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« Mon corps est un jardin, ma volonté est son jardinier »

William Shakespeare

👄 Miroir, mon beau miroir…

Se regarder est un acte banal. Et pourtant si difficile. Parce que le miroir nous confronte à
nous-mêmes, à notre visage, à notre corps.
Sans artifices ni retouches.
Parce que, souvent, on juge à la hâte notre apparence, on se critique, on se malmène. On en
vient à ne plus s’aimer.

● Mon corps, mon amour


Si je te parle de ça, c’est que cette question me touche au plus profond.
Plus jeune, j’ai rejeté mon corps. Je me trouvais trop ceci, pas assez ceci, pas assez cela.
Je suis partie au combat. J’étais ma propre ennemie. Je maltraitais mon corps, je l’insultais,
je mangeais mal, je fumais. Je me punissais sans raison.
Je me dégoûtais. Je me détruisais.

Je n’avais pas compris que mon corps c’était moi. Je n’avais pas compris que ces violences
étaient le symptôme d’un cruel manque d’estime de moi, de confiance, d’amour propre.
J’ai travaillé sur moi, j’ai lu, j’ai voyagé, j’ai pris du recul. Et j’ai fait la paix avec moi-même.
J’ai calmé cette colère que je braquais sur moi.
J’ai enfin cessé de me fuir, de vouloir sculpter ma chair et mes muscles selon des criteres que
je croyais être universels, et que j’avais pourtant créé de toutes pièces.

Aujourd’hui, je ne suis pas encore parvenue à accepter totalement mon apparence, j’ai des
complexes, oui, mais je suis sur le bon chemin.
J’ai accueilli ma féminité, mes formes, ma douceur, ma vulnérabilité.
J’ai redonné à ce corps en carence de tendresse tout l’amour dont je l’avais privé.

Et il s’est épanoui, il s’est transformé, il m’a souri.


J’aime mon corps pour ce qu’il est, pas pour ce à quoi il ressemble.
● Mon corps, mon plaisir
Ton corps n’est pas une limite. Il est le merveilleux moyen d’accès au réel que t’a donné la
nature.

« Je pense donc je suis », dit notre société cartésienne. Moi, j’ajoute : « Je sens, je touche,
je vois, je goûte, j’entends donc je suis. » Parce que c’est dans ce corps-là et pas un autre que
mon être s’incarne.

C’est grâce à ce corps que j’accède aux sens, au sensible et à la sensualité.

JE RESPIRE LES PARFUMS DES FLEURS.


J’EFFLEURE LA PEAU DE CELUI QUE J’AIME.
J’ADMIRE LES BEAUTÉS DU MONDE.
JE ME DÉLECTE DU MEILLEUR.
JE ME LAISSE TRAVERSER PAR LA MUSIQUE ET LE CHANT DES OISEAUX.
JE SENS SUR MON CORPS GLISSER LA CARESSE DE L’EAU SOYEUSE.

Je prends plaisir à la vie.

● Mon corps, mon essence


Accepter et aimer son corps, ce n’est pas renoncer à le peaufiner. J’aime plus que jamais
prendre soin de moi, améliorer mon apparence.
Ce n’est pas de la vanité, c’est de l’amour.
Ce n’est pas du narcissisme, c’est de la pure bienveillance.
En s’acceptant, on se donne le pouvoir d’aimer, de faire rayonner la joie et la lumière tout
autour de soi.

Notre corps est intimement lié à notre esprit et à notre mental. QUAND JE PRENDS SOIN
DE MON CORPS, J’EMBRASSE MON ESSENCE. Je me donne les moyens de laisser croître
toutes mes capacités, tous mes talents.
Plus encore, ce corps épanoui est celui qui me permet de développer ma spiritualité, de me
sentir appartenir à quelque chose de grand, de me connecter aux énergies et aux cycles
cosmiques.

● Mon corps, mon temple


Ce corps réapprivoisé est aujourd’hui mon temple. Il abrite mes plaisirs, mes pensées, mes
sensations, mes tourments parfois.

Au cœur de ce temple, il y a mon jardin secret, ma féminité, ma vulnérabilité.


Au cœur de ce jardin, il y a ma flamme de vie.
Ma peau, c’est ma géographie, mon territoire visible et intime que je respecte profondément.
J’y ai tatoué des symboles, une fleur, une lune, des étoiles, comme des talismans
inaliénables, gravés dans mon être.
Dans ma vie de tous les jours, j’honore mon corps par des actes simples :
● je l’observe tel qui l’est
● Je lui envoie de l’amour par la pensée, par les énergies, je chouchoute certaines
parties de mon corps uniquement par la pensée
● Je l’aime parce que je sais qu’il n’est pas défini par son apparence,
● je le nourris sainement,
● j’agis en harmonie avec ses rythmes et ses cycles,
● je le laisse respirer et s’exprimer par la pleine conscience, le yoga, l’activité physique,
● je prends soin de lui, je l’hydrate, le protège,
● je le respecte et ne lui impose rien pas de choses désagréables, je dis non quand mon
corps pense non,
● je l’habille de matières douces et souples qui mettent en valeur sa sensualité et
caressent ma peau.

Habite ton corps pour mieux habiter le monde.Ton corps est indissociable de ton être et de
ton existence.

CONSIDÈRE-LE COMME UN TERRITOIRE SACRÉ DONT TU SERAIS LA SEULE


GARDIENNE.

Il n’appartient qu’à toi d’en cultiver les merveilleux jardins !

💖 Si tu veux approfondir le sujet, cultiver bienveillance et respect envers ton corps, tu peux
visionner ou revisionner ma vidéo sur l’estime de soi ou celle sur l’acceptation de son corps.

J’ai aussi fait un post Instagram sur mon tatouage pour dire tout ce qu’il signifie à mes
yeux.

Dans ​Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même​, Lise Bourbeau parle de ces
fêlures intimes qui font obstacle à l’acceptation de soi.

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