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APOLLINAIRE

IL PLEUT 
Ce poème fait partie des Calligrammes. Un calligramme est la mise en forme de mots qui
représentent un dessin, une image en relation avec le contenu du texte. Très jeune, Apollinaire
s'est intéressé à l'écriture cunéiforme et au chinois (écriture idéographique).
Les calligrammes représente la pluie.
Dans les calligrammes les lignes verticales se lisent de haut en bas et la disposition des lettres
donne au lecteur mélancolie et tristesse.
Le poème décrit un jour de pluie. Il écoute le son de la pluie et, grâce aux sens, il se souvient des
voix féminines.
La pluie a une valeur importante car elle libère l'âme du poète du lien avec les choses terrestres et
spirituelles.

ANALYSE :
Le poème est composé de cinq propositions, lignes sans aucune ponctuation ni rime.
Le poème est donc en vers libres.
Les deux premiers vers évoquent le passé.
Le troisième vers est une contemplation du ciel.
Enfin, les deux derniers vers sont la reprise anaphorique de l’"écoute".

Premier vers: Évocation des femmes qu’il a aimées. Apollinaire est poursuivi par toutes ces
femmes et il veut se détacher d’un passé plein de souffrance ma il n’arrive pas à cet objectif.

Deuxième vers: La pluie a une double signification:


 elle est liée à la fois au passé (représentant la souffrance et la tristesse)
 et au futur (représentant une nouvelle passion)

Troisième vers: Le troisième vers est une métaphore. Apollinaire compare les nuages à des
chevaux (ex : cabrés-hennir). Ce cheval qui hennit évoque la colère et la révolte. Apollinaire
projette ses sentiments dans la nature et il refuse d'avoir été abandonné.

Quatrième vers: il y a un parallèle parce que la pluie est comparée aux larmes et elle exprime le
regret de l’ancienne compagne. (in questo verso si ha il tentativo di dimenticare il passato ma non
riesce).

Cinquième vers: Avec  « en haut et bas» il fait référence au passé et au future.
« les liens » sont comparés à la pluie.
Il veut éliminer l’attirance qu’il a pour les femmes parce qu’elle le fait trop souffrir.

Conclusion: Le poème est donc un bilan de ses expériences malheureuses et les résolutions qu’il
essaie de prendre. L’originalité de ce poème est qu’il reflète son thème principale grâce à son
dessin
LE PONT MIRABEAU
Le poème narre une rupture amoureuse entre Apollinaire et la peindre Marie Laurecin.
A la rupture amoureuse corresponde une rupture didactique et poétique. Le poème est composé
de 4 strophes séparées par un refrain, chaque strophe est composée de trois décasyllabes que
riment entre eux mais le deuxième est coupé en deux (4+6).
En fin il y a une rupture du sens représenté par l’absence de ponctuation.

STROPHE 1: Le premier vers est le seul qui décrit la réalité : le pont Mirabeau est un des ponts de
Paris sur la Seine. L’opposition joie/peine représente un contraste entre les moments des conflits
et les moments d’harmonie.

STROPHE 2: Il y a une comparaison symbolique entre le paysage et les deux personnages. Ils
apparaître face-à-face, comme les deux rives du fleuve. Ils forment un pont avec leurs bras, ils se
donnent la main et se regardant dans les yeux. Les regards perdus sont comparés à l’onde lasse
qui passe sous le pont.

STROPHE 3: Avec l’eau courante le poète constate la perte de son amour. Toutefois, il n’est pas
entièrement résigné parce qu’il utilise le mot « Espérance » (la lettre E majuscule indique une
allégorie : l’espérance est personnifiée et se caractérise par sa violace)

STROPHE 4: Bien que le temps fuit et l’amour s’en va, la Seine continue de couler et le poète est
là, désespéré.

REFRAIN: On peut parler d’une évolution des sentiments, et le refrain se charge d’une douleur
plus profonde. L’utilise du subjonctif (que la nuit vienne ; que l’heure sonne) indique une
alternative ou une résignation.

Le poème donne une fluidité grâce à l’enjambement et laisse au lecteur une liberté
d’interprétation.

PROUST
LE PETITE MADALEINE
Dans ce texte Proust raconte sa première épiphanie.
Après une journée, il retourne à la maison et il trouve des biscuits (madeleine) et une tasse de thé.
Proust s'assoit et il commence à boire du thé et à manger les madeleines. Dans un premier
moment en boivent du thé, il ressente une joie et une tranquillité étrange après une journée grise
et triste. Mais après, en continuent à boire du thé, il ne ressent plus les mêmes émotions et
sentiments. La même chose est quand il mange des madeleines.
À la fin du texte, Proust comprend que la sensation qu'il a ressentie est liée aux événements
passés. Quand il était petit, il allait boire du thé et des madeleines de tante Leonia. Ainsi, d’un
simple événement, l’esprit de l’homme relie des souvenirs lointains.

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