III.

Aires auditives et musiques :

Vue antérieure des 2 hémisphères Vue des 4 lobes de l’hémisphère gauche
Frontal
Pariétal
Hémisphère
droit Temporal
Occipital

Hémisphère
gauche

En périphérie de
l’encéphale se
trouve le cortex,
zone où se
concentre les
neurones
III. Aires auditives et musiques :
Activité 4 : Mise en évidence des aires cérébrales de l’audition.

Nous venons de voir que les sons entendus sont transformés en message
nerveux qui seront acheminés vers le cerveau.
Mais, dans le cas de l’écoute d’une chanson, de nouveaux problèmes se
posent alors comme :
- Quelle(s) zone(s) du cerveau participe(nt) au traitement de l’information
sensorielle auditive ?
- Pourquoi ne l’apprécierons-nous pas tous au même degré ?
 
A : Localiser les aires cérébrales de l’audition.
 

Pour étudier le fonctionnement de notre cerveau, il est possible de réaliser des

IRM fonctionnelles qui révèlent l’activité des zones spécifiques à un contexte.
 
A l’aide du logiciel « IRM virtuelle », mettez en évidence les zones liées à
l’audition d’une chanson.
 
 Mise en évidence de l’aire auditive (primaire et secondaire)
Expérience où le sujet
écoute un son de cloche
par rapport à une
personne dans le noir
2 zones sont actives et
correspondent aux aires
de l’audition qui se
trouvent au niveau du
lobe temporal

Mise en évidence de l’association à l’aire du langage (de Wernicke)

Expérience où le sujet
écoute une chanson par
rapport à une personne
dans le noir
Mise en évidence d’une
nouvelle aire, celle de
l’association aux mots
de la chanson
 B : Le plaisir musical, un apprentissage.
En utilisant les documents de votre livre p.303 :
- relevez les régions de notre cerveau activées lors d’une chanson que nous aimons,
- expliquez comment notre écoute musicale modifie notre perception, notre plaisir musical.
 
Production attendue : un compte-rendu numérique qui comportera
- Au moins une capture d’écran d’IRMf titrée voire annotée montrant les structures
impliquées dans l’audition.
- Un court texte expliquant pourquoi nous n’entendons pas la même chose quand
nous écoutons une chanson.

Pour aller plus loin :

Document : La plasticité cérébrale. (article wikipédia)

 

Plasticité neuronale, neuroplasticité ou encore plasticité

cérébrale sont des termes génériques qui décrivent les
mécanismes par lesquels le cerveau est capable de se
modifier lors des processus de neurogenèse dès la phase
embryonnaire ou lors d'apprentissages.
Elle s’exprime par la capacité du cerveau de créer,
défaire ou réorganiser les réseaux de neurones et les
connexions de ces neurones. Le cerveau est ainsi qualifié de
« plastique » ou de « malléable ».
En clair, notre cerveau évolue selon nos expériences,
notre apprentissage.
 Comme le 2nd résultat, ceci démontre que l’audition est une tâche
complexe réalisée par notre encéphale par l’association de plusieurs
aires (mots, plaisir, motrice,…) pas uniquement celle de l’audition !
III. Aires auditives et musiques :
Activité 4 : Mise en évidence des aires cérébrales de l’audition.
Bilan : Cf p.302 et 303
Les messages nerveux
créés par les cellules ciliées de
la cochlées arrivent à des aires
cérébrales spécialisées dans
l’audition se situant dans le lobe
temporal.
III. Aires auditives et musiques :
Activité 4 : Mise en évidence des aires cérébrales de l’audition.
Bilan : Cf p.302 et 303
Les messages nerveux créés par les cellules ciliées de la
cochlées arrivent à des aires cérébrales spécialisées dans
l’audition se situant dans le lobe temporal.
Ces aires traitent les
messages nerveux
spécifiquement selon la
fréquence du signal
sonore.
III. Aires auditives et musiques :
Activité 4 : Mise en évidence des aires cérébrales de l’audition.
Bilan : Cf p.302 et 303
Les messages nerveux créés par les cellules ciliées de la
cochlées arrivent à des aires cérébrales spécialisées dans
l’audition se situant dans le lobe temporal.
Ces aires traitent les messages nerveux
spécifiquement selon la fréquence du
signal sonore.
Ces aires auditives sont en collaboration
avec d’autres aires du cerveau intervenant
dans d’autres tâches afin de permettre
l’interprétation de l’univers sonore (parole,
musique, …) en lien avec l’apprentissage et
le plaisir.
III. Aires auditives et musiques :
Activité 4 : Mise en évidence des aires cérébrales de l’audition.
Bilan : Cf p.302 et 303
Les messages nerveux créés par les cellules ciliées de la
cochlées arrivent à des aires cérébrales spécialisées dans
l’audition se situant dans le lobe temporal.
Ces aires traitent les messages nerveux spécifiquement
selon la fréquence du signal sonore.
Ces aires auditives sont en collaboration avec d’autres
aires du cerveau intervenant dans d’autres tâches afin de
permettre l’interprétation de l’univers sonore (parole,
musique, …) en lien avec l’apprentissage et le plaisir.
 IV. Perte d’audition et atteinte du
système auditif :
Activité 5 : Notre système auditif, un sens fragile dont il faut
prendre soin.
 
Nous avons déjà vu que l’audition pouvait être touchée par au moins 2
biais : lorsque le tympan est percé ou que les osselets ne peuvent plus
bouger. Il existe même un réflexe dit stapédien qui permet d’atténuer
l’audition passé au-delà 90dB.
Or, en France un peu plus de 10% de la population est touché par un
problème auditif, soit tout de même entre 6 et 8 millions de personnes !
 
Quels sont d’autres atteintes du système auditif expliquant des
pertes d’audition ?