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04/02/23
C. Marcus
Techniques simples :
5. Scanner : examen de base pour toutes pathologies urgentes (si besoin d’une réponse
rapide)
à De plus en plus utilisé en :
- Traumatologie
- Oncologie : diagnostic et suivi des patients
- Vasculaire : les techniques de post traitement ont
considérablement améliorées la qualité des images
et des diagnostics, remplacement de
l’artériographie, l’angiographie, la phlébographie
(explorations veineuses), seule indication pour les
cardiologues et les chirurgiens vasculaires
(coronarographie à visée thérapeutique)
Point à retenir : De plus en plus de demandes d’examens complet (crâne, thorax, abdomen,
pelvis, vaisseaux). Moins l’examen est ciblé au départ et moins bonne est la réponse,
impossibilité d’homogénéiser toutes les demandes sur le plan technique
Si demandes trop complexes, on peut être amené à réaliser un ou deux examens chez le
patient.
Indications du scanner
• Multiples +++
• Régions étudiées : crâne, thorax, abdomen, pelvis, ostéo-articulaire, vaisseaux
(angioscanner)
• Examen habituel pour bilan et suivi de cancers
• Fait partie du bilan pré-opératoire (reconstruction 3D) : chirurgie viscérale,
thoracique, orthopédique complexe
• Bilan de référence pour les polytraumatisés : total body (corps entier), du crâne
jusqu’aux bassin, pour un bilan osseux et viscéral
• Radiologie interventionnelle avancée pour les gestes complexes (biopsie, thermo
ablation)
En traumatologie :
Scanner : technique d’imagerie qui délivre la dose la plus importante chez les patients
Certains diagnostics ne nécessitent pas de délivrer des doses importantes (maladie
lithiasique), travail en basse dose car calcifications extrêmement denses et bien visibles
Bilan / Suivi de nodule pulmonaire :
• Acquisition submilimétrique
Maintenant : on peut
distinguer très précisément
l’artère rénale et les branches
de bifurcation grâce à un travail
en coupe fines à meilleure
visualisation des petits détails
De quelles reconstructions peut-on se servir pour compléter les informations fournies par les
coupes axiales ?
Séparation techniques 2D et 3D
• Techniques 2D
à Acquisition dans le plan axial
à MPR (ici plan frontal à partir
de l’acquisition axiale)
à MIP (projection 2D de
l’ensemble du champ
d’exploration)
• Techniques 3D :
post-traitement réalisé dans
l’entièreté du volume
à VR
à Endoscopie virtuelle
• Acquisitions axiales
• Interactif et rapide (travail en temps réel) :
possibilité d’orienter le plan de coupe avec ce
système de croix de projection, sur une coupe
sagittale, on va pouvoir se concentrer sur l’orbite
ici, et voir le nerf optique et le globe oculaire
On se centre dans les différents plans, puis on
agrandit l’image : on est dans l’axe du nerf optique
MIP et minIP
Angioscanner
MIP
Représentation d’angiographie par
résonnance magnétique (ARM) des troncs
supra aortiques
Grosse différence : images MIP
directement utilisables, sans segmentation
préalable pour éliminer l’os
Visualisation des vaisseaux injectés et
suppression des tissus stationnaires (non
intéressants pour l’analyse)
Limite : calcifications non visibles
minIP
• Même principe mais avec pixel d’intensité minimal (et non maximal)
• Intensité de pixel minimal
le long du rayon s’affiche dans
l’image produite pour la
projection minIP
• Image de projection des
pixels les – denses : air,
poumons (++)
Combinaison
Conclusion :
- On a besoin de l’image
d’angiographie du MIP
- On peut se servir du VR
- Le MPR est fondamental parce
qu’il va montrer à la fois
l’anévrisme et le thrombus au
niveau de la paroi
Complémentarité des post-traitements
Dissection de l’aorte
MPR : montre la membrane de
dissection sur toute sa longueur
VR : montre également cette extension
MIP : montre moins bien puisque le
principe de la technique (superposer des
pixels d’intensité maximal) va
légèrement effacer la visualisation de la
membrane hypodense
Nécessité d’un maximum d’informations
à partir des différents post traitements
Patients à faible risque cardio vasculaire : utiliser une technique non invasive, rapide et
efficace pour confirmer qu’il n’y a pas de lésions coronaires (très important)
Exemple d’angioscanner des artères coronaires
Toujours en VR, visualisation de l’artère
interventriculaire antérieure, l’artère
circonflexe et l’artère coronaire droite
Imagerie 4D
Synchronisation à l’ECG (idem pour les angioscanners des artères coronaires), reconstruction
à différents temps du cycle cardiaque,
obtention d’informations dynamiques
au niveau du cœur
Coloscopie virtuelle
On fait un scanner
Pré requis : gonfler la structure que l’on
veut explorer (ici côlon) avec du CO2
Tumeurs : référence gastroscopie pour
pouvoir faire une biopsie
Gastro entérologue va pouvoir faire des
biopsies chez les patients qui en ont
marre d’avoir des contrôles coloscopiques
répétés (geste qui se fait sous AG), on
peut réaliser tout type de scanner
Logiciels qui
permettent de
segmenter, isoler le
nodule, et le
quantifier (diamètre,
volume)
Ici : nécessité d’une hepatectomie droite, il ne restera donc que le lobe gauche
Pour éviter les complications, il faut qu’il reste entre 20 et 30% du foie
Aide au diagnostic
Analyse par l’IA permet de faciliter la lecture, mais il faut un être humain derrière pour
valider ou invalider ce qu’a trouvé le logiciel
Exemple caractéristique :
radiographie de poumons, plusieurs
nodules
Confirmation au scanner, passage au
CAD, possibilité de régler la taille des
nodules détectés
IA en plein développement, encore des progrès à faire, aide précieuse pour identifier et
fiabiliser les résultats
Actuellement : surtout utile pour les jeunes praticiens qui ont moins d’expérience, beaucoup
moins utile pour un praticien expérimenté
Conclusions
• Développement très important de l’imagerie scanner 2D et 3D en routine
• Nombreuses applications cliniques
• Examen de référence en urgence
• Logiciels spécialisés de post-traitement, se développent de + en +
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