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EL 20

MOUVEMENT 1 : LE PONT DU SOUVENIR

 Métaphore liquide  le temps s’écoule


 L’allitération des consonnes liquides « l » : « le », « coule » et « la ».
 Déterminant possessif de 1ère personne du pluriel « nos », qui montre que le poète s’adresse à Marie +
évoque souvenirs
 Imparfait  le poète a plongé dans le souvenir de ses amours,
 Antithèse  résume l’histoire entre la joie et la peine qui parcours tout le vers.
 Les v5 v6 distique du refrain, qui revient après chaque quatrain comme dans une chanson. Ce refrain
mélancolique marqué par les indications de temps (« la nuit » et « l’heure », v. 5 ; « les jours », v. 6) multiplie
les antithèses : aller (« s’en vont », v. 6) /venir (« Vienne », v. 5) ; « la nuit », v. 5/ « Les jours », v. 6 ; partir («
s’en vont ») /rester (« je demeure », v. 6). Tout cela met en évidence l’écoulement du temps qui emporte
tout sur son passage, et que le « je » qui demeure, c’est la solitude, le « je » du souvenir vivant mais triste de
ce qui a disparu, l’amour que le temps a détruit.

MOUVEMENT 2 : LE PONT DES AMOURS

Mais après l’évocation de son amour au vers 4, le poète montre que ce souvenir est vivant.

 Présent
 L’impératif comme si elle était ‘‘présente’’, il la supplie de ne pas s’en aller. Le verbe « rester » fait écho à son
synonyme le verbe « demeurer » vers 6, comme pour conjurer sa solitude.
 Une double répétition forme un pont qui enjambe le verbe « rester », comme pour montrer que les
amants sont de nouveau réunis été heureux,
 Métaphore du « pont de nos bras »  new pont, le pont des amours retrouvées.
 Or, sous ce pont, ce n’est plus la Seine qui coule ; c’est les passants, désignés par la métonymie des regards,
au milieu desquels le couple est comme seul au monde.

Le refrain ramène à la réalité

MOUVEMENT 3 : LA MORT DE L’AMOUR

Comparaison dont on peut faire une double lecture :

 « Courante » montre la fugacité de l’amour, renforcé par l’anaphore de l’amour


o Et cette eau courante, qui précipite et emporte l’amour avec elle, forme une antithèse opposée à la
lenteur de la vie
o Paronomase entre la proposition v. 15 « la vie est lente » et l’adjectif « violente »
 Registre réaliste. Si Apollinaire dit « eau courante » c’est pour marquer la banalité, de la vie (ce qui est
courant est commun, contrairement à l’amour)
MOUVEMENT 4 : LA MORT DU SOUVENIR

 Parallélisme (d’abord « les jours, puis « les semaines », +en+ grand). Étirement du temps
 L’anaphore de la conjonction de coordination : sujet de reviens,  fatalité. Là où le temps passe, plus rien ne
revient. Il faut renoncer à l’amour
 Enfin, en répétant le vers 1 au vers 22 dans une épanadiplose qui ouvre et referme le poème sur la même
constatation, comme pour se résoudre à la réalité.

SUR TOUT LE POEME

 Pas de ponctuation  écoulement des mots qui se suivent et s’écoulent à l’image la métaphore de l’eau et
du temps qui passe
 Calligramme : esquisse les arches d’un pont ou les vagues d’un fleuve qui s’écoule

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