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L’être humain perçoit le monde à l’aide de signaux dont certains sont de nature sonore. De
l’Antiquité jusqu’à nos jours, il a combiné les sons de manière harmonieuse pour en faire un
art, la musique, qui entretient des liens privilégiés avec les mathématiques. L’informatique
permet aujourd’hui de numériser les sons et la musique.
La compréhension des mécanismes auditifs s’inscrit dans une perspective d’éducation à la
santé.
Physique :
Le son phénomène vibratoire
La musique ou l’art de faire entendre les nombres
Le son, une information à coder, la numérisation du son
L’air qui vibre n’est musique que parce que notre oreille l’entend et que notre cerveau la
perçoit comme telle. Mais l’excès de sons, même s’il est musical, est une forme de
perturbation de l’environnement aboutissant à des défauts d’audition.
I le fonctionnement de l’oreille
A Anatomie de l’oreille
L’oreille est constituée de 3 parties :
• l’oreille externe (e) constituée du pavillon, d’un conduit et qui se termine par une
membrane vibrante, le tympan ;
• l’oreille moyenne (m) constituée d’osselets (les plus petits os de l’organisme, reposant
les uns sur les autres et formant une chaîne) ;
L’oreille externe canalise les sons du milieu extérieur vers le tympan, membrane vibrante
chargée de transmettre les vibrations à l’oreille moyenne.
Le nerf auditif contient un ensemble fibres ou neurones (10 par cellule ciliée interne) qui
transmettent au cerveau des informations identiques entre elles. Il pénètre dans le tronc
cérébral au niveau du bulbe rachidien. Après plusieurs relais, les fibres auditives parviennent
au cortex cérébral.
Trajet du message
nerveux auditif
depuis la cochlée
jusqu’au cortex
auditif.