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CPSI - Centre de Formation pour les Secteurs Infirmier et de santé de l'ACN, Adresse

Avenue Hippocrate 91, 1200 Bruxelles

Travail réalisée par:

 Maïte corsaro
 Chaimae Bel Kadi
 Hafsa ben hajiba
 Samia El Ghandour

Introduction

L'imagerie médicale est aussi un élément essentiel à la recherche clinique, l’étude


des maladies et la mise au point de nouveaux traitements. Il existe de nombreuses
techniques d’imagerie complémentaires. L'imagerie recouvre à une grande variété de
technologies développées grâce à l'exploitation des grandes découvertes de la
physique du 20e siècle :
 Les ondes radio et rayons X
 La radioactivité de certains éléments
 Les champs magnétiques.
L’objectif est non seulement de diagnostiquer les maladies, suivre leur
évolution, découvrir leur fonctionnement, mais aussi de mieux les soigner. Des
techniques sont mises au point pour localiser les foyers d’infection, les cibler et
activer les principes actifs de médicaments uniquement à l’endroit souhaité. Ou
encore, de détruire les cellules bien localisées grâce à des ondes de cisaillement
émises par un échographe, et donc sans acte chirurgical.

La radiologie conventionnelle

Les principes de la radiologie conventionnelle :

La radiologie conventionnelle est une technique d’imagerie médicale qui permet


d’explorer différentes structures anatomiques interne.
De manière générale la radiologie conventionnelle permet d’établir un diagnostic de
premier plan dans le domaine de la médecine.
Grâce au passage d’un faisceau de rayon X que l’on applique sur le patient, on
obtient un clichés radiologiques en 2D qui permet de conditionner l’interprétation du
médecin traitant.
La radiologie conventionnelle utilise des rayons à de très faible dose, elles sont
émise par un faisceau et est absorbé par le tissu de l’organisme.
L’appareil est composé d’un bras articulé muni d’un tube de rayons X et d’une
plaque contenant le film.
Pendant l’examen, vous serez entre le tube à rayons X et la plaque contenant le film.

Voici l’exemple d’une machine de radiologie conventionnelle :


Les paramètres physiques du tableau de bord comprends deux options :
• le KV Correspondant au kilovoltage, c’est-à-dire La tension envoyé
• la MAS Correspondant au milliampères, c’est-à-dire La quantité d’ampères
envoyer.

La radiologie conventionnelle est utilisé en cas de fracture, de pneumonie,


d’occlusion intestinale, d’osteo- articulaire, ect…

Radiologie conventionnelle comprend à la fois :


• la radiologie standard
• les examens avec produits de contraste.

Les examens avec le produit de contraste permettent d’explorer les appareils de


digestifs, urinaire, cardio-vasculaire, articulaires, ect…

Voici quelque images d’une radiologie conventionnelle :


Scanner
Le scanner est un appareil de radiologie composé d’un anneau qui tourne autour du
patient.
Il utilise son rayon X pour permettre d’explorer diffèrent organes du corps.
Son principe consiste à réaliser des coupes fines de la région anatomique à explorer
en forme spirale.
Le patient sera placé sur une table qui avance et se place au niveau zone à explorer.
On obtiendra alors des coupes transversales, spirales et frontales.
Certain examen demandé doit être réaliser à l’aide d’un produit de contraste, on
placera un cathéter périphérique au patient par lequel le produit sera injecté.
Apres l’examen, on indiquera au patient de bien boire.
Il réalisera de ce fait une image plus claire et précise afin explorer certains organes
tels que le tube digestif et l’opacification des vaisseaux.
Les images sont réalisées en 3D.
Une fenêtre est caractérisée par :– Son niveau WL (window level)– Sa largeur WW
(window wid

Le niveau définit le centre de la fenêtre et s’approche de la valeur H de la structure


étudiée
La largeur représente le pouvoir de discrimination visuelle des valeurs H doit être:
- étendue pour l’étude d’un maximum de structures de densités différentes et
espacées sur l’échelle
- étroite pour obtenir une discrimination dans l’étude de

Il existe 3 types de fenêtres :


• Les fenêtres osseuses ont une largeur étendue pour permettre explorer
l'ensemble des tissus osseux.1

• Les fenêtres pulmonaires ont une largeur étendue et un niveau bas à l'échelle
Hounsfield.1

• Les fenêtres molles sont des fenêtres étroites puisque c’est à faible valeur
Hounsfield.1
Un calcule de dose est nécessaire à la réalisation du scanner.
On parle alors de Mas et de KV.

Le KV correspond à la tension envoyée et la Mas à la quantité en ampère.


La dose délivrée sera proportionnelle à la corpulence et la taille du patient le
scanner sera réaliser pour un cas bien précis à la demande de Docteur.
Il faut éviter de refaire un scanner sur une région déjà faite au paravent.
Lors de l’examen, il faudra s’assuré que patient ne contient aucun objet métallique.

 Les dosimètres sont de petit appareil qui doivent être dans porté par les
personnes professionnelles. Il se porte sous et au-dessus du tablier.
Au niveau du personnel :
Lors de l’examen, après avoir placer le patient correctement.
Le personnel entre dans une cabine, protégé par du plomb, fermé d’où il actionne la
machine et visionne directement la région à explorer.
Si la présence du personnel est indispensable auprès du patient alors il devra mettre
un équipement adapté.
Le rôle d’une infirmière est tout d’abord porter un tablier de plomb, un cache
thyroïde, des gants de plomb pour se protéger des rayons X.
Il existe aussi des lunettes de plomb.
L’infirmière devra resté logique et choisir le matériel plombé en fonction de l’activité́
de l’opérateur.
C’est matériaux comprend une épaisseur qui réduit à moitié de rayons X.
C’est matériaux ne protège pas parfaitement, il faudra donc une distance du faisceau
d’au moins deux mètres.
Il ne faut jamais placer une partie de son corps dans le faisceau.
Il interdit de tenir une cassette ou même une partie d’un malade contre soit durant
l’examen ( une scopie ou une graphie).
Il faudra dans ses cas employer éventuellement des moyens de contentions ou faire
appel à une personne non exposée (parents )une veste de plomb et un cache
tyroïde. Celle-ci réduit de moitié les rayons.
 La distance est aussi un rayon de prévention, seule les personnes
indispensables à l’examen peuvent être présentes mais s’éloigner au plus
loin du faisceau.
Au niveau patient :
• Évité des examens inutiles et répétitifs.
• Pour les femmes enceintes, elles doivent éviter de faire l’examen.
• Si leur vie est en danger l’examen devient possible mais avec des calculs de
doses très faibles.
• Pour un enfant, les parent doivent interroger le médecin pour le nécessité de
l’examen.
• Au cas où l’examen sera réalisé, alors on adopte la table avec une coquille,
velcro, sacs de sables, mousse et la tête sera soutenu par une contention.
• L'enfant pourra être accompagné par un parent au cas où l’enfant n’est pas à
son aise. Une veste de plomb et un cache tyroïde sera installé à la personne
accompagnante.
• Concernant le patient, il faut réduire les examens inutiles, réduire le nombre
de clichés inutile, réduire le champ et le volume irradié mais également,
choisir le matériel visant à diminuer les radiations. Il faut impérativement
protéger les gonades par une protection et laisser les testicules hors champ.
• En cas de grossesse la radiologie sera faite seulement en cas d’urgence avec
une dose réduite à maximum.
• Durant l’allaitement il faudra informer la patiente qu’elle devra retirer son lait
avant l’examen car après les radiations la patiente ne pourra pas allaiter son
bébé durant un certain nombre d’heures

Rôle infirmier au niveau de la radioprotection (législation AR du 21/07/2001,


moyens de protection...
L'organisation de la radio physique médicale.
Ce qui est nouveau : c'est le fait que le détenteur d'une autorisation d'un
établissement avec des installations radiologiques médicales est tenu d'organiser un
service de radio physique médicale, en analogie avec les services de contrôle
physique et de prévention et protection sur le travail. Des mesures transitoires sont
prévues pour une introduction phrasée de cette obligation. Cette obligation n'est pas
d'application pour les établissements de classe III où il n'y a pas d'appareil de
tomodensitométrie ou de radiologie interventionnelle. Le service de radio physique
médicale est chargé de l'organisation de la radio physique médicale au sein de
l'établissement et de l'identification des ressources nécessaires pour répondre aux
exigences réglementaires prévues par le Roi et aux objectifs poursuivis par
l'établissement dans le domaine de la radio physique médicale. L'organisation et les
ressources du service de radio physique médicale dépendent de domaines d'activité
spécifiques, d'équipements techniques et de leur complexité, du nombre de
traitements et d'examens et de leur complexité, d'activités relatives à la sécurité des
patients, à la qualité et à la gestion des risques et, le cas échéant, d'activités
d'enseignement et de recherche déployées au sein de l'établissement. Ce projet de
loi détermine aussi les aspects qui sont fixés par le Roi dans les arrêtés royaux

La radiologie interventionnelle

Définition

La radiologie interventionnelle est une spécialité médicale qui consiste à effectuer


des actes sous guidance radiologique pour diagnostiquer et pour traiter des lésions à
l’intérieur du corps. Elle est utilisée dans toutes les spécialités médicales.

Différents types d’imagerie médicale

L’échographie est une technique qui offre une excellente résolution en contraste
grâce à l’ultra son. Les procédures les plus couramment pratiquées sont les gestes
intra-auriculaires ou péri-articulaires, de drainage, de biopsie, de repérage et
l’ablation de corps étrangers.

La scanographie est le meilleur moyen de réaliser des gestes interventionnelles non


vasculaires. Il s’agit de réaliser le prélèvement d’un fragment d’organe profond
(poumon, foie, pancréas, …) et de déterminer dans un laboratoire d’histologie et de
cytologie le caractère cancéreux ou bénin.

Guidage par rayons X

Les rayons X en radiologie sont produits par des tubes à rayons. Ce type de tube
comprend une source d’électrons, une cathode, un foyer, une anode, un diaphragme
plombé et un faisceau de rayons X.

En radiologie, l’amplificateur de brillance est utilisé pour éviter d’augmenter la


puissance d’émission des rayons X préjudiciable à la santé. Il donne une image plus
petite mais plus brillante grâce a l’accélération des électrons par le champ électrique.

Les rayons X sont également utilisés en tomodensitométrie, également appelé CT-


scan ou Scanner. La tomodensitométrie est constituée d’un anneau qui contient un
tube à rayon X ainsi qu’un ensemble de détecteur. C’est le faisceau de rayons x qui
tourne autour du patient et le patient doit rester allonger, immobile sur la table. Les
récepteurs de rayons x recueillent les caractéristiques du faisceau de rayons x qui a
traversé le corps du patient. Avec l’appareil de la tomodensitométrie, les organes
peuvent être étudiés individuellement. De plus, grâce aux données stockées dans
l’ordinateur, on peut reconstruire des images dans un autre plan (sagittal) et
manipuler les données pour obtenir une vision différente d’un même organe.
Produits de contraste

Le produit de contraste permet d’opacifier les vaisseaux sanguins.


Nous utilisons le produit de contraste pour plusieurs types de radiographie tels que :
l’angiographie, l’artériographie, la coronarographie et la phlébographie

L’angiographie

L’angiographie est un examen radiologique qui permet de visualiser tout le système


vasculaire (lymphatique, veines et artères) en injectant un produit de contraste aux
rayons x.
On parle de la phlébographie pour désigner l’exploration des veines et de
l’artériographie pour désigner celle des artères.
L’angiographie permet de diagnostiquer ou de réaliser des interventions
thérapeutiques.
Cet examen permet de diagnostiquer des sténoses (rétrécissements dans les
artères), un caillot bloquant l’échouement du sang, un anévrisme (dilatation des
artères) et une phlébite.

Lors d’une angiographie à visée thérapeutique ou interventionnelle, le médecin a


recours à des instruments spécifiques qu’il introduit dans le système sanguin par un
point de ponction. Le but est de dissoudre un caillot de sang, d’ouvrir une artère
partiellement à l’aide d’un ballon ou de placer un stent dans une artère.

Les différents points de ponction pour l’artériographie sont :


• ponction dans l’artère fémorale (le plus utilisé)
• ponction dans l’artère humérale (si l’artère fémorale n’est pas praticable)
• ponction dans l’artère carotidienne directe (si la ponction fémorale et humérale ne
peut pas être utilisée)

Les différents points de ponction pour la phlébographie sont :


• ponction dans la veine fémorale
• ponction dans la veine jugulaire interne (si la veine fémorale ne peut pas être
ponctionnée)
• ponction dans les veines du dos de la main (utilisé en phlébographie des membres
supérieurs)

L’angiographie est utilisée en cas de:


• embolie pulmonaire
• anévrisme
• syndrome du marteau hypothénar
• ischémie chronique ou aiguë
• malformation vasculaire
• sténose
• tumeur rénale, de la face et du cou
• embolisation
• insuffisance vasculaire cérébrale
• occlusion des artères
• injection de chimiothérapie
• la grossesse
• la prise d’anticoagulant, elle devra être réduite voire supprimée
• l’allergie aux produits de contraste iodés
• la tension artérielle relativement basse
• l’insuffisance rénale

Après une phlébographie, le patient pourra retourner à ses occupations


contrairement à une artériographie qui nécessitera une hospitalisation de 24h.
A la fin d’une artériographie, le patient aura un pansement compressif à l’endroit de
ponction qu’il devra garder pendant au moins 12h avant de pouvoir être ôté. Le
patient sera en observation pendant 24h et alité pendant 12h car il y a un risque
d’hémorragie secondaire.

Les interventions réalisables lors d’une angiographie

• Angioplastie
Les artères coronaires sont celles qui nourrissent le muscle cardiaque et lui
apportent de l’oxygène. L’athérosclérose correspond à une lésion de la paroi des
artères et peut atteindre toutes les artères du corps. Les lésions sont des dépôts de
graisses provoquées par le cholestérol. L’athérosclérose fait courir le risque d’une
insuffisance coronaire, c’est-à-dire que les coronaires sont devenues incapable de
fournir la quantité de sang adaptée au cœur car les plaques d’athéromes diminue la
circulation du sang vers le muscle cardiaque.

La coronographie est un examen diagnostique qui se fait à l’aide de rayon x et qui


permet de visualiser l’état des artères coronaires.
• Embolisation
L’embolisation est une technique qui se fait sous contrôle radiologique. Le but est
d’injecter dans une artère ou une veine un agent solide ou liquide afin de tarir une
hémorragie, détruire une lésion tumorale ou vasculaire ou encore occlure un
vaisseau anormal ou traumatisé.

Plusieurs produits sont possibles :

 Produits solides :

les colis sont des ressorts métalliques utilisées comme matériel d’occlusion end
vasculaire. Le principe est d’introduire un micro cathéter à l’intérieur du sac
anévrysmal afin d’y dérouler des colis.
l’utilisation des billes (microparticules) injectées sous contrôle radiologique pour
boucher les artères qui alimentent le fibrome et permet d’obtenir une nécrose
ischémique tumorale. Les microparticules vont augmenter la concentration locale de
l’agent de chimiothérapie et entraine une hypoxie tumorale.

 Produits liquides ou semi-liquide :

La colle acrylique est un agent adhésif pur sans stabilisants. Dans le vaisseau, la
colle polymérise immédiatement et ne possède plus aucun pouvoir adhésif.
L’injection d’une solution de copolymère d’alcool éthylène-vinyl, de sulfoxide de
diméthyl et de poudre de tantale. L’injection intra-artérielle de cette solution provoque
une précipitation du copolymère qui embolisme le vaisseau considéré.

 La dose absorbée

L’unité de dose absorbée est le Gray (Gy), qui correspond à une énergie d’origine
radioactive déposée et s’exprime en joules par kilogramme (1Gray (Gy) = 1 joule/kg).
La dose absorbée est définit par l’énergie déposée localement (tissu ou organe).
C’est un facteur essentiel qui détermine la nature et l’intensité des lésions
possiblement dues à une irradiation.
En radiologie interventionnelle, le débit de dose sera de 10 à 40 mGy/mn et la dose
absorbée sera de 1 à 15 Gy.

 Technique de Seldinger

• Transfixion de l’artère à l’aide du trocart avec mandrin


• Retrait du mandrin et retrait de l’aiguille jusqu’à l’issue de sang par le pavillon
• Inclinaison de l’aiguille et cathétérisme de l’artère sur 1 ou 2 cm avec persistance du
jet de sang artériel
• Introduction prudente sans forcer du guide métallique dans l’aiguille sous contrôle
scopique
• Retrait de l’aiguille et compression du point d’entrée
• Introduction du cathéter sur le guide puis retrait du guide sous contrôle scopique
• Le cathéter est en place, il ne reste plus qu’à rincer et à fermer le robinet

La plupart des aiguilles agiographiques utilisées sont des 18 Gauges.

La radioprotection

Lorsque les rayons x traversent un patient, il se produit un rayonnement secondaire


émanant de ce patient et les rayons se dispersent dans toutes les directions.

• Radioprotection du personnel :

• Seul le personnel indispensable à l’acte reste à proximité du patient pendant


l’émission des rayons x
• Dans le cas où la présence d’autres personnels serait nécessaire dans la salle, ils
devront se porter à distance derrière un paravent de protection radiologique
• Ne jamais s’exposer inutilement au rayonnement direct
• Fermer les portes plombées des salles d’examen
• Maîtrise de la production de rayonnement en limitant les temps de scopie
• Porter un dosimètre (bague ou bracelet) contrôlé tous les mois
• Dose annuelle maximale est de 20 mSv
• Porter des lunettes de protection plombées (épaisseurs de 0,5 mm ou de 0,75mm de
plomb)
• Porter un tablier de protection en plomb et adapté à la morphologie. L’épaisseur
souhaitée du tablier plombé est de 0,25 mm à 0,5 mm
• Porter un protège thyroïde plombé
• Porter une visière de protection en acrylique plombé (0,1 mm de plomb) protégeant
l’ensemble du visage
• Des écrans plombés suspendu sont constitués d’une vitre en acrylique plombé de
O,5 mm de plomb ou d’une vitre en verre plombé de 2 mm de Plomb
• Visite médicale une à deux fois par an

Radioprotection pour le patient

• Bien poser les indications d’examen radiologique


• Limiter le temps de scopie et le nombre de clichés à l’essentiel
• Réduire le plus possible le champ d’irradiation en scopie et en graphie
• Eviter d’irradier les gonades directement
• Ne jamais faire de la radiologie s’il y a un risque de grossesse
• Limiter la dose nécessaire de rayon
• Augmenter l’énergie du rayonnement en utilisant des hautes tensions et des
filtrations additionnelles
• Maintenir la tension du courant dans le tube (mA) aussi basse que possible
• Diminuer la cadence d’acquisition des images
• Diminuer la distance patient - récepteur
• Le tube émetteur de rayon x doit être placé préférentiellement sous la table
d’intervention

Médecine nucléaire

Définition :
La médecine nucléaire est une imagerie fonctionnelle. Elle produit des images qui
informent sur la physiologie (donc la fonction)des tissus et des organes ciblé.
Ces principaux domaines d'action, concerne le diagnostic, le pronostic et le suivi
thérapeutique d'un grand nombre de pathologies grâce à:
• la scintigraphie (ou TEMP pour Tomographie d'Émission Mono Photonique)
• la Tomographie par Émission de Positons (TEP).

Elle permet d'étudier le fonctionnement des organes, le métabolisme des éléments


constituants de l'organisme, normaux et pathologiques.

Son principe repose sur l'administration chez un patient à des doses dites traceuses
d'un médicament radio pharmaceutique qui est l'association d'un vecteur moléculaire
(produit souvent physiologique et administré en quantité́ infinitésimale, ne pouvant
ainsi entrainer aucune allergie ni aucun effet secondaire) avec un radionucléide
(isotope radioactif émettant un rayonnement qui permettra de rendre compte de la
distribution de ce vecteur dans l'organisme, le plus souvent sous la forme d'images).
Le terme de nucléaire s'explique simplement par l'origine des rayons utilisés, les
rayons utilisés en médecine nucléaire proviennent du noyau d'un atome instable ou
radioactif, le terme nucléaire étant l'adjectif tiré du substantif noyau.

La radioactivité:
La transformation d’un atome en un autre émet des rayonnements et de l’énergie.
La radioactivité est de deux types

• La radioactivité naturelle: comprend:


Les éléments radioactifs contenus dans le sol
Les rayonnements cosmiques qui proviennent de l’espace et du soleil en particulier.
Les éléments radioactifs que nous absorbons en respirant et en nous nourrissant.
La radioactivité peut fortement varier en fonction de la nature des sols et de l’altitude.

La radioactivité artificielle:

Le noyau d'un atome est constitué de neutrons et de protons fortement liés par une
énergie nucléaire qui domine leurs forces de répulsion électrique.
Un atome est dit radioactif lorsqu'il a un noyau instable, trop lourd ou trop léger, qui
se scinde ou se fond avec d'autres noyaux d'atomes.
Au cours de la désintégration d'un atome radioactif en un ou plusieurs atomes plus
stables, l'énergie de liaison initiale excédentaire est émise sous forme de
rayonnements α, β et γ.
il émet l’énergie équivalente à sa perte de masse sous trois formes :
α, alpha (noyaux d’hélium) ;
β, bêta (électrons) ;
γ, gamma (rayonnement électromagnétique).
Si la désintégration est spontanée, on parle de radioactivité naturelle. Si elle est
provoquée par une réaction nucléaire, on parle de radioactivité artificielle ou induite.
La période radioactive correspond au temps au bout duquel la radioactivité d’une
substance est divisée par deux. La période radioactive est spécifique à chaque
produit radioactif et peut varier d’une fraction de seconde à plusieurs milliers
d’années.

Les unités de mesure:


• Le Becquerel (Bq):
L’activité d’un corps radioactif est le nombre de désintégrations de ses atomes en
une seconde. Un Becquerel correspond à une désintégration par seconde.
• Le Gray (Gy):
Cette unité permet de mesurer la quantité de rayonnements absorbés.
• Le Sievert (Sv)
Les effets biologiques des rayonnements sur un organisme se mesurent en Sievert.
Cette unité́ détermine le véritable effet néfaste sur l’organisme.
Formation de l’image :
Les deux types de caméra sont conçues pour détecter des photons gamma , les
seuls rayonnements radioactifs à même d’émerger du corps humain pour y être
détectés. Pour la gamma-caméra, il s'agit de rayonnements gamma issus de
désintégrations radioactives ; pour la TEP, les gamma résultent d'une réaction
d'annihilation matière (électron) - antimatière (positon).

Pour obtenir une image, on introduit dans l’organisme un produit radioactif se fixant
sélectivement sur l’organe à explorer et émettant soit des rayonnements gamma, soit
des positons. Un système de détection très sensible observe les photons émis par
les atomes radioactifs. Ces photons sont suffisamment nombreux pour reconstituer
la façon dont les atomes se sont fixés dans l’organe.
Les détecteurs les plus efficaces sont les scintillateurs, d'où le nom de scintigraphie
donné aux examens effectués avec une gamma-caméra.

Gamma-caméra par émission de photons : cet appareil, fournit une image


fonctionnelle d’un organe après administration au patient d’un traceur spécifique le
plus souvent par voie intraveineuse.
Les atomes radioactifs émettent des photons captés par deux détecteurs plans
placés à 180° ou 45° selon l’examen. Les scintigraphies sont des examens de
cliniques routine qui permettent le diagnostic, l’aide à la décision thérapeutique,
l’évaluation des maladies et du pronostic.
Tomographie par émission de positons (TEP)
Les positons émis par les radiopharmaceutiques préalablement injectés au patient
sont détectés par la caméra TEP ; ce qui permet, après analyse informatique, de
reconstituer une image à « dimensions de l'organe étudié. Cette technique est
utilisée pour pratiquer des examens neurologiques, cardiaques et
oncologiques.L'acquisition des images peut durer de 30 minutes en cardiologie, à
plusieurs heures lorsque le corps entier est examiné, pour la recherche de
métastases par exemple.
La scintigraphie

La scintigraphie est une technique d'imagerie utilisant des substances légèrement


radioactives (isotopes) que l'on administre par injection intraveineuse en quantité
infime, et qui ont la propriété de se fixer sur les organes ou les tissus du patient.
Ensuite, à l'aide d'une caméra spéciale, on enregistre le rayonnement qui est émis
par l'organe ou le tissu. On peut ainsi en étudier le fonctionnement.
Pour produire une scintigraphie, on utilise un gamma caméra (appelée aussi Anger
caméra en référence à son inventeur H. Anger). La gamma caméra sert à
l’acquisition des images à partir des rayons gamma émis par le matériaux radioactif.

Déroulement de l’examen:
L’examen se déroule en trois étapes :

• L’injection intraveineuse (ou parfois sous-cutanée) d’une petite quantité de


produit radioactif, encore appelé traceur ou produit radio pharmaceutique. La
dose administrée est calculée en fonction de l’âge et du poids du patient,
selon les recommandations des experts nationaux et internationaux.
Durant une phase d’attente de durée variable (d’une quinzaine de minutes à
environ une semaine selon les indications), le traceur se fixe sur l’organe à
étudier.
• Pendant la scintigraphie proprement dite, le traceur fixé émet des signaux
(rayons gamma), analysés par une gamma-caméra placée devant la zone du
corps à étudier. La caméra enregistre la concentration du traceur dans les
différentes parties de l’organe
• La répartition du traceur est visualisée sur un ordinateur couplé à la caméra,
sous forme de points scintillants (d’où le nom de scintigraphie).

L’examen, totalement indolore, a une durée variable selon l’organe à étudier, parfois
plusieurs heures sont nécessaires
Durant la scintigraphie proprement dite, le patient est allongé sur une table
d’examen. La caméra est placée au plus près du corps. Le patient doit autant que
possible rester immobile et calme pendant toute la durée d’acquisition des données
par la caméra.

Indication:
• La scintigraphie osseuse permet de visualiser l’ensemble du squelette et
d’analyser le fonctionnement métabolique de l’os. Des lésions osseuses
peuvent ainsi être détectées avant qu’elles n’apparaissent sur des
radiographies.
• La scintigraphie de la thyroïde reflète le métabolisme de l’iode au niveau de la
glande thyroïde et permet ainsi de déterminer la prise en charge en cas
d’hyperthyroïdie ou de nodule(s) thyroïdien(s).
• La scintigraphie cardiaque correspond à la technique non invasive la plus
sensible pour détecter et localiser une ischémie myocardique (arrêt de la
circulation sanguine au niveau du muscle cardiaque). Elle permet aussi de
visualiser les tissus viables après un infarctus du myocarde.
• Les scintigraphies rénales permettent d’étudier le fonctionnement des reins et
ainsi de déceler différentes atteintes rénales (infections, malformations,
insuffisance rénale).
• La scintigraphie pulmonaire a pour objectif de visualiser l’arrivée de l’air et du
sang dans les poumons. Elle est principalement utilisée pour la détection
d’une embolie pulmonaire, mais aussi pour la recherche d’un corps étranger
dans les bronches d’un enfant.
• La scintigraphie des glandes parathyroïdes est indiquée dans la recherche de
tumeurs (adénomes) dans l’une des quatre glandes parathyroïdes.
• La détection du ganglion sentinelle par scintigraphie consiste à analyser le
drainage lymphatique d’un organe pour repérer le ganglion sentinelle, c’est-à-
dire le premier ganglion recevant le drainage d’une tumeur. Cet examen est
utilisé avant le traitement chirurgical de certaines tumeurs, en particulier du
sein.
• La scintigraphie aux leucocytes marqués est un examen de dépistage de
foyers d’infection dans les articulations des membres supérieurs ou inférieurs,
en particulier chez les patients porteurs de prothèses.

Contre-indication:
• La grossesse est la seule contre-indication formelle à la scintigraphie, sauf en
cas de force majeure.
• Le traceur radioactif passe dans le lait maternel. En cas d’allaitement, il est
nécessaire d’interrompre l’allaitement pendant une durée indiquée par l’équipe
médicale et variable selon l’indication de la scintigraphie.
• Tomographie par Émission de Positons (TEP):
• La tomographie par émission de positrons (TEP) est un examen d’imagerie en
médecine nucléaire lors duquel on se sert d’une forme de sucre radioactif
pour créer des images en 3D et en couleurs qui permettent de voir comment
les cellules de votre corps fonctionnent.
• Les domaines dans lesquels la tomographie par émission de positons apporte
une contribution décisive sont les cancers, les maladies cardiaques et la
neurologie. La TEP est capable de dépister si des tissus se comportent d'une
manière anormale, bien avant que des anomalies soient révélées par un
scanner ou un examen par Imagerie par Résonance Magnétique

Indication :
• pour aider à diagnostiquer certains cancers;
• pour savoir jusqu’où le cancer s’est propagé (stadification);
• pour savoir si le traitement du cancer est efficace ou dans le cadre du suivi;
• pour vérifier si le cancer est réapparu après le traitement (récidive) ou s’il s’est
propagé à d’autres parties du corps;
• pour aider à diagnostiquer des affections non cancéreuses.

contre-indications:

pas de contre-indications particulières puisque les éléments radioactifs utilisés le


sont à des doses extrêmement faibles. Il est néanmoins recommandé de boire
beaucoup d'eau après l'examen pour favoriser l'élimination de la substance
radioactive, même si la moitié du fluor-18 injecté est déjà éliminée au bout d'1 h 40.

cet examen est contre-indiqué chez les femmes enceintes : même si les risques pour
le fœtus sont faibles, on applique en effet le principe de précaution. Les femmes
allaitantes devant être examinées devront, quant à elles, interrompre les tétées
pendant les 24 heures qui suivent l'examen.

Comment se déroule la TEP

L’examen dure de 45 minutes à 2 heures selon la région examinée, que ce soit un


seul organe ou le corps en entier.

On injecte la matière radioactive dans une veine de votre main ou de votre bras. Elle
prend environ 1 heure à circuler dans tout votre corps et à être absorbée par les
cellules.

On vous demandera d’uriner juste avant l’examen. Selon la région observée, on peut
installer une sonde urinaire dans la vessie ou vous administrer un médicament
(diurétique) pour aider à évacuer l’urine.

Lors de la TEP, vous serez assis ou allongé sur la table d’examen et on vous
demandera de rester vraiment immobile. La table se déplace dans l’appareil, qui a la
forme d’un gros beigne. Des détecteurs à l’intérieur de l’appareil captent le signal de
la matière radioactive présente dans votre corps. Un ordinateur analyse les modèles
et créée des images en 3D et en couleurs de la région examinée.

Radioprotection:

Il s’agit selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) de l’utilisation à des fins


médicales de sources radioactives non scellées. On entend par là des sources qui
représentent un risque de dispersion dans l’environnement médical et dans
l’environnement en général et qui sont, dans le cas de la médecine nucléaire in vivo,
administrées aux patients, soit par injection, par voie orale ou localement. Le patient
lui-même, après avoir reçu le radionucléide, devient porteur d’une source de
radioactivité́ mobile. Les applications sont essentiellement diagnostiques mais il
existe un volet thérapeutique.
Dans le cas de la médecine nucléaire in vivo, l’ensemble des intervenants est
susceptible d‘être exposé alors qu’au laboratoire in vitro, cela concerne quasi
exclusivement le personnel qui réalisé les analyses.

Principes pratiques de radioprotection


Cinq principes essentiels doivent être mis en œuvre afin de limiter l’exposition liée
aux sources non scellées:
• le temps : contact avec une source fixe ou mobile, et notamment un patient,
doit être aussi réduit que possible.
• la distance : l’exposition aux radiations ionisantes diminue avec le carré de la
distance. Des attitudes simples comme s’écarter d’un pas lorsqu’on parle avec
un patient qui a reçu une injection de radio-isotopes est une manœuvre très
simple qui réduit l’exposition.

• le blindage : cette mesure est largement mise en œuvre dans les services de
Médecine Nucléaire pour protéger contre les sources fixes. Les locaux
également sont blindés afin de ne pas faire subir à des services avoisinants
des doses de rayonnement évitables. Il est par contre très difficile de « blinder
» un patient, cette mesure ne s’appliquant donc pas à eux.

• la prévention des contaminations internes ou externes : les contaminations


proviennent de la dispersion de sources radioactives non scellées lors de leur
préparation, de leur conditionnement ou de leur administration aux patients
mais également des sécrétions corporelles des patients et en particulier les
excréta puisque de nombreux radio pharmaceutiques sont éliminés
notamment par voie urinaire. Il est donc essentiel de porter des gants,
d’utiliser du papier absorbant, de travailler de manière consciencieuse, etc.

• En outre, la limitation des doses aux extrémité mérite un effort particulier en


médecine nucléaire : ceci concerne essentiellement l’exposition des doigts et
des mains de ceux qui manipulent les sources radioactives, qu’il s’agisse
d’émetteurs gamma ou beta (+/-). On a longtemps pensé que les doses aux
extrémités entaient faibles mais en réalité́ , elles étaient mal mesurées (ou pas
mesurées du tout). Des études récentes ont clairement démontré que ces
doses pouvaient facilement atteindre les limites prescrites par la loi et il est
donc indispensable d’y accorder beaucoup d’importance. L’attention du
personnel en charge de la manipulation des sources radioactives (éluas,
flacons, kits reconstitues, seringues prêtes à l’emploi, déchets) doit se
focaliser sur le temps (expérience, processus bien maitrisés) et sur le blindage
(protège-seringues, blindages pour flacons, enceintes en plexiglas pour les
β- , poubelles blindées,...). De plus, un apprentissage des gestes adéquats est
très utile.
Enfin, afin de mesurer réellement l’exposition, le port adéquat du/des dosimètres est
essentiel. La recommandation d’ORAMED à ce jour est de porter un dosimètres -
doigt à la base de l’index de la main non-dominante, tourné vers la face palmaire
Pour les rayonnements alpha et bêta, il suffit respectivement d’une feuille de papier
et d’une feuille d’aluminium pour les arrêter. Pour les rayonnements gamma, il faut
une forte épaisseur de béton ou de plomb pour s’en protéger

Bibliographie:

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+ Sylabus du cours d’imagerie medical 1IRSG
FIN.

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