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Mais après l’évocation de son amour au vers 4, le poète montre que ce souvenir est vivant.
Présent
L’impératif comme si elle était ‘‘présente’’, il la supplie de ne pas s’en aller. Le verbe « rester » fait écho à son
synonyme le verbe « demeurer » vers 6, comme pour conjurer sa solitude.
Une double répétition forme un pont qui enjambe le verbe « rester », comme pour montrer que les
amants sont de nouveau réunis été heureux,
Métaphore du « pont de nos bras » new pont, le pont des amours retrouvées.
Or, sous ce pont, ce n’est plus la Seine qui coule ; c’est les passants, désignés par la métonymie des regards,
au milieu desquels le couple est comme seul au monde.
Parallélisme (d’abord « les jours, puis « les semaines », +en+ grand). Étirement du temps
L’anaphore de la conjonction de coordination : sujet de reviens, fatalité. Là où le temps passe, plus rien ne
revient. Il faut renoncer à l’amour
Enfin, en répétant le vers 1 au vers 22 dans une épanadiplose qui ouvre et referme le poème sur la même
constatation, comme pour se résoudre à la réalité.
Pas de ponctuation écoulement des mots qui se suivent et s’écoulent à l’image la métaphore de l’eau et
du temps qui passe
Calligramme : esquisse les arches d’un pont ou les vagues d’un fleuve qui s’écoule