DEVOIR 4

Ce devoir est à réaliser sous forme numérique :

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Important
Veuillez réaliser ce devoir après avoir étudié la séquence 4.

La réalisation de vos devoirs est un travail personnel permettant d’évaluer vos acquisitions et de construire votre projet
d’orientation. Sauf consignes contraires, il est obligatoire de les réaliser dans les conditions de l’examen, c’est-à-dire en
temps limité, sans recopier des contenus issus de supports extérieurs au sujet (internet, cours du CNED, manuels scolaires…).
Le cas échéant, si vous avez besoin de vous référer à un passage issu d’un support extérieur, mettez-le entre guillemets et
citez votre source. Tout travail non personnel sera sanctionné.

Durée : 2 heures

Conditions de réalisation
Vous devez réaliser ce devoir en condition d’examen : en temps limité, seul et sans source extérieure.

Exercice 1 : prévention d’un traumatisme acoustique (10 points)

L’audition joue un rôle primordial dans les interactions sociales. L’oreille est l’organe sensoriel de l’audition. Une
détérioration de sa structure peut entraîner des modifications de l’audition. La mise en place de mesures de
prévention permet d’éviter une surdité acquise.

Partie 1. Traumatisme de l’oreille par sur-stimulation

Q1. À
 partir de l’étude des documents 1 et 2 et de vos connaissances, expliquer comment les
différentes parties de l’oreille participent à la perception du son, puis expliquer l’origine de la
surdité acquise après une sur-stimulation sonore.

Document 1 : Schéma de l'anatomie de l'oreille humaine

Source : wikibooks.org

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Document 2 : vues de surface d'une cochlée de rat en microscopie électronique à balayage
Les échelles sont présentées à des grossissements légèrement différents.
Échelle : la distance d'écartement des cils des cellules ciliées externes est de 7 µm.
Dans la cochlée normale, les cils des cellules ciliées internes sont disposés en ligne et les cils des cellules ciliées
externes sont disposés en 3 rangées.

Cochlée normale Cochlée après un traumatisme sonore de niveau 1

Cochlée après un traumatisme sonore de niveau 2 Cochlée après un traumatisme sonore de niveau 3

Source : coclea.eu/pathologie/surdites-neuro-sensorielles/traumatisme-acoustique

Partie 2. Traumatisme acoustique dans le milieu professionnel

Un ouvrier de 55 ans, sans antécédent personnel ni familial particulier, travaille comme forgeron depuis 1984. Il
porte parfois des protections auditives. Des mesures de niveau sonore pratiquées au sein de son atelier montrent
des valeurs supérieures à 85 dB pendant les 8h de travail journalier, avec des valeurs dépassant 135 dB. Le seuil
de risque pour l’audition débute à partir de 80 dB. Depuis quelques mois, cet ouvrier se plaint de sifflements
dans les oreilles et constate qu’il a de plus en plus de difficultés à suivre une conversation. Il consulte le médecin
du travail qui lui confirme une perte auditive de 30 dB à 1 000 Hz et de 50 dB à 2 000 Hz.
Q2. À
 partir du document 3 et de vos connaissances, déterminer la cause et le stade de surdité de cette
personne.

Document 3 : Les quatre stades audiométriques de la surdité professionnelle

Condition de l'examen audiométrique :
L'examen audiométrique tonal ci-dessus
s'effectue en générant des sons purs étalonnés
en fréquences (entre 250 et 8 000 Hz) et en
intensité (de 0 à 120 dB). Le sujet réagit ou non
aux sons diffusés dans le casque.
Stade I : surdité latente, le sujet ne se rend
compte de rien, sensation transitoire d'oreilles
bouchées.
Stade II : surdité débutante, le sujet perçoit une
gêne lors des conversations.
Stade III : surdité confirmée, le suet perçoit une
gêne de l'intelligibilité de la voix chuchotée et
des sifflements ou bourdonnements d'oreilles.
Stade IV : surdité sévère, le sujet perçoit une
véritable gêne professionnelle et sociale. Les
bourdonnements et sifflements d’oreilles sont
Sources : d'après sante-travail.univ-lyon1.fr importants.

Cned /Enseignement scientifique / Première 2 /5

Partie 3. La prévention d’un traumatisme acoustique
Pour prévenir le risque lié aux sur-stimulations sonores, il existe différentes protections auditives. On peut
distinguer, par exemple, deux catégories de bouchons d’oreilles qui permettent de s’isoler du bruit :
- les bouchons en mousse, généralement jetables ;
- les bouchons moulés en silicone, fabriqués sur mesure et nécessitant la prise d’empreinte du conduit
auditif. Ils sont lavables à l’eau et se conservent plusieurs années.
L’atténuation d’un bouchon est égale à la diminution du niveau d’intensité sonore perçu par l’oreille due à la
présence du bouchon. Un fabricant fournit les courbes d’atténuation en fonction de la fréquence du son pour les
deux types de bouchons (document 4).

Q3. U
 n musicien qui pratique régulièrement un instrument tel que la batterie ou la guitare électrique
a besoin d’une atténuation du niveau d’intensité sonore. Cependant, cette atténuation ne doit pas
dépasser 25 dB afin qu’il entende suffisamment.
a. À l’aide du document 4, indiquer pour chaque bouchon si cette condition est respectée. Justifier.
b. L
 a fréquence d’un son grave se situe entre 20 Hz et 200 Hz, celle d’un son médium est situé entre
201 Hz et 2000 Hz, et la fréquence d’un son aigu est située au-delà de 2001 Hz.
En utilisant le document 4, indiquer si un bouchon en mousse atténue davantage les sons aigus ou
les sons médium. Justifier.

Document 4 : Courbes d'atténuation du son correspondant aux deux types de bouchons

Cned /Enseignement scientifique / Première 3 /5

Exercice 2 : interprétation des sons par le cerveau (10 points)
Le principe de l’IRMf est de visualiser les zones dans lesquelles un afflux sanguin se produit. En faisant écouter
des sons à un patient subissant une IRMf, on peut ainsi visualiser les zones les plus actives du cerveau. Dans
l’exemple ci-dessous, un individu entend deux syllabes.

Document 1 : IRMf d’un individu qui entend deux syllabes

Q1. À
 partir du document 1 et de vos connaissances, déterminer quelle zone du cerveau est activée
lors de l’écoute d’un mot.

Maintenant, si au lieu de faire écouter un mot, on fait entendre de la musique, voici les résultats obtenus.

Document 2 : IRMf d’un individu qui entend une musique

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 Q2. À partir des documents 1 et 2, déterminer quelle zone du cerveau est activée lors de l’écoute d’une
musique.

Q3. À partir de vos connaissances, sélectionnez la ou les réponses exactes :

a. Au niveau du cortex auditif, une zone spécialisée du cerveau, située dans le lobe temporal, on
distingue :
–L
 e cortex auditif primaire, qui reconnaît des sons selon leur fréquence ;
– le cortex auditif secondaire et les autres aires associées, qui permettent l’apprentissage et la
reconnaissance de l’univers sonore complexe (mots, notes de musiques, tonalités etc.)
– le cortex auditif secondaire, qui reconnaît des sons selon leur fréquence ;
– le cortex auditif primaire et les autres aires associées, qui permettent l’apprentissage et la
reconnaissance de l’univers sonore complexe (mots, notes de musiques, tonalités etc.)
b. La structure spécialisée dans la conversion des stimuli sonores en messages nerveux est :
– Le marteau ;
– l’enclume ;
– la cochlée ;
– les osselets.

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