à
le rencontrer, bref, un homme
mystérieux. Pourtant au fur et à
mesure que le récit continue, on
commence à discerner d'autres faces du
personnage. Au chapitre VII, il
apparaît en plus qu'il est un homme de
sang froid, lorsqu'aux Indes, il tue au
couteau une tigresse. Deux chapitres
après, il commence à révèler des un
certain acharnement : il déclare qu'il a
"perdu bien des années et risqué cent
fois [sa] vie et mon âme pour arriver à
un résultat qui ne [lui] promettait pas
le même bonheur", preuve de son
acharnement certes sous les foudres de
l'amour mais tout de même quelque peu
menaçant. Ce n'est qu'au chapitre X
que la noirceur de son personnage
commence à être palpable : voyant
Pauline arriver dans son domaine de
Burcy, il devient "pâle à croire qu’il
allait se trouver mal", adopte "une voix
sourde", montrant une double nature,
un double jeu. Celui-ci se révèle
inalement au chapitre XIII, la vraie
face d'Horace est exposée dans
ambiguïté, celle d'un homme assoiffé de
crime et de violence
, qui tue pour le plaisir de tuer, jusqu'à
sa propre femme. Nous sommes donc
face à un véritable Manfred, à la
poursuite de son Isabelle, et donc face à
un personnage typiquement gothique.
 Caspar David Friedrich, L'Abbaye dans une Forêt de Chênes

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Qu'est-ce que le gothique ?

Le gothique est un genre romanesque né en Angleterre à la in du XVIIIème siècle, sous la plume d'écrivains comme
Horace Walpole autour de Le Château d'Otrante en 1764. Ce genre littéraire est très populaire auprès des jeunes
aristocrates. Au cours de ce siècle, l'intérêt croissant à l'époque pour le passé et pour l'architecture gothique va se
répercuter sur les choix des décors et d'objets médiévaux, tels des châteaux, manoirs ou encore cimetières .
Mais encore, le roman gothique révèle un besoin d'irrationnel qui annonce l'essor du fantastique au XIXème siècle. Ainsi
les fantômes et autres apparitions surnaturelles sont fréquents dans ce type de récit.
Le roman gothique est sentimental : la jeune ille abandonnée est l'héroïne idéale, l'amour impossible et contrarié est
récurrent dans le gothique : il suit de prendre pour exemple les romans des soeurs Brontë : Jane Eyre, Les Hauts de
Hurlevent... On retrouve aussi souvent des religieux, voire même parfois des anges décus ou des vampires. Tous ces
personnages sont liés par des situations extrêmes et macabres ; torture, emprisonnement, pacte avec le diable et suicide
sont de mise, pour former un bon roman gothique.

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Analyse
UN ROMAN EGALEMENT
ROMANTIQUE
Pauline le roman d'alexandre Dumas,
est considéré dans les critiques ou
même dans les post-faces comme un
livre romantique. Mais pour quelles
raisons ?
Tout d'abord, le protagoniste est un
homme, Alfred de Nerval.
[formulation un peu maladroite : cela
sous-entend que juste parce
qu'Alfred est un homme, le roman
entier est romantique] Il éprouve un
amour passionnel envers Pauline,
mais celle-ci, suite à l'horreur de sa
mésaventure avec un homme des
plus cruel, reste assez distante.
Alfred a donc le rôle de chevalier
servant, destiné à aimer et servir
une femme qui n'assume pas ses
sentiments envers lui : "Je sentis dès
lors toute l’étendue que devait
acquérir ce dévouement dont mon
amour pour elle me faisait un
bonheur, mais en même temps je
compris quelle indélicatesse il y
aurait de ma part à lui parler de cet
amour autrement que par des soins
plus empressés et des attentions
plus respectueuses." (chapitre XIV).
Cette extrait nous montre la
position délicate dans laquelle est
Alfred : en effet, il est sûr de ses
sentiments envers Pauline mais cette
dernière n'accepte pas cet amour.
Alfred doit donc se comporter
comme un serviteur ayant pour
devoir le bien-être de sa bien-aimée,
cela rappelle bien évidemment la
relation vue précédemment entre un
chevalier et sa dame. De plus,
Alfred voit Pauline comme un être
presque divin, comme nous le
montre cette citation: "La conidence
que m’avait faite Pauline me
rendait sa position plus sacrée
encore."(chapitre XIV). Il la voyait
d'ailleurs déjà comme un ange tombé
du ciel, ce qui rejoint le fait que le
romantisme est une exagération de
choses pourtant normales.
Ce livre possède d'autres
caractéristiques rappelant le
romantisme. En effet, Alexandre
Dumas décrit avec passion les
paysages, comme dans le chapitre II
:"C’est une magniique chose que la
mer vue la nuit à la lueur de la
foudre et pendant une tempête : c’est
l’image du chaos et de la destruction
; c’est le seul élément à qui Dieu ait
donné le pouvoir de se révolter
contre lui en croisant ses vagues
avec ses éclairs." Dumas poétise
donc le fracas de la mer, comme le
voulait Novalis, poétiser toutes
choses, rendant le monde plus
intéressant. L'auteur nous fait donc
part de ses sentiments, et nous
évoque la tempête comme un
paysage romantique, un tableau
symbolique. Il parvient par les mots
ce que les peintres expriment par les
formes et les couleurs.
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Qu'est-ce que le
Romantisme ?
Le mot romantisme vient de l'anglais
romantic, directement tiré du mot
français roman, qui, à partir du XIVe
siècle, ne désignait que les récits
chevaleresques . Il fut employé dès la
in du XVIIe siècle, bien avant la
naissance du genre romantique. De
nombreux mots furent dérivés de
romantic, comme par exemple le verbe
romantiser créé à la in du XVIIIe
siècle par Novalis. Ce verbe désigne le
fait de poétiser le monde : "Lorsque je
donne à l’ordinaire un sens élevé, au
commun un aspect mystérieux, au
connu la dignité de l’inconnu, au ini
l’apparence de l’inini, alors je les
romantise.” Cette citation est tirée du
livre écrit par Novalis, Le monde doit
être romantisé. On comprend alors que
romantiser est, pour Novalis, exagérer
poétiquement tout ce qui touche au
banal, en allant jusqu'à transformer une
chose en son contraire.
Le romantisme littéraire serait né en
Allemagne en 1795, sous le nom
"Sturm und Drang" (en français :
"Tempête et Passion") avec des poètes
tels que Friedrich Hölderlin, Novalis
ou encore Johann Wolfgang von
Goethe. Ces lettrés se sont inspirés
d'une époque révolue, le Moyen-âge ou
plus précisement des livres mettant en
scène le chevalier servant, comme le
célèbre roman Tristan et Iseut écrit par
Béroul.
Le romantisme est avant tout un
mouvement culturel. Il consiste à
exprimer ses sentiments en exploitant
toutes les possibilités de l'art, au
détriment de la raison. Les artistes et
auteurs romantiques exploitent aussi
bien le rêve que le cauchemar, le
morbide que le sublime, laissant libre
cours à leurs états d'âme. Au XIXe
siècle, le romantisme littéraire
représente la modernisation, la parfaite
opposition au classicisme, un
mouvement littéraire représentant la
pureté de l'expression par le biais de
la discrétion. Les romans romantiques
ont généralement pour héros un
homme plein de vertus, obéissant à
une dame avec qui l'amour est
subjectif, rappelant inéluctablement
l'amour courtois entre un chevalier
servant et la femme de son seigneur.
ROMANTISME NOIR - PAGE
COMPLèTE ?

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OPINION
Pauline : Critique
Cet ouvrage écrit par Alexandre Dumas est
quelque peu différent de ses autres : il
comprend en son sein une grande variété de
genres littéraires, permettant ainsi une
lecture du livre plus interéssante. Le
gothique et le romantisme apportent un côté
mystérieux à l'histoire, la rendant plus
attrayante. Les tournures de phrases utilisées,
la profondeur de l'écriture, l'atmosphère
étrange créée... L'histoire nous prend dès les
premiers abords, pris à travers un lot
d'aventures et de rebondissements. La lecture
est forte agréable et permet au lecteur une
totale immersion dans ce fabuleux récit.
Malgré sa création en 1838, ce roman est
encore aujourd'hui édité par de nombreuses
maisons d'éditions. Il continue d'être apprécié
par la population, notamment les élèves de
collèges et lycées qui l'étudient parfois en
classe.
Par ces qualités, nous pouvons dire que
Pauline de Dumas bel est bien un véritable
chef-d'œuvre de la littérature française.
INSOLITe
Le Saviez- vous ?
-Alexandre Dumas était membre à part
entière du club des haschichins, en compagnie
de nombreux auteurs populaires Francais tel
que Victor Hugo, Théophile Gautier,
Baudelaire ou encore le peintre Eugène
Delacroix. Les membres de ce club pratiquaient
différentes expériences sur de la drogue tel
que du "haschich", du "dawamesk" ou encore
de l' "opium". Il y sera membre jusqu'en 1849,
année de sa dissolution.
Alexandre Dumas traverse les générations :
Thomas-Alexandre Dumas, dit "général
Dumas" est général durant la révolution
Française de 1789. Après ses nombreux
combats, il donne naissance à un enfant...
Alexandre Dumas ! C'est celui-ci qui vas écrire
pauline en 1838 et d'autres nombreux romans.
Son ils sera nommé du même nom que son
père, Alexandre Dumas. Il sera donc
surnommé "Alexandre Dumas ils". Il
reprendra les traces de son père et deviendra
romancier et dramaturge Français.
Trois générations de suite....Incroyable, non ?
- Le dernier roman d'Alexandre Dumas à été
publié bien après sa mort. Son roman
inachevé Le Chevalier de Sainte-Hermine,
publié en feuilleton en 1869, à été publié en
volume en 2005 ! Et oui, ce roman avait été
perdu pendant plusieurs siècles.... Il a
inalement été retrouvé en 2005 après
plusieurs recherches et est maintenant lu par
des milliers de personnes.
Histoire des Arts
Romantisme et Gothique :
des courants purement
littéraires ?
Comme souvent, les arts sont reliés entre eux par des passerelles
ainsi que des inspirations parfois réciproques. Pour le gothique, il
suit de regarder autour de soi pour comprendre qu'il ne se limite
pas à la littérature. Rien qu'en architecture, il ne vous aura
sûrement pas échappé que la majorité des cathédrales françaises
sont de style gothique, avec leurs ogives caractéristiques. On le
retrouve également peu après dans la peinture, avec des
représentations dorées et colorées de scènes religieuses telles
l'Adoration, le Couronnement de la Vierge ou encore l'Adoration
des Mages. Ceci dit, il faut tout de même à l'évidence : outre la
littérature, le gothique date essentiellement du Moyen-Âge, et l'on
est donc face à une inspiration à sens unique et postérieure. Peu
surprenant, il faut l'admettre, car cela est une des
caractéristiques principales du gothique littéraire : un intérêt tout
particulier pour les édiices gothiques.
Cependant, le romantisme tient quant à lui d'une quasi
universalité dans les arts : en peinture, sculpture, musique et
d'autres, il est bien souvent incontournable. De William Turner à
Caspar David Friedrich, les peintres proposent des tableaux
souvent passionnés et exaltés. Du second, on retiendra son célèbre
Voyageur contemplant une mer de nuages, véritable cas d'école de
la peinture romantique, avec l'importance accordée au paysage et
son personnage incitant à l'introspection et au sublime kantien, face
à la contemplation de l'inini. En musique aussi, le romantisme tient
un rôle déterminant. Initié par Beethoven, développé par Berlioz, il
restera fermement ancré du XVIIIe siècle, jusqu'à la seconde moitié
du XXe siècle. Ici, il est souvent question de héros médiévaux,
comme dans la quatrième symphonie "Romantique" de Bruckner,
aux fanfares et appels de cuivres récurrents, mais aussi de
fantastique et d'imaginaire. Prenez la Symphonie Fantastique de
Berlioz ; l'histoire d'un héros, qui, sous l'emprise de la drogue, est
submerger par "la vague des passions" et en vient à rêver d'une
femme inacessible, puis à contempler une fête populaire puis la
nature, avant de se faire guillotiner et d'atterrir au sabbat !
Amour, nature, mort et irréel : que désirer de plus ? Le
romantisme, nous l'avons vu, est donc un genre polyvalent, qui
s'est développé à la même époque dans tous les arts, entre lesquels
se sont échangées des diverses idées.
La Cathédrale Gothique de Chartres
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Caspar David Friedrich, Le Voyageur Contemplant une Mer de Nuages

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