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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

FACULTE DE MEDECINE DE CONSTANTINE


CENTRE HOSPITALO-UNIVERSITAIRE DE CONSTANTINE

SERVICE D’EPIDEMIOLOGIE ET DE MEDECINE PREVENTIVE

LE DEPISTAGE DE
CANCER DU SEIN
ENCADRE PAR :

PR : BELKADI-KHALOUA
Les étudiants De 6eme Année Médecine

•Rotation D’EPIDEMIOLOGIE

• Groupe : 03

Réaliser par :

Période du 10/05 /2010 au 30/04/2010


Au terme d’un stage très enrichissant qui s’est déroulé
au niveau des différentes PMI de la commune de
Constantine , nous tenons à présenter nos remerciements les
plus vifs à tous ceux qui ont contribué au bout du compte à
une alchimie harmonieuse alliant la soif d’apprendre ,
l’amitié , le travail en groupe.
En commençant par nos respectants maîtres :
*PR :Zoughailech*

 Pr : Belkadi-Khaloua
 Pr :Bensaad

Pour leur aide, leur encadrement et leur dévouement tout au


long de notre stage.
Sans oublier d’adresser notre chaleureux remerciement aux
médecins généralistes et sages femmes exerçant au niveau
des PMI avec lesquels ce fut un plaisir de travailler.
Vue l’influence accrue de la référence des
médecins généralistes et les sages femmes sur la
décision d'une femme à participer ou non au
programme du dépistage du cancer du sein, une
enquête CAP au niveau de la commune de
Constantine a été réalisée par un groupe d'étudiants
de la sixième année médecine, dans le cadre des
stages du module d’épidémiologique sous la
responsabilité et l’encadrement du professeur
Belkadi-Khaloua.

Cette enquête a pour objectif de permettre aux


professionnels de la santé de mettre en œuvre des
actions d'amélioration de leurs connaissances,
attitudes et pratiques.

Sommaire
I. Introduction
A. La problématique
B. Le cadre
C. Le but
D.L’objectif général
E. Les objectifs spécifiques
F. La revue de la littérature

1. L’épidémiologie du cancer du sein


2. Le dépistage du cancer du sein
3. Les facteurs de risque du cancer du sein
4. La clinique
5. L’examen et l’autopalpation des seins
6. La mammographie

II. Matériels et méthode


III. Résultats
IV. Discussion
Bibliographie

Mots clés

- Enquête C.A.P : (Connaissances, Attitudes et Pratiques) : est une enquête


menée par questionnaire sur un échantillon représentatif de la population
étudiée.
- Dépistage : Le dépistage, en médecine, consiste en la recherche d'une ou de
plusieurs maladies ou d'anomalies dites "à risques" chez les individus d'une
population donnée. Ces investigations sont suivies ou non de consultations
médicales, d'examens cliniques et de traitements.
- Mammographie : est une technique de radiographie, particulièrement adaptée
aux seins de la femme afin de détecter des nodules dont la présence peut
signifier l'existence d'un cancer du sein.
- Prévalence : En épidémiologie, la prévalence est une mesure de l'état de santé
d'une population à un instant donné.
- Incidence : est un terme utilisé en épidémiologie pour décrire,  avec
la prévalence, la fréquence d'une maladie dans une population. En général,
l'incidence (ou le taux d'incidence) est le nombre de nouveaux cas
d'une pathologie observés pendant une période et pour une
population déterminée.
- Mortalité : ou taux de mortalité, est le nombre de décès annuels rapporté au
nombre d'habitants d’un territoire donné.
- Essai contrôlé randomisé : étude expérimentale, où les patients éligibles,
sélectionnés pour une intervention thérapeutique, sont répartis de manière
aléatoire en 2 groupes: le premier groupe reçoit le traitement, tandis que le
second reçoit en général un placebo.
- Méta-analyse : Consiste à rassembler les données issues d'études comparables
et à les réanalyser au moyen d'outils statistiques adéquats.
- Faux positif : est un résultat d'une prise de décision à deux choix
(positif/négatif), déclaré positif à tort, là où il est en réalité négatif.
- Faux négatif : est un résultat d'une prise de décision à deux choix
(positif/négatif), déclaré négatif à tort, là où il est en réalité positif.
- Facteur de risque : facteur d’exposition susceptible de modifier le risque d’une
maladie, c'est-à-dire de modifier sa probabilité de survenue.

I. Introduction
Le cancer du sein occupe le premier rang des cancers diagnostiqués chez la femme
à Constantine et représente 34% de l'ensemble des cancers féminins.

Les résultats de nombreuses études ont démontrés que le dépistage pourrait


réduire jusqu'à 35% le taux de mortalité par cancer du sein chez les femmes âgées de 50
à 69 ans.
B. Le cadre:
L'enquête est réalisée, dans un cadre purement pédagogique, par des étudiants en
6eme médecine au cours de leur stage du module d’épidémiologie sous l'encadrement
du Pr. BELKADI- KHALOUA.

C. But:
Améliorer la pratique des médecins généralistes et des sages femmes en ce qui
concerne le dépistage du Cancer du sein afin d’optimiser leurs participations dans le
programme de dépistage.

D. Objectif général:
-Evaluer les connaissances des médecins généralistes et des sages femmes vis-à-vis du
cancer du sein.

E. Objectifs spécifiques:

- Sensibiliser les médecins généralistes et sages femmes à cette pathologie pour les
faire participer dans le programme de dépistage.

- Comparer les connaissances sur le cancer du sein et son dépistage, des médecins
généralistes quelque doit leurs âges et années de pratique et celles des sages femmes.

- Identifier le besoin ou la nécessité de formations continues ou de recyclage à l’égard


des professionnels de santé impliqués dans le dépistage du Cancer du sein à
Constantine.

F. Revue de la littérature:

1. L’épidémiologie du cancer du sein


a. Introduction:

Le cancer du sein chez la femme est :


- Le plus fréquent
- Environ 1.3millions de femme seront diagnostiquées avec un kC du sein
- Deuxième cause de mortalité par kc (465000 mortes par /an)
- Mortalité en baisse constante: dépistage précoce +meilleur traitement.
b. Prévalence:

La prévalence (patientes atteintes et survivantes) de cette maladies est considérable,


estimée en 1990 à prés de 290000 femmes.

c. Age et sexe:

- Le Kc du sein peut s’observer avant 40 ans, mais le risque est très faible .
- La probabilité pour une femme d’avoir un cancer dans les 10 ans qui suivent :
-0.05 % à 20 ans
-0.39 % à 30 ans
- Après 40 ans l’incidence croit rapidement pour atteindre un pic entre 60 et 64 ans.
- sexe ratio: un homme / 100 femmes.

d. Incidence
Les données montrent donc que les pays à mode de vie de type occidentaux sont les
plus touchés par le cancer, cependant cela n’a pas toujours été le cas car cette pandémie a
une date de début identifiée à défaut d’avoir une date de fin.

 Dans le monde
La comparaison internationale des données d’incidence du cancer dans le monde (taux
d‘incidence du cancer du sein dans la wilaya de Constantine entre 1993_1997) se situe au
dernier range parmi les pays représentés sur cette figure.

Comparaison inter nationale des


données d'incidence
du cancer du sein dans différents
registres
des cancer dans le monde

Engleterre
USA, SEER Noire
USA, SEER Blanches
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

 Au canada
 En France

Les nouveaux cas de cancer ont donc augmenté de 96 % mais le taux standardisé, lui,
n'a augmenté que de 60%. Cette augmentation, l’INVS l'explique par une augmentation
de la taille de la population. Donc le risque de cancer du sein n'augmente pas alors même
que l'incidence augmente.

 En Afrique du nord:
Incidence du cancer du sein en
Afrique du nord
1993-1998
TISA pour 100,000 femmes du cancer du sein en
Afrique du nord 1993_1998

Algerie , Oran

Tunisie Nord Tunis

Algerie , Alger

Tunisie , Sfax
0 5 10 15 20 25 30 35

Taux d'incidence standarisé

 En Afrique de l’ouest

Incidence du cancer du sein en


Afrique de l'ouest
TISA pour du cancer 100,000 femmes du cancer
du sein en Afrique de l'ouest

Algerie, Constantine
Nigiria, Ibadan
Niger, Niamy
Guinée, ConaKry
Mali, Bamaka
Gambie

0 5 10 15 20 25 30 35

Taux d'incidence standarisé

Sur la figure nous constatons que l’incidence du cancer du sein dans les wilaya est de
loin la plus fréquente par rapport aux pays de l’Afrique de l’ouest suivie de Nigeria et
Niger avec une incidence presque similaire ne dépassant pas 25 par 100.000
 En Afrique du sud:

Incidence du cancer du sein en


Afrique du sud
cancer du sein en afrique du sud
TISA pour 100,ooo femme du

Afrique du sud Indian


1993_1997

Afrique du Sud Noire


Sud Afrique du India
Algerie du sud Transkei_U
0 10 20 30 40 50 60 70

Taux d'incidence stan

 En Algérie :

 Incidence multipliée par cinq en moins de 20 ans


 En 2007: 50% (incidence brute)
 7000 nouveaux cas /an (sur 35000 nouveaux cas/an toutes localisations
confondues)
 Mortalité par cancer du sein est d’environ 3500cas/an

 Particularités épidémiologiques :
 Age moyen au diagnostic est de 45 ans.
 2/3 des patientes en activité génitale.
 Le 1/5 des patientes métastatiques en stade 3, 2/3 stade 2.
 80% des patientes opérables nécessitent une mastectomie.
 10% de formes familiales.

e. Mortalité
La première cause du décès des femmes entre 50 et 69 ans.

Au cours des deux décennies précédentes, la mortalité a augmenté moins vite.

f. Conclusion
La fréquence du cancer du sein la plus élevé était enregistrée chez les femmes blanches
aux États-Unis, avec une incidence taux d'incidence standardisé avoisinant des 87 pour
100.000 femmes en France, les données d’incidence du cancer du sein recueillies à partir
de huit registres, ont montré pour ce pays un taux d’incidence inferieur à celui des
États-Unis
En effet ce taux ne dépasse pas 80pour100.000 en Europe les taux les plus faibles sont
observés dans les payes de l’est de l’Europe (++Europe du nord)

2. Le dépistage du cancer du sein


A. Introduction

Le cancer du sein constitue une grande préoccupation dans tous les pays du
monde notamment les pays développés où il fait l’objet d’une attention particulière
de la part des pouvoirs publics.

B. Définition
Le dépistage en cancérologie consiste à détecter une lésion maligne avant qu’elle
ne soit connue par des symptômes.

C. Les différents essais internationaux


De nombreuses recherches ont été faites dans le monde pour améliorer les
chances de guérison des femmes porteuses d’un cancer du sein .

1) Les essais randomisés

 The health insurance plan of New york : HIP 1962 .


 L’essai suédois des deux comtés :1977 .
 The United kingdom trial of early detection of breast cancers UKTDBC : 1979 .
 L’ essai de Mamlo I : 1970 -1980 .
 L’ essai de Mamlo II : 1978 - 1990 .
 L’ essai de Goteborg : 1982 .
 Les essais Canadian National Breast Screening Studies I et II: 1980

a) HIP

 C’est le 1er essai randomisé : 1962


 Porte sur 62000 femmes (40-64 ans) dont 31000 dépistées ( clinique +
mammographie annuelles pendant 4 ans) et 31000 témoins .
 Résultats :
 Réduction de la mortalité de 40 % après l’âge de 50 ans pour une
durée de 10 ans.
 Non significatif entre 40- 49 ans.

b) Les essais suédois

 Le 1er en 1977 dans le comté de Kopparberg : 60000 femmes de 40-74 ans.


 Le 2eme en 1978 dans le comté d’Ostergotland : 80000 femmes de 40 -74 ans.
 Une incidence oblique externe sur chaque sein tous les 2 ou 3 ans en fonction de
l’âge sans examen clinique.

 Résultats :
 Réduction de mortalité de 40 % chez les femmes de 50 - 69 ans.
 Non significatif entre 40 -49 ans.

c) UKTDBC

 Porte sur 8 districts et 300000 femmes de 45 -64 ans :


 Deux testent l’examen radio – clinique.
 Deux autres testent l’apprentissage de l’auto- examen.
 Les 4 derniers districts témoins.

 Résultats : (au bout de 7 ans)


 Significatif pour la mammographie.
 Aucun bénéfice pour l’auto –examen.

d) CNBSS

 Enfin, les essais Canadian National Breast Screening Studies


 Des femmes de 40-49 ans ont reçu la proposition d’un dépistage radioclinique
annuel dans un bras et d’un examen clinique seul dans l’autre bras.
 Des femmes de 50-59 ans ont reçu la proposition d’un dépistage radioclinique
annuel dans un bras et d’un examen clinique annuel dans l’autre bras.
 Le résultat à 7 ans

 La mortalité est similaire dans les deux bras pour les femmes de 50 à 59 ans.

 Une surmortalité par cancer du sein, mais non significative et décroissante, est
observée dans le bras dépisté, pour les femmes de 40 à 49 ans.

2) Les essais non randomisés

D’autres études non randomisées (Breast Cancer Detection Demonstration Project


[BCDDP], Florence, Nimègue, San Francisco[UCSF], Uppsala) ont permis
d’importants progrès dans la connaissance radiologique et histologique des petits
cancers.
Les études cas-témoins (Nimègue) permettent d’apprécier le risque relatif de décès
par cancer du sein chez les femmes dépistées, mais n’ont pas la même signification
que les essais randomisés.

D. La controverse issue de la méta-analyse de Götzsche et Olsen


 La méta-analyse de Götzsche et Olsen publiée en 2000 et 2001 remettait en cause
sévèrement les résultats précédents et fut à l’origine d’une vive polémique.
 L'objectif a été de vérifier l'effet du dépistage du cancer du sein par mammographie
sur la mortalité et la morbidité.
 Parmi neuf études randomisées retrouvées seules sept d'entre elles ont été retenues
dans le cadre de cette méta-analyse.
1) Classification et résultats

 Gotzsche et Olsen ont classé les études en quatre groupes selon leur qualité
méthodologique : bonne, moyenne, pauvre ou mauvaise.
 Pour les essais de qualité méthodologique moyenne le RR de mortalité par ce Kc
est: 1,05 à 7 ans et 0,97 à 13 ans.
 Pour les essais de qualité méthodologique pauvre le RR de mortalité par ce Kc est:
0,74 à 7 ans et 0,68 à 13 ans.
2) Résultats de la méta-analyse

 Un seul critère pertinent pour évaluer le dépistage mammographique c’est son effet
sur la mortalité totale qui reste minime après 13 ans de suivi.
 Une augmentation du nombre de mastectomies de 20 % et du nombre de
mastectomies et radiothérapies de 30 %.
 la qualité technique des mammographies et la reproductibilité inter-observateur ne
semblaient être évaluées que dans un essai.
 Ces méta-analyses ont toutes montré une réduction significative de la mortalité par
cancer du sein variant de 26 à 34 % 
 On peut donc en conclure que cette méta-analyse ne présente pas un niveau de
preuve élevé. Elle souligne cependant la nécessité, pour identifier le bénéfice d'une
stratégie visant à dépister des tumeurs à un stade précoce, de prendre en compte la
qualité de la prise en charge consécutive au dépistage.

E. En ALGERIE

 Le dépistage du cancer du sein est lancé en janvier 2010 par la Caisse nationale


d’assurance sociale (CNAS) pour plus de 30 000 femmes âgées de plus de 40 ans
affiliées à la CNAS.
 Il se déroule au niveau de quatre centres régionaux (Maghnia, Constantine, Jijel
et Laghouat) sous la coordination du centre Alger-Port.
 Ce dépistage se fait sous la supervision d’une équipe composée d’employés de la
CNAS, dont 11 spécialistes en radiologie et des assistantes sociales chargées de la
sensibilisation quant à l’importance du dépistage précoce du cancer du sein.
 Les premiers résultats de ce dépistage pour le premier trimestre 2010 révèlent
que 2807 femmes ont bénéficié d’une mammographie. Ces consultations ont
permis, la détection de 15 cas de cancer du sein à un stade « plus ou moins
avancé » et 38 cas suspects, soit 0,53% de l’ensemble des femmes qui ont subi
ces examens médicaux au niveau des centres concernés.
F. Rôle et Influence du médecin généraliste et de la sage femme dans
le dépistage

 Role

 Identification de la population éligible


 Prescrire ou remettre le test de dépistage
 Convaincre
 Expliquer
 Informer
 Assurer le suivi : prise en charge…
 Participer à l’évaluation

 Influence

-les études sont nombreuses à suggérer que les médecins exercent une influence
importante sur la participation des femmes au dépistage du cancer du sein.

-La recommandation des médecins peut entrainer une augmentation de plus de 4 fois
l'usage de la mammographie chez la patiente (BULIAR et COL,2005, santé CANADA).

-cette augmentation est aussi observée chez des populations vulnérables comme celle
issue du niveau socio économique bas (beaulieu et coll1994, Manfredi et coll1998)

-En effet la majorité des femmes se dit influencée par les conseils des médecins (HARP
et COL2005).

-Beaucoup d'entre elles souhaitent même que les médecins les aident à prendre la
décision au sujet de l'utilisation de la mammographie (Chamol et Coll.2004).

-plusieurs facteurs sont identifiés dans la littérature comme des barrières à la référence
des femmes au dépistage du cancer du sein de la plupart des médecins et des sages
femmes.

-Ces facteurs sont particulièrement liés à certaines caractéristiques personnelles des


médecins, à leur pratique médicale, à leurs connaissances, croyances et attitudes face
au dépistage du cancer du sein mai aussi à l'organisation autour de cette
problématique.

G. Les effets délétères du dépistage

 Inconfort, douleur, angoisse .


 Les faux positifs et les faux négatifs .
 Le sur-diagnostic et le sur-traitement des lésions détectées .
 Le risque lié à la mammographie (Rayon X).
 Les conséquences psychologiques du dépistage .
 Rapport coût – efficacité .

H. Conclusion

Il est donc actuellement admis par la communauté scientifique que le dépistage


du cancer du sein par un examen mammographique régulier (tous les 2 ou 3 ans),
réalisé dans de bonnes conditions, est justifié médicalement pour les femmes
de 50 à 69 ans puisqu’il diminue la mortalité par cancer du sein dans les essais
randomisés de 20 à 35 % après plus de 15 ans de suivi.

3. Facteurs de risque du cancer du sein

La cause principale du cancer du sein reste inconnue mais plusieurs facteurs


collaborent à l’installation de la maladie sans en être pour autant à l’origine.
On évoque ainsi:

a) Les facteurs hormonaux endogènes

1-l’âge précoce des premières menstruations:


-cela due principalement à l’exposition précoce et prolongée à l’imprégnation
hormonale qui existe durant la période d’activité des ovaires.
-une telle hypothèse concorde avec les taux d’œstrogènes élevés après les règles que
l’on observe chez les femmes qui ont eu leurs menstruations précocement.

2-la ménopause tardive:


-les femmes qui ont leur ménopause après 50 ans présentent un risque accru de cancer
du sein.
-le risque augmente d’environ : 3% ; pour chaque année supplémentaire, à partir de
l’âge présumé de la ménopause.

b) Les facteurs hormonaux exogènes

1-les contraceptifs oraux avant la première grossesse:


-le risque de cancer du sein est augmenté d’environ 25% chez les femmes utilisant
couramment les contraceptifs oraux.
-cependant, cet accroissement chute dés l’arrêt de la consommation.
-ainsi que plus les contraceptions orales seront utilisé tardivement, plus le nombre de
cas sera important.

2-le traitement hormonal substitutif :


-il est prescrit pour pallier la diminution du taux des hormones ovarienne circulantes.
-le risque augmente avec la durée de l’utilisation : plus 5ans d’utilisation, le risque est
augmenté de 26% à 35%.
-le risque attribuable (effet réel du traitement) diminue dés l’arrêt du traitement.

c) Facteurs liées à la reproduction

1-la nul parité et grossesse tardive : après 30 ans.


2-la suppression de l’allaitement : du fait que l’allaitement entraine une
augmentation de la prolactine inhibant ainsi l’accumulation d’œstrogènes.

d) Les facteurs génétiques

5à10% des cancers du sein seraient causés par une anomalie transmise par l’hérédité
dont le principal mécanisme est la mutation des gènes BRCA1, BRCA2 qui sont à l’état
normal des gènes protecteurs s’ils sont défectueux.

e) Facteurs environnementaux

1-l’exposition à des produits chimiques cancérigènes : exemple ; les


pesticides organochlorés et les parabènes.

2-les radiations ionisantes.

f) Autres facteurs de risque :

1-l’obésité: elle augmente prés de 50 % le risque chez la femme ménopausée


probablement en raison :
-de l’augmentation des concentrations sériques d’œstradiol libre.
-des cycles menstruelles anovulatoires q’ elle donne souvent.

2-l’existence d’une lésion au niveau du sein :le risque des lésions prolifératifs
est multiplié par deux par rapport à celles non prolifératifs mais toujours le risque
existe.
3-traitement par radiothérapie ainsi l’usage répété du radio du thorax.

4- le tabac: le risque augmente d’environ 60% ; ce risque est multiplié par 3 chez
les femmes après la ménopause.

4. La clinique

Motifs de consultation:

Les symptômes amenant une patiente à consulter sont variables, ils peuvent
être isolés ou associés.
Il est important de préciser :
-la date d'apparition des symptômes.
- les modifications depuis le début.
-son évolution au cours du cycle menstruel, la durée et la cause d'un éventuel retard a
consulté.

Il peut s'agir :

-d'une masse palpable ou visible (65-80%).


-d'un nodule cutanée et areolomamelonnaire (5-7%).
-d'un écoulement mammaire (2-1O%).
–d'hématomes ou ecchymoses spontanés.
-dune adénopathie axillaire isolée 3 KC/ 1000.
-d'une douleur 1-15%.

Complications:
- Gros bras avec impotence fonctionnelle.
- Les métastases locorégionales et a distances.
5. Examen et autopalpation des seins

 L’examen clinique comprend:


• Le recueil minutieux des antécédents de la patiente,
• L’inspection visuelle des seins,
• Palpation des deux seins, de la région axillaire et sus claviculaire,
• La formation de chaque patiente à l’auto-examen des seins et, plus particulièrement,
à la détection de nodules mammaires.

a) Anamnèse :
• Age des premières règles,
• Etat marital, G?P?, son âge à la première grossesse
• ATCD relatifs à la lactation et à l’allaitement,
• Age à la ménopause,
• ATCD familiaux de cancers du sein et de l’ovaire de ses parents du premier degré
(mère, sœurs, tantes et grand-mères),
• Prise ou non de contraceptifs oraux (si oui, durée)
• Suivi ou non d’un traitement hormonal substitutif (THS), d’un traitement contre
l’infertilité ou contre le tabagisme.

b) Inspection visuelle des 2 seins:


En position assise puis couchée, les bras le long du corps puis levés
Pour détecter :
• une tuméfaction,
• une grosseur,
• un changement de taille et d’aspect des seins,
• la présence de rides ou d’une rétraction,
• un épaississement de la peau,
• un nodule ou une ulcération cutanée,
• une asymétrie ou une rétraction de l’un des deux seins, un écoulement par le/les
mamelon(s),
• un eczéma de l’aréole et du mamelon
• la présence de ganglions dans la région axillaire et sus-claviculaire.

c) Palpation des deux seins:


•en position assise, les bras le long du corps, puis les mains placées derrière la tête.
•en position allongée sur le dos les mains derrière la tête, rechercher à l’aide de la
pulpe de vos doigts, une petite grosseur de consistance dure en examinant de façon
systématique:

 les quadrants externes et internes,


 les mamelons
 la région sous-aréolaire des deux seins.

Palper l’ensemble de la poitrine avec la paume de votre main pour vérifier la présence
ou non de nodule.
En cas de nodule, en évaluer le caractère mobile ou non en demandant à la patiente
d’appuyer fortement ses mains sur les hanches.
Palper la région axillaire et sus-claviculaire afin de détecter toute tuméfaction
nodulaire de consistance dure.

 Poitrine normale
 Seins normaux, on remarque la similitude de volume et d’aspect des seins, les
mamelons sont symétriques, les mamelons, l’aréole et la texture de la peau sont
d’apparence normale.
 Mamelon inversé, en vue latérale, la fente horizontale n’a rien d’anormal. On ne
doit pas poser un diagnostic de mamelon rétracté dans la mesure ou aucun
nodule sous-jacent ni autre signe de cancer n’a été détecté.

 Nodules
 Nodule dur d’aspect lobulé situé dans le quadrant supéro-externe du sein droit.
 Important nodule induré d’aspect lobulé adhérant à la peau situé dans la moitié
supérieure du sein gauche.

 Changement de volume et d ’aspect


Augmentation de volume du sein gauche. Le mamelon gauche est plus haut que le
droit. On remarque :
 l’aspect rougeâtre et inflammé de la peau, causé par la présence d’un carcinome
inflammatoire.
 Nodule dur de grande étendue occupant la moitié de la zone latérale du sein
droit et provoquant une augmentation de volume du sein, de même qu’un
changement de taille et d’aspect.
 Nodule localisé sur le sein gauche qui adhère à la peau avec rétraction du
mamelon entraînant un changement de taille et d’aspect.
 Nodule localisé dans la zone latérale du sein gauche adhérant à la peau. La
mammographie ne permet pas toujours de visualiser de telles lésions.
 Présence d ’une masse indurée sur le sein gauche. Celle-ci s’accompagne d’une
rétraction du mamelon et de la peau, entraînant un changement de volume et
d’aspect du sein.

 Modifications du mamelon
 Ecoulement sanglant par le mamelon
 Mamelon dévié dû à la présence d’un nodule induré sous l’aréole du sein droit.
Le nodule semble entraîner avec lui le mamelon.
 Eczéma et détérioration complète du mamelon provoquée par une lésion
cancéreuse significative responsable du changement de volume et d’aspect du
sein droit.

 Modifications de la texture de la peau


 Lésion cancéreuse ulcéreuse accompagnée de mycose localisée au niveau du
quadrant externe du sein droit
 On remarque le changement flagrant de volume et d’aspect du sein droit,
l’aspect rougeâtre et inflammé de la peau, la présence d’eczéma, d’un motif en
peau d’orange et d’un nodule dur.

 Cancer inflammatoire
 Nodule induré diffus s’étendant sur la quasi-totalité du sein droit. La peau est
rougeâtre, inflammée. Les plissements du mamelon et de l’aréole lui confèrent
un aspect en peau d’orange.
 Epaississement de l’aréole et aspect en peau d’orange en raison de la présence
d’un carcinome inflammatoire au niveau du sein gauche.

 L'autopalpation des seins: un geste simple qui peut vous


sauver la vie
LE BUT

L’examen des seins par appui des doigts

 Les dimensions
 La consistance
 La mobility
 La sensibilité
 Une anomalie ou de formations pathologiques

L’INTERET:

Des études ont montré que les femmes qui pratiquent l’auto examen des seins
découvrent des cancers plus petits et moins avancés que celle qui ne le pratique pas.

La femme qui pratique régulièrement l’AES devient familière avec la texture


spécifique de ses propre seinset saura ce qui est considéré comme normal pour elle.Elle
découvrira le cancer à un stade avancé que celle qui ne le pratique pas l’AES ou celle
qui le pratique pas.

LA TECHNIQUE D’AUTO PALPATION DES SEINS:

1.Debout devant le miroir, les deux bras le long du corps ou les mains placées sur
les hanches. On observe les seins de face puis de profil.

On recommence l'inspection des seins en levant les bras au dessus de la tête. On presse
doucement le mamelon et vérifier qu’il n’y ait pas d’écoulement de liquide qui sort par
le mamelon.

2. Avec les 3 doigts (de la main droite pour le sein gauche et inversement pour le
sein droit) bien à plat parcourez votre sein de la partie externe à la partie
interne et vice versa, en sentant la glande rouler sous vos doigts.
3. On parcourt le sein par des mouvements circulaires.
4. On parcourt le sein de bas en haut et vice-versa. On vérifie également la zone
entre le sein et l’aisselle.

 La douche est un moment recommandé pour effectuer une auto palpation des
seins. La mousse facilite la palpation et le mouvement du rouler-palper des
doits.
 Au moindre signe ou en cas de doute; la consultation du médecin traitant est
préconisée.

QUI EST CONCERNEE?

Le cancer du sein chez les femmes moins de 40 ans est peu fréquent (5% cancers du
sein).

Toutefois il est recommandé à toute femme âgée de 20 ans est plus pratique de l’AES.
Ceci inclut les femmes enceintes, qui allaitent ou qui portent des prosthèses
mammaires.

A QUEL MOMENT EST-IL PRATIQUE?

 En 1ére partie du cycle, (10éme jour),car d’une part; l’examen est plus
désagréable en 2éme partie et car d’autre part; en 2éme partie le sein est plus
œdémateux et plus granuleux.
 Pour les femmes qui sont irrégulières ou n’ont plus de menstruation (post-
ménopause, ablation des ovaires), il se pratique à une date fixe facile à retenir;
Par exemple: le 1ér du mois ou la date d’anniversaire.

A QUEL RYTHME DOIT-ON LE FAIRE?

Il n’y pas de fréquence idéale; l’important est de le faire régulièrement, sans que cela
ne devienne une obsession.

L’examen des seins doit commencer de manière annuelle vers la trentaine (voire
plus jeune chez les femmes à risqué de cancer familial) et poursuivi toute la vie, le
cancer du sein étant très fréquent chez la femme âgée.

EST-CE EFFICACE?

L’autopalpation peut avoir de l’intérêt pour détecter une éventuelle grosseur ou


anomalies même s’il n’existe pas de preuve scientifique de son intérêt contrairement au
dépistage par mammographie.
ATTENTION:

La présence de modification du sein ne veut pas dire qu’on a obligatoirement un


cancer. Le mieux est de consulter son médecin traitant ou son gynécologue.

 L’AES avance de 1,62 an la date du diagnostic précoce.

 Intéressant surtout dans les tumeurs à développement rapide (tumeurs


d’intervalle).

 Augmente l’efficacité de l’examen Clinique et mammographique.

 Réduit la mortalité globale par cancer de 10à20% et de 7à15% la fréquence


de l’envahissement ganglionnaire.

6. mammographie
Une mammographie ou « mastographie » est un examen radiologique du ou des seins.
Il permet d'obtenir des images de l'intérieur du sein à l'aide de rayons X et de détecter
ainsi certaines anomalies.
Une mammographie est pratiquée dans deux circonstances : dans le cadre d'un
dépistage ou d'un diagnostic.
Quelles que soient les circonstances, deux clichés (photos) par sein sont réalisés, un de
face et un en oblique, ce qui permet de comparer les deux côtés de chaque sein. C'est ce
que l'on appelle l'examen mammographique de base.

 Avantages et inconvénients de la mammographie


 Avantages
 C’est l’examen de référence du dépistage du cancer du sein.
 Le cancer du sein est souvent d’évolution lente et on a le temps d’infléchir son
évolution par le dépistage.
 La mammographie, fiable, supportable et d’un coût acceptable, permet de faire le
diagnostic de très petits cancers impalpables.
 L’efficacité du dépistage a été démontrée par des études : diminution de 30 % de la
mortalité par cancer du sein.
 Le pronostic est lié au stade de la tumeur au moment du diagnostic (diagnostic
précoce = meilleures chances de guérison) :
 moins de 1cm : 90%
 de 1 à 2 cm : 65%
 plus de 2 cm : moins de 50%
 Les cancers, mais aussi les tumeurs bénignes comme les kystes et les
adénofibromes peuvent ainsi être diagnostiqué.
 les femmes qui ont un cancer du sein, le diagnostic peut être fait plus tôt grâce au
dépistage, augmentant ainsi leur chance de pouvoir traiter le cancer en évitant
une chirurgie majeure comme l’ablation complète d’un sein et la chimiothérapie.
 Il permet de rassurer les femmes dont les résultats sont normaux
 Il permet en général de gagner 2 à 3 ans sur la mise en route du traitement.

 Inconvénients
 Examen inconfortable
 Interprétation difficile
 Faux négatifs : Un « faux négatif » signifie que les résultats de la mammographie
n’ont pas détecté la présence d’un cancer alors qu’il y en a bien un. Les femmes
concernées ne savent pas qu’elles ont un cancer, d’où l’importance que l’examen
clinique des seins soit fait par le médecin.

Malgré leur participation au programme, un certain nombre de femmes atteintes de


cancer du sein obtiendront un résultat normal qui leur procurera un sentiment de fausse
sécurité.

La mammographie ne détecte pas tous les cancers du sein, 10% des cancers peuvent ne
pas être détectés.

 Faux positifs : signifie que les résultats de la mammographie sont interprétés


comme anormaux alors qu’en réalité il n’y a pas de cancer .

10% des femmes passant une mammographie de dépistage auront à subir des examens
additionnels pour une anomalie décelée lors du dépistage.

Ces examens supplémentaires peuvent entraîner anxiété et engendrent de nombreux


examens de contrôle par la suite. Souvent, il ne s’agit que de nouvelles radiographies,
mais quelquefois des prélèvements doivent être effectués, soit par ponction avec une
aiguille, ou plus rarement lors d’une chirurgie. Les femmes qui ont une mammographie
de dépistage ont plus de risque de subir une chirurgie au sein que celles qui n’en passent
pas.

 Douleurs et malaises lors de la mammographie.


 La mammographie de dépistage comporte de grands risques cumulatifs de cancer
du sein chez les femmes en pré ménopause. La pratique courante, qui consiste en
la prise annuelle de quatre radiographies de chaque sein, expose la patiente à
environ 1 rad, dose absorbée par rayonnement près de 1 000 fois supérieure à celle
d'une radiographie thoracique. Chez la femme en pré ménopause, le sein est très
sensible à la radiation. En fait, l'exposition à 1 rad accroît le risque de cancer du
sein d'environ 1 pour cent; à la fin d'une décennie de dépistage, ce risque a donc
augmenté, au total, de 10 pour cent pour chaque sein. De plus, ce risque est
supérieur chez la jeune femme, candidate au "dépistage de base".
 Les risques liés à la radiation sont presque quadruplés chez la portion de 1 ou 2
pour cent des porteuses muettes du gène de l'ataxie télangiectasie; d'après
certaines estimations, ce gène serait responsable d'environ 20 pour cent des
cancers du sein diagnostiqués annuellement.
 Depuis 1928, il est recommandé aux médecins de manipuler "le sein cancéreux
avec précaution, en raison du risque de dissémination cellulaire accidentelle" et de
propagation du cancer. Néanmoins, la mammographie nécessite une forte
compression du sein, souvent douloureuse chez la femme en pré ménopause. Le
cancer demeure fréquemment non diagnostiqué chez la femme en pré ménopause,
en raison du volume important de ses seins; la femme ménopausée qui reçoit une
oestrogénothérapie substitutive est également exposée à ce risque.
 Le cancer demeure fréquemment non diagnostiqué chez la femme en pré
ménopause, en raison du volume important de ses seins; la femme ménopausée
qui reçoit une oestrogénothérapie substitutive est également exposée à ce risque.

 La détection
Dépend de:

 Densité mammaire

75% des femmes avant ménopause

25 % des femmes ménopausées sans THS

50 % des femmes ménopausées avec THS

 Localisation :

zones muettes :  supéro-interne, rétro – aréolaire, zone dense d’analyse délicate

 Taille de la tumeur

(Pt cancer très évolutif :aspect pseudo-bénin : rond

 Taille du sein

(10-30% du sein n’est pas dans la mammographie.)


 Forme histologique (in situ,invasif)
 Qualification (erreur de technique, de lecture)

 Conséquences d’une mammographie jugée anormale:


 des examens complémentaires (prise en charge habituelle).
 Une inquiétude avant que tous les examens ne soient réalisés
 Des consultations et des mammographies plus fréquentes.
 Exceptionnellement, une intervention chirurgicale pour le diagnostic.

Une conséquence de mammographie est le sur-diagnostic et le sur-traitement


carcinome canalaire in situ (CCIS), alors que des études démontrent que 80% des lésions
microscopiques du canal ne deviennent jamais invasives si on ne les traite pas.
Malheureusement, des milliers de femmes ont subi inutilement une intervention
chirurgicale et même parfois de la radiothérapie ou de la chimiothérapie suite à un
diagnostic de CCIS. À chaque femme à qui une mammographie sauve la vie,
correspondent trois femmes qui sont faussement diagnostiquées pour une maladie
potentiellement mortelle.

Selon une étude canadienne menée sur une période de 13 années, le dépistage précoce
du CCIS n'est d'aucun bénéfice. Les facteurs les plus significatifs seraient plutôt la nature
de la tumeur, la vitesse à laquelle elle progresse, et la capacité de la femme à se défendre
contre la maladie. Une tumeur à croissance rapide est apte à s'étendre avant d'être
enlevée alors qu'une tumeur à croissance lente ne sera pas mortelle. Le dépistage précoce
n'est bénéfique que si des tumeurs relativement agressives peuvent être décelées et
traitées à temps.

Un cancer non vu ou non visible peut se développer dans l’intervalle entre deux
mammographies de dépistage.

Beaucoup de femmes auront une mammographie anormale si elles font des examens
de dépistage réguliers: 

Si une femme de 40 ans est dépistée tous les ans pendant 10 ans, sa probabilité d’avoir
un résultat anormal est de 30 %, soit une sur trois.

Si une femme de 50 ans ou de 60 ans est dépistée tous les ans pendant 10 ans, sa
probabilité d’avoir un résultat anormal est de 25 %, soit une sur quatre.

Parmi les femmes qui ont un résultat anormal, la majorité n’a pas de cancer du sein:
Parmi 100 femmes de moins de 50 ans qui ont un résultat de mammographie anormal,
environ 3 auront effectivement un cancer. Les 97 autres qui ont un résultat de
mammographie anormal n’ont pas de cancer du sein. Cela signifie que presque toutes les
femmes qui ont  un résultat anormal n’ont pas de cancer du sein.

Parmi 100 femmes de plus de 50 ans qui ont un résultat de mammographie anormal,
environ 14 auront effectivement un cancer. Cela signifie que presque toutes les femmes
qui ont  un résultat anormal n’ont pas de cancer du sein.

II. Matériels et méthode


MATERIELS:

a- Humain : 3o étudiants en 6ème année Médecine répartis en 5 groupes .


b- Le questionnaire : (annexe)
c- La population cible: médecins généralistes et sage femmes exerçant au niveau
des différentes PMI de la commune de Constantine.

METHODE:

- Approche globale et notions fondamentales sur le cancer du sein et son


dépistage présentés par l’enseignante le Pr Belkadi.
- Répartition des étudiants en 5 groupes dont chacun contient 8 membres qui
sont destinés à faire:
1- une recherche théorique : chaque groupe s'est occupé d'un thème ;

 Groupe 1 : introduction et étude épidémiologique.


 Groupe 2: dépistage du cancer du sein.
 Groupe 3: facteur de risque, examen clinique et complications.
 Groupe 4: examen clinique et autopalpation.
 Groupe 5: mammographie (avantage et inconvénient).

Cette recherche théorique est basée sur des références bibliographiques et


d'internet.

2- une intervention pratique:


 une préparation de questionnaire, celui-ci est formulé le 13 - 04 – 2010 par
l'ensemble d'étudiants sous l'encadrement du professeur Belkadi.
 Les Cinq groupes se sont rendus aux différente s PMI de la commune de
Constantine afin d'adresser un questionnaire aux médecins généralistes et sages
femmes. Ce questionnaire consiste à recueillir des informations préliminaires
sur les connaissances des médecins et sages femmes.
 Chaque groupe s'est partagé en sous groupes, chacun a remis les questionnaires
le 16 -05 – 2010 et les a récupérés quelques jours après.

 Le contenu du questionnaire :

1-Caractéristique des répondants: sexe, âge, spécialité, lieu et années de


pratique.

2- Connaissances relatives à l'épidémiologie du cancer du sein:


-Cancer le plus fréquent chez la femme en Algérie.
-Facteurs de risque du cancer du sein et facteurs protecteurs,
-Hérédité.

3- Connaissances et attitudes vis -à –vis de la symptomatologique du cancer


du sein

- Les signes cliniques les plus évocateurs.

-Conduite à tenir devant un nodule du sein chez une femme âgée entre 18 et 25 ans.

-L'examen de confirmation le plus fiable.

4-Connaissances et attitudes vis-à-vis du dépistage du cancer du sein:


-Nature de l'examen, moyens,
-Tranche d'âge et rythme.

-Finalité de dépistage par la mammographie.

-Pratique de l'examen clinique du sein, circonstances et rythme.

- Apprentissage de l'auto examen, circonstances.

- Efficacité de ; l'auto examen, l'examen clinique des seins et de la mammographie.

- Connaissances et apprentissage de la pratique de l'examen des seins et


l'autopalpation.

- Moyens de connaissances sur le dépistage.

-connaissances des avantages et des inconvénients.

-connaissances de la création le 8 Mars 2009 du centre d'information, de dépistage et


d'orientation (CIDO) au niveau de polyclinique les muriers.
 Les différentes PMI :

En nombre de 12 et sont :

- Médecine du travail
- SEMEP
- Polyclinique Daksi
- Polyclinique Mahmoud MENTOURI
- Polyclinique Ain El Bay
- Polyclinique Boumerzoug
- Polyclinique Bab EL Kantra
- Polyclinique Sissaoui
- Polyclinique des Muriers
- Polyclinique Aéroport
- Polyclinique Emir Abd El Kader
- Polyclinique El Gamass

 Les instruments d'analyse: quant on a récupéré le questionnaire on a fait une


analyse des résultats sur Epi infos et l'Excel.

III. RESULTAts
Parmi 117 médecins, 55 seulement ont répondu au questionnaire.

Parmi 25 sages femmes, 24 ont répondu au questionnaire.

Ces résultats sont représentés dans les graphiques et tableaux sous jacents.

A/ Caractéristiques des répondants


1/ La profession :

 55 médecins

 24 sage – femmes

2/ Les tranches d'age:

Tranches 20 25 30 35 40 45 50 55

d’age 24 29 34 39 44 49 54

(ans)

medecins 0 8 4 3 8 1 11 3

sages 2 2 3 1 3 8 5 0

femme

3/- sexe (médecins)


B/ Connaissances épidémiologiques : vis-à-vis le cancer du sein :

 La fréquence  du cancer du sein :

Médecins généralistes Sages femmes

29.17%

25.50%

3.90%

0.00%
Justes fausse
 Les facteurs de risque:
 Les facteurs de risque du KC du sein sont

MG SF
45%

36% 36%
33%
30%

20%

connaissent connaissent connaissent


bien peu pas

 Les facteurs protecteurs contre le cancer du sein

MG SF
40%
37% 37%

27%
25% 25%

connaissent connaissent connaissent


bien peu pas
 Sur l’ hérédité: 

C/ Connaissances et attitudes vis -à –vis de la


symptomatologique du cancer du sein

 Les signes cliniques les plus évocateurs

MG SF

91%
85%

65%
54%
50%
47%
36% 37%

14%
4%

douleur ecoulement rétraction cutanée nodule au niveau autre


mammelonnaire de la glande
mammaire
 CAT devant un nodule du sein chez une femme Agée de 18 et
25 ans

MG SF
58% 58%

36% 40%
33%
16% 18%
5% 2%0% 0%0%

s
te
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O
an
em
D

 L’examen de confirmation le plus fiable

MG SF
65%

54%

46%

36%

17%
13%

5%
2%

Examen clinique Mammographie Examen çytologique Scanner


D/ Connaissances et attitudes vis-à-vis du dépistage du cancer du
sein

 Le dépistage du cancer du sein est un acte de

MG SF
80%
75%

31%33%
18%16% 16%
9% 4%
0%

in

t
re

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se

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ai
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C
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et
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Pe

 Les moyens du dépistage

MG SF
79%
76% 75%
72%
67%
58% 56%

42%

29%

15%

Echographie Mammographie IRM Examen clinique Autopalpation

 La tranche d’âge où le dépistage systématique apporte un


bénéfice scientifiquement démontré pour les femmes
MG SF

71%

47%

31%
21%
16%

4%
0% 0%

30_40 40_50 50_74 Autres

 Le rythme du dépistage

MG SF
67%
60%

29%29%

2% 0% 0% 0%

Tous les 6 mois Tous les 2 ans Tous les 3 ans Tous les 5 ans

 Finalité du dépistage par la mammographie


MG SF
64%66% 64%

33%
25%
20%

0% 0%
tic

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re

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du
io
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Am

 Les groupes particuliers de femmes à exclure du dépistage

MG SF

54%

44%
42%
36%

11%

4%

Connaissent bien Connaissent peu Ne connaissent pas

 Pratique de l’examen clinique du sein


MG SF
79%

56.00%
54.50%

29%

2.00%
Systématique pour 0%
toutes les femmes 0.00% 0%
Systématique pour
les femmes à risque Rarement
Jamais

 Les circonstances de la pratique de l’examen clinique des


seins par les médecins ou sages femmes

MG SG
63% 63%
56%

31% 29%
21% 25%
11% 13% 13%
e
e

re
e

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ss
nt
tio

ai

Au
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l
it

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Q
lq
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Q

 Apprentissage de l’auto-examen
MG SF
100%

78%

31%
29%

0% 0%
Systématique pour
toutes les femmes 0% 0%
Systématique pour
les femmes à risque Rarement
Jamais

 Les circonstances de faire l’apprentissage de l’auto-examen


du sein

MG SF
40%
38%

25%

20% 21%
18%

9%

4%

Connaissent bien connaissent peu connaissent pas Non réponse

 Efficacité de l’auto-examen du sein


MG SF

63%

49%
46%
44%

5%
0% 0% 0%

Très efficace Efficace Peu éfficace Non efficace

 Efficacité de l’examen clinique des seins

MG SF

63%

53%
46%

38%

0% 0% 0% 0%

Très efficace Efficace Peu éfficace Non efficace

 Efficacité de la mammographie
MG SF
78%

65%

25%
20%

2% 0% 0% 0%

Très efficace Efficace Peu éfficace Non efficace

 Le dépistage du cancer du sein par mammographie chez les


femmes de 50 à 74 ans réduit la mortalité de 30-35%

MG SF

83%

67%

24%
17%

Bonne réponse Mauvaise


réponse

 Connaissances de la pratique de l’examen clinique des seins


MG SF
100%
90%

2%
0%

Oui Non

 Connaissances de la technique de l’auto-examen des seins

MG SF
100%

82%

7%
0%

Oui Non

 Connaissances acquises sur le dépistage


MG SF

96%
78%

58%
42%
33% 38%
25% 29%

Masse média Formation Ouvrages, magazines Journées scientifiques

 Les groupes particuliers de femmes à exclure du dépistage

MG SF
54%
44%42%
36%

11%
4%
as
en

eu

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tp

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t

en
en

ss
ss
ss

ai
ai
ai

nn
nn
nn

co
Co
Co

e
N

 Pensez-vous être suffisamment informé pour parler à vos


patientes de l’importance du dépistage du cancer du sein?
MG SF
83%
78%

36%

16%

OUI NON

 L’efficacité d’un programme de dépistage dépend de

MG SF
84%

71%

56% 58%
54%
50%

15% 17%

Participation des Qualité de Compétences des Autres


femmes l'équipement radiologues

 Le dépistage n’a que des avantages


MG SF
88%
78%

36%

8%

OUI NON

 Connaissance de la création le 8 Mars 2009 du centre


d’information, de dépistage et d’orientation (CIDO) au
niveau de la polyclinique des muriers

MG SF
92%

53%
42%

4%

OUI NON

 Orientation des patientes vers ce centre (CIDO)


MG SF
83%

47%
42%

17%

OUI NON

 Satisfaction des médecins, sages femmes et patientes des


prestations offertes par ce centre

MG SF
46%
42%
40%

25%

OUI NON

IV. Discussion
1. Caractéristiques personnelles et pratique médicale des médecins  :

Les résultats de plusieurs études permettent de croire que les femmes médecins et les
médecins plus jeunes seraient plus nombreux à connaitre la mammographie à leurs
patients et à leur faire l’examen clinique du sein.

( bulliard et coll 2005 / symons et coll 2002 )

2. Les limites :

 Parmi une population de 177 médecins et sages-femmes on a pu recueillir que 55


répondants.
 Ceci peut être lié à :
 Absentéisme de personnels de santé.
 Refus de collaborer à la réalisation de l’enquête soit de la part de médecins
chefs de service ou des personnels eux-mêmes.

3. Interprétation des résultats :

 connaissance des médecins et sages-femmes sur

 les données épidémiologiques : un niveau moyen de connaissance.


 les données cliniques : le niveau des connaissances des médecins et
plus faibles que celui des sages-femmes.

 concernant les signes évocateurs conduite à tenir et l’autopalpation :

Les données sur le dépistage : les connaissances sont médiocres (médecins et sages-
femmes)

 concernant la tranche d’âge concerné, rythme du dépistage et son efficacité :

Les sages-femmes connaissent mieux que les médecins, la technique de


l’autopalpation, de l’examen clinique et les effets de la mammographie.

4. Hypothèses à suggérer :

Le bon niveau des connaissances peut être corrélé à :


- la qualité de formation au cours des cursus ?
- absence de formation spécifique du personnel vis _avis le thème et la place du
dépistage ?
- manque d’intérêt

5. Etudes comparatives :

 selon certaines études, les connaissances des avantages et inconvénients,


des forces et des controverses liées aux tests de dépistage de cancer de
sein, favoriserait l’implication des médecins dans la pratique préventive.
(Crun et coll 2000 / Santé canada 2003)

 selon d’autres études, les médecins adhéreraient à de telles pratiques


lorsqu’ils connaissent les guides de pratique et qui sont convaincus de
l’impact de leurs conseils sur les changements d’attitudes et de
comportements de leurs patients.
( Bekker et coll 1999)

 par contre le manque de consensus dans la communauté médicale ainsi


que l’existence de recommandations confidentielles ( Barak 1989).
Peuvent constituer au contraire des barrières importantes à la pratique
préventive du cancer du sein de la part des médecins

 selon deux études menées par (Borduas et coll, et Rossi et coll),


l’implication des médecins est largement influencée par la connaissance
de ceux-ci de fonction et de structures de référence du programme de
dépistage.

 leur implication est également facilitée, lorsqu’ils perçoivent que les rôles
des différents du programme sont clairement définis et qu’ils sont assurés
se suivis de leurs patients même en présence de test anormaux.

Bibliographie
Epidémiologie du cancer du sein
- Dans le monde Selon l'American Cancer Society.
- L’Abrégé en cancérologie.
- Cancer en Afrique.
- Larbi Abid les 20 janviers 2009 Oncologie Médicale, E.H.S Centre Pierre & Marie
Curie, Alger.

Dépistage du Cancer du sein

- El Watan du 13 Mai 2010 : http://www.elwatan.com/Depistage-du-cancer-du-


sein-par-la
- Agence nationale d’accréditation et d’évaluation de la santé : http://www.has-
sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/cancer.sein.mammo.pdf
- Journal de Radiologie, Vol 83, N° 11  - novembre 2002, pp. 1783-178
http://www.em-consulte.com/article/121174

- FFICE PARLEMENTAIRE D'ÉVALUATION DES POLITIQUES DE SANTÉ,


RAPPORT sur Les résultats du dépistage du cancer du sein :
http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-off/i1678.asp
- Medecine :
http://www.jle.com/fr/revues/medecine/med/e-docs/00/04/23/57/article.md
- Dépistage du cancer du sein en suisse :
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- http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/mamo.pdf
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Facteurs de risque du cancer du sein


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4. World Cancer Research Fund/American Institute for Cancer Research. Expert


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La Clinique

- Cancérologie: F. SCOTTE, P.COLONNA, JM.ANDRIEVE (Ellipses)


- Gynécologie et obstétrique: manuel illustré de Henri DE FORRIS, Guillaume
MAGNIN, Fabrice PIERRE.
- EMC de Gynécologie et Obstétrique.

La mammographie
- http://www.europadonna.fr/documents_pdf/livret_depistage.pdf
NOM PRENOM
- //www.ademas69.asso.fr/nouveau/animations/le_DO_cancer_sein_site_2
CHELLAT AHLEM
- http://www.pqdcs.qc.ca/Mammographie
CHERFI SOFIANE
- http ://www.ademas69.asso.fr/nouveau/animations/
CHERIBET CHOUBILA
le_DO_cancer_sein_site_2008.pdf
CHERIET AMINA
- http://www.pqdcs.qc.ca/Mammographi
DIB KHADIDJA
- http://www.bewellatwork.be/Generic/servlet/Main.html?p_modid=2166
DJEFNI OUSSAMA
- http://www.prnewswire.co.uk/cgi/news/release?id=80357
DJEMAILI BANENI
- http://cc.bingj.com/cache.aspx?q=CVI+S%c3%9nologie
DJENAIHI BASSEM
- http://www.gyneweb.fr/sources/senologie/depistsein.htm
DJERDIR NAIMA
- http://www.bcam.qc.ca/siteweb/html/bulletin/9-1/mammographie.html#haut
ELBARR HASSINA
- http://www.ademas69.asso.fr/nouveau/animations/
ELMEDJAIDI SOUMIA
le_DO_cancer_sein_site_2008.pdf
FANAMY ASSANE
- http://www.gyneweb.fr/sources/senologie/depistsein.ht
MAMADOU
GATTAL ZINEB
GOUMIDI BOUZID
LA LISTE DES ETUDIANTS Du GROUPE 3
GARNELKEBCHE KAMEL
GUECHI PRENOM
SAMIA
GUEHAIRIA HOUDA
GUELLAL SOUHEIR
HAMAR SAIDA
HAMICHE FOUAD
NOM
HAMIDA NARDJESS
HAMIDI IMEN
HAMILLOUR BOCHRA
HAMLAOUI KHADIDJA
HMMADI IDIR
HAMRI BRAHIM
HARKAT KHAIRA
HARKET IMEN
KALLI AMINA
KARAOUI FATIMA
ZOHRA
KEDDARI SARA
KERBACHE SAMIHA
KERMICHE KHADIDJA
KEROUAZ FATIMA
KEROUAZ MOHAMMED
KEROUR MOUNIRA
KEZIOU LOKMANE
KHALED ASMA
KHALED MERIEM
KHALFA ASSIA

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