Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
a- Justification
Evaluer le rapport bénéfice/ risque
D’où la nécessité de connaître le risque pour le fœtus.
Ce risque dépend de
Age gestationnel
Dose délivrée
Donc si < 2semaines de conception ou si dose faible, réalisation de l’examen sans
problème.
< 10mGy faibles doses
Entre 10 et 100 mGy mesures spécifiques et calculs de dose
> 100mGy risque
Donc < 100mGy, aucune raison d’interrompre une grossesse
Page 2 sur 14
Déterministe (obligatoire)
b- Communication
Le manque de connaissance augmente l’anxiété de la mère, et retarde la réalisation
de certains examens et donc la prise en charge de la patiente par crainte des
cliniciens et obstétriciens qui surestiment les risques liés à ces examens.
c- Optimisation de l’exposition
Stratégies de réduction de dose
Scanner
5 à 10 % des examens
40 à 70 % des irradiations
Optimiser les scanners pédiatriques
Eviter les sans injection et les examens multiphases
Privilégier l’image diagnostique au lieu de la qualité visuelle de l’image :
on peut accepter d’avoir du bruit si le diagnostic peut être posé !
Page 3 sur 14
Les paramètres qui influencent :
kV, mAs, collimation,pitch, temps de rotation, FOV, volume d’acquisition, index de
reconstruction
utiliser le care dose avec précautions (en pratique à éviter chez l’enfant ; on irradie
davantage qu’en ajustant correctement les paramètres d’acquisition)
Développements récents : indicateurs de dose à ne pas dépasser,
reconstructions itératives, fantôme pédiatrique pour le caredose.
Pour les examens de salle, enlever la grille, utiliser scopie pulsée, collimater sur la
région d’intérêt (taille du champ/2 = gain dose x5), utiliser la dernière image de
scopie plutôt que de faire de la graphie.
Prévenir +++: Etablir le statut de grossesse dès que utérus dans le champ ou
considérer que patiente enceinte si doute.
IRM
Champ magnétique entre 0.2 à 3T mais surtout 1.5T
2 niveaux d’exposition différents
Chronique, faible champ : travail
Court terme, champ élevé : patiente
Pas d’effets délétères démontrés mais très peu d’études, surtout à des champs
supérieurs à 1T
Le fœtus serait sensible à la radiofréquence (augmente avec les tesla).
La thermorégulation dépend de l’âge et de la maladie.
La température du fœtus est inférieure à 38°
Le stress du à l’augmentation de chaleur maternelle diminue la perfusion placentaire.
Messages
Page 4 sur 14
- éviter irradiation accidentelle
- évaluer dose fœtale surtout pour les examens à l’étage abdominal
- informer la patiente des bénéfices et des risques
Dose < 100mGy ne justifie pas l’interruption de grossesse
Dose > 100mGy extrêmement rare
- effets surtout stochastiques (cancer > effets génétiques)
Par conséquent les interruptions de grossesse dues à une exposition aux rayons X
ne sont pas justifiées dans la grande majorité des cas.
IMAGERIE THORACIQUE
Le premier exposé, par le Dr LOBO, Grèce, traitait de l’imagerie thoracique dans les
situations aigues chez l’enfant, représentées essentiellement par les traumatismes et
inhalation de corps étrangers, avec proposition d’une démarche diagnostique et d’un
protocole TDM.
Dans un deuxième temps, intervention du Dr Staatz (Allemagne) au sujet des
pneumopathies infiltratives. Elle a d’abord établie une liste non exhaustive
d’étiologies puis décrit l’aspect de certaines d’entre elles à radiographie standard et
au TDM après avoir proposé son protocole TDM et rappelé les signes TDM
évocateurs de maladie infiltrante.
Enfin, le 3eme exposé traitait de l’IRM appliquée au thorax chez l’enfant. Après un
rappel des caractéristiques physiques du poumon à l’IRM et des techniques et
séquences utiles, le Dr PUDERBACH a proposé 2 protocoles prenant en compte la
coopération ou non de l’enfant. Puis il a comparé les informations obtenues avec
l’IRM et le TDM prenant pour exemples des cas de mucoviscidose et conclut que
l’IRM apporte les mêmes informations morphologiques que la TDM et permet en plus
une approche fonctionnelle.
Boiterie
Devant une boiterie chez l’enfant, ne pas oublier d’évoquer les douleurs projetées
(genoux, rachis). La radiographie, voire l’échographie, recherchent une luxation
congénitale de hanche, une ostéonécrose aseptique, une épiphysiolyse, une atteinte
septique et une synovite transitoire.
Page 5 sur 14
Maltraitance
Infections
NEUROIMAGERIE
Echographie Transfontanellaire
Anomalies congénitales
Les infections et inflammations du système nerveux central sont liées aux germes
TORCH (Toxoplasmose, Rubéole, CMV, HSV, HIV). Les malformations et anomalies
de migration évoquent une atteinte avant le milieu du 2è trimestre et les
calcifications, germinolyse et dilatation ventriculaire, une atteinte après le milieu du
2è trimestre. Ne pas oublier de chercher les atteintes extra-neurologiques.
En post-natal, la présentation clinique la plus fréquente est la méningite. Elle ne
nécessite d’imagerie (ETF, IRM) qu’en cas de suspicion de complication. Rechercher
des ramollissements ou infarctus corticaux, des collections extradurales (hygroma
sans rehaussement ou empyème avec rehaussement), des abcès (ADC diminué),
une ventriculite, une encéphalomalacie ou une encéphalite (herpès).
Page 6 sur 14
IMAGERIE ANTE-NATALE
Imagerie fœtale
Dilatation ventriculaire
Thorax et abdomen
L’échographie est le 1er et souvent le seul examen réalisé, il peut être complété par
un scanner, voire une IRM (étude du pancréas ou d’une néoplasie). La radiographie
est faite devant un syndrome occlusif.
Urgences génito-urinaires
Page 7 sur 14
Dans un contexte traumatique sévère, commencer par l’échographie à la recherche
d’un épanchement liquidien puis un scanner injecté ; et modéré, faire une bonne
échographie avec doppler systématique et, en cas de doute, compléter par un
scanner. Ne jamais oublier les règles de radioprotection ALARA au scanner.
En absence de traumatisme, l’échographie avec doppler recherche une torsion
(testiculaire ou ovarienne, sans jamais retarder la chirurgie), une thrombose veineuse
rénale, une obstruction (lithiase), une pyonéphrose, des signes de valve urétrale
postérieure ou SHU.
Traumatismes de l’abdomen
IMAGERIE CARDIO-THORACIQUE
Page 8 sur 14
Il existe une bonne corrélation diagnostique avec une diminution significative de la
dose d’irradiation à 80keV (par rapport à 100keV) et avec l’utilisation d’un double
foyer (par rapport au B64)
Etude de l’IRM cardiaque fœtale in utero avec gating de la fréquence cardiaque par
cardiotocogramme sur des modèles animaux, montrant la possibilité d’une évaluation
anatomique et fonctionnelle de bonne qualité.
Page 9 sur 14
But : Montrer l’efficacité de la portographie dans la détection de la portion ombilicale
de la veine de Rex en pré – opératoire chez des enfants atteints de bloc extra
hépatique.
Matériels et Méthodes : Etude rétrospective, 16 patients, entre 2001 et 2010.
Résultats :
- 80% bonne détection de la veine de Rex.
- Toutes les occlusions ou thromboses partielles du shunt ont été bien
visualisées à l’écho.
Conclusion : Bonne sensibilité et spécificité de la portographie préopératoire de
même que de l’US Doppler en postopératoire.
B-734 : Apport de l’US Doppler chez les enfants porteurs d’un by pass méso-
Rex pour une thrombose portale extra hépatique.
C.Lo Zupone Rome Italie.
But : Evaluation à long terme du shunt et du flux portal intra hépatique avec ce type
de by pass.
Matériels et Méthodes :
- 28 enfants avec varices œsophagiennes ou autres signes d’hypertension
portale.
- 2007 – 2010.
Résultats :
- postopératoire tardif, résolution des signes d’hypertension portale chez 26
des enfants.
Conclusion : L’US Doppler est le meilleur examen pour contrôler le by pass et le flux
portal à long terme.
Page 10 sur 14
B-736 : Innocuité de l’utilisation d’agent de contraste US seconde génération
(Sono Vue) dans la détection du reflux urétéro-vésical de l’enfant.
F.Papadopoulou Philadelphie USA.
But : analyse de l’innocuité d’agent de contraste US de seconde génération dans la
détection des RUV de l’enfant.
Matériels et Méthodes :
- 360 enfants, consentements éclairés des parents.
- injection intra vésicale.
- examen immédiat après le geste et appel téléphonique à J7.
Résultats :
- 11 effets mineurs.
- symptômes subsistants 24 à 48 H.
- attribuable plus à la pose du cathéter.
Conclusion : Innocuité de la procédure.
Page 11 sur 14
But : Evaluation de la protection des gonades, pour un bon compromis irradiation /
qualité d’image.
Matériels et Méthodes :
- 712 enfants, entre2007 et 2008
- positionnement visuel des caches de protection et selon des repères
anatomiques.
- calcul des doses.
Résultats :
- filles : impossible de protéger parfaitement les ovaires sans perte
d’information essentielle à cause de la variation anatomique de la position
des ovaires.
- garçon : 30 % de caches correctement placés.
Conclusion : La protection gonadique est mauvaise. Cette équipe a décidé de ne
plus utiliser de caches gonadiques.
Tenseur de Diffusion
But : comprendre les relations entre les valeurs d'ADC avec les caractéristiques du
développement cérébral normal, mais également pathologique. Exemple
d'applications cliniques : étude de lésions clastiques, exploration d'hémiplégie chez
l'enfant, bilan pré opératoire d'exérèse neurochirurgicale de tumeur cérébrale.
Cela permet également de rechercher la présence de splénium résiduel lors
d'agénésie partielle, et rechercher des malformations corticales (lors d'hétérotopie de
substance grise).
Les tenseurs de diffusion peuvent jouer un rôle pronostique pour évaluer l'étendue
de lésion cérébrale.
Spectro-IRM
Page 12 sur 14
Connaître les principaux pics obtenus en pratique : NAA, Créatine, Choline,
MyoInositol, et des exemples de variation : lors d'hypoxie, baisse du NAA, et
augmentation du lactate.
Rappel clinique sur les pathologies cérébrales vasculaires pédiatriques ( AIS, déficit
supérieur à 24H, et TIA, transcient ischemic accident), ainsi que l'imagerie TDM et
IRM obtenue.
Rappel sur les hémorragies, le moya moya, la drépanocytose, les cavernomes et
leurs aspects en imagerie.
Retenir l'interêt du CTA et de MRA, avec l'angioscanner en premiere indication, mais
que l'angiographie reste la méthode de choix pour évaluer des malformations
vasculaires.
4 : Dysgénésie du tronc cérébral : retenir que le tronc cérébral peut être normal à la
naissance, que l'IRM peut être répétée, et que l'IRM peut être normale, alors qu'il
existe des signes cliniques majeurs.
Page 13 sur 14
IMAGERIE URINAIRE DE L’ENFANT
Plusieurs membres du ESUR ESPR dont Riccabona auteur de Urinary tract imaging
in InfancyPediatric Radiology 2009
- Sur les infections urinaires de l’enfant, la scintigraphie n’est indiquée qu’après un
échodoppler équivoque ou révélant une néphrite, une pyélonéphrite ou une
cicatrice rénale.
- Concernant les syndromes de jonction pyélo-urétérale de découverte anténatale,
le critère essentiel à rechercher en faveur d’un retentissement fonctionnel est la
réduction du volume de liquide amniotique. L’IRM ne permet pas encore
l’évaluation de la fonction rénale fœtale.
- Dans une optique de réduction de dose, l’intérêt de la cystographie avec produit
de contraste ultrasonore chez la fille
- enfin P. Torna (IT) rappela les différents diagnostics à évoquer devant une masse
(para)-rénale chez l’enfant.
Page 14 sur 14