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« Si la misogynie de Marivaux est toujours aussi manifeste, sa leçon nous apparait ici des plus
réformistes : par concessions réciproques, tout s’arrange dans le meilleur des mondes entre maîtres
et serviteurs, après un petit règlement de comptes où les esclaves « libérés » ne se délivrent point de
leur aliénation » écrit Mathieu Galey, dans Combat (12 novembre 1973)
Analyse du sujet :
-Hyperbole : superlatif « des plus réformistes » + « toujours aussi manifeste », « tout s’arrange »
-Langage soutenue « point » : critique littéraire, qui écrit surement après avoir vu la pièce.
-Réformiste # révolutionnaire
Sujet qui oscille entre violence implicite : règlement de compte, aliénation tempérée par l’adjectif
« petit » et les guillemets.
I.
Transgression fictive
II. J
1) La trajectoire des transgressions aboutirait à un renversement total de l’ordre sociale
Valets chez Molière (Tartuffe
Trajectoire qui mène à la subversion de l’Ancien Régime
L’île des esclaves est donc subtilement et subliminalement révolutionnaire
Société totalitaire du « il faut »
Cette pièce serait donc une fable sur la fin possible de l’Ancien Régime = la désaliénation
2) Cette révolution s’exprime sur scène par des changements d’habits, de parlure, de cœur
(Arlequin séduit Euphrosine) , de nom
Thèse caricaturale en référence aux saturnales
La parole de Trivelin se met
Le social, le collectif prendrait le pas sur l’individu
Marivaux nous met en garde : prophète, lanceur d’alerte
III. D
1) Marivaux se veut moraliste
-Il veut rendre aux maîtres leur bienveillance et aux esclaves = leur donner l’existence en tant
qu’individus. Il ne cherche pas à changer les consciences : il est un fervent
Transition