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Première partie

À l'attention de notre shaykh, le père, le muhaddith, Rabi' ibn Hadi al Madkhali.


De la part de son élève et affectueux Abu 'Abdil A'la Khalid ibn Muhammad ibn 'Uthman al
Misri.

‫ﺎﺗﻪ‬4‫ﺮ‬2‫ و‬1 ‫اﻟﺴﻼم ﻋﻠ)*ﻢ ورﺣﻤﺔ‬.

Ceci étant dit, nous louons avec toi Allah en dehors duquel aucune divinité ne mérite d'être
adorée. Nous demandons les éloges et la protection pour le prophète de la guidance et le
dernier des messagers Muhammad ibn 'Abdillah ainsi que pour sa famille, ses compagnons et
ceux qui suivent sa guidance.

Ceci étant dit, pour commencer, j'exprime à votre honneur mon remerciement et ma
gratitude pour ce que vous nous avez prodigué comme directives, conseils, éducation et
enseignements tout au long de ma compagnie avec vous qui a duré pratiquement 20 ans et
qui, sans nul doute, a eu le plus grand impact dans notre rectitude et notre fermeté sur la voie
de la vérité, l'augmentation de nos connaissances et de nos compétences en termes de
prédication.

Je prends Allah à témoin que je vous aime en Allah et que je me rapproche d'Allah par mon
amour pour vous et ma défense de votre honneur contre les innovateurs et les gens des
passions, ceux qui s'affilient à la salafiyya de manière illégitime tel que les haddadiyya et leurs
suiveurs.

Et tout au long de cette compagnie, vous avez répandu sur votre fils et votre élève une
bienveillance, une tendresse paternelle et une bienfaisance permanente que je serai
incapable de remercier. Et Allah sait mieux que j'apprécie cela de la manière la plus complète
qui soit et que j'ai protégé le pacte, le dépôt et le respect de mes engagements envers celui
que j'aime en Allah autant que j'ai pu et je n'ai failli que pour ce que j'ai été incapable de faire.

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Ceci est donc un message d'affection et de clarification des faits avant mon livre "En guise de
victoire aux opprimés, l'établissement de la vérité et la révocation du faux dans la discorde
communément appelée « La fitna des sa'afiqa ». Je demande à Allah qu'elle parvienne à votre
honneur sans qu'elle ne soit modifiée ou falsifiée.

Et je demande votre indulgence quant à ma franchise et l'absence de détour ou de réserve en


raison de la gravité de l'affaire et en guise de dévoilement des faits oubliés et cachés. Al-
Bukhary (2306) et Muslim (1601) ont rapporté dans le hadith d'Abu Hurayra qu'un homme
vint au prophète et réclama son dû de manière grossière. Les compagnons voulurent alors le
frapper mais le messager d'Allah dit « Laissez-le car l'ayant-droit a le droit de réclamer ». Et
Allah soit loué, nous cheminons sur la parole de votre honneur : celui qui recherche la vérité
ne doit pas être détourné de son suivi ni de l'équité ni de la justice par son admiration et son
appréciation de personnalités éminentes. La vérité est plus en droit d'être suivie. Il n'est pas
permis de délaisser la preuve pour cet homme éminent ou un autre. Le précepte du musulman
équitable désireux de la vérité en tout temps est (sens rapproché) {Dis : « Donnez votre
preuve, si vous êtes véridiques »}.

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Je dis :

Depuis des années, des mains obscures et visibles cherchent à étouffer et à affaiblir les efforts
des savants et des étudiants en science, prêcheurs salafis à l'échelle planétaire. La
concentration, ces derniers temps, fut portée sur vos brillants élèves et ceux qui ont tiré profit
de vous plus particulièrement.

Ceux qui ont mis en œuvre ce plan sournois et infâme sont de différentes catégories :

1. Une catégorie de taupes venant de groupes hostiles que ce soit des mécréants ou
des innovateurs ou des athés. Il n'est pas exclu que cette catégorie ait été mise en
place par les services de renseignements de certains gouvernements hostiles au
Manhaj salafi et à ses savants de façon générale et au gouvernement saoudien qui
applique cette voie éducatrice de façon spécifique.

2. Une catégorie dont le cœur est empli de jalousie, de rage et de haine envers les
salafis et en particulier vos élèves remarquables qui font preuve d'efforts
remarquables dans la prédication, la rédaction, la vérification et la réfutation des
contrevenants. Les gens de cette catégorie, afin d'exprimer le contenu de leur cœur et
de leur poitrine, ne trouvèrent que la volonté de renverser ou de marginaliser ces
personnes remarquables, travailleuses et résistantes pour que le terrain soit
clairement à eux et qu'ils soient au premier plan tel que le diable les a séduits. La
première catégorie voulut atteindre alors son objectif par le biais de ceux-là et les
utilisa de la plus forte des manières pour frapper la prédication salafie en coulisses
sans que personne ne s'en rende compte.

3. Une catégorie ignorante et détournée : c'est celle qui suit la deuxième catégorie,
marchant derrière eux par séduction et ignorance comme un bétail que l'on dirige.
L'embrigadement de la plupart d'entre eux s'est achevé en conséquence de leurs
aspirations mondaines tel que l'argent, la notoriété et une place supposée !

Ces trois catégories ne cessent d'agir nuit et jour ! Afin de concrétiser leurs desseins sordides
consistant à renverser la prédication salafie en renversant ses porte-étendards
progressivement, l'un après l'autre, jusqu'à aboutir au renversement de ses grands savants ou
à leur exclusion. C'est la raison pour laquelle, je vous conjure par Allah, d'étudier
équitablement ce que j'ai écrit à propos de cette discorde de manière générale et
principalement, ce que j'ai écrit dans cette lettre.

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Ainsi, depuis que la mise en œuvre de ce plan machiavélique a débuté (et nous ignorons la
date exacte à laquelle elle a commencé), les efforts énormes sont fournis pour que votre
honneur remette en cause tous ceux qui ont lié avec vous une relation étroite et intime
parmi ces salafis résistants, que ce soit une relation d'apprentis, d'amitié ou une relation
bâtie sur la science et le Manhaj.

Et comme je l'ai dit, sont ciblés ceux qui fournissent des efforts conséquents et ont un impact
remarquable dans la prédication là où ils se trouvent ou dans leur pays.

Et ils ne cessent de rechercher le moindre reproche à faire en usant d'inventions, de


diffamations et de mensonges afin de diffuser le doute dans le cœur de votre honneur à
propos de ceux dont ils ne sont pas satisfaits et qui ne sont pas leurs moutons et qu'ils
pourraient mener là où ils le voudraient.

Les salafis ne sont pas infaillibles. Des erreurs peuvent provenir d'eux sans aucun doute. Le
problème ne réside pas dans les erreurs mais il ne réside que dans l'utilisation des ces
erreurs comme prétexte pour semer la discorde, la chute et l'affaiblissement de la
prédication salafiyya.

Allah m'a certes facilité de rendre visibles beaucoup de manipulations des catégories précitées
contre le Manhaj salafi et ses savants à travers plusieurs réfutations scientifiques qui, pour
certaines, ont été propagées. Jusqu'à présent, ce sont les suivantes :

1. "L'innocence de la salafiyya vis à vis des comités secrets consultatifs" avec le soutien
du communiqué du shaykh, le père, Hasan ibn 'Abdilwahhab al Banna autour de la
disculpation du grand savant, le muhaddith, Rabi' ibn Hadi al Madkhali dans l'affaire
des comités secrets.

2. La réfutation forte et immédiate contre l'inconnu, l'égaré lybien, l'affilié aux autorités
des biens de mainmorte en Orient.

3. La parole la plus viable au sujet de la divergence des examinateurs au sujet de ce que


signifie "détenteur du commandement".

4. L'éclaircissement de l'affaire de mon communiqué au sujet des éloges des sa'afiqa


anciennement.

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5. Le conducteur des ignorants et des ruwaybidha du net : Samir ibn Sa'id. Un modèle !

6. Sur les traces des haddadiyya ô Fawwaz, toi et tes camarades !

7. L'histoire de al-Mubaraki et son désaveu tardif des comités secrets !

8. Les incultes ici-bas sont nombreux !

9. La révocation de l'horrible exagération envers shaykh Rabi'.

10. L'injonction à l'encontre de 'Arafat à délaisser le mensonge et les trahisons.

Cependant, je résumerai pour votre honneur en raison de l'urgence, certaines règles de la


clique ainsi que ses articles sans fondement et ses problèmes dans la croyance et le Manhaj
avec la mention de quelques exemples de sa corruption de la prédication salafiyya.

Premièrement : 'Abdulwahid al Madkhali

'Abdulwahid a certes exprimé clairement et oralement l'existence de comités secrets tenus à


Médine appelés "assemblées consultatives". Y ont été examinées certaines questions traitant
du combat dans les pays islamiques tel que la Lybie et la Syrie et des Fatawas ont été données.
Il est responsable de la réunion des informations relatives à ce domaine et de leur écriture
dans des dossiers secrets.

J'ai certes exposé cela en détail au sein du chapitre "L'innocence de la salafiyya vis à vis des
assemblées consultatives secrètes et le soutien du communiqué de shaykh, le père, Hasan ibn
'Abdilwahhab autour de la disculpation du grand savant, le muhaddith, Rabi' ibn Hadi al
Madkhali des comités secrets".

Et j'ai envoyé à votre honneur une copie de cela et j'ai su qu'elle était parvenue à votre
honneur. Puis le frère qui vous l'a faite parvenir a appris que votre honneur l'avait égarée le
jour suivant. Vous avez alors demandé une autre copie ! La question qui se pose : cette copie
a-t-elle été perdue ou dérobée afin que les faits réels que les membres des comités secrets
veillent à vous cacher ne parviennent pas à votre honneur ?!

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Votre honneur a donné comme directive à notre shaykh, le père, Hasan ibn 'Abdilwahhab al
Banna de mettre en garde contre moi. Vous lui aviez dit « Il m'est parvenu que Abu 'Abdil A'la
t'a désorienté... ». Vous aviez dit « Il m'est parvenu que tu as dénigré 'Abdulwahid et que tu
l'as qualifié d'un membre des khawarij ».

Je dis : les deux déclarations ont une chaîne de transmission interrompue. Pire encore, elle
contient des individus dont on n'accepte pas les propos ainsi que des grands menteurs. C'est
la raison pour laquelle, elles ne sont pas des arguments pour les gens du hadith comme votre
honneur n'ignore pas. De fait, celui qui a transmis cela à votre honneur est accusé de
mensonge ou est un grand menteur sur les deux plans :

Le premier plan : son allégation comme quoi j'aurais désorienté le shaykh Hasan est une
allégation dénuée de preuve. Ce transmetteur était-il présent lors de mes assises avec shaykh
Hasan à propos de cette affaire ? Ou bien les services de renseignements propres à
l'organisation secrète écoutaient-ils ces assises ?!

Le second plan : ce transmetteur n'a pas entendu de shaykh Hasan mais il n'a fait que lire le
communiqué de shaykh Hasan sur la disculpation de votre honneur vis à vis des comités
secrets. Et il est tombé dans la trahison vis-à-vis de la transmission étant donné que shaykh
Hasan ibn 'Abdilwahhab n'a pas décrit 'Abdulwahid comme faisant partie des khawarij. La
chose qu'il a dite dans son communiqué après que les expressions graves aient été
communiquées, expressions prononcées par 'Abdulwahid dans sa discussion avec le frère
Faraj Khamira est :

« En fait, l'approbation de la doctrine des khawarij et de la dérogation à la sunna dans cette


question, ne concernent que celui qui a tenu des comités secrets dans le dos des savants et des
dirigeants ! Et le grand savant Rabi' ibn Hadi est innocent de ces assises secrètes ».

Shaykh Hasan n'a dit cela que pour disculper votre honneur de l'opprobre de ces assises
secrètes douteuses et qui font partie des procédés des khawarij. Et il n'a pas dit, ni
implicitement, ni explicitement, que 'Abdulwahid est avec les khawarij. Et abu 'Abdil A'la n'a
en aucun cas manipulé shaykh Hasan. Le shaykh Hasan n'a fait qu'écouter lui-même l'audio de
'Abdulwahid et de lui-même, il a parlé avec le frère Faraj Khamira et a écouté de lui ce qui a
eu lieu entre lui et 'Abdulwahid.

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Et parmi ses commentaires non diffusés et qu'il a fait alors qu'il écoutait l'audio :

1. « Abdulwahid s'amuse dans le dos de shaykh Rabi »

2. « Et la Syrie aussi... C'est un commandement militaire... Je cherche refuge auprès


d'Allah contre eux »

3. « Comment peut-il y avoir un secret qu'ils cachent à shaykh Rabi’ ? »

4. « Ceci est la méthode des ikhwan réalisée confidentiellement »

5. « Tout cela pour l'intérêt de qui ?! Par Allah, ce sont des choses affligeantes ! »

Et il répétait alors qu'il écoutait l'audio « Allah nous suffit et quel excellent Garant ! ».

Et voici quelques phrases prononcées par 'Abdulwahid sur lesquelles le shaykh Hasan a émis
son jugement :

• Il y eut des assemblées dont le nom est « assemblé de concertation », assemblées de


concertation.

• Cette assemblée est devenue privée : assemblées de concertation.

• Une écriture concise secrète. Personne n'y a accès.

• Il y a des dossiers en Syrie pour lesquels ils se sont réunis. Personne ne sait quoi que
ce soit à leur sujet.

• Il y a des dossiers qui se sont produits en Lybie dont personne a connaissance et dont
personne ne sait quoi que ce soit. Et les Fatawas ont été émises oralement sans qu'il
n'y ait un seul écrit.

• Des Fatawas sont arrivées oralement et personne n'est au courant.

• 'Abdulwahid a reconnu qu'il est celui qui a organisé ces assemblées. Il a dit « ils s'y
réunissent ainsi que moi, j'organise cette assemblée ».

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• 'Abdulwahid a confirmé la compréhension du frère al-Liby dans sa parole « nous
discutons avec le shaykh (shaykh Rabi') et nous lui donnons certaines informations ».
Et sa parole « oui... Léger » signifie : ne donnez pas à shaykh Rabi' toutes les
informations détaillées concernant le combat en Lybie mais donnez-lui seulement
certaines d'entre elles !

• Résume cette parole en un écrit concis privé qui doit rester ignoré de tous.

• Quand les Fatawas d'un certain nombre de mashayikhs sortent et vous parviennent,
nous, nous savons comment les faire parvenir aux salafis !

La parole la plus grave de 'Abdilwahid : « certains événements se sont produits ainsi que des
événements en Syrie. Ils se sont réunis à leur sujet. Personne n'était au courant de ces
événements ».

J'ai dit : « j'ai certes exposé à travers "L'innocence de la salafiyya" la gravité de ces paroles. Il
est possible pour votre honneur de retourner à la source de l'article ». Et j'ajoute ici : il est
connu que les factions combattantes en Syrie contre Bashshar sont tous des khawarij. Ce sont
: Jabhat an-Nusra, l'organisation al-Qa'ida, Da'ish. Donc, avec qui 'Abdulwahid et son
organisation secrète étaient en contact en Syrie ? Le shaykh Hasan a certes demandé à votre
honneur d'écouter les paroles de 'Abdulwahid qui sont à l'origine de ce problème.

Quelle est donc la confusion que Abu 'Abdil A'la a mise en shaykh Hasan ?

Après la diffusion du communiqué de shaykh Hasan puis celle de "l'innocence de la salafiyya",


les sa'afiqa (les membres de l'organisation) ne savaient plus quoi faire. Ils restèrent hésitants
sans savoir comment réagir. Lorsque beaucoup de salafis qui avaient été trompés par eux
prirent conscience de leur état véritable, ils s'employèrent activement à désorienter shaykh
Hasan en lui faisant croire que votre honneur était au courant de ces assemblées et qu'elles
se tenaient en présence des savants pour les consulter dans les affaires de la prédication en
essayant de détourner le regard de shaykh Hasan des paroles de 'Abdulwahid !

Les moutons des sa'afiqa en Égypte : Samir Sa'id et Bilal as Salimi qui ont été enrôlés par
l'organisation secrète à Médine sur instructions de l'organisation ont rapidement essayé de
détourner shaykh Hasan de sa mise en garde contre 'Abdulwahid et la clique des comités

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secrets. 'Abdulwahid entra alors en contact au moment où ces deux-là étaient auprès de
shaykh Hasan et essaya de manipuler shaykh Hasan mais le shaykh ne fit qu'insister et l'obligea
de se repentir de ces comités secrets et de l'annoncer ouvertement en public. Qui donc a
voulu désorienter le shaykh Hasan : Abu 'Abdil A'la ou bien les adeptes des comités secrets
?!

Mais ils essuyèrent un échec cuisant vu que shaykh Hasan aperçut leur stratagème et leur
manège ! Partant de là, shaykh Hasan publia une parole dans laquelle il appuya sa mise en
garde contre 'Abdulwahid. Il dit :

« Certains étudiants ont propagé comme quoi je me serais rétracté de ma critique envers
shaykh 'Abdulwahid al Madkhali sur l'existence de comités secrets et le fait que shaykh Rabi'
n'en savait rien du tout. Je ne me suis en aucun cas rétracté et je ne me rétracterai pas tant
que 'Abdulwahid n'y renoncera pas, n'annoncera pas qu'il a commis une erreur en cela, qu'il
ne se rétractera pas, ne se repentira pas à Allah et ne Lui demandera pas pardon
conformément aux normes des gens de la sunna en vigueur pour tout le monde, petits et
grands. »

C'est la raison pour laquelle je conjure votre honneur d'écouter les paroles de 'Abdulwahid et
d'étudier ce que j'ai écrit dans ma critique envers elles tout en étudiant ce que j'ai cité dans
cette lettre afin que vous vous rendiez compte que Abu 'Abdil A'la n'a rien inventé au sujet de
'Abdulwahid et ses amis et n'a jamais désorienté shaykh Hasan et qu'il est totalement innocent
de l'accusation de diviser les salafis et Allah est Celui à qui on demande de l'aide !

Il est peut-être parvenu à votre honneur que les responsables des services de sécurité de l'État
saoudien ont certes arrêté 'Abdulwahid pour un interrogatoire et il est toujours détenu ! C'est
pour cela que shaykh Hasan a confirmé sa position au sujet de 'Abdulwahid dans son dernier
communiqué et a dit : « c'est ainsi que je fus alerté par les erreurs commises par 'Abdulwahid
al Madkhali lorsqu'ont émanées de lui des paroles dont on comprit qu'elles font partie des
paroles et des actes des khawarij . Je lui demandai donc de s'en rétracter et de se repentir et
cela dans un audio diffusé sur la toile. »

J'ai dit : cela ne nécessite-t-il pas que votre honneur disculpe votre enfant et votre élève Abu
'Abdil A'la de cette fausse accusation : le fait qu'il aurait désorienté le Sheikh Hasan alors que
nous avions appris de votre honneur que le retour à la vérité est mieux que la persistance
sur le faux. Et vous êtes digne de cela et plus à même de posséder ce comportement !

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Je dis ce qui mérite d'être dit : celui qui a manipulé shaykh Hasan, ce n'est que 'Ali al-Wasifi
qui s'est mis au premier plan dans des questions qu'il ne maîtrise pas et s'est mêlé de choses
dont il n'avait aucune connaissance. À partir de là est arrivé son communiqué attribué à
shaykh Hasan rempli de bêtises et de contre-vérités au niveau de la croyance et du Manhaj
que shaykh Hasan a lui-même condamnés lorsque je l'ai averti. Nous nous pencherons
dessus en détail si Allah le veut, à un autre endroit.

Et ce fait est celui auquel shaykh Hasan a fait allusion dans son dernier communiqué dans
lequel il s'est désavoué de celui de al Wasifi où il a dit :

« Quant au communiqué qui a été délivré par shaykh 'Ali al-Wasifi, je ne l'agrée pas car il
contient beaucoup de points que je n'accepte pas et des paroles que je n'ai pas dites. Et il y a
aussi une redondance et un étalage de points dont je ne voulais pas parler. Mais j'ai été
contraint à le faire quand shaykh 'Ali al-Wasifi m'a informé que shaykh Rabi' voulait un
communiqué urgent et décisif de l'affaire. Mais à ce moment-là, je n'avais pas pris totalement
connaissance des détails de l'affaire et shaykh al-Wasifi m'a informé qu'il avait étudié la
question. Il est alors sorti avec ce communiqué après qu'il m'en ait lu une partie et cela s'est
fait dans la précipitation. Or je n'approuve pas sa position ».

Qui a rendu les choses confuses et a caché les faits au shaykh Hasan ?!

'Abdulwahid a alors fourni des efforts conséquents pour empêcher la diffusion de toute fatwa
ou toute déclaration de votre honneur soutenant le maréchal Khalifa Balqasim Haftar et
l'armée libyenne dans leur combat contre les khawarij et les traîtres parmi le groupe des
"Frères musulmans". Je me suis longuement attardé sur l'exposé de cette affaire dans le
chapitre "Les traîtres sa'afiqa et leur intervention pernicieuse dans les affaires de la Lybie dans
la prédication et le combat". Et je cite dans cette urgence, le résumé des trahisons de
'Abdulwahid envers votre honneur au sujet de la Lybie :

Premièrement : lors de la visite chez votre honneur de 30 jeunes salafis du régiment 210 du
commandement général de Lybie l'année 1438, vous leur aviez dit : « Dites à Haftar que je
l'aime en Allah ». Ils se réjouirent de cela et le diffusèrent. 'Abdulwahid les appela alors
plusieurs fois et leur demanda de supprimer la diffusion et de propager un écrit dans lequel
ils renieraient l'information. Ceci est donc une trahison évidente de sa part envers votre
honneur et une ingérence corruptrice dans cette affaire.

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Deuxièmement : lors de la visite chez votre honneur du frère Faraj Khamira al-Mahdawi,
président de la commission de résolution des conflits dans le commandement de l'armée
libyenne et du colonel Milud az-Zawi, le porte-parole des forces spéciales dans l'armée
lybienne avec quelques jeunes de la patrouille, ils ont détaillé dans cette assise à votre
honneur la réalité libyenne dans les régions de l'est, du sud et de l'ouest et vous ont fait part
de la victoire de l'armée contre les khawarij. Votre honneur leur a alors dit « transmettez mon
salam au maréchal Haftar et la jeunesse salafiyya de la région ouest doit rejoindre le chef des
opérations militaires que Haftar a mandaté pacifiquement ». Et vous avez dit : « je
recommande à l'armée de craindre Allah et de s'accrocher au Livre et à la sunna ».

Faraj demanda l'autorisation à 'Abdulwahid de diffuser un communiqué contenant les


évènements de cette visite. Il lui donna alors l'autorisation. Puis, lorsque la diffusion fut faite,
'Abdulwahid fut perturbé et paniqué et réclama la suppression du communiqué et mentit
sur l'État saoudien en faisant croire qu'elle était en colère à cause de la diffusion de ce
communiqué. Il dit même « c'est mal ! C'est mal ! » remettant ainsi en cause l'État saoudien.
Puis il mentit sur les responsables de l'État saoudien et prétendit qu'ils l'ont contacté et que
la diffusion de ce communiqué présentait un problème pour votre honneur avec l'État. Il dit «
j'ai reçu de nombreux messages voulant de moi que je démentisse cette affaire ! ».

Je dis : qui sont ces gens qui ont contacté 'Abdulwahid en voulant qu'il démente le
communiqué de shaykh Rabi' soutenant l'armée libyenne et son commandant, le maréchal
Khalifa Haftar ? Sont-ils salafis ? Ou sont-ils des sectaires que le nettoyage de la Lybie par
l'armée libyenne des khawarij a offensé et le fait que le gouvernement ikhwani établi à l'ouest
de la Lybie a été éliminé ? Il est clair qu'après la diffusion du communiqué, les directives venant
d'autorités cachées qui font bouger l'organisation secrète dont font partie 'Abdulwahid et ses
frères, et qui sont manifestement hostiles à l'armée lybienne et son commandant, sont sorties
ordonnant de ne diffuser aucune fatwa ou communiqué de shaykh Rabi' dans le soutien de la
lutte de l'armée libyenne contre les khawarij !

Peut-être que les investigations en cours avec 'Abdulwahid après qu'il ait été arrêté par les
services de sécurité de l'État saoudien mettra en lumière pour nous beaucoup de faits
dissimulés !

Troisièmement : lorsque les brigades de défense dans l'armée libyenne se levèrent pour
repousser l'agression des brigades ikhwaniyya d'al-Gharyani sur la ville de Benghazi, vous
(qu'Allah vous protège) avez émis la fatwa autorisant cette lutte contre les brigades
ikhwaniyya. 'Abdulwahid exploita votre fatwa et demanda à la jeunesse libyenne soutenant
l'armée libyenne de déserter leur commandement dans l'armée.

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Il les incita aussi à élire l'un d'entre eux en tant que chef pour combattre les khawarij par
derrière indépendamment de l'armée et de son commandement et il attribua cela à votre
honneur !

Un frère des biens de mainmorte de Lybie contacta 'Abdulwahid et lui dit « nous voulons parler
à shaykh Rabi'. Nous avons entendu la fatwa de shaykh au sujet du combat avec l'armée
libyenne contre l'agression perpétrée à Benghazi par les brigades d'al Gharyani ».

'Abdulwahid lui répondit alors :

« Shaykh Rabi' m'a chargé de clarifier cette fatwa car beaucoup de jeunes ont mal compris la
fatwa. Certains d'entre eux se mirent à boucler les rues des villes et des villages et d'autres
combattirent avec l'armée. Et tout cela n'est pas correct. Le shaykh m'a chargé d'éclaircir cette
fatwa. Vous devez vous unir et choisir l'un d'entre vous en tant que chef et combattre les uns
avec les autres sans rejoindre l'armée ! »

Le correspondant dit : « nous sommes dans la région est. Nous avons un État et une armée qui
combat les khawarij et nous renforçons les combattants par des armes et des équipements
et... ». 'Abdulwahid dit alors lui coupant la parole : « ne rejoignez pas l'armée car comme tu
sais, l'armée combat sous un drapeau démocratique... Et shaykh m'a chargé de clarifier la
fatwa ». La discussion entre lui et le correspondant fut longue avant de se terminer. Et il
insistait sur le fait que shaykh Rabi' l'avait chargé de clarifier la fatwa et que la jeunesse
salafiyya ne devait pas entrer sous le drapeau de l'armée libyenne dans le combat et qu'elle
devait combattre elle-même de son côté.

Ont écouté directement la communication : 'Umar ibn Dardaf, Sa'id az-Zawi et le frère
correspondant. Et Allah est témoin de ce que nous disons.

Après cela, 'Abdulwahid contacta le frère correspondant comme il nous l'a informé vers 1h30
dans la nuit ! Il lui a dit « cette parole que je t'ai dite doit rester entre moi et toi. Ne la
communique à personne. Nous ne voulons pas de problèmes ». Ce contact a été établi le 5 de
Shawwal 1437 correspondant au 10 juillet 2016.

J'ai dit : « ceci est un mensonge éhonté de la part de 'Abdulwahid sur votre honneur. Il a ignoré
involontairement ou volontairement votre article « Conseil du grand savant Rabi' ibn Hadi al
Madkhali pour les musulmans de manière générale et les salafis de manière spécifique en Lybie
et autres parmi les pays islamiques » daté de la nuit du dimanche 28 de Ramadhan 1437, c'est

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à dire une semaine environ avant la correspondance dans laquelle vous avez dit « Lorsque les
ikhwans ont attaqué Benghazi et que le dénommé as Sadiq al-Gharyani l'ikhwani, celui qui est
fier de suivre Sayyid Qutb, celui qui oriente les jeunes vers la lecture de ses livres remplis de
graves déviances dont son dénigrement du messager d'Allah et de son interlocuteur, Musa et
de certains honorables compagnons, le panthéisme et le reniement des attributs, a menacé
de faire la guerre à Benghazi, il ne veut la combattre que pour combattre les salafis. Donc les
salafis doivent s'unir pour barrer la route aux ikhwans fauchés et ne pas leur laisser Benghazi
».

J'ai dit : « j'ai certes démontré dans "L'innocence de la salafiyya" le mensonge de 'Abdulwahid
sur votre honneur comme quoi l'État saoudien ne désirerait pas que votre honneur se
prononce sur l'affaire du combat en Lybie et j'ai affirmé sa manipulation lorsqu'il a tenté de
s'excuser pour le mensonge. Ainsi, cela accentua la trahison de 'Abdulwahid envers votre
honneur. Il n'est donc pas apte à parler au nom de votre honneur. Comment peut-on donc se
fier à ceux qui le dirigent parmi les membres du comité secret de consultation : al-Bukhary,
'Arafat, 'Abdul Ilah etc ? 'Abdulwahid n'est en fait qu'une marionnette entre les mains de
ces derniers. C'est pour cela qu'ils ont fait de lui un bouc émissaire ! »

Je dis, qu'Allah vous préserve, que 'Abdulwahid s'est engagé sur la même voie que son ami. Il
a poursuivi son processus d'éloigner ceux qui voudraient l'éloigner de votre honneur parmi les
salafis méritants. De plus, il espionne votre honneur avec ses frères, ceux qui entrent
librement chez votre honneur mais n'ont pas honoré cette confiance. Ceux qui l'ont su, l'ont
su et ceux qui l'ont ignoré, l'ont ignoré !

À suivre, si Allah le veut...

La nuit du mercredi 21 de Dhil Qa'da 1440


Al Qahira - Égypte

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