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BASES PHYSIQUES EN

RADIODIAGNOSTIC

Pr K. CHBANI
Objectifs du cours
■ Connaître les principaux moyens d’imagerie médicale

■ Connaître les étapes de formation de l’image radiologique

■ Connaître les avantages et les limites des moyens d’imagerie

■ Enumérer les principaux types de produits de contraste en imagerie


Généralités
Radiologie
Techniques d’imagerie permettant de:
• Proposer un diagnostic
• Guider un geste interventionnel

2 paramètres fondamentaux:

- Qualité technique optimale

- Interprétation correcte des images (acte du


radiologue): rechercher les signes utiles au diagnostic
et le traduire en langage médical.
Introduction

Champ
Rayons X Ultrasons
magnétique

Radiographie Imagerie par


standard Echographie résonnance
magnétique

Tomodensitométrie
ou Scanner
Rayonnements électromagnétiques

§ Spectre électro- magnétique: représente tous les rayonnements EM


§ Chaque rayonnement EM:
§ λ: longueur d’onde
§ E: énergie, inversement proportionnelle à λ
§ Rayonnement ionisant: transforme la matière en la traversant.
Rayonnements électromagnétiques

§ Rayons X : λ très courte très énergétiques les plus pénétrants.


Introduction

Foyer ou source
■ Trinôme radiologique

Objet

Détecteur
Radiographie standard
Radiographie standard

Tube à rayons X

Table avec patient

Détecteur

Patient en position couchée


Radiographie standard

Détecteur
Tube à rayons X

Patient en position debout


Radiographie standard
Production des rayons X
Production des rayons X
Propriétés des rayons X
■ Faisceau de Rayons X :
– Homogène, divergent, conique.
– Propagation en ligne droite et en toutes directions: intérêt du collimateur et du
diaphragme
– Collimaté par un diaphragme qui réduit lʼirradiation et le rayonnement diffusé
(inutile)

– Améliore la qualité de l’image


– Assure la radioprotection.
Propriétés des rayons X

■ Noircissement des émulsions photographiques: film


radiographique, cliché

■ Illumination de certains sels: radioscopie


Propriétés des rayons X

■ Capacité de traverser le corps humain

■ Atténuation (absorption) plus importante quand la densité et l’épaisseur


de l’objet sont élevées

■ Au contraire: rayons plus pénétrants si épaisseur diminuée.


Propriétés des rayons X
Propriétés des rayons X

■ Contraste: variation relative de la lumière d’un point à l’autre de


l’image
Propriétés des rayons X
Formation de l’image radiologique

Faisceau sortant
Faisceau de rayons X,
homogène de hétérogène
rayons X

Tube à rayons X
Milieu hétérogène :
atténuation(absorption, Détecteur: statique
affaiblissement) ou dynamique
Formation de l’image radiologique

■ But du détecteur: changer l’image initiale en une image visible et


interprétable.
Foyer ou source
■ Moyens:
– Film radiographique: image statique Objet

– Amplificateur de luminance: radioscopie, en mouvement


Détecteur
– Ecran d’ordinateur: imagerie numérique

■ Qualité image: densité, épaisseur, moyens de contraste, plans, qualité du


rayonnement
Formation de l’image radiologique
Sémiologie radiographique
■ Selon la nature du tissu traversé: 4 tonalités ou densités
fondamentales:

– Osseuse,

– Liquidienne: Muscles, vaisseaux, cœur, foie….,

– Graisseuse,

– Aérique.
Clavicule : image
opaque (blanche)

Parenchyme
pulmonaire : image
claire (noire)

Radiographie standard du thorax


Sémiologie radiographique

■ Densité osseuse :

– Tissu de densité élevée: atténue


fortement les rayons X,

– Radio-opaque: blanc.

– On parle d’opacité = zone de forte


densité = blanche
Sémiologie radiographique

■ Densité aérique:

– Structure aérique.

– Atténue peu les rayons X

– Apparait sombre ou noire.

– On parle alors de clarté = zone


de faible densité : (sombre ou
noire)
Sémiologie radiographique

■ Densité hydrique et graisseuse


– Structures intermédiaires:
muscle

– Graisseuse plus claire que la


musculaire.

– Peu contrastés, de couleur


grisâtre.
Sémiologie radiographique
Signe de la silhouette
Signe de la silhouette
Signe de la silhouette
Et si on récapitulait?
Foyer ou
source

Objet

Détecteur

4 densités :
Calcique,
hydrique,
graisseuse,
aérique
Limites de la radiographie standard
■ Imagerie planaire :

– superposition de l'ensemble des structures


thoraciques (os, poumons, muscles) :

masquer des lésions

– Imagerie de sommation

■ Perception des lésions fonction:

– L'échelle des niveaux de gris

– La taille des lésions


Indications

■ Examen de première intention dans plusieurs situations cliniques

■ Recherche d’anomalie: d’opacité, de clarté anormales

■ Modifications de contours ou de volume: gros hile, élargissement du


médiastin, niveaux hyro aériques dans l’abdomen…

■ Traumatisme de membres…..
Indications
■ Exemples:

– Radiographie thoracique
Indications
■ Exemples:

– Radiographie de l’abdomen

sans préparation
Indications
■ Exemples:

– Radiographie

du rachis
Indications
■ Exemples:

– Radiographies ostéo articulaire


Indications
■ Exemples:

– Radiographie panoramique dentaire


Indications

■ Mammographie
Contre indications

■ Grossesse: au cas par cas

■ Contre indications aux produits de contraste injectés.

■ Contre indications aux produits de contraste ingérés, utilisés dans la


radiographie:
– Opacifications digestives
– Opacifications utérines
– Opacifications des voies urinaires …
Tomodensitométrie (TDM) ou scanner
Tomodensitométrie (TDM) ou scanner
Foyer ou source

Objet

Anneau qui tourne : Détecteur


tube + détecteurs

Ecrans

Table
Appareil scannographique Foyer ou source

Objet

Détecteur

Tube à rayons X

Anneau
Patient allongé sur la table

Détecteurs de rayons X
transmis
Appareil scannographique
Formation de l’image
■ Complexe tube/détecteur : tournant autour du patient
– Radiographie standard: tube fixe

■ En même temps, la table se déplace en longitudinal

■ Rotation de lʼanneau

■ Faisceaux de rayons X : Lancés dans tous les sens

■ Traversent le corps humain et recueillis par les détecteurs


Formation de l’image

■ Traduits par un système informatique en une image


tomodensitométrique de la région examinée.

■ Images 2D = coupes coronales, sagittales, axiales, reconstruction 2D

■ Reconstructions en 3D

■ Nombre de barrettes ou de récepteurs = nombre d ʼ images par


rotation du tube (0,75 sec: 4 barrettes)
Reconstructions axiales en fenêtre parenchymateuse pulmonaire
Reconstruction axiales en fenêtre médiastinale
Reconstructions coronales en fenêtre médiastinale
Reconstruction sagittale en
fenêtre médiastinale
Reconstructions 3D
Avantages de la TDM
■ TDM: imagerie en coupes: visualiser en profondeur, différents constituants,
différentes densités.

■ Qualité dʼimage excellente/ Temps d’acquisition court (quelques secondes)

■ Doses dʼirradiation impliquées réduites

■ Meilleure localisation des organes (dans le plan antéro-postérieur, latéral et


en profondeur)

■ Meilleure détection des anomalies

■ Guidage des ponctions ou biopsies des lésions éviter certaines


opérations chirurgicales
Contre indications

■ Grossesse

■ Les autres contre-indications sont celles du produit de contraste injecté pour


amélioration du contraste naturel et étude dynamique d’organes et de lésions
Sémiologie TDM abdominale en coupes axiales

Foie : dense (gris : Air dans le colon :


atténuation hypodense (noir)
■ En général: Selon la structure intermédiare)

traversée, on note :
– des tissus hyperdenses (blancs) :
forte absorption ou atténuation des
rayons X
– des tissus isodenses : même
densité que la structure de
référence
– des tissus hypodenses (noirs ou
Muscle : isodense
gris) : faible absorption ou Os : hyperdense
par rapport au
(blanc)
atténuation des rayons X foie
Sémiologie

Echelle de Hounsfield (unités Hounsfield : UH)


Sémiologie
■ Les coefficients dʼatténuation des tissus ou leur densité sont
exprimés en unités Hounsfield (UH)

■ Sa valeur est représentée par une couleur sur une échelle de


gris avec deux extrêmes:
– Le blanc pour lʼos (+1000 UH)

– Le noir pour lʼair (-1000 UH)

– Le gris intermédiaire pour lʼeau (0 UH).


Et si on récapitulait ?

■ Tube: émission de rayons X dans tous les sens

■ Traversent le corps humain

■ Subissent une atténuation selon la densité du tissu traversé

■ Recueillis par détecteurs

■ Images: coupes axiales, coronales, sagittales

■ Traduits en niveaux de gris

– Hyperdense

– Isodense

– Hypodense
Echographie
Echographie

■ Méthode d’exploration non invasive

■ Basée sur les ultrasons

■ Initialement utilisée pour la localisation d'obstacle et pour estimer la


distance obstacle-source (pratique navale): Sonar
Ultrasons : US
■ Ultrasons ou ondes ultrasonores : ondes sonores de hautes
fréquences : supérieure à 20 000 Hz
■ Echographie : ultrasons de fréquences de 1 à 50MHz.
Ultrasons
■ Même nature que les ondes sonores mais fréquences de leurs vibrations
trop élevées pour que lʼoreille humaine y soit sensible.

■ Vibrations mécaniques qui se propagent dans un milieu liquide ou solide.

■ Chaque milieu biologique où se propagent les US a une impédance


acoustique Z
Appareil d’échographie Foyer ou source

Objet

Détecteur
Ecran

Clavier Sonde

Mémoire interne
Ordinateur
Ultrasons
■ Plus la fréquence des US est élevée, moins
les US vont en profondeur.

■ Choix de la sonde : selon la région du corps


à explorer :

– Oeil : haute fréquence (20MHz),


profondeur max : 3 cm

– Abdomen (profond) : basse fréquence Sonde convexe : fréquence basse des US


(3,5MHz), profondeur max: 16 cm Sonde linéaire : fréquence intermédiaire
Sonde sectorielle : haute fréquence
Production des ultrasons

■ Sonde d'échographie : contient un


transducteur.

■ Excitation électrique: les cristaux du


transducteur se déforment et produisent
des vibrations ultrasonores :c'est l'effet
piézo-électrique.

■ Sonde : appliquée sur la peau, avec


application d ʼ un gel pour éviter
lʼinterposition dʼair.
Formation de l’image échographique

Absorption
3 phénomènes

Réflexion
Diffusion

L’interaction entre le faisceau ultrasonore incident et les tissus biologiques


donne naissance à des ondes réfléchies (délimitant les organes) et diffusées
(parenchymes)
Formation de l’image échographique

Réflexion

Dispersion
ou diffusion Atténuation
Absorption

Interaction avec la matière


Avantages de l’échographie
■ Technique d ʼ imagerie non traumatique, non irradiante, facile à
réaliser: large éventail d’indications: femmes enceinte, néonatologie

■ Coût peu élevé.

■ Aucun effet biologique délétère observé jusqu'à ce jour.

■ Pas des contre-indications; aucune prémédication ni préparation


particulière.

■ Appareils transportables : au lit du malade, en couveuse


Sémiologie
■ Aspect fonction de l'intensité des échos réfléchis visibles sur
l'image et des structures adjacentes

■ 4 catégories :

– hyperéchogène (blanche) : milieu très riche en échos car un


nombre important dʼUS réfléchis.

– isoéchogène : par rapport au tissu de référence

– hypoéchogène (grise) : niveau intermédiaire

– anéchogène (noire) : milieu sans écho ou vide dʼéchos, ex : kyste,


vessie, vaisseau, aucun US n’est réfléchi
Sémiologie
Sémiologie
■ Interface : cʼest une zone de séparation entre deux milieux dʼimpédance
acoustique (Z) différente (cʼest une limite). Elle apparait échogène. Ex :
interface foie/diaphragme.

Parenchyme: granulations

Interfaces: US réfléchis
Sémiologie

■ Paroi : cʼest une structure réfléchissante entre


deux milieux de même impédance, ex : paroi
vésiculaire, vésicale, vasculaire.

■ Cône dʼombre postérieur : vide dʼéchos (noir) en


arrière dʼune structure hyperéchogène qui
absorbe la quasi-totalité des ultrasons, ex : les
calculs de la vésicule biliaire
Sémiologie

■ Echostructure d'un milieu : aspect selon les structures qui


le composent.
– Solide :

■ hyper-réfléchissant (riche en échos) dit hyperéchogène,

■ réfléchissant avec (moins riche en échos) dit échogène.

– Semi-liquide : mixte, composé de liquide (sans échos ou


anéchogène) et dʼéchos : peu dʼéchos (hypoéchogène) ou
plusieurs échos (hyperéchogène)
Sémiologie

§ Liquidien pur :
§ milieu sans échos : anéchogène, se caractérise par un renforcement postérieur
(eau, bile, sang)
§ Renforcement postérieur : absence dʼatténuation du faisceau US incident lors de la
traversée du milieu liquidien pur qui est anéchogène (sans échos)

Echographie de l’œil : le vitré


( ) est un milieu liquidien pur
(anéchogène) avec renforcement
postérieur ( )
Sémiologie

■ Aspect du milieu

– homogène : milieu structuré, les nombreux échos présents ont tous la même
intensité et sont de répartition régulière.

– hétérogène : comporte des macro-structures (tractus fibreux, calcifications,


nécrose), dʼintensité différente et de répartition irrégulière.
Lobe thyroidien Lobe thyroidien
gauche homogène droit homogène

Glande thyroïde avec ses lobes, homogène


Lobe thyroidien Lobe thyroidien
gauche homogène droit homogène

Glande thyroïde avec ses lobes, homogène

Kyste hépatique hétérogène : zones échogènes


(flèche blanche) et zones anéchogènes flèche
rouge)
Et si on récapitulait ?!
■ Sonde échographique: émission dʼultrasons

■ Traversent les tissus biologiques

■ Subissent 3 phénomènes: absorption, diffusion,


réflexion

■ Recueillis par un système informatique

■ Traduits en niveaux de gris selon lʼatténuation:


– Hyperéchogène

– Isoéchogène

– Hypoéchogène

– Anéchogène
IMAGERIE PAR RÉSONNANCE
MAGNÉTIQUE
Principe IRM Foyer ou source

Objet
■ Caractère magnétique d’un corps

■ Mesure des modifications ou du comportement d’un objet (corps Détecteur

entier, organe, lésion, région, atome, proton) sous l’effet d’un champ
magnétique
Principe IRM
■ Corps humain : riche en molécules d’eau

■ Multiples atomes dʼhydrogène

■ IRM : ondes radio excitatrices des noyaux


dʼhydrogène

■ Noyau dʼH = 1 proton


– Ubiquitaire.
– en mouvement

– chargé +
– Réagit à un champs magnétique

– Réagit à des impulsions de radiofréquence


– Réaction atomique= énergie = signal
Appareil IRM

Champ magnétique

Table
Antennes
Avant application Molécules: H+
1 du champ spin
magnétique:
aléatoire

Application du
2 champ magnétique:
protons alignés

3 Synchronisation
des protons Interruption
du champ
magnétique
4
Temps de relaxation:
5 désynchronisation

Energie/Signal
électrique
Principe IRM
Principe IRM

■ Ondes radiofréquence:
– Exciter les noyaux dʼhydrogène

– Positionner H dans un état particulier: résonance

– Rotation des aimants (H)

– Retour à lʼétat normal (relaxation): formation de courant électrique appelé


signal IRM

– Signal recueilli par une bobine ou antenne

– Analyse du signal: super ordinateur

– Images en coupes axiales, coronales, sagittales


Séquences IRM, pondération T1,T2

■ Séquence IRM: ensemble dʼimpulsions excitatrices caractérisées par


2 paramètres:
– Temps de répétition (TR) : intervalle entre 2 excitations successives.

– Temps d'écho (TE) : intervalle entre l'excitation et la survenue du signal IRM.

■ Séquences SPIN-ECHO : séquence la plus utilisée.


Séquences IRM, pondération
T1,T2,DP
■ Séquence SE: pondérée ou modulée selon ces deux paramètres
(TR,TE)
– Séquence SE pondérée en T1 :TE, TR courts

– Séquence SE pondérée en T2: TE, TR longs

– Séquence densité de protons (DP) : TE court, TR long.

Pour chaque tissu biologique, contrastes (ou niveaux de gris) ≠ selon chaque
séquence (T1, T2 ou DP).
Sémiologie
■ Tissus biologiques : teneur en eau ≠

■ Teneur en eau : évalue leur différence en densité de protons.

■ Extrêmes de densité:
– Urines: densité maximale en protons

– Air: densité minimale en protons


Sémiologie
■ Même structure tissulaire :

– signal ou contraste ou niveau de gris ≠ selon le type de


pondération de la séquence (T1, T2…..).

– signal : traduit sur les images en niveau de gris :


■ noir: signal faible, ou hyposignal

■ blanc: signal élevé ou hypersignal


Sémiologie
Séquence T1 Séquence T2

Substance grise Blanche Gris foncé

Substance blanche Grise Gris clair

LCR Noir Blanc

Graisse Blanche Blanc


IRM cérébrale

3 2

Coupe axiale pondération T1 Coupe axiale pondération T2


(LCR noir : hypointense) (LCR blanc : hyperintense)
IRM du rachis lombo-sacré
Coupe Coupe
sagittale T1 : Moelle sagittale T2 :
LCR noir épinière LCR blanc
(en (en
hyposignal) LCR hypersignal)

Vertèbre
Principales indications d’IRM
■ Tous les organes et la quasi totalité des pathologies

■ Diagnostic, surveillance, guidage de geste

■ Liste non exhaustive

■ Indications de première intention

■ D’autre en cas de contre indication au scanner

GRACE AU CARACTERE NON IRRADIANT

■ Disponibilité ---
Principales indications d’IRM
■ Cerveau et moelle:
– tumeur , AVC

– SEP

– Hypophyse

– Pathologie discale

– Tumeurs médullaires

– Myélite

– vaisseaux du cou

– IRM fonctionnelle
Avantages de l’IRM
■ Localisation précise des lésions

■ Planification du traitement
– Images « natives »

– Volumique

■ Excellente sensibilité de contraste


– Détails de lʼanatomie

– Détection des types de tissus mous pathologiques

■ Absence d’irradiation: répétitif


Contre indications
Contre indications absolues
■ Stimulateur cardiaque: pace maker

■ Défibrillateur cardiaque interne

■ Neurostimulateur

■ Implant cochléaire

■ Clips vasculaires ferromagnétiques intra cérébraux

■ Corps étrangers métalliques intra oculaires ou dans un organe à


risque vital ou fonctionnel

■ Pompe pour régulation d’insuline


Contre indications relatives
■ Grossesse: par précaution; aucun accident jusqu’à ce jour n’a été décrit

■ Tatouages

■ Patch cutané: dispositifs transdermiques

■ Implant métalliques divers: osseux, chirurgie

■ Claustrophobie

■ Implants passifs non ferromagnétiques


Non contre indiqués

■ Les dispositifs orthodontiques: « bagues »

■ Dispositifs intra utérins: stérilet

■ Prothèses orthopédiques non ferromagnétiques au delà 48h de pose


Et si on récapitulait?
■ Champ magnétique: ondes radiofréquences excitatrices des noyaux
dʼhydrogènes

■ Retour à lʼétat normal: signal IRM recueilli par une antenne

■ Signal traduit en échelle de gris sur images

■ Chaque tissu biologique: contraste ou niveau de gris ≠ selon la densité en


protons

■ Même structure tissulaire: signal ≠ selon la séquence: T1, T2 ou DP


Et si on récapitulait ?
■ Hypersignal : blanc

■ Hyposignal : gris

■ Vide de signal : noir

■ Séquence T1: LCR noir, hyposignal

■ Séquence T2: LCR blanc, hypersignal


PRODUITS DE CONTRASTE EN
RADIOLOGIE
Objectifs du cours

■ Connaitre les principaux types de produits de contraste

■ Enumérer les effets secondaires des produits de contraste

■ Citer les contre indications à l’utilisation


Définition
■ Substance injectable ou ingérable

■ Améliore la visualisation des organes explorés.

■ Plusieurs catégories:
– Produits de contraste iodés (PCI) : Rayons X: TDM, Radiographie
Définition
¡ Substance injectable ou ingérable

¡ Améliore la visualisation des organes explorés.

¡ Plusieurs catégories:
– Produits de contraste iodés (PCI) : Rayons X: TDM, Radiographie

– Produits de contraste gadolinés (PCG) : IRM


Définition
¡ Substance injectable ou ingérable

¡ Améliore la visualisation des organes explorés.

¡ Plusieurs catégories:
– Produits de contraste iodés (PCI) : Rayons X: TDM, Radiographie

– Produits de contraste gadolinés (PCG) : IRM

– PDC gazeux : nouveau, utilisé en échographie.


Définition
¡ Substance injectable ou ingérable

¡ Améliore la visualisation des organes explorés.

¡ Plusieurs catégories:
– Produits de contraste iodés (PCI) : Rayons X: TDM, Radiographie

– Produits de contraste gadolinés (PCG) : IRM

– PDC gazeux : nouveau, utilisé en échographie.

– Produits de contraste barytés: les plus anciens, exploration du


tube digestif.
Produits de contraste iodés
■ Utilisés au scanner (TDM), beaucoup moins en
radiographie

■ Contiennent lʼiode: densité blanche sur lʼimage TDM

■ Injectés en Intra Veineux au niveau d’une veine,


généralement du bras.

■ Peuvent être injectés par voie artérielle ou directement


dans l’utérus «hystérosalpingographie» ou dans la vessie
«cystographie» par une petite sonde.
Produits de contraste iodés
¡ Transportés par le sang jusqu’à l’organe à
explorer.

¡ Eliminés par les reins (néphrotoxicité)


– nécessité dʼun bon fonctionnement des reins.

– boire abondamment avant et après lʼexamen.

– En cas dʼinsuffisance rénale, TDM peut être


remplacée par IRM ou échographie.
▪ Âge

▪ hypertension artérielle

▪ diabète
Produits de contraste iodés

■ Effets indésirables:

– Réaction allergique à lʼiode: bouffées de chaleur, Nausées, risque de choc


anaphylactique avec risque de décès: réanimateur averti (prémédication)
– Risque de néphrotoxicité
– Neurologiques
Contre indications

■ Sauf nécessité d’injection et inaccessibilité d’autre examen:


– Insuffisance rénale
– Cardiopathie
– Grossesse
– Allaitement
– Allergie au PCI

■ Chaque cas est discuté : nécessité ou non d’injecter


SCANNER CEREBRAL: sans et avec injection
Processus tumoral
SCANNER THORACIQUE:
Sans et avec injection
CORONAROSCANNER: reconstructions 3D
Uroscanner
Reconstructions coronales
Produits de contraste gadolinés

■ Utilisés en IRM

■ Contiennent du gadolinium: spontanément visible en IRM.

■ Séquence T1

■ Injection IV dans une veine périphérique du bras.


Produits de contraste gadolinés

■ Effets indésirables:
– réactions allergiques exceptionnelles.

■ Effet nocif sur les reins, si insuffisance rénale avérée:


– patients dialysés
– suivis en néphrologie.

■ Si Facteur de Risque dʼinsuffisance rénale, prise de sang avant lʼexamen


pour sʼassurer du bon fonctionnement des reins
Contre indications

■ Pas de contre indication absolue

■ L’impact de l’injection de produit de contraste est discuté avec concertation entre


les médecins traitants
Séquence T1 avant et après injection du PDC
IRM cérébrale après injection de
Gadolinium

Rehaussement du signal des


structures vasculaires (→)
ANGIO-IRM DES AXES ILIAQUES
ANGIO-URO-IRM
Produits de contraste barytés
(gastrografine)
■ Produits à très haut contraste ingérés

■ Eliminés par les selles

■ Examen des organes digestifs invisibles spontanément sur la radiographie standard:

– transit oeso-gastro-duodénal : TOGD

– transit du grêle

– Lavement baryté
Produits de contraste barytés
(gastrografine)
transit oeso-gastro-
duodénal : TOGD
Produits de contraste barytés
(gastrografine)

transit du grêle
Produits de contraste barytés
(gastrografine)
■ Produits ingérés :voie orale

■ clichés successifs sur les zones à examiner

■ Suivre son passage à travers le tube digestif

■ Eliminés par les selles


Produits de contraste barytés
(gastrografine)
– Œsophage

– Estomac

– Intestin

– Côlon

■ Effets secondaires :

– fausses routes lors de la déglutition avec efforts de toux : goût


désagréable
Produits de contraste barytés
(gastrografine)
Lavement baryté
Produits de contraste barytés
(gastrografine)
■ Pour le côlon : lavement
baryté

■ Sonde: introduction du
PDC baryté à pression
douce dans le rectum

■ clichés sur les zones


anormales
Produits de contraste barytés
(gastrografine)
■ Suivre la progression de la baryte à contre-courant dans le côlon.

■ Effets secondaires :

– selles plâtreuses, très décolorées.


Produits de contraste barytés

TOGD Transit du grêle


Produits de contraste échographiques

■ Microbulles de gaz en suspension dans une solution aqueuse

■ Injectés par voie veineuse.

■ Totalement éliminé en quelques minutes par la respiration.

■ Très bien tolérée

■ Aucun effet toxique.


Produits de contraste échographique
Et si on récapitulait?!

■ PDC iodés: utilisés en TDM moins en Radiographie, injectables

■ PDC gadolinés: utilisés en IRM, injectables

■ PDC barytés: les plus anciens, ingérables, utilisés en radiographie standard

■ Toujours vérifier la fonction rénale avant lʼinjection de PDC iodés ou gadolinés +++
■ Merci
Questions pour des champions

■ Les examens suivants utilisent des rayons X:

– Scintigraphie

– IRM

– Echographie

– TDM

– Radiographie thoracique
■ les éléments suivants caractérisent le scanner
– La table d’examen est fixe

– Le tube radio gène est tournant

– C’est une imagerie de sommation

– Les reconstructions coronales et sagittales sont possibles


■ ww.biusante.parisdescartes.fr/sfhad/vol4/art09/article.htm

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