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MINISTÈRE DE LA SANTÉ, DE LA POPULATION

ET DE LA REFORME HOSPITALIÈRE

Institut National de Formation Supérieure Paramédicale de Sétif

Mémoire Professionnel De Fin D’études


En vue de l’obtention du Diplôme d’Etat de Manipulatrice En Radiologie

Thème:

RISQUE D'IRRADIATION ENGENDRÉ AUX PATIENTS


LORS DE LA MULTIPLICATION DES
RADIOGRAPHIES EN RADIOLOGIE
CONVENTIONNELLE

Dirigé par : Elaboré et soutenu par :

Mr. BOUDIAF Fares Melle SALEM Hassiba

Manipulateur en radiologie Élève de 03ème année

Diplômé d’état MRX

Juin 2012
Remerciements

Je tiens à remercier infiniment notre chef d’option Monsieur ABED


FARID mon professeur durant les trois ans, pour leur aide, son disponibilité,
son encouragement qu’il n’a cessé de me prodiguer, tout au long de la réalisation
de ce mémoire.

Monsieur TEBANI l’enseignent et le chef d’option durant la 02ème et la


03ème année

Monsieur DJEMMAL mon professeur durant les trois ans.

Je rends aussi un grand hommage à l’ensemble du personnel de l’institut


nationale de formation supérieure paramédicale de Sétif :

- A monsieur le directeur de l’école : Mr. BOUCHEMEL.


- A monsieur le directeur des études : Mr. HACHICHI.
- A monsieur le surveillant général : Mr. DJEMILI.
Ainsi que tout les enseignants qui ont contribué à ma formation surtout :
Mr. TEBANI et Mr. DJEMMEL.

Enfin, tous le personnel du service de radiologie de CHU de Sétif.

Hassiba
SOMMAIRE
VOLET THEORIQUE
CHAPITRE I: LES RADIATIONS IONISANTES

I.1. Généralités sur les rayonnements ionisantes

I.2. L'origine de risque en radiodiagnostic

I.2.1. Le rayonnement primaire (direct)

I.2.2. Le rayonnement secondaire (diffusé)

I.2.3. Le rayonnement de fuite

CHPITRE II: LES EFFETS DES RAYONEMENTS IONISANTS

II.1. Effets biologiques

CHAPITRE III: LA RADIOPROTECTION DU PATIENT

III.1. Les principes fondamentaux de la radioprotection

III.2. Matériel nécessaire à la radioprotection

III.2.1. Matériel destiné à protéger les gonades

III.2.2. Matériel destiné à réduire les démentions du champ d'irradiation

III.2.3. Matériel spécifique

III.3. Les paramètres radioélectriques

CHAPITRE IV: LA QUALITÉ DE L'IMAGE

IV.1. La qualité de l'image radiographique

IV.2. Les flous

IV.3. Les artefacts

IV.4. La qualité diagnostique


Le cadre de la
recherche
INTRODUCTION

L'image radiologique est la juxtaposition des différences de densité qui


vont du noir au blanc, elle doit être lisible et précise et indique clairement le
contexte clinique, alors de bonne qualité, et elle ne peut être obtenue si le
réglage des paramètres radioélectrique, le développement (bains,...etc.) et le
positionnement du malade ne sont pas effectués correctement.

Le matériel adéquat et la maîtrise de son utilisation fait l'objet principal de


mon recherche. Et de ce fait, le manipulateur doit obéir à des démarches et des
impératifs précis, à savoir une bonne immobilisation du patent pendant la
réalisation des examens radiologiques pour éviter le refaire de ces examens et
arriver à protéger le patient selon les normes de radioprotection.

La difficulté de réaliser les examens radiologiques correctement dans les


services radiologiques de l'EPH de M'sila, et notamment chez les enfants et les
malades agités, qui va influer sur la qualité de l'image radiographique obtenue et
par conséquence sur l'état du patient, ce dernier qui est directement exposé au
danger des rayons X (rayons primaires, diffusés et de fuite), c'est la théorie est
entrain de nous montrer. Cette situation m'amène à faire une étude de recherche
sur les causes principales de cette difficulté.
Et pour mieux cerner le sujet nous avons opté pour la démarche suivante :

 VOLET THEORIQUE : qui contient :

Chapitre I : les radiations ionisantes.

Chapitre II : les effets des rayonnements ionisants.

Chapitre III : la radioprotection du patient.

Chapitre IV: la qualité de l’image radiographique.

 VOLET PRATIQUE : qui contient :

Chapitre I : Méthodologie de l’enquête.

Chapitre II: Résultats et analyses.


CHOIX DU THEME
La majeure partie des radiations vient de la radiologie diagnostique, et la
radioprotection a pour but de protéger l'homme contre les dangers de ces
rayonnements.

Au cours de mes stages pratique, j'ai remarqué qu'il y a un excès de prise


des clichés et le patient n'est pas protégé selon les normes au cours de l'examen
radiologique, et la majorité des manipulateurs donnent beaucoup d'importance à
la qualité de l'image et ignorent la radioprotection du patient. Pour cette raison,
j'ai choisis ce thème pour étudier les causes principales de ce problème, et aussi
pour trouver des solutions de l’éliminer, et ce ci toujours dans l’intérêt du patient
qui reste le premier concerné par ce travail.
PROBLÉMATIQUE
En radiodiagnostic standard, l'examen radiologique, qui a pour but
de répondre à une demande (prescription) médicale motivée et justifiée,
consiste à explorer une partie corporelle bien précise du patient avec
moins d'irradiation, en utilisant les rayons X.

Les rayons X ont montré l'intérêt qu'ils présentent pour la


médecine à travers leurs applications.
Très vite, la médecine a bénéficié avantageusement de l'utilisation
des rayons X, sans compromettre la sécurité des patients.
Le danger que représentent les rayons X pour le patient
directement exposé à ce risque majeur d'une part, et l'augmentation de la
demande radiologique de l'autre part, ont été la cause principale de la
création de plusieurs associations scientifiques internationales ayant
pour but de participer à une meilleure radioprotection du patient.
La commission internationale de la protection radiologique ou la
CIPR qui a été créée en 1928, et considérée comme l'organisme
international de référence dans ce domaine, énonce l'hypothèse que
toute dose de rayons X même infime peut produire un effet sur l'être
humain, de ce fait, elle fait reposer son système de protection
radiologique sur trois principes fondamentaux:
Justification _ Optimisation _ Limitation des doses.
L'importance que revêt l'imagerie tient d'abord du fait qu'une
image est un concentré d'informations bien plus efficaces qu'un texte ou
qu'une explication verbale: l'objectif est en effet de pouvoir présenter
sous un format relativement simple une grande quantité d'informations
issues d'une multitude de mesures acquises selon un modèle bien défini.
Ainsi, la règle d'or de la radioprotection du patient détermine la
qualité du bon manipulateur qui veille à éviter toute dose inutile afin de
maintenir la dose reçue aussi faible qu'il est raisonnablement possible
selon le principe d'ALARA, sans nuire à la qualité de l'image, tout en
respectant les normes de radioprotection du patient.
Un cliché fiable ou une image de bonne qualité permet de réduire
l'irradiation du patient évitant une répétition abusive des clichés.
Durant mon stage pratique au niveau des services de radiologie à
Msila, malheureusement, j'ai remarqué le plus souvent que, lors de la
réalisation des certaines incidences standard (le cliché d'ASP,
radiographie du rachis lombaire, radiographie de la charnière lombo-
sacrée, incidence du maxillaire défilé), les clichés obtenus ne sont pas
fiables pour nous offrir toutes les données anatomiques nécessaires pour
le diagnostic surtout chez les enfants et les sujets obèses.
Et dans ce cas, les manipulateurs vont vers la répétition de l'incidence à
la recherche d'un cliché interprétable et de bonne qualité.
Cette situation inquiétante m'a conduit à poser le questionnement
suivant:
« Quels sont les effets induits ou provoqués par la répétition des
radiographies sur l'état du patient? Et Quelles sont les causes
essentielles de cette répétition abusive? »
LES HYPOTHÈSES
Première hypothèse:

Le manque des moyens de radioprotection du patient et le non respect


des normes de radioprotection sont les principales causes d'une
répétition abusive des clichés radiologiques, ce qui risque d'engendrer
des effets radio biologiques sur l'état du patient.

Deuxième hypothèse:

Le manque des moyens de contention ne permet pas l'obtention de


radiographies de bonne qualité, ce qui oblige souvent le manipulateur à
répéter les clichés.
ANALYSE CONCEPTUELLE
L'analyse conceptuelle est une étape incontournable pour
concrétiser les hypothèses et les rendre observable dans la réalité.
Au cours de cette opération les hypothèses seront décortiquées en
concepts, chaque concept en dimensions, et enfin chaque dimension en
indicateurs. Ces derniers sont la traduction en comportements ou
phénomènes observables du concept ou de ses dimensions qui sont à
l'origine de représentations abstraites
La variable est caractéristique de personne, d'objet ou de
situation liée à un concept et pouvant prendre plusieurs valeurs.

Dans notre présent travail les concepts dégagés sont:


Les effets biologiques des rayons X
Les normes de radioprotection
Les moyens de contention
La qualité de l'image radiologique
LES CONCEPTS
1ier Concept dégagé de la 1ère hypothèse:

LES EFFETS BIOLOGIQUES DES RAYONS X

CONCEPT DIMENSIONS INDICATEUR

EUURS

Effets moléculaires

Effets Effets cellulaires


biologiques

Effets tissulaires

Les effets des


Effets déterministes
rayonnements
ionisants
Effets stochastiques

Effets sur
l'homme Effets cancérigènes

Effets génétiques

Effets tératogènes
2ème concept de la1èr hypothèse:

NORMES DE RADIOPROTECTION

CONCEPT DIMENTIONS INDICATEURS

Le diaphragme

Cônes localisateurs

Précaution
Le filtre
d'emploi

La protection des
gonades

Normes de L'optimisation des


radioprotection examens radiologiques

Tension (KV)

Paramètres
radioélectri Intensité (MA)
ques
Temps de pose (S)
1ier concept de la 2ème hypothèse:

MOYENS DE CONTENTION

CONCEPT INDICATEURS

Sangle abdominale

La bande velcro

Moyens de Calles en mousse


contention

La roue du Dr AIME

Statif de LEFEBRE

Sac de sable
2ème concept de la 2ème hypothèse:

QUALITE DE L'IMAGE

DIMENSIO INDICATEU
CONCEPT
N RS

Nette

Fidèle
Qualité
radiologique
Bien contrastée

Qualité de Suffisamment
l'image exposée

Interprétable
Valeur
diagnostique
Analysable
Volet
théorique
Chapitre I :
Les radiations
ionisantes
I-1- Généralités sur les rayonnements ionisants:

On appelle rayonnement ou radiation le processus d'émission ou de transmission


d'énergie sous la forme d'ondes électromagnétiques (rayons X, rayons Gamma)
ou de particules chargés (Alpha, Béta) ou non chargés (les neutrons).

Un rayonnement est dit ionisant quand il est susceptible d'arracher des


électrons à la matière. Une définition plus exhaustive est donnée dans l'annexe I
du décret n◦ 2002-460 relatif à la protection générale des personnes contre les
rayonnements ionisants :

«Un rayonnement ionisant est un transport d'énergie sous la forme de


particules ou d'ondes électromagnétiques d'une longueur d'ondes inférieure ou
égale à 100 nanomètres, soit d'une fréquence supérieure ou égale à 3 ×1015
hertz».

Cette définition réglementaire, assez ardue de prime abord, laisse


transparaître deux termes importants :

- Tout d'abord un rayonnement ionisant est un transport d'énergie: sans


énergie, pas de rayonnement ionisant donc pas de radioprotection puisque
c'est l'énergie transférée à la matière qui va occasionner des dégâts dans
celle-ci ;
- Ensuite la nature de ce rayonnement: elle a une très grande importance dans
la mesure où les types d'interactions dans la matière en seront dépendants.
Autrement dit, une particule ou une onde électromagnétique vont céder leur
énergie d'une façon bien caractéristique.
I-1-1- Définition des rayons X :

Les rayons X sont des rayonnements électromagnétiques d'énergie


suffisante pour qu'une partie du ces rayonnement puisse traverser les objets sans
être altérée. Ils se déplacent en ligne droite, dans le vide ou la matière, avec une
vitesse constante, se sont des rayonnements de longueur d'onde plus courte et de
fréquence plus grande que la lumière, ils ont suffisamment d'énergie pour
pouvoir, au moment d'interaction avec la matière traversée, éjecter un électron
lors de leur absorption ou de leur déviation.

Les rayons X utilisés en radiodiagnostic possèdent une faible énergie


contrairement aux rayons X utilisés en radiothérapie qui sont de haute énergie.

I-1-2- Formation du rayon X :

Deux mécanismes sont à l'origine de la formation des rayons X:


l'interaction électron- noyau « freinage » et l'interaction électron- électron
« collision ».
Dans les deux cas les rayons X sont les fruits de l'interaction entre un flux
d'électron lancé à grande vitesse sur une cible matérielle.

I-1-2-1- Interaction électron-noyau « freinage »:

Quand un électron passe à proximité d'un noyau, il est dévie de sa


trajectoire initiale par la force d'attraction due aux protons du noyau chargés
positivement.

L'électron ainsi soumis à une décélération va perdre de l'énergie cinétique


sous forme d'un rayonnement X.

Les rayons X ainsi produits peuvent avoir toutes les énergies possibles
entre 0 et Emax où Emax est l'énergie de l'électron incident.

Figure I.2. Rayonnement de freinage

I-1-2-2- Interaction électron- électron « collision »:

L'électron incident vient percuter un électron d'une couche profonde et


parvient à l'éjecter. Le "trou" laissé est très vite comblé par le passage d'un
électron d'une couche plus périphérique vers la couche profonde incomplète par
le phénomène de réarrangement électronique. Ce déplacement est dû aux
différences d'énergie de liaison entre les couches électronique. La différence
d'énergie de liaison entre les deux couches s'accompagne d'une émission d'un
rayonnement X.

Figure I.3. Collision

I-1-3- Définition de la dose absorbée :

La dose absorbée correspond à la quantité d'énergie cédée par unité de


masse de matière exposée aux rayonnements.

Dans un milieu exposé aux rayonnements ionisants, la dose absorbée D en


un point déterminé est donnée par la relation :

Dans laquelle dE est l'énergie cédée par les rayonnements à l'élément de


matière de masse, dm entourant le point considère, c'est-à-dire la différence
entre la somme des énergies des rayonnements qui ont pénètre dans l'élément de
matière et la somme des énergies qui en sont ressorties.
D'après cette relation, dans le système international (SI) de mesures, une
dose absorbée se mesure en joule par kilogramme. Par définition :

1 gray (Gy) = 1 joule par kilogramme (J.kg−1)

Une unité historique est encore utilisée, le rad :1 Gy = 100 rad

I-1-4- Définition du Débit de dose absorbée :

Le débit de dose absorbée, note ◦D, est la dose absorbée par unité de
temps :

Dans le système international, le débit de dose absorbée doit se mesurer


en gray par seconde (Gy.s−1). En pratique, on utilise souvent des sous-multiples,
comme les mGy.h−1, compte tenu des activités manipulées. On utilise également
les anciennes unîtes, le rad.h1.

1 Gy.h−1 = 100 rad.h−1

I-1-5- Définition de la dose équivalente :


La probabilité d'apparition d'effets stochastiques dépend non seulement de
la quantité d'énergie absorbée, mais aussi de la nature du rayonnement
produisant la dose.
Les rayonnements particulaires vont céder leur énergie en totalité lors
d'interaction rayonnement matière suivant un parcours plus ou moins long
dépendant de l'énergie mais aussi de la taille de la particule (alpha beaucoup
plus grosse que béta) alors que les rayonnements électromagnétiques sont
beaucoup plus pénétrants et ne seront qu'atténues par interaction dans la matière.
De ce fait, pour une même dose absorbée, les effets biologiques observes
différeront suivant la nature des rayonnements.
Cette différence est prise en compte en pondérant la dose absorbée par un
facteur lié à la qualité du rayonnement, appelé facteur de pondération pour les
rayonnements et note WR.
La grandeur ainsi créée s'appelle la dose équivalente, que l'on note HT
dans un tissu ou un organe, et pour expression :

Où HT est la dose équivalente à l'organe T, WR est le facteur de pondération pour


le rayonnement R.
La publication 60 de la Commission Internationale de Protection
Radiologique (CIPR) attribue à chaque type de rayonnement les facteurs de
pondération WR portes dans le tableau.
L'unité de la dose équivalente est le sievert (Sv).

Tableau I.1. Facteur WR de pondération pour les rayonnements


Ces coefficients de pondération n’ont donc de signification qu’aux faibles
doses de rayonnement, conduisant à des effets stochastiques. La dose
équivalente ne devrait donc être utilisée que pour des expositions aux faibles
doses.

I-1-6- Définition de la dose efficace :


Comme l'ont montre les études épidémiologiques, les cancers surviennent
en fonction de la sensibilité intrinsèque de chaque organe.
A chaque tissu ou organe est ainsi affecte un facteur de pondération (WT)
qui prend en compte la probabilité d'effets stochastiques radio -induits pour cet
organe.
Le tableau indique ces valeurs de WT en mSv.

Facteur WT de pondération pour les tissus


Tissu ou organe
(mSv) CIPR publication 60

Vessie 0,05

Estomac 0,12

Colon 0,12

Thyroïde 0,05

Gonades 0,2

Poumons 0,12

Moelle osseuse (rouge) 0,12

Seins 0,11

Fois 0,05

Œsophage 0,05
Peau 0,01

Surface des os 0,01

Autre tissus ou organes 0,05

Tableau I.2. Valeurs de WT

Suivant sa définition, la dose efficace est une dose fictive qui est
administrée de façon homogène au corps entier, entrainerait les mêmes
dommages tardifs que l'ensemble des doses reçues par le même individu au
niveau des différents organes et à des moments différents.

Dans le cas d'une exposition partielle concernant plusieurs organes, la


dose efficace est définie de la façon suivante :

L'unité de la dose efficace est le sievert (Sv).

I-2- L'origine de risque en Radiodiagnostic:

I-2-1- Le rayonnement primaire (direct):

Le faisceau de rayonnement émis par la source de rayons X constitue le


rayonnement primaire, Il est le plus dangereux. Concernant les patients, il
convient d'utiliser que la partie utile en diaphragmant le faisceau et en délimitant
le champ d'irradiation.

II-2-2- Le rayonnement secondaire (diffusé) :

II-2-2-1- Nature et effet des rayonnements secondaires :

Avant d'impressionner le film, le rayonnement primaire subit dans le milieu


qu'il traverse (les parois du tube, Pair environnant, l'organisme exploré, le support
dans lequel est situé la cassette) une atténuation, Ce phénomène donne naissance à un
rayonnement secondaire composé de photons qui sont émis dans toutes les directions
et ont pour origine :

 L'effet de diffusion simple,


 L'effet de diffusion Compton,
 L'effet Photo Electrique.
Le rayonnement secondaire accroît l'effet photographique dû au
rayonnement primaire. II agit de façon identique sur les différentes régions du
film et produit un « voile » qui atténue le contraste et augmente le flou.
II-2-2-2- Facteurs dont dépend le rayonnement secondaire :

La proportion de rayonnement secondaire qui parvient au film dépend :

 De la qualité du rayonnement primaire : le rayonnement diffusé parasite


augmente lorsque l'on utilise des rayonnements très pénétrants (technique
des hautes tensions),
 Du volume et de la nature de l'organe exploré, par conséquent de la
surface du champ exposé au faisceau de rayons X et de l'épaisseur des
tissus traversés par le rayonnement.
 De la distance qui sépare le film de l'objet.

II-2-2-3- Comment limiter le rayonnement secondaire et accroître le contraste :

On diminue l'importance du rayonnement secondaire:

 En choisissant une tension d'alimentation du tube à rayons X


appropriée à la nature de l’examen.
 En diminuant le volume de la partie de l'organisme exposé au faisceau
de rayons X. Ceci est possible en utilisant des accessoires radiologiques
qui limitent le champ d'exploration au strict minimum (diaphragme,
localisateur, caches plombés) mais également dans certains cas en
effectuant une compression de la région anatomique explorée.

 En utilisant une grille anti diffusante. Cet accessoire présente l'aspect d'une
plaque métallique, carré ou rectangulaire que l'on place le plus prés possible
de la face antérieure de la cassette
I-2-3- Le rayonnement de fuite :

A travers la gaine protectrice ou le diaphragme il provient d'un vice de


construction de l'appareil, les normes de sécurité concernant l'appareillage vise à
réduire ce danger et font obligatoire de procéder à une vérification périodique
des appareils émetteurs.
Chapitre II:
les effets des
rayonnements
ionisants
II-1- Effets biologiques:
II-1-1- Effets moléculaires:
Comme toute matière, le corps humain est compose d'atomes,
principalement d'atomes d'hydrogène, d'oxygène, de carbone et d'azote. Ces
atomes sont regroupés en molécules, la molécule d'eau étant notre constituant
principal. Mais l'organisme est également constitue de lipides, protides,
glucides... Ces molécules sont organisées pour constituer les cellules, ces
dernières sont regroupées pour former les tissus (tissu nerveux, musculaire. . .).
Très souvent, plusieurs tissus différents composent un organe à qui est associée
une fonction principale. Un ensemble d'organes remplissant des fonctions
complémentaires et en interaction définissent un système : système circulatoire,
système digestif…
Les rayonnements traversent la matière, ils rencontrent et interagissent
avec les atomes la constituant. Au passage, ils arrachent des électrons et cèdent
de l'énergie. Ces ionisations endommagent plus ou moins les propriétés
fonctionnelles des molécules constituant l'organisme.
L'effet de l'interaction du rayonnement peut être direct, dans ce cas
l'énergie est directement transférée à la molécule d'intérêt biologique, en
l'occurrence l'ADN, et peut être également indirect. Dans ce cas, l'interaction a
lieu avec les molécules d'eau, il se produits alors un phénomène appelé
'Radiolyse' de l'eau qui transforme l'eau en radicaux libres HO - et H+
(Hydroxyde et Hydrogène).
Figure II.1. Effet direct et indirect du rayonnement ionisant sur l'ADN

II-1-2- Effets cellulaires, conséquences des effets moléculaires :


Suivant la complexité des modifications de l'ADN par effet direct ou
indirect, différents cas pourront se produire en termes d'effets cellulaires.
Prenons tout d'abord le cas d'une cellule dont l'ADN est faiblement lèse. Il
y a toutes les chances pour que celle-ci retrouve une vie normale car les
altérations de la molécule d'ADN sont inhérentes à la vie de la cellule.
Les organismes vivants se sont en effet développés dans un monde
constamment exposé aux radiations et de nombreux agents physiques ou
chimiques sont également susceptibles d'endommager quotidiennement l'ADN
cellulaire. La cellule dispose donc d'un ensemble de moyens de réparation de ces
altérations moléculaires.
Si ces dommages sont parfaitement réparés par les mécanismes
enzymatiques en place dans la cellule, la survie cellulaire sera alors normale.
En revanche si les réparations sont incomplètes ou erronées, l'information
génétique de la cellule va s'en trouver modifiée et une cellule mutée est alors
créée.
Enfin, la mort cellulaire immédiate ou différée à la prochaine division sera
le devenir d'une cellule ayant son noyau très endommagé. Cette mort pourra
survenir par deux mécanismes : la nécrose et l'apoptose. La nécrose conduit à un
éclatement des structures cellulaires et au relargage de son contenu plus ou
moins agressif dans le milieu avoisinant, occasionnant une réaction
inflammatoire.
L'apoptose est une mort programmée de la cellule par suicide, celle-ci se
fragmentant en petits sous-ensembles non agressifs pour le milieu. Cette mort
cellulaire programmée est en fait un mécanisme de protection qui évite à
l'organisme de garder des cellules ayant un patrimoine génétique modifie.

Figure II.2. Devenir cellulaire suite à des modifications de l'ADN


II-1-3- Effets tissulaires:
Plus la dose est élevée plus la lésion est grave, cette dernière apparait à
partir d'un délai est d'une dose seuil.
II-2- Effets sur l'homme:
II-2-1- Effets déterministes :
Les effets déterministes résultent de la mort d'un grand nombre de cellules
et sont donc associés aux lésions importantes de la molécule d'ADN. Ces effets
sont dits à seuil, car si la mort de quelques cellules n'affecte pas les
caractéristiques physiologiques d'un organe, la destruction d'un grand nombre de
celles-ci va conduire à son dysfonctionnement.
Les effets déterministes résultent donc d'une perte de la capacité
fonctionnelle du tissu ou de l'organe et apparaitront si la quantité de cellules
détruites devient trop élevée. Aux effets déterministes est ainsi associée la
notion de dose-seuil d'irradiation : en deçà de cette dose aucun effet
n'apparaitra, au-delà de la valeur de la dose-seuil, l'effet apparaitra
obligatoirement.
II-2-2- Effets stochastiques:
Les effets stochastiques résultent de lésions non ou mal réparées des
molécules d'ADN, conduisant à des cellules mutées qui ne sont pas entrées en
appose et n'ont pas été éliminées par le système immunitaire.
Si la mutation affecte le génome de cellules somatiques (cellules du
corps), la conséquence pourra être le développement d'un cancer.
Si la mutation intervient au niveau des gènes de cellules sexuelles
(germinales ou reproductrices), les effets concerneront la descendance de
l'individu exposé si la conception s'effectue à partir de la cellule sexuelle
parentale mutée. On parle alors d'effets génétiques ou héréditaires.
Le cancer et les effets génétiques constituent donc les effets dits
stochastiques, également appelés effets aléatoires car relevant du domaine des
probabilités.
 Caractéristiques des effets stochastiques:
Les effets sont appelés stochastiques s'ils présentent les caractéristiques
suivantes :
- ils n'apparaitront que chez certains individus ;
- leur probabilité d'apparition augmente avec la dose ;
- leur gravite est indépendante de la dose ;
- ils sont d'apparition tardive;
- la relation entre la fréquence d'apparition de ces effets et la dose est linéaire
sans seuil.
Effets déterministes (obligatoires) Effets stochastiques (aléatoires)

Cause: destruction massive des cellules Cause: lésions non réparées de l'ADN

Existence d'un seuil Pas de seuil

Précoces Tardifs

Gravité dépend de la dose Fréquence dépend de la dose

Uniquement aux les fortes doses Dès les faibles doses

Clairement décrits Non spécifiques

Pathologies diverses Cancer et effets génétiques

Tableau II.1. Caractéristiques des deux effets


II-2-3- Effet cancérigène:
Le cancer est le principal risque tardif des irradiations, et la mise en
évidence d'une relation irradiation/cancer est difficile:
- Aucun critère ne permet de différencier un cancer radio-induit d'un cancer
d'autre origine ;
- La fréquence spontanée des cancers est élevée ;
- Le surplus de cancers liés aux rayonnements ionisants est faible.
 Le risque de cancers radio-induit dépond:
- Du tissus irradiés: sein > thyroïde > moelle;
- De l'âge: ↑ enfants et adolescents;
- Du sexe: ↑ chez les femmes;
- Du débit de dose: ↑ hauts débits de dose.
II-2-4- Effets génétiques:
Ils apparaissent sur les descendants, ils résultent de l'altération du
patrimoine héréditaire porté par les chromosomes des cellules germinales
(ovule, spermatozoïdes).
La probabilité pour qu'une mutation radio-induite ait un effet sur la
descendance est très faible, elle dépond de:
- Mutation;
- Que la mutation soit transmissible;
- De lésion non létale (pour l'ovule est l'embryon);
- Région codante du génome.
II-2-5- Effets tératogènes:
La radiosensibilité de l'embryon et du fœtus varie selon le stade de
l'évolution:
- Dans les huit premiers jours: la loi de tout ou rien, c'est-à-dire l'irradiation
peut aboutir à la mort de l'embryon ou à son développement normal.
- De 09eme jour à la fin de 02eme mois: période d'organogénèse avec
prolifération rapide de tous les tissus, la radiosensibilité est élevée avec
risque d'apparition de malformations.
- Au delà du 02eme mois: c'est la période fœtale, la radiosensibilité est moins
importante mais le système nerveux reste radiosensible et l'irradiation à ce
stade peut entrainer un retard mental.
L'irradiation diagnostique ou thérapeutique est interdite les 10 jours
suivant le débit des règles pour les femmes en période d'activité génitale afin
d'éviter d'irradier un début de grossesse.
Chapitre III :
la
radioprotectio
n du patient
La radioprotection désigne l'ensemble des mesures prises pour assurer la
protection de l'homme et de son environnement contre les effets néfastes des
rayonnements ionisants.
La CIPR base ce système sur l'hypothèse que toute dose même infime
peut produire un effet sur l'être humain, de ce fait, elle fait reposer son système
de protection radiologique sur trois principes fondamentaux: la justification,
l'optimisation et la limitation des doses. Et chaque activité impliquant à une
exposition aux rayonnements ionisants doit respecter ces trois principes.
III-1- Les principes fondamentaux de la radioprotection:
Les trois principes fondamentaux de la radioprotection, liés à la source et
quelle que soit la situation, sont:
III-1-1- Le principe de justification :
La justification signifie que toute activité impliquant une exposition au
rayon ionisant doit être justifiée par les avantages qu'elle procure et les sources
de rayonnements ionisants ne doivent pas être utilisées s'il existe d'autres
alternatives (par exemple, pas de radiographie si des résultats similaires sont
obtenus avec une échographie).
Dans le cas des analyses médicales, c'est au médecin prescripteur de faire
la balance entre le bénéfice et le risque, le bénéfice que le patient retire de
l'examen doit être supérieur au risque radiologique, et pour cela les médecins
sont obligés de prendre en considération:
 La prescription d'un examen radiologique doit être fondée sur une
évaluation clinique de l'état du patient et avoir pour but d'obtenir une
information nécessaire au diagnostic.
 Les techniques alternatives (tant qu'ils sont aussi efficaces et présentent peu
de risques pour la santé).
 Le médecin doit d'abord déterminer s'il y a eu des examens radiologiques
antérieurs qui rendraient inutile un nouvel examen ou permettraient à tout le
moins de l'abréger.
 En prescrivant des examens radiologiques à une femme qui est ou qui
pourrait être enceinte, le médecin doit prendre en considération les
conséquences pour le fœtus d'un tel examen.
 Le dossier médical du patient devrait inclure les détails de tous les examens
radiologiques qu'il a subis.
III-1-2- Le principe d'optimisation :
C'est la recherche de l'exposition minimum nécessaire, signifie que pour
les activités satisfaisantes au principe de justification, il s'agit de réduire et
maintenir l'exposition du patient au rayonnement à un niveau de dose aussi
faible que raisonnablement possible. Ce principe correspond au principe
ALARA (As Low As Reasonably Achievable).
En médecine, ce principe signifie: une fois l'indication pour un examen
radiologique posé, il faut prendre toutes les mesures possibles (règle de bonne
pratique) pour que l'information diagnostique utile au patient soit acquise en
maintenant l'exposition à un niveau aussi faible que possible, et celui-ci est
appelé le processus d'optimisation de la technologie radiologique qui comporte:
 Le choix de l'équipement radiologique;
 La production régulière d'informations radiologiques adéquates;
 Les aspects pratiques (règles de bonne pratique);
 L'assurance de qualité (y compris les contrôles réguliers des équipements
et l'évaluation des doses au patient)
III-1-3- Le principe de limitation des doses:
Il existe des limites annuelles d'exposition à ne pas dépasser : elles sont
les plus basses possibles, d' ou il est primordial de faire des contrôles
dosimétriques périodiques afin d'éviter l'apparition d'effets stochastiques.
Chaque pays définit des limites réglementaires en fonction des
recommandations de la commission internationale de la protection radiologique
(CIPR).
Pour les effets déterministes à seuil, la limite est située en dessous du
seuil; pour les effets aléatoires sans seuil, la limite est posée à un niveau de
risque acceptable.
III-2- Le matériel nécessaire à la radioprotection du patient:
III-2-1- Matériel destiné à protéger les gonades:
Les radiations ionisantes peuvent entrainer des modifications aberrantes
de la structure des chromosomes cellulaires, il peut en découler, dans la
descendance de l'individu, des mutations qui ont peu de chance d'être
favorables.
Le matériel destiné à protéger les gonades Permet la protection des
organes génitaux de la femme et de l'homme lors des examens radiologique. Il
est utilisé en général au cours des examens radiologiques du rachis lombo-sacré
et du bassin chez l'enfant et l'adulte.

Figure III.1. Protège testicules Figure III.2. Lot-demi

Figure III.3. Protèges ovariennes


III-2-2- Matériel destiné à réduire les dimensions du champ d'irradiation :

III-2-2-1- Diaphragme:

Il est constitué d'un jeu de quatre lames métalliques en plomb de forme


rectangulaire et disposées de part et d'autre en deux volets réglables
manuellement. De cette façon la manipulateur peut obtenir les surfaces désirées
correspondantes au champ d'irradiation et pour une distance foyer-film donnée.

Le diaphragme lumineux contribue de façon efficace à la protection


contre l'irradiation: il est un accessoire obligatoire à tout appareil à rayons X.
plus récemment, on a mis au point un système de viseur optique en
remplacement de la lampe et du miroir, capable de donner une image reflétée de
l'objet, directement pour l'observateur.

III-2-2-2- Cônes localisateurs:

Ce sont des dispositifs cylindriques, des troncs de pyramide ou plus


souvent des troncs de cônes en plomb percés à leur extrémité supérieur d'un
diaphragme dont la forme et les dimensions sont adaptées à leur longueur et à
leur ouverture.

Ils sont plus efficaces qu'ils sont plus longs et arrivent en contact des
téguments et ont l'avantage de matérialiser la direction du rayon directeur (RD)
et la surface du champ d'irradiation. Ils ont pour objet de limiter le volume du
faisceau d'irradiation et en conséquence le volume de la région corporelle
irradiée, ce qui réduit l'importance du rayonnement diffusé, en obtenant une
amélioration de la qualité de l'image.

Il existe plusieurs cônes de longueurs et d'ouvertures différentes,


correspondant à des utilisations variées; de nos jours, ils ne sont plus d'une
grande utilité.
Figure III.4. Cônes localisateurs

III-2-2-3- Caches en plomb:

Ce sont des caches de forme rectangulaire ou carrée permet la protection


du corps ou d'une partie du corps l'ors de l'examen radiologique, il est en
caoutchouc et en plomb souple.

Ils sont utilisés surtout lorsque le système de commande du diaphragme


ne fonctionne pas convenablement.

Figure III.4. Cache en plomb

Il existe d'autre moyens de protection de plusieurs types et forme et qui


sont toujours nécessaire à porter lors de la réalisation des examens radiologiques
tel que:
Figure III.5. Figure III.6. Figure III.7.

Cache thyroïde lunettes plombées chapeau de protection

III-2-3- Matériel spécifique:

III-2-3-1- Les filtres:

La filtration c'est la modification du spectre et de l'intensité des rayons X


par la traversée d'une certaine épaisseur de matière. L'intérêt de la filtration est
d'éliminer les composantes de basse énergie du rayonnement et d'améliorer son
pouvoir pénétrant (durcissement du faisceau de rayonnement).

La filtration inhérente du tube est celle qui est due à ses propres composants (la
paroi de verre du tube, la couche d'huile de refroidissement, le matériau de la
fenêtre de la gaine).

La filtration additionnelle est celle qui est due à des filtres amovibles (en
général en aluminium ou cuivre) interposés dans le faisceau entre la sortie du
tube et le patient.

La présence d'un filtre placé à la sortie du tube est une obligation légale et
le choix de la matière qui compose le filtre est en fonction de la tension (KV)
utilisée et l'épaisseur de la région à explorer.
III-2-3-2- Écrans terre-rare et films rapides:

Les écrans renforçateurs terre-rare (ultra rapide) ayant des gros grains (les
grains de Tungstate de Calcium) dans la couche fluorescente, et ils doivent être
adaptés à des films rapides qui comportent eux aussi des gros grains (les grains
de Bromure d'Argent) dans l'émulsion photographique.

Ce type d'écrans et de films permet de diminuer la tension et de réduire le temps


de pose, donc assurer une radioprotection parfaite du patient.

III-2-3-3- La grille anti-diffusante:

Le rayonnement diffusé peut représenter à la sortie du malade cinq fois le


rayonnement direct qui porte l'information. Le rayonnement diffusé altère
l'image. Supprimer la majeure partie de ce rayonnement diffusé est donc une
nécessité. L' mage portée par le faisceau primaire, appelée image radiante, doit
être traitée et réceptionnée pour pouvoir être affichée et interprétée. Le
traitement consiste à éliminer à l'aide d'une grille anti-diffusante, une partie du
rayonnement diffusé qui parasite l'image radiante.

Il existe deux catégories de grille, la grille fixe et la grille mobile, elles


sont interposées entre le patient et la surface réceptrice du détecteur d'image
pour réduire la contribution du rayonnement diffusé à l'exposition de ce
détecteur et améliorer ainsi le contraste dans l'image radiologique latente. La
grille anti-diffusante est constituée schématiquement par une série de lames
absorbantes de rayons X, en plomb généralement, disposées dans bâti
transparent et orienté parallèlement à la direction du faisceau primaire dont elles
laissent passer la plus grande partie alors qu'elles arrêtent la partie inutile et
surtout la plus grade partie du rayonnement diffusé émie par la région irradiée et
qui se propage dans toutes les directions de façon aléatoire.
Avantages et inconvénients:

L'avantage unique à l'utilisation d'une grille anti-diffusante est l'amélioration


du contraste de l'image radiographique. En revanche, l'utilisation d'une grille
présente quelques inconvénients :

 L'utilisation d'une grille nécessite davantage de rayon X pour obtenir un


noircissement identique. La grille arrête une grande partie du
rayonnement diffusé qui contribuait au noircissement du film, mais aussi
une partie du rayonnement primaire, Il est donc nécessaire de compenser
le manque de rayons X par l'augmentation des paramètres ajustables
(kV, mA ou ms).
 Le deuxième inconvénient est lié aux trames de la grille qui peuvent être
gênantes lors de la lecture, Cet inconvénient est minoré par l'utilisation
d'un Potter ou d'une grille à lame très fine. Enfin, lorsque la grille n'est
pas parfaitement alignée sur le faisceau primaire, une grande partie de
celui-ci est arrêtée entraînant une insuffisance nette du noircissement et
l'apparition d'artefacts de grille caractérisés par une trame de grille
irrégulière et particulièrement visible même avec une grille à lame fine.

III-2-3-4- Matériel de contention:

La principale cause d'échec des examens en radiologie conventionnelle


notamment chez les enfants et les malades agités (Polytraumatisés) provient du
défaut d'immobilisation, quelques règles simples et un matériel peu onéreux
permettent des clichés corrects et un gain de temps important, c'est le rôle
principale des moyens de contention.
 Les sacs de sable:

Ce sont des enveloppe constituées par un tissu plastifié lavable, de forme, de


poids et de tailles diverses, elles sont utiles pour éviter le déplacement du
malade pendant l'examen. Ces sacs représentent le moyen de contention le
plus efficace et le moins onéreux pour une meilleure immobilisation.

Figure III.9. Sacs de sable

 Les cales en mousse:

De forme et de taille diverses, fourni en boite de carton blanc avec


couvercle rabattant pour le rangement, elles sont très utiles pour la stabilisation
du patient.

Figure III.10. Cales en mousse


 Les sangles:

Des bandes larges et plates, en matière perméable aux rayons X, elles sont
utiles pour maintenir le patient.

Figure III.11. Les sangles

Pour diminuer l'épaisseur du ventre et immobiliser l'abdomen, on utilise


généralement des sangles abdominales.
 Les bandes se velcro:

Pour immobiliser le bassin et les membres inferieurs, en radio pédiatrie


elles sont attachées aux bords d'une plaque de plexiglas et entourent toute la tête
avec ses coussins.

Figure III.12. Les bandes de velcro

 La roue d'Aimé:

Un moyen de contention utilisé en radio pédiatrie, c'est un système


complet qui permet toutes les positions, le nourrisson est ficelé sur la planchette
à l'aide de larges bandes, une fois saucissonné, en peut faire pratiquement ce que
l'on veut. Elle est utilisée surtout pour les examens du tube digestif, sa seul
limite est l'enfant au-delà de 18 mois, il devient difficile de l'installé sur la roue.

Figure III.13. La roue d'Aimé


 Le statif de Lefebvre:

Aussi un moyen de contention utilisé en radio pédiatrie, il est composé


d'un siège percé de deux orifices pour les membre inférieur, une potence est
fixée à ce siège, elle comprend un porte cassette, un système réglable qui
maintient les membres supérieures en élévation et une sangle abdominale pour
corriger l'hyper lordose, le menton est surélevé par des bandes attachées à la
potence, l'ensemble est monté sur roulement ce qui permet, sans détaché
l'enfant, d'obtenir des cliché de face, de profil et de trois quarts.

Il existe d'autre moyen de contention disposés pour l'immobilisation du


patient, mais lorsque l'on immobilise un patient sur un système de contention
avec les sangles, les bandes de velcro ou tout autre moyen il faut veiller à ce que
l'ensemble ne soit pas dangereux, c'est-à-dire qu'il n'y ait pas de pression
inopportune au niveau du cou ou de l'abdomen, et que les sangles ou les sacs de
sable placés au niveau de racines des membres ne se comportent pas comme des
garrots.
III-3- les paramètres radioélectriques:

Pour obtenir un cliché radiographique de qualité optimale il faut au niveau


de pupitre de commande régler les trois paramètres suivants: KV, mA, ms. Ces
paramètres doivent être adaptés à chaque région explorée.

III-3-1- La tension (KV):

C'est la qualité du rayonnement pour explorer un organe, qui détermine la


dureté et donc la pénétration du faisceau de rayon X et par conséquent le
contraste de l'image.

On emploi des tensions élevée que l'objet à radiographier est plus épais sans
dépasser certain limite si on veut conserver le bon contraste, c'est-à-dire:

 Tension élevée = rayon dure = dose absorbée ↓ = contraste faible =


image douce.
 Tension faible = rayon mous = dose absorbée ↑ = contraste élevé =
image dure.

L'augmentation de la tension nécessite l'utilisation d'une grille anti-diffusante et


le choix de la tension quand à lui doit être adapté à l'indication par exemple:
ASP pour suspicion d'occlusion doit être réalisé avec tension élevée.

III-3-2- L'intensité (mA):

Elle s'exprime en milliampères, sa valeur maximale dépond de la


puissance des appareils, sa variation détermine la quantité de rayon X par unité
de temps et par conséquent le noircissement de l'image.
III-3-3- Le temps de pose (s):

C'est la durée d'émission des rayons X, il s'exprime en seconde ou


milliseconde.

Pour les examens spéciaux, le temps de scopie doit être limité au strict minimum
en utilisant le mode de scopie discontinu (scopie pulsée). Et dans les examens
standards, le manipulateur doit réaliser un temps de pose très court, par ce que la
dose est proportionnelle à l'intensité (mA) et au temps d'exposition (s).

III-4- Les normes de la radioprotection du patient:

III-4-1 Réduire les dimensions du champ d'irradiation:

Cette mesure, très facile à réaliser en employant des cônes localisateurs,


des diaphragmes, des caches plombés, est une règle d'or en radiodiagnostic. La
limitation stricte du champ à la région examinée permet de:

 Réduire le volume des tissus directement irradiés, surtout le volume des


tissus hématopoïétique.
 Diminuer le rayonnement diffusé, car l'importance de ce rayonnement
dépond du volume irradié.

III-4-2- utiliser une distance foyer-peau la plus grande possible:

La dose reçue par la peau à l'entrée du rayonnement augmente lorsque


cette distance diminue, elle peut atteindre des valeurs très élevées, dangereuses
pour le revêtement cutané si l'on opère à courte distance.
III-4-3- Exclure les gonades du champ irradié:

Ou tout au moins les soustraire aux rayonnements directs. C'est une


mesure de bon sens, aisément réalisable dans la plupart des examens qui
intéressent la cavité pelvienne. Pour les examens de la colonne lombaire ou du
bassin il faut utiliser des protèges gonades pour protéger les testicules ou des
caches ovariens plombés pour la protection des ovaires.

III-4-4- Filtrer le rayonnement:

Les tubes actuels comportent une filtration inamovible que l'on pourra
compléter par l'adjonction de 01 ou 02mm d'Aluminium ou par un filtre
composite suivant l'épaisseur de la région à examiner et la tension utilisée. Les
filtres réduisent notablement la dose absorbée sans retenir sur la quantité du
rayonnement qui parvient au film.

III-4-5- Employer des écrans et des films rapides:

Permettant de diminuer le temps de pose et réduire ainsi la dose absorbée.

III-4-6- Système de développement:

Il faut procéder à une bonne préparation des produits chimiques

III-4-7- L'optimisation des examens radiologiques:

Qui consiste à maintenir l'exposition du patient au rayonnement au cours


de l'examen radiologique à un niveau de dose aussi faible que possible selon
l'intérêt de l'examen.

Ce procédé correspond au principe d'ALARA (As Low As Reasonably


Achievable)
III-4-8- Employer la haute tension:

L'emploi de la haute tension (accroissement des KV) est choisi en cas


d'exploration radiologique des régions anatomiques présentant une épaisseur
importante telle que: le crane, l'abdomen, le thorax…

La haute tension permet de favoriser la pénétration du rayonnement dans


le corps du patient en diminuant le risque d'irradiation R où (R=P/S), c'est-à-dire
la dose pot P qui est absorbée par le corps du patient est inferieure à la dose S
qui sort du corps donc le risque est diminué.

L'emploi de la haute tension augmente la diffusion du rayonnement, dans


ce cas il faut utiliser la grille anti-diffusante pour éliminer le rayonnement
diffusé qui présente un danger pour le patient.
Chapitre IV :
la qualité de
l’image
IV-1- La qualité de l'image radiographique:

Il ne suffit pas d'obtenir une image radiographique pour recueillir un


maximum de renseignements de l'exploration radiologique, il faut encore que
cette image soit:

 Fidele
 Nette
 Suffisamment exposée
 Normalement contrastée

IV-1-1- La fidélité de l'image radiographique:

L'image radiologique est fidèle lorsque l'organe exploré n'est modifie, ni


dans ses dimensions, ni dans sa forme.

Pour avoir une représentation fidèle, on évitera l'agrandissement, en


réduisant la distance entre le film et l'objet, et en augmentant d'autant plus la
distance entre le foyer et l'objet que celui-ci est plus épais.

IV-1-2- La netteté de l'image radiographique:

L'image radiographique est nette lorsque les limites des différents détails
qui la composent peuvent être définies avec précision.

IV-1-3- L'exposition du cliché:

Pour qu'un cliché soit interprétable, il faut aussi qu'il soit convenablement
exposé.

Ce résultat est obtenu lorsque la radiographie présente une densité optique


convenable, c'est-à-dire que le noircissement doit être suffisant, ni sous-exposé,
ni surexposé et cela suppose le choix d'éléments appropriés à l'examen pratiqué
et un traitement chimique adéquat du film.
IV-1-4- Le contraste de l'image radiographique:

Littérairement, le contraste est : « l'opposition entre deux choses dont l'une sert
à faire remarquer l'autre » (Dictionnaire Littré).

Nous pourrons aussi dire que le contraste est : « l'écart de luminance entre les
différentes plages d'un document iconographique ».

En effet, l'image radiographique est composée de nuances de gris entre le blanc


et le noir,

Le contraste représente donc la différence de noircissement entre régions

Voisines d'un même film développé et affiché sur un négatoscope.

Le contraste, qui est mesuré par l'écart des densités optiques (détails anatomiques)
dépend ;

 De la qualité du film et des écrans renforçateurs;


 De la qualité du rayonnement et de la nature des organes radiographiés;
 Du rayonnement secondaire ;
 Du développement du film.
IV-2- Les flous:

Le flou est en fait inévitable et les phénomènes qui le produisent sont


nombreux, pour des raisons didactiques on résume quatre causes principales :

IV-2-1- Le flou géométrique:

II est déterminé par la dimension du foyer. Plus le foyer est grand et plus le
flou est important.
Le flou géométrique augmente dés que :

 Les dimensions du foyer sont élevées;


 L'objet est plus éloigné du film;
 La distance de la source à l'objet est plus faible.
Pour réduire ce flou, il faut donc :
 Réduire les dimensions du foyer: théoriquement, un soyer ponctuel
n'entrainerait aucun flou géométrique;
 Diminuer la distance qui sépare le plan de l'objet du plan du film;
 Augmente la distance de la source au plan de l'objet.

IV-2-2- Le flou cinétique:

II est lié au déplacement de l'objet pendant le temps de pose. Pour limiter le


flou cinétique, il faut :

 Supprimer ou réduire les causes de déplacement des organes


radiographiés lorsque cela est possible;
 Réduire le temps de pose chaque fois que le mouvement en cause échappe au
contrôle de la volonté ou que la coopération du patient ne peut être obtenue.
IV-2-3- Le flou d'écrans ou flou de fluorescence:
Les écrans renforçateurs pour être sensibles doivent être formés de cristaux
relativement gros.
Plus les cristaux sont gros, plus le flou d'écran est important, donc celui-ci
augmente avec les écrans très sensibles.
Le flou d'écrans augmente lorsque le contact entre le film et l'écran n'est pas
suffisamment intime et avec l'obliquité du rayonnement incident (flou de
Parallaxe).
Pour limiter le flou de fluorescence, il faut :

 Utiliser des écrans à grains fins;


 Assurer une bonne contention entre le film et les écrans;
 Impressionner le film avec un rayon perpendiculaire au plan de
projection.
IV-2-4- Le flou de diffusé:
Le rayonnement diffusé est un rayonnement secondaire émis par l'objet
radiographié.
Ce rayonnement parasite impressionne le film au même titre que le
rayonnement X du faisceau transmis, et il entraîne souvent une altération
importante de la définition.
IV-3- Les artéfacts :

Sont des modifications présentes qui n'ont pas d'anatomiques sur les
régions radiographiées, et qui sont introduits une faute technique :

 Taches de produits de contraste sur la table;


 Détérioration localisée des écrans ou des films;
 Présence des boutons ou de plis sur les vêtements;
 Visibilité des systèmes de contention;
 Etoiles ou arborisations foncées est dus lorsque le laboratoire trop sec à
cause d'un choc électronique;
 Rayure ou corps étranger dans la cassette;
 Trame de grille : lamelle de grille épaisse ou grille focalisée est
décentrée.
IV-4- La qualité diagnostique :

Lorsque le film obtenu est de qualité médiocre, deux cas peuvent se


présenter :

 Ou bien le film est absolument ininterprétable, incapable d'apporter les


renseignements attendus, le compte rendu doit simplement mentionner
que le cliché est techniquement ininterprétable et que l'examen doit être
refait;
 Ou bien le film amène un certain nombre de renseignements, il faut alors
les exploiter au maximum, et compte tenu de chaque cas particulier, soit
proposer de refaire l'examen dans de meilleures conditions si aucune
certitude ne peut être obtenue, soit dire que l'examen radiologique peut
être considéré comme suffisant pour résoudre le problème clinique.
Volet pratique
Chapitre I:
méthodologie
de l’enquête
Rappel de l'hypothèse:

 Le manque des moyens de radioprotection du patient et le non respect des


normes de radioprotection sont les principales causes d'une répétition
abusive des clichés radiologiques, ce qui risque d'engendrer des effets
radio biologiques sur l'état du patient.
 Le manque des moyens de contention ne permet pas l'obtention de
radiographies de bonne qualité, ce qui oblige souvent le manipulateur à
répéter les clichés.

I-1- Le recueil des données:

Cette partie comprend trois (03) parties:

 Le lieu de l'enquête.
 La population cible et l'échantillonnage.
 La construction des outils de l'enquête.

I-1-1- lieu de l'enquête:

Mon enquête du terrain a été réalisé au sein du:

 Service de radiologie de l'établissement public hospitalier (EPH) de M'sila


qui sont:
- Le service de radiologie centrale.
- Le service de radiologie du bloc des urgences.
 Service de radiologie de la polyclinique de HAMMEM EL DHELAÀ.
 Service de radiologie de la polyclinique de MÉLOUZA.

Période de l'enquête: 01/04/2012 jusqu'à 19/04/2012


I-1-2- la population cible et l'échantillonnage:

La population cible, c'est l'ensemble des individus concernés par l'enquête


qui sont les manipulateurs de l'EPH de M'sila. Et parmi cette population nous
avons pris un échantillon pour notre enquête qui est en nombre de 25.

I-1-3 Outil de l'enquête:

Dans notre enquête, l'outil de l'enquête est basé sur le questionnaire

Le Questionnaire:

Il consiste à poser à un ensemble d'interrogés, représentatif d'une


population cible, une série de questions relatives aux indicateurs tirés des deux
(02) hypothèses.

Dans notre étude, le questionnaire destiné à collecter des informations au près de


la population d'étude.

Le questionnaire comprend 15 questions: ouvertes, semi ouvertes et fermées aux


choix multiples.

 Les questions ouvertes N°03, N°08, N°14, N°15


 Les questions semi ouvertes N°04, N°05, N°06, N°07, N°10, N°12
 Les questions fermées aux choix multiples N°01, N°02, N°09, N°11,
N°13
L'ensemble de ces questions est divisé en rubriques:

1ère Rubrique : Comprend quatre (04) questions:

Elle vise à connaître les idées des manipulateurs au sujet de la radioprotection


(moyens de radioprotection) en milieu professionnel.

2ème Rubrique : Comprend cinq (04) questions:

Portant les normes de radioprotection du patient.

3ème Rubrique : Comprend cinq (04) questions:

Portant l'équipement radiologique et son état actuel ainsi que les moyens de
contention utilisés.

4ème Rubrique : Comprend trois (03) questions:

Abordant la qualité de l'image radiographique et les causes principales des


erreurs entrainant la répétition des clichés.

En résumé:

 Lieu de l'enquête : EPH de M'sila.


 Période de l'enquête : de 01/04/2012 jusqu'au 19/04/2012
 La population cible : les manipulateurs des services de radiologie.
 Echantillon : les manipulateurs en radiologie des services: centrale et
bloc des urgences, les manipulateurs de la polyclinique de Hammam
Dalaà et de Mélouza.
 Outil de l'enquête: le questionnaire qui comporte 15 questions:
- Cinq (05) questions fermées aux choix multiple.
- Quatre (04) questions ouvertes.
- Six (06) questions semi ouvertes.
Chapitre II :
résultats et
analyses
II-1- Analyses et interprétation des résultats:

01ère Rubrique : les moyens de radioprotection en milieu professionnel.

Question N0 01 :

Avez-vous des notions sur la radioprotection?

Les réponses Le nombre de réponses Le pourcentage

Oui 22 88%

Non 03 12%

Total 25 100%

Tableau N0 01: des notions sur la radioprotection

Oui
12%
Non

88%

Graphique N0 01: représentation graphique du tableau N 0 01

Résultat :

La majorité des manipulateurs questionnés possèdent des notions sur la


radioprotection.

Analyse :

A travers les réponses recueilles on déduit qu'il ya une parfaite connaissance de


la radioprotection par les manipulateurs.
Question N0 02 :

Est-ce que vous disposez d'un matériel de radioprotection du patient au niveau


de votre service?

Les réponses Le nombre de réponses Le pourcentage

Oui 00 00.00%

Non 19 76%

partiellement 06 24%

Total 25 100%

Tableau N0 02: les moyens de protection du patient

Partiellement
24% Non

76%

Graphique N0 02: représentation graphique du tableau N0 02

Résultat :

 76% des manipulateurs enquêtés répond qu'il n ya pas un matériel de


radioprotection du patient au niveau des services de radiologie.
 24% des manipulateurs enquêtés disent qu'il existe des moyens de
radioprotection du patient au niveau des services de radiologie tel que les
caches en plomb, le diaphragme et parfois l'utilisation de la blouse
plombée pour protéger le malade.
Analyse :

D'après la majorité des répondants, les services de radiologie de l'EPH de M'sila


ne disposent pas des moyens de radioprotection du patient.
Question N0 03 :

Dans ce cas, citez les accessoires indispensables pour une meilleure


radioprotection du patient?

Les réponses Le nombre de réponses Le pourcentage

diaphragme 07 28%

Cônes localisateurs 06 24%

Grille anti-diffusante 07 28%

Caches en plomb 05 20%

Total 25 100%

Tableau N0 03: les accessoires indispensables pour une meilleure


radioprotection du patient

Diaphragme
20%
28%
Cones localisateurs

Grille anti-
diffusante
Caches en plomb
28%
24%

Graphique N0 03: représentation graphique du tableau N0 03


Résultat :

 28% des manipulateurs questionnés ont répondu par le diaphragme.


 24% des manipulateurs questionnés ont répondu par les cônes
localisateurs.
 28% des manipulateurs questionnés ont répondu par la grille anti-
diffusante.
 20% des manipulateurs questionnés ont répondu par les caches en plomb.

Analyse :

Les réponses des manipulateurs enquêtés concernant les accessoires


indispensables pour une meilleure radioprotection du patient, convergent sur le
diaphragme, les cônes localisateurs, la grille anti-diffusante et les caches
plombés.

Question N0 04 :

Vu leurs sensibilité aux rayons X, procédez-vous à une meilleure


radioprotection des gonades?

Les réponses Le nombre de réponses Le pourcentage

Oui 05 20%

Non 20 80%

Total 25 100%

Tableau N0 04: la radioprotection des gonades


Oui
Non
20%

80%

Graphique N0 04: représentation graphique du tableau N0 04

Résultat :

 20% des manipulateurs enquêtés procèdent à une meilleure


radioprotection des gonades.
 80% des manipulateurs enquêtés ne procèdent pas à une meilleure
radioprotection des gonades du patient.

Analyse :

D'après la majorité des répondants, les manipulateurs ne procèdent pas à


une meilleure radioprotection des gonades du patient.

 Si non, pour quoi?

Selon les réponses, ce qui empêche les manipulateurs de protéger les


gonades des patients est l'indisponibilité du matériel de radioprotection adéquat
(les protèges gonades) au niveau des services de radiologie.
02ème Rubrique: l'état des équipements radiologiques et les normes de la
radioprotection du patient.

Question N0 05 :

L'état actuel des équipements radiologiques de votre service est-il?

Les réponses Le nombre de réponses Le pourcentage

En bon état de 13 52%


fonctionnement

Usé 08 32%

Souvent en 04 16%
panne

Total 25 100%

Tableau N0 05 : l'état actuel des équipements radiologiques

En bon état de
16% fonctionnement
Usé

Souvent en panne
52%
32%

Graphique N0 05: représentation graphique du tableau N0 05


Résultat :

 52% des manipulateurs disent que les équipements radiologiques sont en


bon état de fonctionnement.
 32% des manipulateurs disent que les équipements radiologiques sont usés.
 16% des manipulateurs disent que les équipements radiologiques sont
souvent en panne.

Analyse :

Après cette exposition des résultats nous pouvons dire que la moitié des
équipements radiologiques au niveau de l'EPH de M'sila sont en bon état de
fonctionnement, mais le reste est usé ou souvent en panne.

Question N0 06 :

Est-ce que vous respectez la distance foyer-objet dans les différents examens
radiologiques?

Les réponses Le nombre de réponses Le pourcentage

Oui 17 68%

Non 08 32%

Total 25 100%

Tableau N0 06 : le respect de la distance foyer-objet


Oui
32% Non

68%

Graphique N0 06: représentation graphique du tableau N0 06

Résultat :

 68% des manipulateurs enquêtés respectent la distance foyer-objet dans


les différents examens radiologiques.
 32% des manipulateurs enquêtés ne respectent pas la distance foyer-objet
pendant la réalisation des examens radiologiques.

Analyse :

D'après les réponses, la majorité des manipulateurs confirment le respect


la distance foyer-objet, cela veut dire que cette procédure est respectée à grande
échelle.

 Si non, pourquoi?

La minorité des répondants ne respecte pas la distance foyer-objet et ils


ont justifié cette réponse par l'état usé de l'équipement radiologique et le flux
important des patients.

Nous déduisant que les manipulateurs dans certains services de radiologie


trouvent une difficulté pour la réalisation correcte des examens radiologiques
avec un matériel usé et flux des patients important.
Question N0 07 :

Est-ce que les différents examens radiologiques standards que vous pratiquez
sont optimisés? (la dose délivrée au patient est diminuée le plus possible selon
l'intérêt de l'examen)

Les réponses Le nombre de réponses Le pourcentage

Oui 20 80%

Non 00 00.00%

Parfois 05 20%

Total 25 100%

Tableau N0 07 : l'optimisation des examens radiologiques

Oui
20%
Parfois

80%

Graphique N0 07: représentation graphique du tableau N0 07

Résultat :

 80% des manipulateurs enquêtés ont répondu que les différents examens
radiologiques qu'ils pratiquent sont optimisés.
 20% des manipulateurs enquêtés ont répondu que parfois les examens
radiologiques qu'ils pratiquent ne sont pas optimisés.

Analyse :

L'optimisation des examens radiologiques standards a été confirmée par la


réponse de la majorité des manipulateurs interrogés.
 Si non, pourquoi?

Cependant, les manipulateurs qui ont répondu par parfois concernant


l'optimisation des examens radiologiques standards, ils ont justifié leurs
réponses par:

- Le développement inadéquat des films radiographiques.


- Le flux important des patients.
- Le vieillissement du tube radio-gène.

Question N0 08 :

Est-ce que vous procédez à un bon réglage des paramètres radioélectriques?


(tension "KV", intensité "mA", temps de pose "s")

Les réponses Le nombre de réponses Le pourcentage

Oui 25 100%

Non 00 00.00%

Total 25 100%

Tableau N0 08 : le bon réglage des paramètres radioélectriques

Oui

Graphique N0 08 : représentation graphique du tableau N 0 08


Résultat :

La totalité des manipulateurs questionnés (100%) procèdent à un bon réglage


des paramètres radioélectriques.

Analyse :

Selon les différentes réponses, on conclut qu'il y a une parfaite connaissance du


bon réglage des paramètres radioélectriques par les manipulateurs, cela prouve
que cette procédure est respectée à grande échelle.

Question N009 :

Les clichés répétés représentent un risque d'irradiation pour le patient, du fait


que ce dernier va recevoir des doses supplémentaires à la dose normale. D'après
vous quelles sont les causes de répétition des clichés?

Les réponses Le nombre de Le pourcentage


réponses

Manque du matériel de 15 60%


contention

Flux important des 06 24%


malades

Développement inadéquat 02 08%


des films radiologiques

Etat médiocre de l'appareil 02 08%


radiographique

Total 25 100%

Tableau N0 09 : les causes de répétition des clichés


Manque du
8%
8% matériel de
contention
Flux important
des patients
24%
60% Développement
inadéquat des
films
Etat médiocre
de l'appareil
radiographique

Graphique N0 09 : représentation graphique du tableau N 0 09

Résultat :

 La majorité relative des manipulateurs enquêtés (60%) jugent que le


manque des moyens de contention est la principale cause de la répétition
des clichés.
 24% des manipulateurs enquêtés déclarent que le flux important des
patients est la cause de la répétition des clichés.
 08% des manipulateurs enquêtés disent que le développement inadéquat
des films radiographiques est la cause de la répétition des clichés.
 08% des manipulateurs enquêtés disent que l'état médiocre de l'appareil
radiologique est la cause de la répétition des clichés.

Analyse :

D'après les résultats obtenus, les causes de répétition des clichés


reviennent le plus souvent essentiellement, selon les dires récoltés, au manque
de matériel de contention, et par fois cette répétition revient aux flux important
des patients, Développement inadéquat des films radiographiques et l'état
médiocre de l'appareil radiologique.
03ème Rubrique: la disposition des moyens de contention

Question N0 10 :

Disposez-vous dans votre service des moyens de contentions?

Les réponses Le nombre de réponses Le pourcentage

Oui 02 08%

Non 23 92%

Total 25 100%

Tableau N0 10 : la disposition d'un matériel de contention

Oui
8% Non

92%

Graphique N0 10: représentation graphique du tableau N 0 10

Résultat :

Presque la totalité (92%) des manipulateurs questionnés ne possèdent pas un


matériel de contention au niveau de leurs services de radiologie.

Analyse :

D'après les réponses récoltées, les services de radiologie ne possèdent pas


un matériel de contention.
Question N0 11 :

Comment immobilisez-vous le patient pendant un examen radiologique?

Les réponses Le nombre de réponses Le pourcentage

Utilisation de matériel
01 04%
de contention

Immobilisation par les


24 96%
parents

Ne vous le fait jamais 00 00.00%

Total 25 100%

Tableau N0 11: l'immobilisation du patient

4% Uitlisation de
matériel de
contention
Immobilisation
par les parents

96%

Graphique N0 11: représentation graphique du tableau N0 11

Résultat :

 Presque la totalité des manipulateurs questionnés (96 %) déclare que les


patients sont immobilisés par les parents.
 le reste de la population cible (04 %) déclare que les malades sont
immobilisés par l'utilisation de matériel de contention.
Analyse :

Dans la plus part du temps, les patients sont immobilisés par les parents
durant la réalisation d'un examen radiologique.

Question N0 12 :

Est-ce que vous jugez que le matériel de contention est très utile pour une
radioprotection adéquate du patient?

Les réponses Le nombre de réponses Le pourcentage

Non 03 12%

Oui 22 88%

Total 25 100%

Tableau N0 12 : l'utilité de matériel de contention pour la radioprotection


du patient

Non
12% Oui

88%

Graphique N0 12: représentation graphique du tableau N0 12


Résultat :

 12% des manipulateurs enquêtés disent que le matériel de contention n'est


pas utile pour une meilleure radioprotection du patient.
 88% des manipulateurs enquêtés disent que le matériel de contention est
très utile pour une radioprotection adéquate du patient.

Analyse :

Selon les résultats recueillis, les manipulateurs confirment l'utilité du matériel de


contention pour une radioprotection adéquate du patient.

 Expliquez?

Le matériel de contention permet une immobilisation parfaite surtout chez


les enfants et les malades agités, donc éviter la répétition des clichés pour que le
patient ne reçoive pas des doses supplémentaires à la dose normale de l'examen.

 La minorité juge que le matériel de contention n'est pas utile pour la


radioprotection du patient, et malheureusement ils n'ont pas justifié leurs
réponses.
04ème Rubrique: La qualité de l'image radiographique.

Question N0 13 :

Etes-vous satisfait de la qualité des images radiographiques obtenues au sein de


votre service?

Les réponses Le nombre de réponses Le pourcentage

Oui 19 76%

Non 00 00.00%

parfois 06 24%

Total 25 100%

Tableau N0 13 : la satisfaction de la qualité des images radiographiques


obtenues au sein des services de radiologie de l'EPH de M'sila

Oui
24%
Parfois

76%

Graphique N0 13: représentation graphique du tableau N0 13


Résultat :

 76% des manipulateurs enquêtés disent qu'ils sont satisfaits de la qualité


des images radiographiques obtenues.
 24% des manipulateurs enquêtés disent qu'ils sont parfois satisfaits de la
qualité des images radiographiques obtenues.

Analyse :

D'après les réponses, la majorité des manipulateurs disent qu'ils sont satisfaits de
la qualité des images radiographiques obtenues, ce que veut dire que la plus part
du temps, l'image radiographique est satisfaisant.

Question N0 14 :

Si parfois vous obtenez des images de qualité médiocre, quelles serait la ou les
causes principales?

Les réponses Le nombre de réponses Le pourcentage

Manque du matériel 13 52%


de contention

Flux important des 05 20%


malades

Etat actuel des 07 28%


équipements
radiologique

Total 25 100%

Tableau N0 14 : les causes de la qualité médiocre des images


radiographiques
28% Manque du
matériel de
contention
Flux important
52% des patients
Etat actuel des
20% équipements
radologiques

Graphique N0 14 : représentation graphique du tableau N 0 14

Résultat :

 52% des manipulateurs enquêtés disent que la de qualité médiocre des


images radiographiques est le conséquence du manque des moyens de
contention.
 20% des manipulateurs enquêtés disent que le flux important des malades
est la cause la de qualité médiocre des images radiographiques.
 28% des manipulateurs enquêtés disent que l'état actuel des équipements
radiologique est la cause la de qualité médiocre des images
radiographiques.

Analyse :

Les réponses des manipulateurs enquêtés concernant les causes de la


qualité médiocre des images radiographiques convergent essentiellement sur le
manque des moyens de contention, l'état actuel des équipements radiologique et
le flux important des malades.
Question N0 15 :

D'après vous, comment faire pour améliorer la qualité de l'image radiographique


standard?

Les réponses Le nombre de réponses Le pourcentage

Disposition des accessoires


radiologiques (moyens de 09 36%
contention et de compression)

Doter les services par un


09 36%
équipement numérique

Un bon équipement radiologique 07 28%

Total 25 100%

Tableau N0 15 : les conditions nécessaires pour améliorer la qualité de


l'image radiographique

Disposition des
accessoires
28% radiologiques
36%
Doter les
services par un
équipement
numérique
Un bon
équipement
36% radiologique

Graphique N0 15 : représentation graphique du tableau N 0 15


Résultat :

 36% des manipulateurs enquêtés disent qu'il faut équiper les services de
radiologie par les moyens de contention et de compression pour améliorer
la qualité de l'image radiographique.
 36% des manipulateurs enquêtés disent que pour améliorer la qualité de
l'image radiographique, il faut doter les services de radiologie par un
équipement numérique.
 28% des manipulateurs enquêtés disent qu'il faut les services de
radiologie possèdent Un bon équipement radiologique.

Analyse :

Selon les résultats recueillis, nous pouvons dire que pour obtenir une image
analysable et interprétable, il faut réunir tous ces conditions.
II-2- Analyse globale :

Cette phase est cruciale, elle nous permet de valider ou non notre
hypothèse et l'essentiel n'est pas de valider à tous prix mais avant tout d'être
logique dans les interprétations.

Avant de commencer l'analyse, il est préférable de sélectionner les


résultats significatif de notre démarche a été de regrouper les questions par
rubrique pour effectuer une analyse logique.

Les résultats de notre enquête sont les suivants :

Première hypothèse:

Le manque des moyens de radioprotection du patient et le non respect des


normes de radioprotection sont les principales causes d'une répétition abusive
des clichés radiologiques, ce qui risque d'engendrer des effets radio biologiques
sur l'état du patient.

 La radioprotection du patient :
- les manipulateurs en radiologie possèdent des notions sur la
radioprotection (tableau 01).
- l'indisponibilité de matériel de radioprotection du patient au niveau des
services de radiologie, cela a été confirmé la majorité des manipulateurs
(tableau 02).
- Les manipulateurs enquêtés n'ont pas cité tous les accessoires
indispensables à la radioprotection du patient, ils ont oublié d'autre: le
matériel de contention, les filtres, les protèges gonades, les écrans et les
films rapides… (tableau 03).
- La majorité des manipulateurs ne procèdent pas à une meilleure
radioprotection des gonades du patient à causes du manque du matériel
adéquat (protèges gonades) (tableau 04).
- Presque la moitié des équipements radiologiques au niveau des services
de radiologie est usé ou souvent en panne (tableau 05).

1ére synthèse:

A travers la déclaration des manipulateurs enquêtés, il y'a un manque des


moyens de radioprotection du patient au niveau des services de radiologie ce qui
influx négativement sur l'état du patient.

 Les normes de la radioprotection :


- La distance foyer-objet n'est pas respecter souvent par certains
manipulateurs à cause de l'absence de l'adaptation des installations
radiologiques avec les normes internationales de construction (tableau
06).
- L'optimisation des examens radiologiques n'est pas respecter souvent par
certains manipulateurs à cause de flux important des patients, le
développement inadéquat des films radiographiques et parfois le
vieillissement du tube radiogène (tableau 07).
- Les manipulateurs questionnés procèdent à un bon réglage des paramètres
radioélectriques (tableau 08).
- Les causes de la répétition des clichés radiographiques convergents sur le
manque du matériel de contention, c'était la réponse de la majorité des
manipulateurs (tableau 09).
La réponse de la minorité tourne autour de :
- flux important des patients
- développement inadéquat des films radiographiques
- l'état médiocre de l'appareil radiologique
2éme synthèse:

D'après les réponses des manipulateurs enquêtés on peut dire qu'il y a un


respect des normes de radioprotection du patient par la majorité relative des
manipulateurs.

Deuxième hypothèse:

Le manque des moyens de contention ne permet pas l'obtention de


radiographies de bonne qualité, ce qui oblige souvent le manipulateur à répéter
les clichés.

 Les moyens de contention :


- Absence de matériel de contention au niveau des différents services de
radiologie (tableau10).
- les malades sont immobilisés dans la plus part du temps par ces parents
(tableau 11).
- Le matériel de contention est très Utile pour une radioprotection adéquate
du patient (tableau 12).

1ére synthèse

A travers la déclaration des manipulateurs enquêtés, il y a une absence


des moyens de contention.

 La qualité de l'image radiographique :


- Les manipulateurs ne sont pas toujours satisfaits de la qualité de l'image
radiographique obtenue (tableau 13).
- le manque des moyens de contention, l'état actuel des équipements
radiologique et le flux important des malades sont les principales causes
de la qualité médiocre de l'image radiographique (tableau 14).
- Disposition des accessoires radiologiques (moyens de contention et de
compression), Doter les services par un équipement numérique et
améliorer l'état de fonctionnement des équipements radiologiques sont les
conditions les plus demandées par les manipulateurs pour améliorer la
qualité de l'image radiographique (tableau 15).

2éme synthèse:

Les résultats de notre enquête confirme que la qualité de l'image


radiographique chez les malades non immobilisés est médiocre, se qui influe
négativement sur l'interprétation du cliché et la détection des pathologies.
VERIFICATION DES HYPOTHESES

En s'appuyant sur l'analyse de notre enquête, bien exposés dans les


synthèses, à travers les questions destinées aux manipulateurs de radiologie de
l'EPH de M'sila, qui annoncent que :

 Les moyens de radioprotection du patient ne sont non disponibles au niveau


de leurs services de radiologie, et les normes de radioprotection du patients
sont bien respectés par la majorité des manipulateurs ce qui me valide
partiellement la première hypothèse :

«Le manque des moyens de radioprotection du patient et le non respect


des normes de radioprotection sont les principales causes d'une répétition
abusive des clichés radiologiques, ce qui risque d'engendrer des effets radio
biologiques sur l'état du patient».

 Le manque des moyens de contention provoque une réalisation incorrecte


des examens radiologiques et l'obtention des radiographies de qualité
médiocre ce qui mène le manipulateur à répéter les clichés. Ces résultats me
valident totalement la deuxième hypothèse :

«Le manque des moyens de contention ne permet pas l'obtention de


radiographies de bonne qualité, ce qui oblige souvent le manipulateur à répéter
les clichés».
CONCLUSION

D'après mon enquête menée au niveau des services radiologiques de


l'EPH de M'sila, j'ai essayé d'aborder le sujet de mon travail :

"RISQUE D'IRRADIATION ENGENDRÉ AUX PATIENTS LORS DE LA


MULTIPLICATION DES RADIOGRAPHIES EN RADIOLOGIE
CONVENTIONNELLE"

La situation réelle est paradoxale, car sur le plan théorique, la


radioprotection du patient au cours de l'examen radiologique est très
indispensable en présence du matériel adéquat et le respect des normes de
radioprotection du patient. Et sur le plan pratique, la situation au niveau des
services de radiologies est autre.

- Les résultats du mon étude m'ont permis de valider partiellement la première


hypothèse qui dit que les normes de radioprotection du patient ne sont pas
respectées souvent telles qu'elles sont définies en théorie à cause de flux
important des patients, l'absence de l'adaptation des installations radiologiques
avec les normes internationales de construction et parfois le vieillissement du
tube radiogène.
- Ma deuxième hypothèse a été validée totalement, car la majorité des
manipulateurs ont avoué que le manque des moyens de contention ne leur
permet pas d'obtenir des clichés radiographiques de bonne qualité.

A la fin, on peut dire que pour assurer une radioprotection optimale du


patient et éviter la répétition des radiographies, il faut que les services de
radiologie soient équipés suffisamment en matériel de radioprotection du patient
et moyens de contention, ainsi les manipulateurs doivent faire une formation
continue sur la radioprotection afin d'actualiser leurs connaissances et d'être au
courant de toutes les nouvelles.
SUGGESTIONS

D'après ce qu'on a constaté et afin de pouvoir protéger le patient selon les


normes lors des pratiques de radiologies, il parait nécessaire de proposer
quelques suggestions :

 Nécessité d'une formation continue, organisation des journées et des


séminaires pour sensibiliser les manipulateurs sur la radioprotection du
patient
 Les services de radiologies doivent être équipés de systèmes numériques
qui sont indispensables pour la radioprotection du patient.
 Assurer un contrôle périodique des appareils émetteurs.
 Couvrir les besoins des services de radiologies en matière de matériel de
contention et de radioprotection du patient de manière suffisante.
 Manipuler avec précaution tout le matériel pour éviter les chocs et l'usure
de matériel.
BIBLIOGRAPHIE

L'ouvrage de référence :

- JIMONET Christine et METIVIER Henri: Principes de radioprotection,


EDP sciences, Paris, 2007.
- ZERGOUG Ismail : Physique radiologique, USTMP, Oran, 2010.

Cours de formation :

- ABED. F : Module de méthodologie de mémoire destiné à l'intention


aux élèves manipulateurs en radiologie, INFSP Sétif, 2010.
- ABED. F : Module de formation de l'image radiologique, INFSP Sétif,
2010.
- ABED. F : Module de radio pédiatrie, INFSP Sétif, 2010.
- TEBANI. C : Module de technologie, INFSP Sétif, 2010.
- TEBANI. C : Module de radiobiologie, INFSP Sétif, 2010
- HAMDINI. B et DJERIOU. I: mémoire de fin d'étude des
manipulateurs en radiologie: L'optimisation des doses des rayons X aux
enfants dans la radio conventionnelle, EFPM M'sila, année 2010.
- SAHLI. S : mémoire de fin d'étude des manipulateurs en radiologie: la
qualité de l'image radiographique au niveau des services de radiologie,
le cas de l'hôpital Sétif, EFPM Sétif, année 2009.

Sites internet :

http://www.google.com
Les annexes
MINISTÈRE DE LA SANTÉ, DE LA POPULATION
ET DE LA REFORME HOSPITALIÈRE

Institut National de Formation Supérieure Paramédicale de Sétif

QUESTIONNAIRE DESTINÉ AUX MANIPULATEURS EN


RADIOLOGIE
Cher(s) collègue(s):

Cette enquête entre dans le cadre de l'élaboration de mon travail de fin


d'étude (mémoire) pour l'obtention du diplôme de manipulatrice en radiologie,
diplômée d'état.

Afin de rassembler des données qui me permettent de mieux connaître vos


idées et vos opinions concernant:

« Risque d'irradiation engendré aux patients lors de la multiplication des


radiographies en radiologie conventionnelle ».

Je serais reconnaissante de bien vouloir répondre honnêtement et de la


manière la plus objective aux questions mentionnées dans ce questionnaire.

Tout en vous remerciant de votre précieuse contribution, je vous garantis


l'anonymat le plus total quant aux informations portées sur le questionnaire.

Salem Hassiba

Etudiante MRX de 3ème année


Identification:

Ancienneté:

Grade:

Service:

Les questions:

1. Avez-vous des notions sur la radioprotection?


Oui Non
2. Est-ce que vous disposez d'un matériel de radioprotection du patient au
niveau de votre service?
Oui Non Partiellement
3. Dans ce cas citez les accessoires indispensables pour une meilleure
radioprotection du patient
……………………………………………………………………………
…………………………………………………………………
4. Vu leur sensibilité aux rayons X, procédez-vous à une meilleure
radioprotection des gonades?
Oui Non
- Si non, pour quoi?
……………………………………………………………………………
…………………………………………………………………
5. est-ce que vous respectez la distance foyer-objet dans les différents
examens radiologiques?
Oui Non
- Si non, pourquoi?
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………
6. Est-ce que les différents examens radiologiques standards que vous
pratiquez sont optimisés? (la dose délivrée au patient est diminuée le plus
possible selon l'intérêt de l'examen)
Oui Non Parfois
- Si non, pourquoi?
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………
7. Est-ce que vous procédez à un bon réglage des paramètres
radioélectriques (tension "KV", intensité "mA", temps de pose "s") ?
Oui Non
- Si non, pourquoi?
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………

8. Les clichés répétés représentent un risque d'irradiation pour le patient, du


fait que ce dernier va recevoir des doses supplémentaires à la dose
normale. D'après vous quelles sont les causes de répétition des clichés?
……………………………………………………………………………
…………………………………………………………………

9. L'état actuel des équipements radiologiques de votre service est-il:


 En bon état de fonctionnement
 Usé
 Souvent en panne
10. Disposez-vous dans votre service des moyens de contention?
Oui Non
- Si oui, citez:

………………………………………………………………………

……………………………………………………………................

11. Comment immobilisez-vous le patient pendant un examen radiologique?


 Utilisation de matériel de contention
 Immobilisation par les parents
 Ne vous le fait jamais
12. Est-ce que vous jugez que le matériel de contention est très utile pour une
radioprotection adéquate du patient?
Oui Non
- Expliquez:
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………...
13. Etes-vous satisfait de la qualité des images radiographiques obtenues au
sein de votre service?
Oui Non Parfois
14. Si parfois vous obtenez des images de qualité médiocre quelles serait la
ou les causes principales?
……………………………………………………………………………
…………………………………………………………………
15. D'après vous, comment faire pour améliorer la qualité de l'image
radiographique standard?
……………………………………………………………………………
…………………………………………………………………

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