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Scanner : dose très élevée à l'entrée du patient (= à sa périphérie) puis atténuation en profondeur
pas toujours vrai en fonction de la corpulence du patient ; des mesures que l'on va faire ; des
différents types de fantômes qu'on va utiliser
Le CTDI ou IDSV est une dose mesurée qui ne traduit pas un risque pour le patient, contrairement au
PDL
On met le crayon de la chambre d’ionisation dans les trous des fantômes
L’idéal serait d’avoir une dose distribuée de manière parfaitement limitée à la coupe (=
rectangulaire). Or dans la réalité il y a toujours un peu d’irradiation dans les tissus adjacents
NB : les gonades ne sont finalement pas si à risque d’où le fait qu’on a diminué le Wt correspondant,
tandis qu’on s’est rendu compte que les seins étaient plus à risque (donc augmentation du Wt)
Wt est un facteur empirique, sans fondement certain, et qui est le même quel que soit l’âge du
patient…
La PCR envoie des relevés réguliers (~ tous les ans) à l’ASN qui vérifiera qu’en moyenne sur les
différentes régions anatomiques explorées, on respecte bien les NRD
2 facteurs intrinsèques les plus importants : filtration et collimation
3 filtres :
- Filtre obligatoire pour éliminer les RX de faible énergie ne participant pas à la qualité d’image
mais seulement à l’irradiation
- Filtre papillon atténuant les RX en périphérie (car moins de tissu à traverser) et beaucoup
moins ceux au centre
- Collimateurs de champs pour limiter les RX à une seule région à explorer (on ne va pas ouvrir
les collimateurs de la même façon pour un scanner du rachis que pour un scanner TAP) on
sélectionne le protocole désiré et les collimateurs se mettent en place automatiquement
Réduction de 30% de la dose
La collimation dynamique se fait dans le plan de coupe et permet de ne pas irradier l’over-ranging
(coupes supplémentaires réalisées avant et après le volume réellement désiré et qui ne participent
pas à la qualité d’image) diminution de 20% de la dose
Modulation sectorielle
Avant on avait seulement les paliers 80 mais surtout 120 et 140 kV donc très contraignants avec de
grosses variations de dose. Puis révolution avec l’arrivée du 100 kV pour l’imagerie cardiaque
(parfait pour le contraste de l’iode) et des 70 kV pour la pédiatrie (peu de tissus à traverser)
Diapos du dessous montrent que selon la région explorée et la corpulence du patient, les mAs
proposés varient selon l’atténuation…
Cou : pas d’intérêt à la modulation car épaisseur similaire sur 360° (= cylindre)
Epaules : gros diamètre droite-gauche mais faible diamètre antéro-postérieur donc modulation
intéressante
Thorax : ovoïde donc modulation également intéressante
Bien noter modulation haute fréquence des mAs en XY versus modulation basse fréquence des mAs
en Z
Moyenne de 70 mAs sur ce TAP = réduction intéressante de la dose
Même si on peut moduler la dose pour un patient corpulent, il en recevra toujours plus qu’un patient
maigre…
Bien noter modulation haute fréquence des mAs en XY versus modulation basse fréquence des mAs
en Z
On ne peut réduire la dose à l’infini au risque d’avoir une qualité trop mauvaise pour interpréter : une
division de la dose par un facteur 64 est encore à peu près interprétable pour un thorax mais
infaisable pour l’abdomen…
Actuellement la reconstruction itérative permet une réduction de la dose d’environ 60%
Explications reconstruction itérative : on part des données brutes de l'image et l’ordinateur va les
reconstruire tout en analysant la qualité des images si la qualité des images n'est pas assez bonne,
l’ordinateur va recalculer/améliorer les images à partir de la 1 ère série. Son but étant d'essayer de
retirer progressivement le bruit dans l'image.
Dans la dernière génération de reconstruction itérative, l’image mesurée est très bruitée et
l’ordinateur va s’aider de modèles anatomiques pour essayer de retrouver l'image source l’image
reconstruite à la fin est un peu différente de l'image initiale (= déformation de la réalité…)
Exemple pour un angioscanner des TSA avec problème d’artéfacts au niveau des épaules
A la fin du processus, les images deviennent interprétables, mais donnent une sensation visuelle de
lissage un peu plastique
Milieu = reconstruction de 1ère génération / Image de droite = reconstruction itérative de dernière
génération
La limite étant surtout le temps de reconstruction (~ 20 – 30 min) avec des puissances de calcul
nécessaires assez élevées
Les exemples précédents montrent des scanners avec des doses extrêmement faibles (similaires à la
radio conventionnelle : ASP ; Rx thorax)
Ces reconstructions trop lissées (voire plastiques) gênent certains radiologues pour l’interprétation…
Diminuer la dose d’un facteur 64 risque de rendre l’examen de mauvaise qualité mais X/4 ou X/8
permet une bonne optimisation
Les protocoles ULD permettent de se rapprocher d’une dose délivrée par une RX de thorax
Sur les angioscans thoraciques on limite la couverture en Z car les EP isolées apicales et distales juxta-
diaphragmatiques sont exceptionnelles
Protocole standard pour le diagnostic = 0,6 mSv mais pour le suivi, une dose de 0,22 mSv suffit
largement grâce aux techniques de reconstruction itérative
Diagnostic vs suivi…
La RI n’est pas vraiment plus irradiante que le radiodiagnostic
ULD surtout utile pour les patients fins
Sur l’abdomen, quand on diminue la dose, très rapidement l’examen devient ininterprétable
DLP élevée dans l’uroscanner surtout due à la longueur explorée donc bien placer ses coupes : pas
besoin de tout l’abdomen si on ne s’intéresse qu’aux reins (on peut commencer en-dessous des
coupoles diaphragmatiques par exemple…)
Pas besoin d’explorer tout l’arbre urinaire !
Rappel en comparaison : un travailleur en centrale nucléaire ne doit pas recevoir > 50 mSv/an
Manip stagiaire qui a relancé le protocole 151 fois par erreur érythème cutané ; risque de
cataracte précoce…
Alopécies en bandes suite à des protocoles de reconstruction 3D avec de grosses augmentations de
dose
Recos aux USA mises en place après ces exemples : les examens dont les DLP dépasseraient les NRD
ne seraient pas remboursés !
Actuellement on est arrivé à la dose plancher où cela devient difficile de faire des protocoles encore
moins dosés sans que cela pâtisse sur la qualité image