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Physiologie de la glande thyroïde

Docteur Merad M S

Module de physiologie
2020

Plan du cours :

I. NOTION D’ANATOMIE

II. NOTION D’HISTOLOGIE

III. BIOSYNTHESE DES HORMONES THYROIDIENNE

IV. STRUCTURE DES HORMONES THYROÏDIENNES

V. PRINCIPALES ETAPES DE LA BIOSYNTHESE DES HORMONES THYROIDIENNES

VI. ETAPES ET MODE D’ACTION DES HORMONES THYROIDIENNES

VII. CATABOLISME DES HORMONES THYROÏDIENNES

VIII. CONTROLE DE LA FONCTION THYROIDIENNE AXE HYPOTHALAMO-


HYPOPHYSO-THYROIDIEN ET RETROCONTROLE NEGATIF

IX. ROLE DE L’IODURE

X. AUTRES FACTEURS DE CONTROLE DE LA FONCTION THYROIDIENNE

Cours entrant dans le cadre de l’enseignement du module de physiologie pour les étudiants de
deuxième année de médecin. Email : mms4819@yahoo.fr
Physiologie de la glande thyroïde

Physiologie de la glande thyroïde : Biosynthèse action et


régulation des hormones thyroïdiennes
Docteur Merad M S
Maitre Assistant en endocrinologie et diabétologie
Service d’endocrinologie et diabétologie CHU ORAN
Email : mms4819@yahoo.fr
I. NOTION D’ANATOMIE

La glande thyroïde est un corps impair et médian appliqué sur la partie antérieure de l’axe
laryngotrachéal. Elle présente une partie moyenne, mince et étroite, appelée isthme, et deux parties
latérales volumineuses, les lobes droit et gauche.

Du bord supérieur de l’isthme part inconstamment un prolongement supérieur, le plus souvent


latéralisé à gauche, de hauteur variable (au maximum jusqu’à l’os hyoïde) : le lobe pyramidal (ou
pyramide de Lalouette).

Ses dimensions, variables selon les individus, sont


approximativement de 5 cm de large (à la partie moyenne des
deux lobes) et de 5 cm de haut (pour chaque lobe). L’épaisseur
est d’environ 1,5 cm.

Ces dimensions sont significativement plus importantes chez la


femme que chez l’homme.

Le volume total de la glande est de l’ordre de 10 à 28 mL [68],


son poids d’environ 30 g. Située au tiers inférieur du cou, elle est
maintenue par sa capsule fibreuse et surtout des adhérences à la
trachée (ligaments thyrotrachéaux de Gruber) et à la gaine
carotidienne (ligament latéral de Berry).

En position habituelle, elle se place en avant des deuxième et


troisième anneaux trachéaux.

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Physiologie de la glande thyroïde

II. NOTION D’HISTOLOGIE

L’unité fonctionnelle de la thyroïde est le follicule thyroïdien, sphère de 200 à 300 μm de diamètre
constituée d’une paroi épithéliale et d’un contenu amorphe, pâteux et jaunâtre à l’état frais : la
colloïde.

L’épithélium est unistratifié et contient des cellules folliculaires, majoritaires, et des cellules plus
claires, dites parafolliculaires. Les cellules folliculaires sont encore dites vésiculaires ou appelées
thyrocytes.

Le pôle basal des cellules folliculaires repose sur la lame basale du follicule, en contact avec les
capillaires, alors que leur pôle apical, recouvert de microvillosités, se projette dans la colloïde. Le
noyau est central, d’autant plus basal que la cellule est active.

Les autres organites incluent des mitochondries, un réticulum endoplasmique granulaire, des
ribosomes, un appareil de Golgi et de nombreuses vésicules d’exocytose et d’endocytose. Les
organites sont d’autant plus développés et la colloïde réduite que la glande est hyperactive.

Les cellules parafolliculaires représentent moins de 1% du parenchyme thyroïdien total. Elles sont
plaquées contre la lame basale qui limite le follicule thyroïdien, et n’entrent jamais en contact avec la
colloïde. Elles sont caractérisées par la présence de grains de sécrétion, visibles en microscopie
électronique, contenant la calcitonine.

III. BIOSYNTHESE DES HORMONES THYROIDIENNE

La biosynthèse des hormones thyroïdiennes se déroulent en plusieurs étapes :

1- Synthèse d’une pro hormones, la thyroglobuline ;

2- Captation et concentration de l’iode à partir de la circulation sanguine ;

3- Iodation de la thyroglobuline sur les résidus tyrosyls et couplage de ces résidus sur la
molécule de thyroglobuline au pôle apical de la cellule thyroïdienne ;

4- Recaptation et protéolyse de la thyroglobuline et libération de la tri-iodo-thyronine T3, tétra-


iodo-thyronine T4, mono-iodo-tyrosine MIT et di-iodo-tyrosine DIT.

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Physiologie de la glande thyroïde

IV. STRUCTURE DES HORMONES THYROÏDIENNES

Les hormones produites par la glande thyroïde sont dérivées


d’un acide aminé, la tyrosine, et sont donc caractérisées par la
présence des groupements acide (COOH) et amine primaire
(NH2).

Elles contiennent également deux noyaux phénols. Sur les


anneaux sont branchés trois ou quatre atomes d’iode. Sont ainsi
produites :

- la thyroxine (ou T4 ou 3, 5, 3’, 5’ tétra-iodo-thyronine) ;


- la 3, 5, 3’ tri-iodo-thyronine (ou T3).

La T3 n’est produite par la thyroïde qu’en quantité réduite (20


%). Elle provient essentiellement de la désiodation de l’anneau
externe de la T4 par les tissus cibles périphériques (foie, rein, muscle, cerveau), cette production
périphérique s’adaptant aux conditions physiologiques.

V. PRINCIPALES ETAPES DE LA BIOSYNTHESE DES HORMONES


THYROIDIENNES

La biosynthèse des hormones thyroïdiennes HT se déroulent en plusieurs étapes successives :

1- Mise à disposition de l’iode à partir du courant circulatoire : cette étape comprend


a. captage de l’iode au niveau du pôle basal de la membrane du thyrocyte grâce à un
transporteur spécifique actif appelé symporteur iodure-sodium ou NIS ;

b. transfert de l’iode dans le cytoplasme ;

c. transfert de l’iode à travers le pôle apical de la membrane du thyrocyte grâce à un


autre transporteur, la pendrine ;

2- Incorporation des atomes d’iodes dans la thyroglobuline : cette étape est dite
organification, elle correspond à l’incorporation des atomes d’iodes sur les résidus
tyrosyls présents sur la thyroglobuline, cette étape nécessite l’oxydation préalable des
atomes d’iodes grâce à une enzyme, la thyroperoxydase.

3- Dissociation des hormones thyroïdiennes de la thyroglobuline et leur libération dans le


courant circulatoire.

A. CAPTATION DE L’IODE AU POLE LATEROBASAL : LE NIS

L’iode est capté sous forme d’ion (iodures) au pôle latérobasal des cellules folliculaires. Le transport à
travers la membrane cellulaire se fait par un mécanisme actif ,il est donc saturable et réversible.

Ce transport se fait grâce à un transporteur appelé symporteur iodure-sodium ou NIS (appelé ainsi car
ce système utilise un flux entrant concomitant de sodium). Dans la thyroïde, le NIS est exprimé
(présent) spécifiquement dans la membrane basolatérale.

L’activité du NIS est stimulée par la TSH (Thyroïd Stimulating Hormone) hypophysaire.L’influx
d’iodure dans la cellule est inhibé de façon compétitive par d’autres anions comme les ions perchlorate
(ClO4-), pertechnétate (99mTcO4-), thiocyanate (SCN-) et perrhenate (ReO4-).

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B. TRANSPORT TRANSMEMBRANAIRE DE L’IODURE AU PÔLE APICAL :


LA PENDRINE

L’iodure entré dans la cellule folliculaire peut rediffuser vers l’extérieur (probablement passivement
du fait du gradient électrochimique) ou être transféré dans la lumière folliculaire et la colloïde. Le
transport transmembranaire de l’iodure au pôle apical nécessite également transporteur protéique actif
appelé pendrine.

C. ORGANIFIGATION DES IODURES : HORMONO SYNTHESE THYROIDIENNE


PROPREMENT DITE

L’iodure capté par la cellule folliculaire et excrété dans la colloïde est incorporé à la thyroglobuline.
Cette incorporation est appelée organification de l’iode et l’iode est dit alors organique.

La thyroglobuline est une glycoprotéine synthétisée dans la cellule folliculaire et excrétée dans la
colloïde. Sous l’action d’une enzyme spécifique, la thyroperoxydase ou TPO, l’iode est couplé à
certains résidus de tyrosine présents dans la thyroglobuline.

Dans cette réaction, le peroxyde d’hydrogène H2O2 est un élément limitant et sa mise à disposition
dépend d’un système enzymatique : le système générateur d’H2O2.

L’iodation des résidus tyrosine aboutit à la formation d’iodotyrosines (mono-iodo-tyrosines MIT ou


di-iodo-tyrosines DIT) et le couplage de deux iodotyrosines à la formation des iodothyronines (T3 ou
T4).

T3 = MIT+DIT
T4 = DIT+DIT

D. SECRETION DES HORMONES THYROIDIENNES

Après organification et synthèse hormonale, la thyroglobuline iodée portant les hormones


thyroïdiennes nouvellement synthétisées est recaptée par la cellule folliculaire. Cette recapture se fait
par un procédé d’endocytose ou plus précisément d’endopinocytose (car il s’agit de l’endocytose d’un
produit liquidien).

La vésicule internalisée fusionne avec un organite intracellulaire accepteur appelé endosome précoce
puis elle est transférée de proche en proche vers un endosome tardif (ou prélysosome) et enfin vers
un lysosome.

A l’intérieur des lysosomes, la thyroglobuline va subir l’action d’enzymes protéolytiques


(endopeptidases et exopeptidases). Ce processus de protéolyse permet la libération dans le cytoplasme
de la cellule folliculaire des hormones thyroïdiennes T3, T4, celle-ci diffusent ensuite passivement à
travers le pose latérobasal du thyrocyte.

L’action enzymatique libère également la thyroglobuline qui subit une dégradation par des enzymes
protéasiques ainsi que des MIT et des DIT (non couplées qui n’ont pas servi a la synthèse d’hormones
thyroïdiennes).

Ces MIT et DIT sont rapidement décomposées en résidus tyrosine et en ions iodure par une enzyme
désiodase spécifique localisée dans la membrane du réticulum endoplasmique. Cet effet permet le
recyclage intra thyroïdien d’iodures qui vont servir à de nouveaux processus d’hormonosynthèse
thyroïdienne. Ces iodures constituent de ce fait une source endogène en iode.

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Physiologie de la glande thyroïde

La thyroïde produit ainsi quotidiennement 85 à 125 μg de T4. Seuls 20 % de la T3 produite


proviennent de la thyroïde elle-même, 80 % étant issus de la transformation périphérique à partir de la
T4. La concentration en HT augmente dans les 30 minutes qui suivent une injection de TSH.

VI. ETAPES ET MODE D’ACTION DES HORMONES THYROIDIENNES

La T3 représente la forme active des hormones thyroïdiennes. La T3 exerce ses effets sur les cellules
cibles en y activant ou bien en y inhibant l’expression de gênes. Par exemple, l’effet inotrope positif
(augmentation de la contractilité du myocarde) de la T3 sur le myocarde résulte, entre autres
mécanismes, de l’augmentation de l’expression du gène codant la chaîne lourde de la myosine α
(protéine intervenant dans la contraction musculaire).

Inversement, dans l’hypophyse, la T3 diminue l’expression des gènes codant les chaînes α et β de la
TSH par les cellules thyréotropes.

La T3 exerce donc ses effets physiologiques en contrôlant positivement ou négativement l’expression


des gènes cibles. On parle d’activité transcriptionnelle ou encore d’activité transactivatrice.

Ce contrôle, par définition intranucléaire, nécessite en fait de nombreuses étapes :

1– Transport plasmatique des HT :

Les hormones thyroïdiennes circulent dans le plasma sous deux formes :


Formes libre, biologiquement active et qui ne représente que 0.02% du total de la T4 sérique et
0.3% du total de la T3 sérique.

Forme liée à des protéines plasmatiques. Les trois principale protéines de transport des
hormones thyroïdiennes sont thyroxine-binding globulin (TBG), la transthyrétine (TTR, ou thyroxine-
binding prealbumine = TBPA) et l’albumine.

2– Transport transmembranaire des hormones thyroïdiennes :

Leur transport ne se fait pas par diffusion simple, il est facilité par l’utilisation d’un ou de plusieurs
systèmes spécifiques.

3– Désiodation :

La transformation de la T4 en T3 résulte d’une monodésiodation. Selon l’enzyme qui en est


responsable et la position de l’atome d’iode retiré, cette monodésiodation aboutit à la production de la
T3 active ou d’une forme inactive : la reverse T3 (rT3). Les enzymes responsables de ce processus
sont au nombre de trois :

– La désiodase de type I est une 5’-désiodase (5’DI) :

elle ôte l’atome d’iode de la position 5’ de l’anneau phénol de la T4, de la T3 ou de leurs métabolites
successifs. Son substrat préférentiel est la rT3 mais elle permet aussi la production de T3 active par
désiodation de la T4.

La 5’DI est présente dans le foie, le rein, la thyroïde et l’hypophyse, et dans de nombreux tissus en
plus faibles quantités. La 5’DI hépatique serait l’enzyme responsable de 70 % de la quantité de T3
circulante.

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Physiologie de la glande thyroïde

– La désiodase de type II est également une 5’-désiodase (5’DII).


Son substrat préférentiel est la T4 et elle est surtout présente dans le système nerveux central (dont
l’hypophyse) et le tissu adipeux brun.

– la désiodase de type III

retire l’atome d’iode de la position 5 (ou de la position 3 équivalente) de l’anneau tyrosyl. Cette 5-
désiodase (5DIII) est donc une enzyme inactivatrice des HT et de leurs métabolites.

Son substrat préférentiel est la T3, même si elle inactive aussi la T4 en rT3. Elle est produite dans la
plupart des tissus, notamment le placenta, mais pas dans le foie, le rein, la thyroïde ou l’hypophyse.

4– Transport cytosolique de la T3 vers le noyau :

Présente dans le cytoplasme, la T3 se lie avec des protéines cytosoliques appelées protéines
cytosoliques de transport de la T3 (cytosolic thyroid hormone binding protein ou CTHBP).

5- Mécanisme d’action génomique de la T3 :

La T3 exerce ses effets en se fixant sur des récepteurs nucléaires spécifique TR. Les TR reconnaissent,
dans les régions régulatrices de leurs gènes cibles, des séquences spécifiques appelées éléments de
réponse aux HT (ou TRE).

En absence de T3, les TR sont liées à des protéines nucléaires inhibitrices appelées corépresseurs. Ces
corépresseur empêchent la fixation de la machinerie transcriptionnelle empêchant de ce fait
l’expression du gêne cible.

En présence de T3, l’hormone se lie aux TR. Il se produit un largage des corépresseurs qui sont
remplacés par des protéines nucléaires activatrices appelées coactivateurs. Ces coactivateurs
permettent la fixation de la machinerie transcriptionnelle et de ce fait l’expression du gêne cible.
.

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Physiologie de la glande thyroïde

VII. CATABOLISME DES HORMONES THYROÏDIENNES

La principale voie de dégradation par désiodation 80 %.


Les autres voies de dégradation : glucuronoconjugaison, sulfoconjugaison, décarboxylation,
désamination, et le clivage du pont éther entre les deux anneaux.
Les multiples métabolites résultants conservent une activité biologique modérée.

VIII. CONTROLE DE LA FONCTION THYROIDIENNE


AXE HYPOTHALAMO-HYPOPHYSO-THYROIDIEN ET RETROCONTROLE NEGATIF

La fonction thyroïdienne est soumise à un système fin de contrôle. Ce système est hiérarchisé et
organiser sous la forme d’un axe comprenant l’hypothalamus, l’hypophyse et la glande thyroïde. Cet
axe porte le nom d’axe hypothalamo-hypophyso-thyroïdien ou axe thyrotrope.

L’hypothalamus sécrète une hormone glycopeptidique Thyrotropin-Releasing Hormone TRH, cette


dernière se lie à des récepteurs spécifiques présents sur des cellules particulières de l’antéhypophyse.
Ces cellules portent le nom de cellules thyrotropes.

Les cellules thyrotropes de l’antéhypophyse sous l’effet de la TRH sécrètent la Thyroïde Stimulating
Hormone TSH, cette hormone est véhiculée par le sang. Elle se fixe sur des récepteurs spécifiques des
cellules folliculaires thyroïdiennes stimulant d’une part la prolifération cellulaire thyroïdienne et
provoquant d’autre part la sécrétion hormonale thyroïdienne de T3 et T4.

Les hormones thyroïdiennes ainsi produites exercent un rétrocontrôle négatif sur leur propre
production en inhibant la sécrétion de TRH hypothalamique et de TSH hypophysaire.

Ce système de rétrocontrôle négatif ou Feedback négatif permet de maintenir un taux stable normal
des hormones thyroïdiennes assurant constamment un état de stabilité clinique et biologique appelé
euthyroïdie.

IX. ROLE DE L’IODURE

L’iode élément fondamental de l’hormonosynthèse thyroïdienne participe également au contrôle de la


synthèse hormonale qui doit à tout moment couvrir les besoins métaboliques de l’organisme. Ainsi et
en fonction des apports exogènes en iodes on observe :

En situation d’excès en iode ;

– diminution de la sensibilité à l’action de la TSH;

– inhibition de l’oxydation de l’iodure et du couplage oxydatif des iodotyrosines en iodothyronines ;


cet effet est appelé effet de Wolff-Chaikoff ;

– inhibition de l’expression du symporteur de l’iodure et du captage de l’iodure ; cet effet, tardif,


permet un échappement à l’effet de Wolff-Chaikoff ;

– inhibition de l’endocytose de la thyroglobuline et de la sécrétion des HT ;

– inhibition de la prolifération des cellules thyroïdiennes.

En situation de carence en iode :


Inversement, la carence iodée prolongée et profonde diminue le niveau de la synthèse hormonale ce
qui aura pour effet une augmentation de la TSH et par voie de conséquence à la stimulation de la

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Physiologie de la glande thyroïde

prolifération de cellules thyroïdiennes qui tend à maintenir un certain niveau de sécrétion hormonale.
Ce phénomène secondaire au déficit en iode est à l’origine de l’apparition d’un goitre dit goitre par
carence iodé ou goitre endémique.

X. AUTRES FACTEURS DE CONTROLE DE LA FONCTION THYROIDIENNE

Le système de rétrocontrôle faisant intervenir le couple TRH/TSH est la principale voie de régulation
de l’hormonosynthèse thyroïdienne. Cependant d’autres facteurs interviennent. Ces facteurs peuvent
être activateurs ou, au contraire, inhibiteurs du fonctionnement thyroïdien:

Les facteurs activateurs sont des neurotransmetteurs comme les prostaglandines de type E, la
noradrénaline, le vaso-intestinal peptide (VIP), le facteur atrial natriurétique (ANP) et l’acétylcholine ;
des facteurs de croissance comme le Fibroblast Growth Factor (FGF) et l’IGF-1 ; des cytokines et
l’insuline.

Les facteurs inhibiteurs sont la somatostatine, le cortisol, le Tumor Necrosis Factor (TNFα et TNFβ),
l’interféron et l’interleukine 1.

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