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Jack Kornfield

La sagesse du cœur peut être trouvée en toute circonstance, sur


n'importe quelle planète, qu'elle soit ronde ou carrée. Elle ne
provient pas d'un savoir, d'images de perfection ni de la
comparaison ou du jugement mais du fait que l'on voit avec les
yeux de la sagesse, le cœur plein d'une attention aimante, que
l'on offre sa compassion à tout ce qui existe dans notre monde.

Un des plus grands yogis et maîtres bouddhistes de notre temps


était une femme vivant comme une simple maîtresse de maison à
Calcutta avec sa fille et ses petits-enfants. Elle enseignait dans son
appartement d'une pièce et donnait d'extraordinaires
bénédictions à tous ceux qui lui rendaient visite. Une autre,
infirmière, travaillait auprès des mourants. Un autre faisait l'école
à de jeunes enfants

« La Loi qui unit toutes choses » :


Le nuage n'est libre
que d 'aller avec le vent.
La pluie n'est libre
que de tomber.
L'eau n'est libre
que de se rassembler,
quand elle descend vers la mer,
quand elle s'élève dans les airs.
Le repos est dans la Loi
si tu aimes la Loi,
si tu l 'épouses en chantant,
comme l'eau dans son ruissellement.

Vivre dans ce précieux corps animal sur cette terre est un aspect
de la vie spirituelle aussi important que tous les autres. Quand je
recommençai à habiter mon corps, je découvris de nouvelles
zones de peur et de douleur qui me tenaient éloigné de mon soi
véritable, tout comme j'avais découvert de nouvelles zones de
peur et de douleur quand j'avais ouvert mon esprit et mon cœur.

Le chagrin, la perte et la souffrance, même la dépression et la


crise spirituelle – les sombres nuits de l'âme –, ne font qu'empirer
si nous essayons de les ignorer, de les nier ou de les éviter. La
vraie tragédie, c'est lorsque, refusant de reconnaître et de
respecter notre propre souffrance, nous la communiquons aux
autres.

Tu n’es pas obligé d’ajouter foi à tes jugements : ce ne sont que


de vieilles habitudes.

La peur est toujours l’appréhension d’un événement qui ne s’est


pas encore produit. Grands sont notre peur et notre sentiment de
séparation mais plus grande encore est la vérité de notre lien avec
le Tout.

Imagine des maîtres qui font exactement ce qu’il faut pour t’aider
à apprendre la patience, la parfaite sagesse, la parfaite
compassion

La sagesse du cœur est ici, maintenant, à tout moment. Elle a


toujours été là, et il n'est jamais trop tard pour la trouver. La
plénitude et la liberté que nous recherchons sont notre propre
nature véritable, ce que nous sommes réellement. Toutes les fois
qu'on entreprend une pratique spirituelle, qu'on lit un livre
traitant de spiritualité ou qu'on réfléchit à ce que cela signifie de
vivre une vie juste, on amorce le processus inévitable d'ouverture
à cette vérité, la vérité même de la vie.

La bonté aimante prend soin de l'autre et de son bien-être sans


rien attendre ni exiger en retour.

L'amour crée une communion avec la vie. l'amour ouvre, relie,


adoucit et ennoblit.

L'amour est naturellement généreux. Il apporte la complétude en


soi. Il est courageux. L'amour offre de la bonté sans rien exiger en
retour.

Cultivez votre bienveillance de telle sorte qu'elle embrasse toute


l'humanité et le monde entier.

Un coeur qui aime ne fait pas de distinction entre les petites et les
grandes choses ; toutes sont dignes d'être aimées.

La bonté aimante prend soin de l'autre et de son bien-être sans


rien attendre ni exiger en retour.
L'amour crée une communion avec la vie. l'amour ouvre, relie,
adoucit et ennoblit.

L'amour est naturellement généreux. Il apporte la complétude en


soi. Il est courageux. L'amour offre de la bonté sans rien exiger en
retour.

Cultivez votre bienveillance de telle sorte qu'elle embrasse toute


l'humanité et le monde entier.

Un coeur qui aime ne fait pas de distinction entre les petites et les
grandes choses ; toutes sont dignes d'être aimées.

Asseyez-vous confortablement et détendez-vous. Laissez votre


corps se reposer et respirez naturellement. Fermez les yeux.
Faites plusieurs respirations complètes et restez immobile.

A présent sentez, ressentez ou imaginez que votre esprit est pareil


à un vaste océan. Imaginez que vous êtes dans les profondeurs de
l'océan, dans le silence et le bien-être. Flottez comme si vous étiez
au fond de l'océan, détendez-vous et demeurez dans l'eau vaste
et tranquille. Observez comment des vagues de sons, de
sensations et de pensées surgissent dans cet océan et voyez
comme l'océan reste inébranlable. Laissez les pensées et les
images aller et venir comme des vagues à la surface. Laissez les
pensées et les images aller et venir comme des vagues à la
surface. Laissez les sons et les sensations flotter et changer à leur
guise. Laissez toutes les expériences de méditation apparaître,
passer et évoluer sans résistance, disparaître sans lutter.
Demeurez dans la sérénité qui est profondeur et silence. Laissez
votre esprit devenir comme l'eau et accepter toutes les choses
sans être troublé et en restant calme.

Demeurez ainsi jusqu'à ce que vous vous sentiez vraiment revivifié


et apaisé. Puis revenez doucement au monde en gardant votre
sérénité.

Lâcher prise ne signifie pas demeurer indifférent et sans réponse.


En tant que parents, nous pouvons aimer, protéger, instruire et
élever nos enfants. Ils souhaitent notre soutien mais ne veulent
pas être contrôlés. Etre parent, c'est toute une vie
d'apprentissage du lâcher-prise. Dans presque toutes les
situations, nous avons à renégocier délicatement l'équilibre
entre intervention et non-ingérence.

Nous faisons souvent cette erreur de penser que le pardon, c'est


l'oubli. C'est faux. Pardonner, c'est ne pas oublier le passé, mais
refuser d'entretenir le cycle de la haine et de la souffrance. C'est
un processus lent, qui demande de tenir la bride au désir de
vengeance, à la peur, mais, à la fin, cela nous libère.

Quelle que soit a situation vous ne pouvez pas faire la paix si vous
n'êtes pas en paix.

La paix du coeur n'est pas faite de résignation émotionnelle.

C'est une ouverture qui rencontre avec compassion le monde en


perpétuel changement.
La vraie paix commence lorsque l'on découvre qu'il est possible de
respecter les saisons de la vie avec un coeur vaste qui ne cherche
pas à se défendre. L'on apprend alors à faire confiance, à
demeurer dans la vérité des choses telles qu'elles sont, à accepter
volontiers la joie et la peine qui sont données.

Respirez et faites confiance. Ce n'est qu'en lâchant prise avec


courage que le coeur deviendra libre. C'est ce que l'on appelle la
sagesse de l'insécurité.

La sagesse du cœur peut être trouvée en toute circonstance, sur


n'importe quelle planète, qu'elle soit ronde ou carrée. Elle ne
provient pas d'un savoir, d'images de perfection ni de la
comparaison ou du jugement mais du fait que l'on voit avec les
yeux de la sagesse, le cœur plein d'une attention aimante, que
l'on offre sa compassion à tout ce qui existe dans notre monde.

Un jour, j'effaçai toute notion de mon esprit. J'abandonnai tous


les désirs, je rejetai tous les mots avec lesquels je pensais et
demeurai dans la quiétude. Je me sentis un peu bizarre - comme
si j'étais emporté vers quelque chose ou comme si je touchais à
quelque pouvoir inconnu de moi... Ahhh ! J'entrai. Je perdis les
limites de mon corps physique. Il y avait ma peau bien sûr mais
j'avais l'impression d'être au centre du cosmos. Je parlais mais
mes mots avaient perdu leur sens. Je vis des gens venir vers moi
mais ils étaient tous identiques. Ils étaient tous moi-même !
Jamais je n'avais connu ce monde. Je croyais avoir été créé mais
maintenant je devais changer d'avis : je n'avais jamais été créé.
J'étais le cosmos ; aucun individu n'existait

Le pardon libère du pouvoir de la peur. Il permet de voir avec des


yeux pleins de bonté en demeurant dans la sagesse du coeur.

Le pardon est un préalable indispensable à toute guérison.

Pardonner c'est lâcher-prise des souffrances et des trahisons du


passé, c'est déposer le fardeau de la souffrance et de la haine que
l'on porte.

La voie de la conscience nous apprend à nous tourner vers ce qui


est blessé en nous avec une attention pleine de sollicitude, sans
peur, afin que nous puissions ouvrir la porte à la guérison
véritable à chaque niveau de notre être

Une fable chinoise parle d'un jeune homme qui observe un sage
près du puits du village. Le vieil homme fait descendre un seau en
bois avec une corde puis remonte doucement l'eau à la main. Le
jeune s'éloigne et revient avec une poulie. Il s'approche du vieil
homme et lui montre comment utiliser cet outil.
"Regardez! Vous placez la corde dans la roue et faites remonter
l'eau en tournant la manivelle."
Le vieil homme refuse alors : "Si j'utilise un outil comme celui-ci,
mon esprit va se croire intelligent. Avec un esprit malin, je ne vais
plus mettre mon coeur dans ce que je fais, et bientôt seuls mes
poignets travailleront. Si mon coeur et tout mon corps ne
participent pas à ce travail, celui-ci deviendra sans joie. Si mon
travail est sans joie, quel gout aura l'eau selon toi?"
Ceux qui sont éveillés vivent dans un état de perpétuel
étonnement.

La simplicité procure d’avantage de bonheur que la complexité.

Au cours du siècle dernier, un touriste américain venu rendre


visite à un rabbin polonais réputé, Hofetz Chaim, fut étonné de
voir que la maison du rabbin était une simple pièce remplie de
livres avec seulement une table et un banc.
"Rabbi, demande le touriste, où sont vos meubles?
- Où sont les vôtres ? répliqua Hofetz Chaim.
- Les miens ? demanda l'Américain intrigué mais je ne fais que
passer.
- Moi aussi, dit le rabbin, je ne fais que passer."

« Dans la pratique spirituelle, l’initiation n’est pas une simple


cérémonie mais le passage d’une épreuve difficile à travers
laquelle le cœur va mûrir. En surmontant les épreuves et les
difficultés d’une phase initiatique, nous pouvons transformer la
visions que nous avons de nous même et du monde. Nous
pouvons éveiller notre autorité spirituelle et notre savoir
intérieur, activer une confiance capable de nous soutenir face aux
difficultés et à la mort. L’initiation nous oblige à un déplacement
d’identité dans lequel nous pouvons dépasser le petite idée que
nous avons de nous-même et nous défaire de ce que l’on appelle
“le corps de peur”, pour nous éveiller à une sagesse, un amour et
une absence de peur impérissable.
Le processus de la transformation initiatique n’est toujours visible
extérieurement. Certain l’expérimentent comme une spirale, une
reconstruction ferme et renouvelée de l’être intérieur. A travers
les pratiques cent mille fois réitérées, le cœur approfondit
graduellement sa connaissance, sa compassion, sa confiance et sa
sincérité à l’égard d’une discipline spirituelle régulière. Le
bouddha comparait ce processus au fond sablonneux de l’océan
qui petit à petit descend vers les profondeurs de la mer.
...
C’est la manière lente du processus initiatique : continuellement
se mettre dans les conditions d’attention et de respect, mijoter
longuement dans le four jusqu’à ce que tout notre être soit cuit,
mûri, transformé.
Mais plus communément, l’initiation entraîne un changement
intense, radical et rapide. Une telle transformation est un passage
rituel qui prend souvent la forme d’un archétype. Un rite de
passage peut être comparé à un voyage forcé à travers des gorges
escarpées, tellement étroite que l’on peut emporter aucun
bagage avec soi - une renaissance dans laquelle il faut laisser
derrière soit sa vielle vie. Cela comporte de grand risques, on doit
parfois frôler la mort, car seulement ensuite le chercheur pourra
découvrir l’absence de peur et trouver en son fort intérieur ce qui
demeure au-delà de cette mort.
...
L’aspiration à l’initiation est universelle et c’est un besoin vital... »

La vie se nourrit de la vie. Tous, nous mangeons et nous sommes


mangés. Lorsque nous l’oublions, nous pleurons ; lorsque nous
nous en souvenons, nous pouvons nous nourrir les uns les autres.

Même notre colère peut être accueillie avec un cœur empli de


bienveillance.
les préceptes simples du Bouddha ont aidé les hommes à trouver
la paix et l'unité intérieure

C'est la manière dont nous nous situons par rapport aux émotions
qui nous enchaîne ou nous libère.

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