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Tout au long de l’année, le Comité de la Vendée met en place des actions de prévention et

d’éducation pour la santé visant à sensibiliser les jeunes aux risques comportementaux
(tabagisme, consommation excessive d’alcool, exposition prolongée au soleil, alimentation
déséquilibrée, sédentarité…) et environnementaux (tabagisme passif…). Le programme
d’intervention s’établit en fonction des objectifs de l’équipe éducative et du niveau d’âge des
jeunes.

Le Ministère de l’Education Nationale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et la


Ligue Nationale Contre le Cancer ont conclu une convention de partenariat en date du 30
janvier 2017.

L’intervention proposée par la Ligue se situe dans la politique éducative sociale et de


santé (PESS), définie dans la circulaire du 10/11/2015 qui, entre autre, insiste sur le fait que
l’éducation à la santé est l’une des composantes de l’éducation à la citoyenneté.

Les différents projets proposés par le Comité de la Vendée :

 Programme C BON POUR TOI : Théâtre interactif à destination des élèves de 6ème
dont l’objectif principal est la prévention des premières consommations.
 EXPLO’TABAC : Ateliers participatifs à destination des élèves de CM1/CM2 à l’aide
d’un outil pédagogique développé par la Ligue nationale contre le cancer
 Animations sur la prévention solaire dans différentes structures d’accueil d’enfants du
département
 Concours scolaire de créations artistiques sur un thème différent chaque année à
destination des élèves de cycle 2 (CP, CE1, CE2) et 3 (CM1, CM2)
 Projets personnalisés et adaptés à la demande sur l’alimentation, l’activité physique et
le sommeil

Explo’santé, un programme expérimental


Explo’santé est un tout nouveau programme de promotion de la santé
en milieu scolaire. Il est expérimenté dans six départements pilotes :
la Loire-Atlantique, l’Ille et Vilaine, la Corrèze, la Loire, l’Ardèche,
l’Hérault. Il concerne ainsi 6 collèges et leurs écoles de rattachement, soit
un millier d’élèves au total.
En Loire-Atlantique, il se déploie à Montoir de Bretagne, dans le collège
René Guy Cadou et ses 4 écoles de secteur, soit environ une centaine
d’élèves.
Il n’est pas possible d’intégrer de nouveaux établissements scolaires
pendant cette période de test.
Éduquer à la santé, améliorer les environnements
de vie
Explo’Santé s’organise sur trois années scolaires : 2022-2023 ; 2023-
2024 ; 2024-2025 ce qui permet de suivre les mêmes élèves en CM1 puis
en CM2 et enfin en 6e. Les élèves bénéficient de 10 séances par an et par
classe (1h30 en CM1 et CM2, 1h en 6e). Objectifs : favoriser la santé et le
bien-être des élèves ; également améliorer leurs environnements de vie (en
favorisant par exemple la débitumation des cours d’école et l’aménagement
d’espaces ombragés ; les espaces sans tabac aux abords des écoles ;
l’alimentation de qualité dans les cantines…).
Une chargée de prévention de la Ligue contre le cancer de Loire-
Atlantique anime ces séances en s’appuyant sur des méthodes
pédagogiques interactives (jeu de rôle, mise en situation, partage
d’expérience…). Elle veille aussi à apporter des connaissances fondées sur
des données scientifiques actuelles concernant l’activité physique,
l’alimentation, le sommeil, les écrans…
Elle travaille en étroite collaboration avec les enseignants, les
intervenants extérieurs (qui bénéficient de formations dans le cadre
d’Explo’Santé) et l’ensemble de la communauté éducative (parents,
personnel de l’Éducation nationale, élus et agents des collectivités locales,
associations…).

Un programme qui intéresse la Recherche


En parallèle, une équipe de chercheurs de l’Université de Lyon, impliquée
dans le réseau européen pour des écoles promotrices de santé, étudie le
déploiement du programme pilote Explo’Santé afin de renseigner les
pouvoirs publics sur l’intérêt de développer ce programme sur d’autres
territoires.
Explo’Santé s’inscrit dans la stratégie nationale de santé 2018-2023 et
son volet « Priorité prévention : école promotrice de santé ». Une
convention de partenariat a été signée en ce sens entre le ministère de
l’Éducation nationale et la Ligue contre le cancer fin 2022.

Facteurs de risque
Le cancer du sein est une maladie multifactorielle. Cela signifie que plusieurs facteurs influent
sur le risque de sa survenue. On parle de facteurs de risque.
 Age

 Antécédents personnels

 Antécédents familiaux

 Prédispositions génétiques

 Tabac, alcool et surpoids

On connaît aujourd'hui un certain nombre de facteurs de risque du cancer du sein même s’il
existe encore des incertitudes quant à l’implication et au poids de plusieurs de ces facteurs.

Une personne qui possède un ou plusieurs facteurs de risque peut ne jamais développer de
cancer. Inversement, il est possible qu’une personne n'ayant aucun facteur de risque soit atteinte
de ce cancer.

On distingue :

 Les facteurs de risque lié à l’âge. En effet, près de 80% des cancers du sein se
développent après 50 ans.
 Les facteurs de risque liés à nos modes de vie tels que la consommation d’alcool et
de tabac, un surpoids ou encore pas ou peu d’activité physique peuvent favoriser
l’apparition d’un cancer du sein.
 Les facteurs de risque liés à certains antécédents médicaux personnels et
familiaux.

Outre le sexe (plus de 99% des cancers du sein touchent les femmes), les quatre principaux
facteurs de risque de cancer du sein sont :

 L'âge ;
 Les antécédents personnels de maladie (par exemple cancer du sein, de l'ovaire et/ou de
l'endomètre) ;
 Les antécédents familiaux de cancers (sein, ovaire, ...) ;
 Les prédispositions génétiques au cancer du sein.

D’autres facteurs ont également été identifiés, ce sont :

 Certains traitements hormonaux de la ménopause ;


 La consommation de tabac ;
 La consommation d’alcool et le surpoids ;
 Peu ou pas d'activité physique.

Le cancer du col de l’utérus : points clés


LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS, QU’EST-CE QUE
C’EST ?
Le col de l’utérus est la partie basse et étroite de l’utérus. Un cancer du col de l’utérus est une
maladie qui se développe sur la muqueuse du col de l’utérus, autrement dit sur le tissu qui le
recouvre. Plus précisément, elle prend naissance dans la première couche de la muqueuse qui
porte le nom d’épithélium.

On estime à 3 159 le nombre de nouveaux cas en France en 2023 (source : Panorama des
cancers 2023).

Ce dossier web sera très prochainement mis à jour à partir des informations issues du
nouveau guide Cancer info, d’ores et déjà disponible au téléchargement.

QUELLE EST SON ORIGINE ?


La cause principale du cancer du col de l’utérus est une infection persistante par un virus qui se
transmet par voie sexuelle le papillomavirus humain ou HPV (human papillomavirus).

Lorsque ce virus s’installe durablement au niveau du col de l’utérus, il peut provoquer des
modifications de l’épithélium, on parle de lésions précancéreuses. Dans de rares cas, il arrive
que ces lésions évoluent vers un cancer. Cette évolution est lente puisqu’un cancer apparaît
généralement 10 à 15 ans après l’infection persistante par le virus.

COMMENT EST-IL DÉTECTÉ ET DIAGNOSTIQUÉ ?


Un cancer du col de l’utérus est suspecté si une anomalie est décelée lors d’un examen de
dépistage ou si des symptômes sont apparus.

Pour établir le diagnostic, des prélèvements (biopsies ou conisation) sont réalisés au niveau des
lésions. C’est l’examen anatomopathologique de ces prélèvements qui confirme le diagnostic de
cancer du col de l’utérus. L’étendue de la maladie est ensuite déterminée grâce à des examens
d’imagerie et en particulier par une IRM du pelvis.

L’ensemble des examens du diagnostic permet de caractériser précisément chaque cancer et de


définir notamment le type de cellules impliquées (type histologique), la profondeur de la tumeur
dans la muqueuse, son extension éventuelle aux organes voisins ou aux ganglions lymphatiques
proches et son extension éventuelle à des organes éloignés (métastases).

COMMENT EST FAIT LE CHOIX DU TRAITEMENT ?


Le choix des traitements est adapté à votre situation, c’est-à-dire aux caractéristiques propres au
cancer dont vous êtes atteinte. Plusieurs médecins de spécialités différentes se réunissent pour
discuter des meilleurs traitements possibles dans votre situation (réunion de concertation
pluridisciplinaire). Ils se basent pour cela sur des recommandations de bonne pratique. Ils
peuvent également vous proposer de participer à un essai clinique.

QUELS SONT LES TRAITEMENTS POSSIBLES ?


Le traitement du cancer du col de l’utérus fait appel, selon l’étendue de la maladie, à la chirurgie ,
la radiothérapie externe, la curiethérapie et la chimiothérapie , utilisées seules ou associées.

La chirurgie est principalement utilisée pour traiter les tumeurs limitées au col de l’utérus, de
moins de 4 centimètres. Elle consiste le plus souvent à retirer l’utérus, certains tissus et organes
voisins et les ganglions lymphatiques.

La radiochimiothérapie concomitante qui associe une radiothérapie externe, une curiethérapie et


une chimiothérapie est le traitement de référence des tumeurs de plus de 4 centimètres et des
tumeurs qui se sont propagées au-delà du col de l’utérus, dans le pelvis.

Dans le cas des tumeurs qui ont atteint des organes éloignés (métastases), le traitement repose
sur une chimiothérapie et/ou une radiothérapie (le plus souvent externe).

PENDANT ET APRÈS LE TRAITEMENT, COMMENT


ÊTES-VOUS PRISE EN CHARGE ?
Votre prise en charge est globale. Elle comprend le traitement du cancer, celui des effets
secondaires liés aux traitements, ainsi que tous les soins et soutiens complémentaires dont vous
pourriez avoir besoin pendant et après les traitements tels qu’un soutien psychologique pour
vous et vos proches ou un accompagnement social.

L’équipe spécialisée qui vous prend en charge est constituée de professionnels de différentes
spécialités : gynécologue, chirurgien, pathologiste, oncologue radiothérapeute, oncologue
médical, radiologue, psychologue, spécialiste de la douleur, infirmier, aide-soignant,
kinésithérapeute, diététicien, assistant social… Ces professionnels travaillent en collaboration au
sein de l’établissement de santé dans lequel vous recevez vos traitements et en lien avec votre
médecin traitant.

Même durant le parcours de soins, l’arrêt du tabac est toujours bénéfique. Il influence
positivement la tolérance aux traitements et le pronostic de votre maladie. Et cela que votre
cancer ait été diagnostiqué il y a longtemps ou tout récemment.
La pratique d’une activité physique adaptée contribue aussi à améliorer votre qualité de vie tout
au long du parcours de soins et la réponse aux traitements.
Par ailleurs, le cancer et ses traitements peuvent avoir des conséquences sur votre alimentation.
Un accompagnement nutritionnel peut vous être utile pour prévenir, dépister ou traiter
une dénutrition ou à l’inverse un surpoids.

À l’issue des traitements, des consultations médicales sont programmées régulièrement et selon
un rythme adapté à votre situation. Ce suivi a notamment pour but de déceler de façon précoce
une éventuelle récidive mais aussi de détecter et traiter les effets secondaires et de favoriser le
retour à une qualité de vie la meilleure possible.

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