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Définition
Généralités :
Le goitre simple peut présenter des aspects très varies allant de l’hyperplasie thyroïdienne
diffuse et modéré au goitre multi nodulaire
II-RAPPEL EPIDEMIOLOGIQUE :
La prédominance féminine du goitre est connu le sexe ratio est de 1/6. Avec l’âge la
prévalence du goitre simple semble décliner.
On distingue le goitre sporadique survient chez des patient dont le taux de TSH est normal et
en absence de toute carence iodée
On parle de zone d’endémie goitreuse lorsque la prévalence du goitre dans la population des
enfants âgé de 6à 12 ans dépasse 5% lié à une déficience iodée .Le goitre sporadique touche
moins de 10% d’une population
37% dans les pays de l’est du bassin méditerranéen ou plus de la moitié de la population est
expose à une carence iodée même dans les régions ayant des apports iodes adéquats la
prévalence du goitre reste non nulle
III-RAPPEL ANATOMIQUE : la thyroïde est une glande endocrine, impaire située dans
la région sous-hyoïdienne médiane à la partie antéro-inférieure du cou, en avant du 5 ème ou
6ème arc trachéal.
Elle est formée de deux lobes latéraux réunis par une mince lame de tissu appelée
l’isthme, son poids varie entre 20 et 30g
Le corps thyroïde est placé dans une gaine aponévrotique dépendante du système
aponévrotique du cou, mais peut être facilement isolé de sa gaine à cause de la
présence d’une mince nappe celluleuse comprise entre la capsule thyroïdienne et les
parois de la loge aponévrotique.
-la vascularisation artérielle est assurée par des branches de l’artère thyroïdiennes sup et inf.
-veines : il existe un riche plexus thyroïdien à la surface de la glande.
v. thyroïdienne sup qui se jette soit dans le TTLP F, soit directement dans v. jug.int.
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v. thyroïdienne moyenne collatérale de la veine jugulaire Int.
v. thyroïdienne inf. qui se jette dans le tronc brachio céphalique.
-lymphatique : -les ggls sup et latéraux vont aux ggl de la chaine jugulaire interne
-les lymphatiques inf et latéraux vont aux gg de la chaine récurrentielle et
Jugulaire Int.
-les nerfs : les récurrents.
-rapports : trachée, larynx, nerf récurrents, paquet vasculo-nerveux du
cou .parathyroïdes, œsophage.
VI -RAPPEL HISTOLOGIQUE :
La thyroïde est une glande endocrine de structure lobulaire, chaque lobule est formé
de plusieurs vésicules (unité fonctionnelle)
Chaque vésicule est formée d’un épithélium à une assise cellulaire entourant une
cavité remplie d’une substance colloïde.
La glande est constituée également de cellules appelées cellules c peu nombreuse
claires para folliculaire, ces cellules produisent la calcitonine, ne dépendent pas de la
TSH et n’interviennent pas dans la production des hormones thyroïdienne
Le goitre diffus est caractérise par une augmentation de volume diffuse et homogène
de la glande secondaire à la prolifération et à l’hypertrophie des cellules folliculaires,
l’histologie fait la distinction entre goitre parenchymateux et goitre colloïde
Le goitre nodulaire :
V-RAPPEL PHYSIOLOGIQUE :
C’est une glande responsable de la sécrétion des hormones thyroïdiennes T3, T4 qui ont un
rôle important dans le métabolisme de base glucido-lipidique, elle secrète aussi de la
calcitonine qui joue un rôle dans le maintien de l’équilibre phosphocalcique.
La synthèse des hormones thyroïdiennes et leur excrétion sont réglée par la TSH
hypophysaire qui est stimulée par la TRH hypothalamique subit un rétrocontrôle
négatif par les hormones thyroïdiennes somatostatine la dopamine
VI- ETIOPATHOGENIE :
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Fibroblast growth factor :
Les cellules thyroïdiennes synthétisent les FGF 1et2 le niveau d’expression de
FGF est accru dans le goitre multi nodulaire.
Epidermal growth factor :ce facteur est synthétise par les cellules
thyroïdiennes et stimule la prolifération des thyréocytes sa synthèse est
augmenté en présence de TSH
Transforming growth facteur B : puissant inhibiteur de la prolifération et de
l’expression des fonctions différencies des cellules thyroïdiennes les cellules
thyroïdiennes du goitre nodulaire présentent souvent une résistance aux effets
antiprolifératif de TGFB du à des mutations inactivatrice du récepteur, ce
facteur pourrait être implique dans les phénomènes de fibrose rencontre au
sein des goitres multi nodulaire
Les facteurs génétiques :
Le risque de développer un goitre est significativement
augmente chez l’enfant dont les parents présente un goitre
avait conduit à l’hypothèse d’une transmission selon le mode
autosomique dominant
Déficit de l’organification :
Les anomalies fonctionnelles du système de la peroxydase thyroïdienne
résultent d’anomalie quantitative ou qualificative de l’enzyme
Les mutations du gène de la TPO du soit à un défaut de liaison de l’hème,
anomalie de la structure de la thyroperoxydase, localisation intracellulaire
anormale de la TPO défaut de production d’un agent d’oxydationH2O2
L’Iode :
Longtemps considéré comme la principale cause de goitre, en cas de carence
iodée entraine une sécrétion accru de La TSH, le goitre sporadique résulte
d’une adaptation chronique de la thyroïde à une carence iodée modère et
prolongée participe donc à la genèse du goitre indépendamment de la TSH si
l’organification de l’iode est inhibée li se forme un goitre hyperplasique et
micro folliculaire dans le cas contraire le goitre est de type colloïde
macrofolliculaire
Le tabagisme
Le volume thyroïdien et la prévalence du goitre sont associe au
tabagisme du à l’augmentation du taux de thiocyanate circulant par
inhalation des cyanids contenu dans la fumée de cigarette
Thio cyanate : provienne de l’alimentation (chou- chou fleur) c’est le
produit de la détoxification des cyanids à faible dose il stimule les
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fonctions thyroïdiennes à forte dose ils agissent comme un compétiteur
du transport de l’iodure dans les thyréocytes
Vitamine A : exerce un effet inhibiteur sur la transcription du gène de
la TSH, potentialise l’action de l’iode
Rôle des œstrogènes : favorise la prolifération des thyréocytes
l’utilisation des contraceptifs oestroprogestatif serait associe à une
diminution de la prévalence du goitre
VII-ETUDE CLINIQUE :
c)EXAMEN CLINIQUE :
Inspection : voussure cervicale basse médiane ou paramédiane avec une peau normal
en regard de face et de profil au cours de la déglutition ; la masse apparait soit
spontanément soit après la déglutition siégeant dans la région sous-hyoïdienne. Signes
de compression vasculaire : œdème en pèlerines ou circulation collatérale thoracique
Elle doit préciser le volume, le siège (isthme ou lobule), limites, forme, mobilité
pendant la déglutition et par rapport à la peau et aux plans profonds, sa consistance et
sa mobilité, sa sensibilité
L’auscultation peut retrouver un souffle. Oriente plus volontiers vers une maladie de
BASEDOW.
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d)- Examen régional :
a-bilan biologique
b- bilan radiologique
2. Echographie :
Confirme le caractère homogène et normoechogene de ce goitre
Confirme le caractère multi nodulaire de ce goitre
Elle précise :
- La structure liquidienne, solide ou mixte du nodule.
- les dimensions échographiques normales d’un lobe thyroïdien normal chez
l’adulte vari de 4à6cm en hauteur de 1,5 à 2,5 cm en largeur de 1,5à 2,5 cm en
épaisseur une épaisseur dépassant 25mm serait de goitre . Présence de calcification
ou non
Elle permet :
- De détecter les ADP cervicales
- De guider la cytoponction
Il n’existe aucun signe échographique en faveur de la malignité
Intérêt en cas de goitre ectopique.
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3. Scintigraphie thyroïdienne :
VIII-DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL :
- Tumeurs sous cutanées, kystes sébacés, lipome,, mobile par rapport aux plans
profonds n’ascensionnent pas à la déglutition.
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Thyroïdite silencieuse indolore pouvant s’accompagner d’un goitre transitoire
La maladie de basedow lié à une stimulation des récepteurs de la TSH par des
anticorps spécifiques comporte un habituellement un goitre vasculaire
XI-COMPLICATION_EVOLUTION
Ces symptômes obstructifs peuvent être accentué par la manœuvre de pemberton q qui
consiste à élevé les deux bras jusqu’à ce qu’il touche la tête la manœuvre est
Considéré comme positive si en moins de 1 minute survient une congestion de la face
avec possible cyanose et apparition d’une détresse respiratoire
GOITRE TOXIQUE
X-TRAITEMENT :
Moyen médicaux :
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Traitement freinateur par L -thyroxine entraîne une diminution du volume de goitre
de 25 à 30% en 6 à 12mois de traitement une posologie de 75à125 mg/j
Traitement par iode radioactif : il a été suggéré d’utiliser cet outil thérapeutique pour
diminue la taille des goitres euthyroïdiens