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REPUBLIQUE ALGERIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE LA SANTÉ, DE LA POPULATION


ET DE LA REFORME HOSPITALIERE

Institut National de Formation Supérieure Paramédicale de Sétif

Mémoire professionnel de fin d’études


En vue de l’obtention du Diplôme d’Etat de Manipulateur en Radiologie

Thème :
L’apport du PACS (Picture Archiving and
Communication System) pour l’imagerie médicale

Dirigé par : Elaboré et soutenu par :

Mr. ABED FARID Mr. MEKARNI SAFIEDDINE

P.E.P.M. Radiologie

INFSP (E.F.P.M SETIF)

Juin 2011
Remerciements
Je remercie DIEU de m’avoir donné volonté et m’aider afin d’achever ce travail.
Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont aidé pour la réalisation de ce
travail.

Je remercie :
Ma famille pour son soutien tout au long de cette formation.
• Mr ABED FARID : notre chef d’option, qui a accepté d’encadrer ce
travail, je le remercie pour son soutien, conseils, orientations durant
l’élaboration de ce travail et pour touts ses efforts et instructions durant
toute notre formation.
• Mr DIB ZOUBIR : Manipulateur Principal pour son aide et son
orientation dans ce travail.
• Mme BOUBECHTOULA : PEPM Radiologie à l’EFPM D’ALGER.
• Mr DJEMMAL SEDDIK : PEPM Radiologie pour ses conseils et la
pertinence de ses remarques.
• Mr CHERAGA ALAOUA : PEPM (retraité) Radiologie.
• Mr TEBANI CHOUAIB : PEPM Radiologie pour ses conseils.
• Mr HACHICHI : directeur de l’école de formation paramédicale de
SETIF.
• Mr DJEMILI : surveillant général.
Tous les enseignants qui ont participé à notre formation.
Tous le personnel des services de radiologie de la ville de SETIF.
Pages
Introduction……………………………………………………………………...1
Choix du thème…………………………………………………………………..2
Problématique……………………………………………………………………3
Hypothèse……………………………………………………………………......6
Analyse conceptuelle…………………………………………………………….7

VOLET THEORIQUE
Chapitre I : Généralités
I-Historique……………………………………………………………………..12
II-La radiologie en bref...………………………………………………………14

Chapitre II : La radiologie numérique


I- Définition de la radiologie numérique ………………………………………17
II-Principe………………………………………………………………………17
III-Les technologies d'acquisition numérique en radiologie…………………...19
Tableau récapitulatif des propriétés des détecteurs numériques / couple écran –
film…………………………………………………………………………......27
V-Avantage de la numérisation………………………………………………...29

Chapitre III: PACS (Picture Archiving And


Communication System)
I-Qu’est-ce qu’un PACS ?……………………………………………………...31
II-Evolution et développement des PACS……………………………………..32
III-Les éléments clés d'un PACS………………………………………………33
IV-Le RIS (Radiology Information System)…………………………………...35
V-Reconnaissance vocale……………………………………………………....37
VI- Les avantages du PACS……………………………………………………37

VOLET PRATIQUE
Chapitre I : Méthodologie de l’enquête
I-Recueil des données…………………………………………………………..41
I-1-Lieu de l’enquête……………………………………………………...41
I-2-Population et échantillonnage…………………………………………41
I-3-Outils d’investigation…………………………………………………42

Chapitre II : Résultats et Analyses


I-Analyse et interprétation des résultats………………………………………..44
I-1-Analyse et interprétation des questionnaires………………………........44
I-2-Analyse et interprétation des entretiens……………………………........60
II-Analyse globale……………………………………………………………...68
Vérification de l’hypothèse…………………………………………………….72
Conclusion………………..…………………………………………………….73
Suggestions……………………………………………………………………..75
Bibliographie
Annexes
Le Cadre de
Recherche
Introduction

Comme dans la majorité des activités humaines, l’informatique tend à


occuper dans le domaine de la médecine une place de plus en plus importante.
L'imagerie médicale est l'un des domaines de la médecine qui a le plus
évolué et bénéficié de l’informatisation.

Aujourd’hui la quasi-totalité des systèmes d’acquisition d’images sont


numériques, mais les processus de communication, d’archivage et d’utilisation
des images (dans le cadre du diagnostic et de la thérapeutique) reposent encore
le plus souvent sur des supports physiques comme le film radiologique. Le but
de ce travail est de démontrer le degré d’utilisation de cette technologie moderne
(système d’archivage et de communication des images médicales) qui sera peut
être une option incontournable quant à son utilisation dans notre pays à l’avenir.

J’ai réparti ce travail en plusieurs parties :

• Une formulation de la problématique suivie par l'hypothèse qui


consiste à répondre à la question de recherche, puis une analyse
conceptuelle de ce qu'on peut observer comme indicateurs en
réalité.
• Une partie théorique qui comporte trois (03) chapitres basés sur
l'exploitation des concepts tirés de l'hypothèse.
• Une partie pratique consacrée à l'enquête qui expose les résultats du
questionnaire et l'entretien, l'analyse et l'interprétation des résultats,
vérification de l'hypothèse, conclusion et enfin des suggestions
d’ordre pratiques pour aider à améliorer la situation.

Bonne lecture
Le choix du thème

Le choix de ce thème est motivé par le désir et la volonté de se tourner vers


l’avenir qui sera dominé sans doute par la radiologie sans films « la visualisation
, l’interprétation et /ou la consultation des images radiologiques de multi-
modalités sur une station de travail (consoles de visualisation) offrant une
qualité d’image supérieure et des outils d’analyse avancés pour un diagnostic
précis et rapide, en outre l’archivage et la transmission électronique de ces
images ».

Durant mes stages pratiques dans des différents services de radiologie, j’ai
constaté qu’il existe une inflation rapide et continue de la production des images
médicales. Cette inflation quantitative et qualitative «un nombre important de
malades qui doivent être pris en charge quotidiennement et une obligation de
réaliser des examens radiologique de meilleurs qualité et dans des délais de
temps courts avec un confort amélioré du personnel » a des conséquences
concrètes sur les pratiques radiologiques pour le radiologue comme pour le
manipulateur en radiologie, avec des difficultés de communication entre les
médecins demandeurs et l’équipe de radiologie, et des contraintes croissantes
sur la gestion des archives centrales des établissements. Une réponse
technologique à ces problèmes a été le développement de réseaux images ou
PACS (Picture Archiving and Communication System).
Problématique

Les systèmes d’informations-santé regroupent toutes les données concernant


le patient pour faciliter leur échange et leur communication entre les différents
professionnels impliqués dans la prise en charge et le suivi du patient.

Dans ce cadre, l’imagerie, parce qu’elle joue actuellement un rôle majeur


dans les différents domaines de la médecine et non pas seulement dans le
diagnostic mais parfois aussi dans le traitement devient un élément important et
structurant de ces systèmes d’information.

Certaines modalités d’acquisition d’image étaient déjà numériques mais nous


utilisions des méthodes conventionnelles de gestion administrative des patients,
de gestion des images radiologiques et des résultats. Ces méthodes pratiquées
restent toujours inefficace et sans avenir pour plusieurs raisons:

• Affectations à des examens radiologiques sur formulaires papier, transmis


par messagers ;
• Données-patients classées dans des caisses de rangement: beaucoup de
temps consacré à la recherche des informations ;
• Recherche des clichés radiologiques dans différentes archives; les images
et/ou les résultats étaient parfois introuvables ;
• Répétition de certains clichés en cas d’éclairage inadéquat ;
• Perte de temps entre la prise du cliché radiologique, la dictée, la
consignation par écrit et la validation des résultats de radiographie et le
transfert des résultats par messager à l’unité ayant fait une requête
d’examen.

Ces anciennes méthodes se traduisaient par l’emploi exagéré de personnel et


par des délais longs. Les progrès techniques et l’arrivée sur le marché de
systèmes électroniques permettent d’éviter ces contraintes et de mettre en place
rapidement un traitement ciblé et l’un des résultats de ce progrès est le système
PACS (système d’archivage et de communication des images médicales).

« Avant la mise en fonction du système PACS, les médecins de la région des


Laurentides (CANADA) pouvaient une semaine et demie pour obtenir les
rapports de radiographie de leurs patient. Depuis, tous les clichés sont lus la
même journée. » C’est ce que rapporte Sylvain Lapointe, coordinateur du
nouveau système PACS.

Il s’agit du premier système PACS implanté au Québec à l’échelle d’une


région entière. Son succès pourrait paver la voie ailleurs. « C’est l’embryon de
tout ce que nous voulons développer dans la région », témoigne Guy Laverdure,
responsable de la télémédecine et de la modernisation clinique de l’Agence de
développement de réseaux locaux de services santé et de services sociaux des
Laurentides. « J’ai hâte qu’on puisse utiliser cette technologie pour aller plus
loin et donner des services à la population de manière plus efficace ». reprend
encore Guy Laverdure.

Au CHU de Grenoble en France le personnels habilités pourront visualiser à


partir de leur PC les images radiologiques et les comptes-rendus numériques qui
les accompagnent. L’expérimentation limitée au départ aux urgences et à
certains services spécialisés s’étendra à toutes unités de soins.

En Algérie, la technologie médicale reste encore inexploitée malgré touts les


grands avantages, notamment sur le plan radiologique. Car, grâce au système
PACS, la radiologie devient plus simple et efficace.

Le PACS (Picture Archiving and Communication System), est un système


d’archivage et de communication des images médicales. Ce type de système
informatique a pu se développer grâce à la numérisation de toutes les images
produites dans les services de radiologie (radiographies standards,
angiographies), d’imagerie en coupe (scanner, IRM), d’échographie ou de
médecine nucléaire (scintigraphie, TEP scanner). Ce système PACS devient de
fait la « mémoire » des services d’imagerie et des services où sont hospitalisés
les patients et permet la communication des images entre les professionnels de
santé concernés par cet élément du dossier patient. Concrètement, le PACS se
traduit à terme par la disparition du film et par la visualisation des images
médicales sur une station informatique.

Donc la question qui se pose est:

« Quelle serait l’intérêt de l’implantation d’un système de communication


et d’archivage d’images (PACS) au sein d’un centre hospitalo-universitaire
et son influence sur les pratiques médicales en radiologie en Algérie? »
Hypothèse

L’implantation d’un système de communication et d’archivage d’images


(PACS) au sein d’un centre hospitalo-universitaire améliore l’efficience du
service d’imagerie médicale et garantit ainsi une meilleure prise en charge du
patient.
Analyse Conceptuelle

L'analyse conceptuelle est une étape incontournable pour concrétiser notre


travail et le rendre observable dans la réalité.

Au cours de cette opération les hypothèses seront décortiquées en concepts,


chaque concept en dimensions, et enfin chaque dimension en indicateurs. Ces
derniers sont la traduction en comportements ou phénomènes observables du
concept ou de ses dimensions qui sont à l'origine de représentations abstraites.

La variable est caractéristique de personnes, d'objet ou de situation liée à un


concept et pouvant prendre plusieurs valeurs. Le type de variable définit celle-ci
(la variable) par rapport à son statut dans l'hypothèse.

Dans mon travail les concepts sont :

• Système de communication et d’archivage d’images (PACS) ;


• Centre hospitalo-universitaire ;
• Service d’imagerie médicale.
1ère concept : système de communication et d’archivage d’images
(PACS) : « est un système informatisé qui centralise et qui gère l’acquisition
numérique de tous les examens radiologiques, la consultation de ces images sur
des consoles de visualisation, l’impression et l’envoi d’images à l’intérieur et en
dehors de l’hôpital ainsi que l’échange d’informations administratives avec les
systèmes informatiques radiologiques (RIS) et hospitaliers (SIH). »

DIMENSIONS INDICATEURS

Améliorer la qualité des soins


Transmission Meilleur suivi des patients
Diagnostic plus rapide

Bénéficier de toute la richesse de l’image

Archivage Confidentialité et sécurité des


informations
Rapidité d'accès aux informations

Acquisition numérique de tous les examens


Radiologique
Traitement Accroit la capacité de lecture
Meilleur exploitation des images
Diminution du temps consacré aux
examens
Diminution des films rejetés
Economie
Diminution des examens refait
2ème concept : Centre hospitalo-universitaire(CHU) : «les CHU se
définissent par leur triple mission de soins, d’enseignement et de recherche-
innovation auxquelles s’ajoutent des actions de prévention, d’éducation en santé,
d’assistance médico-sociale, de coopérations régionale, interrégionale et des
interventions humanitaires. »

DIMENSIONS
DIMENTIONS INDICATEURS

Médecine générale
Médecine interne
Médecine légale
Services de médecine Hématologie
Cardiologie
Pneumo-phtisiologie
Maladies infectieuses

Chirurgie générale
Chirurgie homme
Services de chirurgie Chirurgie femme
Orthopédie
Neurochirurgie

Urgence chirurgicale
Bloc des urgences
Urgence médicale

Gestion des ressources humaines


Bloc administratif
Direction générale
3ème concept : service d’imagerie médicale : « à pour objectif la
réalisation des actes d’imagerie diagnostic et thérapeutique, dans le cadre de la
prise en charge d’ensemble du patient, en adéquation avec le projet médicale de
l’hôpital et les objectifs de l’institution.
Par sa composante universitaire, le service assure la formation et l'enseignement
des radiologues, des étudiants en médecine et des élèves paramédicaux
notamment. Il a également une mission de recherche. »

DIMENSIONS INDICATEURS

Tomodensitométrie (TDM)
Imagerie par résonance magnétique(IRM)

Echographie
Ultrason graphie
Doppler

Imagerie osseuse standard


Radiologie conventionnelle
Imagerie viscérale avec opacification

Imagerie vasculaire
Hystérosalpingographie (HSG)
Mammographie _ Galactographie
Examens radiologiques Myélographie _ Radiculographie
spécialisés Pyélographie antégrade
Fistulographie
Gynétographie
DIMENSIONS INDICATEURS

Scintigraphie
Médecine nucléaire
Tomographie par émission de
positons (TEP)
VOLET
THEORIQUE
Chapitre I :
Généralités
I. Historique :

1895 : Découverte des rayons X par Wilhelm Conrad Rœntgen (1845-1923),


physicien allemand, qui s'intéresse aux tubes cathodiques (tube de Crookes) qui
émettent un rayonnement lumineux (arc électrique) sous l'effet d'une forte
tension entre deux électrodes dans un gaz enfermé dans un tube en verre. Malgré
enfermement du tube dans un caisson opaque, il constate que des plaques
luminescentes sont activées par la mise sous tension du tube et en déduit que le
phénomène est lié à un rayonnement invisible encore inconnu, qu'il baptise
Rayons X (x étant le symbole de l'inconnue en mathématique). Il obtient ainsi
les premières images des os d'une main. Il reçoit en 1901, le premier prix Nobel
de physique pour sa découverte.

1910 : Mise en évidence des effets secondaires potentiels des rayonnements


ionisants et premiers mesures de radioprotection.

1913 : L'américain W.D.Coolidge améliore la production des rayons X par


création du vide dans le tube émetteur. Le tube de Coolidge est encore utilisé de
nos jours, bien sûr nettement amélioré depuis.

1914-1918 : Le conflit mondial voit le développement opérationnel de la


radiologie, avec des appareils embarqués sur le front dans des ambulances grâce
notamment à Marie Curie. En 1915, amélioration de la qualité d'image par
réduction du rayonnement diffusé grâce à une grille (Potter). En 1918, les films
argentiques remplacent les plaques photographiques.

1921 : Apparition de la tomographie conventionnelle. Première approche de


l'imagerie en coupes qui permet de sélectionner des plans à l'intérieur du volume
étudié.
1929 : M. Swick et A. Binz synthétisent le premier produit de contraste iodé
permettant l'opacification des voies urinaires. La même année, W. Forssman
réalise sur lui-même le premier cathétérisme cardiaque en introduisant une
sonde dans une veine du bras jusque dans l'oreillette droite, ouvrant la voie à la
radiographie des artères pulmonaires (prix Nobel de médecine en 1956). Depuis,
des molécules nouvelles n'ont cessé d'être proposées par les laboratoires et les
produits de contraste font encore l'objet de recherches constantes car très
largement utilisées en radiologie standard, en scanner et en IRM, voire plus
récemment en échographie.

1931 : A.E.Moniz obtient des premières radiographies d'artères (artériographie)


au niveau cérébral. En 1953, S.I. Seldinger améliore la technique d'exploration
des artères en substituant leur abord par incision chirurgicale directe, par une
technique de ponction à l'aiguille au travers de la peau. En 1964, C.T. Dotter
réalise la première dilatation d'artère (angioplastie) ouvrant la voie du
développement de la radiologie interventionnelle. Depuis la radiologie
interventionnelle s'est développée, permettant des prélèvements (biopsies) de
tumeurs, le drainage de cavités dilatées ou d'abcès, le traitement non chirurgical
de malformations vasculaires (anévrisme) ou d'autres sources hémorragiques, la
consolidation par ciment de vertèbres tassées (vertébroplastie) ou d'autres os
fragilisés (cimentoplastie).

1950 : Introduction de la radioscopie qui permet une étude dynamique en temps


réel grâce à un amplificateur de brillance réceptionnant les rayons X avec
transfert des informations analogiques sur un écran vidéo, afin d'orienter au
mieux les incidences sur la structure étudiée, et de réaliser des guidages
radiologiques pour les gestes interventionnels.

Années 90 à nos jours : développement de la numérisation des clichés.


II. La radiologie en bref :

La radiologie et l'imagerie médicale sont des domaines de la médecine qui


ont énormément évolué ces 20 dernières années. Éloignée, est l’époque de la
radioscopie où nos ascendants devaient subir de grandes doses de rayons X
derrière un «paravent» afin d’obtenir de l’information qui était plus souvent
qu’autrement très rudimentaire.

De nos jours, les images médicales sont obtenues à l’aide de différents types
d’appareils qu’on appelle modalités. Ces images contiennent de l’information
sur les conditions des patients qui est utilisée pour effectuer des diagnostics et
faciliter les traitements et les chirurgies. Ainsi, un département de radiologie est
habituellement décomposé en plusieurs secteurs (Radiographie, Échographie,
Tomodensitométrie, Résonance Magnétique, Angiographie, Hémodynamie,
Mammographie, Lithotritie).

Le premier secteur en importance est la radiographie générale. La


radiographie découverte voici 100 ans garde actuellement, malgré les derniers
progrès tels que le scanner, l'échographie doppler couleur ou la résonance
magnétique, un intérêt diagnostique de premier plan dans beaucoup de domaines
de la médecine.

À la radiologie dite conventionnelle, qui utilise des rayons X, s'est ajoutée


l'échographie qui utilise le son pour créer des images. Lors de ce type d’examen,
on promène une sonde sur la région à examiner après avoir appliqué sur la peau
un gel qui permet de supprimer la présence d'air entre la sonde et la peau (l'air
empêche la transmission des ultrasons). Cette technique est devenue un précieux
outil diagnostique et aussi un instrument d'étude de l'anatomie et des fonctions
physiologiques. Il s’agit du deuxième secteur en importance dans un
département de radiologie.
La tomodensitométrie consiste en un tube à rayons X qui tourne autour du
patient. On utilise des capteurs numériques pour saisir l’image qui est
reconstruite par ordinateur. Des coupes séries sont obtenues réalisant des coupes
anatomiques du corps humain. Un nombre impressionnant d’images allant
jusqu’à plusieurs milliers peuvent donc être réalisées dans un seul examen.

L'imagerie par résonance magnétique nucléaire est une technique basée sur le
principe de la résonance des atomes de certaines molécules sous l'action de
certaines ondes de radiofréquences. L'appareil est constitué d'un tunnel formé
d'un aimant très puissant entourant le lit d'examen sur lequel s'allonge le patient.

À la suite d’une stimulation par radiofréquences des noyaux d'hydrogène


contenus dans l'eau composant les cellules humaines, l'ordinateur réalise des
images en noir et blanc d'une très grande sensibilité et très précieuses pour le
diagnostic, notamment en matière de tumeur. Cette modalité rend possible la
réalisation de coupes dans tous les plans pratiquement de n'importe laquelle des
parties du corps humain.

L’angiographie est pour sa part une technique par laquelle on injecte, au


moyen d’un cathéter, un produit qui rend les vaisseaux sanguins opaques. Cette
technique permet de voir les vaisseaux et les tumeurs hyper vascularisées. De
plus, il est actuellement possible de réaliser de petites interventions chirurgicales
par le biais des cathéters introduits dans les vaisseaux. L'angiographie
interventionnelle est de grand intérêt et ses applications ne cesseront
probablement pas de se développer au cours des prochaines années.

L’angiographie cardiaque, aussi appelée l’hémodynamie, est pareillement


une procédure à la fois diagnostique et thérapeutique.

La mammographie, pour sa part, est une technique de visualisation par


imagerie radiologique des seins et de leur anatomie. Il s’agit du seul moyen de
prévenir un cancer du sein par le dépistage d'une éventuelle tumeur à un stade
très précoce. Deux clichés radiographiques du sein, placés entre une plaque
transparente laissant passer les rayons X, sont pris sur un film. En cas de tumeur
ou de micro calcification, des zones claires apparaîtront sur le film. Dans
certains cas, la mammographie peut être complétée d'une échographie.

Finalement, la lithotritie consiste à envoyer des ondes de choc depuis


l’extérieur du corps sur de pierres rénales ou urétérales pour les réduire en
fragments qui seront éliminés par les voies urinaires naturelles. Ces ondes de
choc sont produites par un générateur et sont dirigées sur les pierres par un
système de visée à repérage radiographique et/ou échographique.

C’est l’application de la technologie informatique à l'imagerie médicale qui a


permis l'éclosion de modalités comme la tomodensitométrie (TDM) ou Scanner,
de l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et de la numérisation des images.

Cette dernière évolution de la radiographie standard permet actuellement


l’avènement des PACS ainsi que l’obtention d’images de qualité supérieure
pouvant être étudiées grâce à un support informatique. De plus en plus, les
techniques d’imagerie ou techniques radiologiques ne dépendent plus seulement
de la technologie de diagnostic, mais également de la science de l’information,
de la réseautique et des techniques de distribution et d’archivage des images
(Comité directeur de la carte routière technologique de l'imagerie médicale
2000).
Chapitre II :
La Radiologie
Numérique
I. Définition de la radiologie numérique :

L’imagerie numérique résulte de la discrétisation du signal analogique. Cette


discrétisation aboutit à une information codée avec une succession de nombres.

L’imagerie numérique est définit par un ensemble de point élémentaires


appelés pixels : chaque pixel a une valeur discrète, correspondant à la totalité
des informations qui lui sont associées.

Une image peut se présenter sous deux formes :

 Analogique : dans laquelle la représentation de la grandeur observée est


conforme a la vision de l’observateur ;
 Numérique : dans laquelle la représentation de la grandeur observée est le
résultat abstrait d’une construction mathématique figurée par une
succession de nombres. L’image numérique n’est donc pas conforme à la
vision de l’observateur et elle ne le deviendra qu’après conversion en une
image analogique.

II. Principe :

Tout système numérique comporte une source de rayons X, un sous-système


d'acquisition et de formatage des images, un sous-système de visualisation et de
manipulation, un sous-système d'archivage, et un module d'édition partagé de
préférence avec d'autres sources d'images numériques.

Malgré les stations de visualisation, l'édition des images sur film reste
indispensable non seulement pour l'archivage mais aussi l'établissement du
diagnostique. Ce dernier étant, la plupart des cas, dû plus à une habitude de la
part du médecin qu'à un réel besoin pour le diagnostique, sera de moins en
moins utilisé.
Fig.1 : Schéma de principe du système de numérisation

1. détecteur d’image 5. accès au fichier image et


visualisation

2. module d’acquisition des données 6. module interactif de


numériques visualisation

3. algorithme de traitement de signal 7. édition de film laser


numérique

4. écran de visualisation 8. archivage numérique

L’acquisition de l’image se déroule de la façon suivante :

• Décomposition en points élémentaires dénommés "PIXELS", abréviation


de "Picture élément" ;
• Distribution des pixels dans un tableau basé sur les propriétés
mathématiques de matrices ;
• Attribution à chaque pixel d'une valeur discrète caractéristique de
l'information qu'il contient ;
• Procédures de calcul et de reconstitution élaborées à partir d'algorithme
mathématiques spécifiques du type d'image considérée ;
• Visualisation de l'image sous une forme analogique, en règle générale, sur
un tube cathodique.

III. Les technologies d'acquisition numérique en radiologie :

III.1. la Fluorographie numérique :

Cette technique repose sur l'assemblage d'un amplificateur de luminance et


d’une caméra de télévision.

Le principe est celui d'une numérisation à la sortie de l'amplificateur de


brillance. L'image radiante est transformée par un écran fluorescent en une
image lumineuse. Celle-ci est amplifiée, codée en un signal électrique puis en un
signal numérique.

III.2. Les écrans radio luminescents à mémoire (ERLM) :

Le principe des ERLM est basé sur leur capacité à conserver l'énergie
photonique accumulée au cours d'une irradiation. Cette énergie, ainsi accumulée,
constitue une image latente. La restitution de cette énergie lumineuse est
obtenue par le balayage d’un faisceau laser.

L'énergie restituée est, pour chaque point, proportionnelle à celle


emmagasinée lors de la radiation initiale. L'énergie lumineuse, ainsi libérée, est
transformée en signal électrique, puis en signal numérique.

Le retour à l'état initial de la plaque s'effectue après exposition de quelques


secondes sous une lumière rouge, permettant ainsi sa réutilisation.
Fig.2 : Principe des plaques ERLM

III.3. La numérisation secondaire des films radiographiques :

La numérisation d'un film radiographique peut être effectuée par une caméra
CCD (Charge Coupled Device) ou un micro densitomètre (scanner). Dans le
premier cas, le signal vidéo acquis par la caméra est secondairement numérisé.
Dans le deuxième cas, un faisceau laser de haute densité mesure la densité
optique de chaque point radiographique. Cette solution permet d'obtenir, à partir
d'un film radiologique, un équivalent numérique.

III.4. Les Capteurs à CCD :

Ce capteur est composé d'un écran fluorescent, d'une plaque de fibres


optiques et d’une matrice de CCD.
Chaque pixel, exposé à la lumière, accumule un nombre de charges
électriques proportionnel à la quantité de lumière reçue. Une lecture en série du
CCD fournit à la sortie un signal électrique représentatif de l'image projetée sur
la surface sensible du dispositif. Comme le CCD est sensible aux RX, il doit être
protégé avec une plaque de fibres optiques. De plus, il est réservé aux
applications petits champs comme en dentaire ou en mammographie.

III.5. Les détecteurs matriciels au sélénium (conversion directe) :

Le détecteur est un support recouvert d'une couche de sélénium amorphe sur


lequel on a déposé une matrice de photodiodes et de transistors TFT (Thin Film
Transistors). Les photons X sont directement convertis en charges électriques,
d'où l'absence d'un écran fluorescent.

La construction de l'image radiographique s'effectue en trois étapes

• La mise en charge électrique s'effectue par l'application d'une charge


positive à la surface du sélénium.
• Sous l'influence des rayons X, se forment au sein de la couche de
sélénium des couples d'électrons qui vont migrer à la surface de celle-ci et
neutraliser les charges positives initialement déposées. L'image radiante
est alors représentée par la cartographie des charges positives résiduelles à
la surface du sélénium.
• Ces charges résiduelles sont alors détectées par un balayage de
microsondes électroniques.

Le signal électrique est ensuite corrigé, numérisé et amplifié.


III.6. Les détecteurs matriciels au silicium amorphe :

Cette méthode de conversion est indirecte: les photons X sont d'abord


convertis en photons lumineux par une couche de scintillation, comme dans les
écrans renforçateurs, puis en signal électrique.

Le détecteur est un support en verre recouvert d'une couche de silicium


amorphe sur laquelle est déposée une matrice de photodiodes et de transistors
TFT (Thin Film Transistors). Un écran fluorescent d'iodure de césium se trouve
superposé à la matrice.

Le fonctionnement est le suivant (Fig.3) :


Fig.3 : Schéma de principe du fonctionnement d'un détecteur au silicium
amorphe

Le processus de lecture est répété ligne par ligne pour constituer une image
complète qui est présentée sur un moniteur pour ensuite être traitée suivant les
procédés informatiques habituels.

III.7. Le système à fils de Georges Charpak (procédé expérimental) :


Le principe est celui d'un détecteur linéaire formé de 320 fils baignant dans
un mélange gazeux.

La chambre à fils, utilisée en radiologie, est un détecteur de particules à gaz


(20% de CO2 et 80% de xénon) qui se présente sous la forme d'un boîtier
d’aluminium de 50 cm de large sur 2 cm d’épaisseur.

Cette chambre contient 320 fils de cuivre de 5 cm de long et de 10 microns


de diamètre, tendus comme une trame de tissage. Chaque fil est distant de 1,2
mm. Les cathodes se trouvent de part et d'autre du plan des fils.

L'ensemble, faisceau de rayons X et détecteur, balaie la région anatomique


explorée. La chambre proportionnelle multi fils permet un comptage des
photons un à un et le signal de sortie est directement numérique.
Fig.4 : Schéma de principe du fonctionnement du détecteur de G. Charpak
Des essais réalisés sur 250 patients auront montré la possibilité de diviser les
doses par 4 pour les poumons de face, 10 pour la colonne et 20 pour le bassin.
Ces résultats prometteurs nécessitent toutefois une poursuite du développement
de ce dispositif, notamment dans l'amélioration de la résolution d'image
(résolution spatiale 0,6 x 0,6 mm).
Tableau N°1 : Tableau récapitulatif des propriétés des détecteurs
numériques / couple écran – film :

Champ d'application Avantages Inconvénients Fournisseurs

- Radiologie - Numérisation - Surface limitée - Siemens


générale directe (30 à 40 cm de - Philips
Ampli de
- Pédiatrie - Scopie diamètre) - GE
brillance
- Nécessité d'une - Pas de - Pas d'utilisation au
saisie rapide des manipulation de lit du patient
images cassettes
- Radiographies - Réponse linéaire - Artéfacts - Fuji
au lit supérieure aux possibles liés à la - Kodak
- Radiologie réponses des structure de - Agfa
ostéoarticulaire films l'écran, la lecture
et thoraciques - Grande et l'impression.
- Urgences dynamique - La cassette doit
traumatiques d'image être lue
Plaques ERLM
- Services de permettant une rapidement pour

ou réanimation et de excellente éviter une image


soins intensifs résolution en bruitée
Photostimulables contraste - Manipulation de la
- Intégration aux cassette (Passage
installations dans un lecteur,
existantes transport, …)
- S'adaptent aux - Pas de scopie
installations
existantes

- Dentaire - Pas de - Sensible aux - Trex,


- Mammographie manipulation rayons X (Plaque - Apelem
de fibres optiques)

Détecteurs CCD - Réservé aux petits


champs (dentaire,
mammographie)
Champ d'application Avantages Inconvénients Fournisseurs

- Radiologie - Pas de - Protection des - Trixe


générale manipulation composants - GEMS
- Le césium électroniques - Canon
permet de sensibles aux - Varian
conserver une rayonnements
résolution élevée ionisants par du
quand l'épaisseur plomb.
du patient - Investissement ?
augmente - Limites en
- Temps Mammographie à
Détecteurs d'acquisition de 5 basse énergie (~
matriciel au sec 20 kV).
silicium amorphe - Image de bonne
qualité
- Sensibilité >
Film
- DQE meilleure
que les films

 réduction des doses ?

- Grand champ (43


x 43 cm)

- Conversion - Durée de vie - Sterling


directe des limitée en fonction
rayons X en de la dose RX
Détecteur
signal électrique reçue
matriciel au
- 20 secs entre deux
sélénium
acquisitions
amorphe

 Pas d'imagerie
dynamique
Les principaux paramètres caractéristiques sont :

• La résolution spatiale : détection du plus petit élément possible au sein


d'une image. Elle est donnée par la fonction de transfert de modulation
(variation du contraste de l'image en fonction de la fréquence de l'objet
pour un contraste donné).
• L'efficacité quantique de détection (EQD) : elle reflète l'aptitude du
système à convertir fidèlement l'image radiante sans la distordre en
comparant le rapport signal/bruit en sortie au rapport signal/bruit en
entrée.
• La sensibilité : plus petite variation d'absorption des rayons X que l'on
arrive à mesurer.
• La dynamique de l'objet : correspond au rapport de l'amplitude du signal
non atténué sur l'amplitude du bruit du signal le plus atténué.

IV. Avantage de la numérisation :

1) Traitement d’image et logiciels d’aide au diagnostic :

La manipulation des images sur stations de visualisation permet également de


nombreux traitements : zooms, filtres (par exemple rehaussement de contours),
mesures.

De nouvelles applications telle que la détection assistée par ordinateur ou les


systèmes experts vont se développer de plus en plus (reconnaissance de
structures anatomique normales ou pathologique, extraction de paramètres
quantitatifs utiles au diagnostic, modélisation et automatisation de certains
processus de décision).
2) Economie de dose :

Avec les systèmes numérique et surtout les capteurs ont peut espérer des
réductions de dose importantes sans perte de qualité d’image (l’évaluation
réalisée par le CEDIT sur les ERLM en radio pédiatrie avait mis en évidence
une réduction de 30%). La réduction du nombre de clichés ratés par sous ou
surexposition représente également un intérêt dosimétrique mais pour une très
faible proportion d’examens.

3) Gain de temps et reproductibilité :

Des gains de temps et de productivité peuvent découler de la réduction des


clichés ratés et la récupération plus rapide des archives. La numérisation permet
une parfaite reproductibilité des examens sans variabilité due à l’exposition et
aux manipulateurs de films. Ce pendant, seules des modifications
organisationnelles importantes permettront de bénéficier au mieux des avantages
du numérique.

4) Economie de films et de produits chimiques :

La réduction voire la suppression du film dépendra essentiellement des


performances des écrans de visualisation et de la modification des habitudes de
travail du personnel médical et paramédical. L’expérience du scanner et de
l’IRM a montré que l’introduction d’une modalité numérique ne diminue pas
forcément la quantité de films et peut même l’augmenter.
Chapitre III:
PACS (Picture
Archiving And
Communication
System)
I. Qu’est-ce qu’un PACS :

Un PACS est un système informatisé qui centralise et qui gère l'acquisition et


l’archivage numérique de tous les examens radiologiques, la consultation
d'examens radiologiques sur des stations de lecture ainsi que l'impression et
l'envoi d'images à l’intérieur comme à l’extérieur du département de radiologie.

De plus, le PACS interagit et échange de l’information administrative avec


les systèmes informatiques radiologiques (RIS) et hospitaliers (HIS).

Les PACS promettent à un département de radiologie plusieurs bénéfices.


L’augmentation de l’efficacité, grâce à une réingénierie des processus comme
ceux liés à la manipulation de documents papier et des films, est parmi les
avantages potentiels d’un PACS. Plusieurs autres avantages ont aussi été
documentés. En guise d’exemple, l’augmentation de la productivité des
technologues (manipulateurs en radiologie) et des radiologues, l’amélioration de
la qualité de vie au travail, l’augmentation de la qualité des soins offerts aux
patients ainsi que la réduction des coûts d’un département de radiologie. Par
exemple, Reiner et Siegel (2002) rapportent, dans une recherche effectuée au
Baltimore Veteran Affairs Médical Center, un des premiers établissements
às’être muni d’un PACS, une amélioration impressionnante de l’efficacité du
département. En effet, les auteurs soutiennent avoir enregistré une efficacité
supplémentaire de 20 à 60% pour les technologues, de plus de 50% pour le
personnel de soutien et de plus de 40% pour les radiologues suite à
l’implantation du PACS et à la réingénierie des processus du département
d’imagerie.
II. Evolution et développement des PACS :

Les concepts de communication d’images numériques et de radiologie


numérique furent introduits vers la fin des années 70, début des années 80.

À l’époque, un problème lié à la maturité de la technologie était présent et


agissait comme frein à la popularisation des PACS.

Ce n’est qu’en janvier 1982, lors de la première conférence internationale sur


le PACS, organisée par le SPIE (The International Society for Optical
Engineering) et tenue en Californie, que le concept du PACS bénéficia d’un
certain intérêt de la part de la communauté d’imagerie médicale.

Comme c’est le cas pour plusieurs technologies, le département de la défense


américaine a joué un grand rôle dans le développement du PACS. Au début des
années 1980, l’armée américaine amorça une série d’investissements dans les
technologies émergentes entourant l’imagerie médicale comme les PACS et la
télé-radiologie. Le but de ces investissements, était d’arriver à fournir un degré
de continuité des soins offerts partout à travers le monde aux militaires qui sont
une population hautement mobile.

Par contre, l’évolution des PACS n’a pas connu les mêmes conditions en
Amérique du Nord, en Europe et en Asie. En octobre 1997, durant la 5ème édition
de la conférence de l’IMAC (Image Management and Communication) à Séoul
en Corée du Sud, trois invités ont alors exposé l’état d’avancement des PACS en
Europe, en Amérique ainsi qu’en Asie. Ce n’est qu’à partir de ce moment que
les efforts internationaux se sont joints. Quatre facteurs sont à la base de ce
regroupement international des efforts sur la recherche sur les PACS. La
première est l’échange d’informations provenant de la fondation de diverses
conférences internationales sur le sujet (CARS: Computed Assisted Radiology
and Surgery Conference, IMAC: International Conference on Image
Management And Communication, RSNA: Radiology Society of Noth America
Conference).

Deuxièment, l’apparition et l’acceptation de plus en plus grande du standard


de communication DICOM.

Troisièment, la mondialisation des fabricants d’équipements d’imagerie et


finalement, le développement et le partage de solutions concernant plusieurs
difficultés techniques et cliniques liées aux PACS.

L’architecture technologique nécessaire pour faire fonctionner un PACS


efficacement n’est apparue qu’à la fin des années 90. Depuis le début des années
2000, la diffusion des PACS connaît un essor considérable entre autres grâce à
l’accroissement de la puissance et la diminution des coûts des ordinateurs et de
la capacité d’archivage. Viennent s’ajouter à cela l’arrivée des technologies Web
ainsi que les réseaux haute vitesse à large bande sans oublier un élément
fondamental des PACS, c'est-à-dire l’amélioration de la technologie d’affichage
et des écrans.

III. Les éléments clés d'un PACS :

Le cœur du PACS est représenté par les choix en matière de réseau et en


termes de politique d'archivage et de stockage, définie conjointement par
l'ensemble des partenaires.

IV.1. L’archivage des données :

Les serveurs servant à l’archivage sont au cœur des PACS. En effet, un des
éléments clés d’un tel système est la base de données d’images radiologiques
ainsi que les informations démographiques correspondantes. Avant
l’introduction d’un PACS, l’ensemble de ces images est conservé à l’intérieur de
la filmothèque d’un département ou archivé dans un endroit dédié à cet effet.
Lors de l’installation d’un PACS, l’ensemble de ces données, qu’on retrouvait
autre fois physiquement, se retrouve virtuel et est archivé en format numérique.

Par contre, un des problèmes majeurs liés aux images numériques est la taille
considérable qu’elles occupent. Les établissements qui se munissent d’un PACS
doivent donc faire des investissements majeurs dans les systèmes d’archivage de
données. De plus, les données numériques sont fragiles et peuvent facilement
être perdues ou corrompues. Il importe donc de prendre les précautions
nécessaires pour éviter que des dommages ou des pertes voient le jour.

Avec les images numériques, les films disposés sur des visionneurs
mécanisés ou alternateurs (appareils de visualisation) sont progressivement
remplacés par des stations de visualisation et d’interprétation des images sur
écran. Ces stations de lecture sont l’élément le plus visible aux utilisateurs d’un
PACS. La plupart des utilisateurs cliniques de ce système interagissent
seulement avec ces stations et ne se préoccupent pas de l’archivage et des
communications qui se déroulent en arrière-scène. Il est important donc de
porter une attention particulière à ces stations ainsi qu’à l’établissement de salles
de lectures adéquates.

IV.2. Le transfert d'images en réseau :

Le réseau de transmission d'images numériques doit être rapide. Les


informations doivent être disponibles 24h/24h, 7 jours/7 en tout point de
l'hôpital.

IV.2.1. Le choix du réseau de transport :

Les réseaux à très haute vitesse, tels que les réseaux FDDI [Fibber
Distributed Data Interface] (100 Mbits/s) et ATM (Asynchronous Transport
Mode) étaient les seules, il y a quelques années à permettre des communications
d'image à des vitesses acceptables dans un milieu hospitalier.
Cependant, le développement de la commutation Fast ETHERNET et du Gigabit
ETHERNET a bouleversé ces prédictions et apparaît comme une solution
intéressante.

Outre la vitesse de transmission, facteur vital pour les environnements à haut


débit, l'évolutivité, la souplesse d'administration et le partitionnement intelligent
du réseau sont des critères incontournables.

Quant au support physique, le recours à la fibre optique est indispensable en


raison des contraintes électriques et électromagnétiques, d'autant plus que le
coût de la fibre optique n'a cessé de décroître ces dernières années.

IV.2.2. La norme de communication (DICOM) :

Le réseau d'images doit être réalisé conformément au standard de


communication de l'industrie de la radiologie : DICOM V3.0 (Digital Imaging
and Communication in Medecine, version 3) validée par l'American College of
Radiology (ACR) et la National Electrical Manufacturers Association (NEMA).
Ce standard est reconnu par l'ensemble des industriels du monde de la
radiologie et garantit, du point de vue de l'imagerie, la cohérence et l'évolutivité
du système installé.

La plupart des installations existantes (avant 1995 environ) ne sont pas


toujours compatibles avec ce standard. Ceci impose alors la nécessité d'une
passerelle de conversion, en sachant que l'image obtenue est plus difficilement
exploitable qu’une image native Dicom.

IV. Le RIS (Radiology Information System) :

Outre le PACS, un département de radiologie utilise aussi un autre système


d’information important. Il s’agit du RIS (Radiology Information System). Les
RIS servent à la gestion du département de radiologie. Les principales
fonctionnalités du RIS sont la prescription de test, la gestion des rendez-vous, la
documentation des examens ainsi que l’édition des rapports de radiologie. Le
RIS contient ou récupère à partir du HIS (Hospital Information System)
l’information démographique d’un patient nécessaire à la constitution d’un
dossier et à la prise de rendez-vous. Sans la présence d’un RIS, on peut
difficilement concevoir l’utilisation d’un système PACS. Il doit être connecté
aux modalités et au PACS pour transmettre les informations sur l’identification
du patient ainsi que pour aider à la gestion de la production d’examens.

La fonction de gestion de la production des examens fait appel à ce qu’on


appelle une «worklist». Une fois un rendez-vous attribué, un message est envoyé
à la modalité depuis le RIS et le nom du patient s’ajoute à la «worklist» de la
modalité. À partir de là, un message est envoyé au PACS pour vérifier la
présence de données historiques sur le patient, comme des rapports et des
images antérieures. Ainsi, les anciennes images sont extraites des archives du
PACS et sont mises à la disponibilité du radiologiste pour consultation. La
«worklist» est automatiquement mise à jour grâce à un échange de messages
entre les modalités, le PACS et le RIS tout au long du processus d’examen.

Ainsi, chaque intervenant a accès à la situation d’un dossier particulier (ex:


patient en attente, examen en cours, examen à interpréter, examen à transcrire,
transcription à signer…). De plus, les échanges de données entre le RIS et les
autres systèmes aident à diminuer la charge de travail des intervenants ainsi que
les risques d’erreurs. En effet, l’ensemble des données est acquis à partir d’une
saisie unique, éliminant les dédoublements de saisies qui sont une cause
fréquente d’erreurs. Finalement, le RIS regroupe une foule de fonctionnalités
spécifiques utiles à divers groupes d’employés d’un service de radiologie, tant
au niveau des radiologues, des technologues (manipulateurs en radiologie) que
des secrétaires et des cadres.
V. Reconnaissance vocale :

Dans un département de radiologie, un des goulots d’étranglement des plus


importants se situe au niveau de la transcription des rapports. Afin de régler ce
problème, une tendance vers l’implantation conjointe, avec le système
RIS/PACS, d’une technologie de reconnaissance vocale se manifeste depuis
quelques années. Plusieurs études démontrent que l’intégration avec le RIS d’un
système de reconnaissance vocale, permettant de dicter les rapports de
radiologie, a définitivement un impact sur la rapidité de production des rapports
d’examens Par contre, comme cette technologie n’est pas encore totalement au
point et n’est pas disponible dans toutes les langues, un module de signature
électronique des rapports peut être utilisé afin d’agir sur la problématique
énoncée plus haut.

VI. Les avantages du PACS :

• Efficacité de l'hôpital (accessibilité de l'image, pas de pertes, diminution


des surfaces de stockage) ;
• Economique à long terme (diminution de la consommation de films,
reclassement du personnel, stabilité du nombre de radiologues pour une
augmentation du nombre d'examens) ;
• Qualité de l'acte diagnostique (diminution de l'irradiation en évitant de
refaire des clichés perdus, prise en charge du patient améliorée) ;
• Disponibilité de l'imagerie (images multi-modalités, comparaisons entre
examens).
Fig.5 : Schéma du PACS
Fig.6 : Poste de travail avec RIS-PACS intégré
Fig.7 : Le transfert d’images en réseau
VOLET
PRATIQUE
Chapitre I :
Méthodologie de
l’enquête
LE RECUEIL DE DONNEES
I-Lieu de l’enquête :

J’ai procédé à une enquête de terrain au niveau des services de radiologie :

- CHU BAB EL-OUED MOHAMED LAMINE DEBAGHINE (Service


d’Imagerie Centrale et le Service de Médecine Nucléaire).
- CHU HUSSEIN DEY Pr. NEFISSA HAMOUD (Service d’Imagerie
Centrale)

J’ai choisi ces services parce que le réseau PACS (Picture Archiving and
Communication System) est installé, d’où le choix pertinent de ces lieux comme
étant terrains de mon enquête en relation directe avec l’objet de mon thème.

II-Période de l’enquête :

L’enquête s’est déroulée entre le 01 /03 /2011 et le 01 /04 /2011. Pour


concrétisé mon enquête j’ai programmé un déplacement vers le centre
d’imagerie doté du PACS au niveau du CHU BAB EL-OUED MOHAMED
LAMINE DEBAGHINE et CHU HUSSEIN DEY Pr. NEFISSA HAMOUD.

III-Population cible et échantillonnage :

III- 1-Population cible :

C’est l’ensemble des personnes concernées par le sujet, elle se compose de


l’ensemble des manipulateurs en radiologie affectés aux différents services
radiologiques, des manipulateurs en médecine nucléaire et des médecins
radiologues bien sur.
III- 2-L’échantillonnage :

 Les médecins radiologues ; cet échantillon est composé de : 05 médecins


radiologues.
 Les manipulateurs en médecine nucléaire ; cet échantillon est composé
de : 08 manipulateurs en médecine nucléaire.
 Les manipulateurs en radiologie ; cet échantillon est composé de : 30
manipulateurs en radiologie.

Ces trois types d’échantillons nous ont permis de collecter plus


d’informations pour développer et mieux cerner mon sujet de recherche.

VI-Outils d’investigation :

J’ai adopté deux outils d’enquête : Entretien et Questionnaire.

1- Définition de l’entretien : « destiné aux médecins radiologues »

Il se caractérise par la communication et l’interaction humaine entre le


chercheur et ses interviewés. Il s’installe un véritable échange au cours duquel
chacun exprime ses perceptions d’une situation ou d’un évènement.

J’ai opté pour un mélange entre l’entretien non directif et semi-directif pour
obtenir le maximum d’informations de mes interviewés sans m’écarter de mon
sujet.

Et pour cela j’ai proposé dans l’enquête un entretien constitué de 06


questions à 05 médecins radiologues.
2- Définition du questionnaire : « destinés aux manipulateurs en
radiologie et manipulateurs en médecine nucléaire »

Le questionnaire consiste à poser à un ensemble de répondants représentatif


d’une population cible, une série de questions relatives au problème spécifique
étudié.

Le but est d’obtenir des informations et des réponses qui permettent une
analyse et un traitement du fonds du problème décrit dans la problématique.

Le présent questionnaire (outil de mon enquête) est destiné aux


manipulateurs en radiologie et manipulateurs en médecine nucléaire.

Le questionnaire comprend 12 questions : Ouvertes, semi-ouvertes et


fermées.

 Les questions ouvertes sont les suivantes : N°1, N°3, N°4, N°9, N°10,
N°11, N°12.
 Les questions semi-ouvertes : N°6, N°8.
 Les questions fermées sont : N°2, N°5, N°7.

Ce questionnaire est adressé à l’ensemble de personnes concernées par mon


enquête de terrain, à savoir un choix de vingt cinq (25) manipulateurs en
radiologie opérant aux différents services de radiologie retenus et cinq (05)
manipulateurs en médecine nucléaire.

La population-cible concernée se compose de personnes qui utilisent et


manipulent cet outil nouveau qui est le système PACS.

Donc et logiquement, j’ai estimé m’adresser à cet ensemble de personnes


habilitées à nous dire plus concernant mon sujet de recherche.
Chapitre II :
Résultats et
Analyses
I-ANALYSE ET INTERPRETATIONS DES RESULTATS :

I-1-ANALYSE ET INTERPRETATION DU QUESTIONNAIRE :

J’ai élaboré un questionnaire que j’ai adressé aux manipulateurs en radiologie


et les manipulateurs (aussi) en médecine nucléaire.

1ère RUBRIQUE : concernant « la prise en charge du patient »

Question N°01 :

- A qui sert le PACS (son utilité) ?

Résultats et Analyse :
Pour cette question ouverte, les réponses ont été les suivantes :
La plupart des manipulateurs en radiologie et des manipulateurs en médecine
nucléaire ont répondu que :
- Aux patients, en premier lieu, améliore leur diagnostic.
- Au médecin radiologue qui aura accès plus facilement aux images mais
surtout comparer l’évolution des pathologies chroniques chez un même
patient.
- Au manipulateur en radiologie et au manipulateur en médecine nucléaire
qui voit que le temps consacré aux examens, diminue.
- Aux secrétariats qui n’ont plus à manipuler la totalité des clichés du
patient à chaque consultation ou hospitalisation.
Selon les réponses des enquêtés, j’ai constaté que le PACS a un grand intérêt
pour le patient.
L’implantation d’un réseau (PACS) dans un CHU assure une meilleure prise en
charge du patient.
Question N°02 :
- Est-ce que vous êtes un utilisateur (opérateur) du PACS ?
Les résultats :

Réponses Nombre de réponses Pourcentage


OUI 30 100%
NON 0 0%
Tableau N°01 : l’utilisation du PACS

l’utilisation du PACS

0%

OUI
NON

100%

Graphique N°1 : représentation graphique du tableau N°1


Analyse et Interprétation :

La totalité absolue des répondants (100%) déclarent qu’ils sont des


utilisateurs du PACS.

A cet effet, le PACS s’impose comme un outil nécessaire dans le domaine


radiologique (imagerie).
Question N°03 :

- Qu'est-ce que signifie le PACS pour les patients?

Résultats et Analyse :

Pour cette question ouverte, les réponses ont été les suivantes :

Il y’a des avantages significatifs pour les patients à partir des changements
apportés par le PACS.

Avec le PACS, les images radiologiques sont disponibles instantanément, au


simple toucher d'un bouton. En les stockant sur ordinateur, ces images sont plus
claires et plus faciles à manipuler. Cela peut conduire à l'amélioration du
diagnostic et de meilleurs soins.

Les images numériques sont disponibles beaucoup plus rapidement car ils
sont générées instantanément et ne peuvent pas être transportées à la main. À la
suite de cela, elles ne peuvent pas être perdues, et elles peuvent être examinées
simultanément par les cliniciens dans des lieux différents.

D’après les réponses des répondants qui reviennent le plus, il y’a des
avantages significatifs pour les patients à partir des changements apportés par le
PACS.

L’implantation du PACS au niveau d’un CHU améliore l’efficacité du


service d’imagerie médicale et garantie ainsi une meilleure prise en charge du
patient.
Question N°04:

- Qui est en mesure d’accéder aux images et des comptes rendus des
patients ?

Résultats et Analyse :

Pour cette question ouverte, les réponses ont été les suivantes :

L'accès aux informations numériques d'un patient est strictement


contrôlé. Toute personne désireuse d'examiner les images numériques d'un
patient doit être impliquée dans leurs soins.

Par exemple, un consultant sera en mesure de regarder des images


numériques d'un patient parce qu'il est un fournisseur de soins cliniques, alors
que le réceptionniste ne peut pas être en mesure d'afficher des informations
cliniques.

La plupart des répondants disent que l’accès aux images et des comptes
rendus d’un patient est strictement contrôlé.

L’implantation du PACS au niveau d’un CHU assure la confidentialité et la


sécurité des informations des patients.
2ème RUBRIQUE : concernant « l’efficience du service d’imagerie médicale »
Question N°05:
- Comment jugez-vous votre expérience en générale avec le système
PACS ?
Les résultats :
Réponses Nombre des réponses Pourcentage
Satisfaisante 08 26.66%
Fructueuse 00 0%
Intéressante 15 50%
Bénéfique 00 0%
Autres 07 23.33%
Tableau N°02 : l’expérience des opérateurs du PACS

l'expérience des opérateurs du PACS

23.33% 26.66%

0% Satisfaisante
0% Fructueuse
Intéressante
Bénéfique
50% Autres

Graphique N°2 : représentation graphique du tableau N°2


Analyse et Interprétation :

D’après la grille de réponses, on peut dire que la majorité des répondants


(50%) déclarent que leur expérience avec le PACS est intéressante, une autre
proportion (26,66%) de la population interrogée a déclaré que l’utilisation du
PACS est satisfaisante, cela peut nous conduire à dire que l’utilisation du PACS
peut être une expérience intéressante qui peut procurer de la satisfaction dans le
travail pour les utilisateurs.
Question N°06 :
- Est-ce qu’il y’ a des inconvénients ou des contraintes liés à
l’utilisation du PACS ?
Les résultats :
Réponses Nombre de réponses Pourcentage
OUI 05 16.66%
NON 25 83.33%
Tableau N°03 : Les inconvénients et les contraintes liées à l’utilisation du
PACS

Les inconvénients et les contraintes liées à l’utilisation du PACS

16.66%

OUI
NON

83.33%

Graphique N°3 : Représentation graphique du tableau N°3


Analyse et Interprétation :

- 83.33% des manipulateurs enquêtés disent qu’il n’ y’a pas


d’inconvénients liés à l’utilisation du PACS. Selon les réponses,
l’utilisation du PACS ne présente pas d’inconvénients ou des contraintes.
- 16.66% des manipulateurs enquêtés disent qu’il y’a des inconvénients liés
à l’utilisation du PACS. Ils justifient leur réponses par :
 Les pannes qui peuvent survenir concernant ce système ;
 Manque de formation des utilisateurs surtout en informatique.
Je peux dire et conclure que l’utilisation de ce système décrit, comme étant
sophistiqué, est en fin de compte simple et simplifié.
Question N°07 :
- Quelle est votre opinion quant à la qualité des images produites par le
PACS en comparaison avec le mode films traditionnel ?
Les résultats :
Réponses Nombres de réponses Pourcentage
Meilleure qualité 17 56.66%
Même qualité 10 33.33%
Mauvaise qualité 03 10%
Tableau N°04 : La qualité des images produites par le PACS

la qualité des images produites par le PACS

10%

33.33% Meilleure qualité


56.66%
Même qualité
Mauvaise qualité

Graphique N°4 : Représentation graphique du tableau N°4


Analyse et Interprétation :

- 56.66% des manipulateurs enquêtés disent que la qualité des images


produites par le PACS est meilleure que la qualité des films traditionnels.
- 33.33% des manipulateurs enquêtés disent que la qualité est la même
entre les images produites par le PACS et les films traditionnels.
- 10% des manipulateurs enquêtés disent que la qualité des images
produites par le PACS est mauvaise par rapport au mode films
traditionnel.
D’après les résultats, la majorité des répondants confirme que la qualité des
images obtenue par le PACS est meilleure par rapport au mode films
traditionnel, grâce à la numérisation et le traitement informatique des images
radiologiques.

Il semble qu’il y a réellement un avantage certain concernant la qualité des


images fournies, obtenues par l’utilisation de ce système.
Question N°08 :
- Selon vous, est-ce que les statistiques des rejets des images et des
répétitions des examens ont diminué ?
Les résultats :
Réponses Nombre de réponses Pourcentage
OUI 26 86.66%
NON 04 13.33%
Tableau N°05 : L’intérêt du PACS dans la diminution des rejets des images et
répétitions des examens

l’intérêt du PACS dans la diminution des rejets des images et répétitions


des examens

13.33%

OUI
NON

86.66%

Graphique N°5 : Représentation graphique du tableau N°5


- 86.66% des manipulateurs enquêtés disent que le PACS a diminué la
répétition des examens et éviter les rejets des images.
- 13.33% des manipulateurs enquêtés disent que le PACS n’a un aucun
effet sur la répétition des examens et les rejets des images.
Si oui :

- Selon la majorité des répondants, depuis l’introduction du PACS, le ratio


de rejet d’images a diminué de 20%.
- Depuis l’introduction du PACS, la répétition d’examen a diminué de
20%.

Analyse et Interprétation :

La majorité des répondants a confirmé que l’introduction du PACS a un


grand intérêt sur l’économie des films grâce à la diminution du taux (20%) des
rejets des images radiologiques et de la répétition d’examen.

Le PACS a un avantage « l’archivage », qui joue un rôle important dans la


diminution de la répétition des examens radiologiques et le rejet des images.
Question N°09 :

- Suite à l’introduction du PACS, combien de temps pensez-vous avoir


gagné en moyenne quotidiennement dans votre pratique ?

Résultats et Analyse :

Pour cette question ouverte, les réponses ont été les suivantes :

Le gain de temps estimé par les répondants en moyenne quotidiennement est


de 25% à 30%.

D’après les répondants, l’utilisation du PACS a diminué le temps consacré


aux examens.

L’implantation du PACS au niveau d’un CHU améliore la productivité du


service d’imagerie médicale.
Question N°10:

- Est-ce que le PACS concerne uniquement la radiologie


conventionnelle ou s’étend à toutes les techniques d’imagerie
médicale (TDM, IRM, Echographie, Examens radiologiques
spécialisés, Médecine nucléaire) ?

Résultats et Analyse :

Pour cette question ouverte, les réponses ont été les suivantes :

La plupart des manipulateurs en radiologie et des manipulateurs en médecine


nucléaire ont répondu que :

- Non, le PACS concerne toutes les techniques d’imagerie médicale, sauf


l’échographie.

L’implantation du PACS au niveau d’un CHU assure l’acquisition numérique


de toutes les techniques d’imagerie médicale sauf l’échographie.
Question N°11 :

- Quels sont les services reliés par le PACS ?

Résultats et Analyse :

Pour cette question ouverte, les réponses ont été les suivantes :

Théoriquement, le PACS est un réseau qui doit relier touts les services qui
sont concernés par la prise en charge des patients.

Actuellement, le système installé n’est pas encore relié avec les principaux
services d’hospitalisation des centres hospitaliers, et nous croyons fermement
que la liaison finale sera opérée prochainement, permettant la connexion des
centres d’imagerie avec les autres services des hôpitaux concernés par notre
enquête.
Question N°12:

- A travers votre expérience quotidienne, dites nous quels sont les


avantages réels tirés du PACS ?

Résultats et Analyse : Pour cette question ouverte, les réponses ont été les
suivantes :

La plupart des manipulateurs en radiologie et des manipulateurs en médecine


nucléaire ont répondu que :

- Diminution de l'irradiation en évitant de refaire des clichés ratés ;


- Prise en charge du patient améliorée ;
- Comparaisons entre examens ;
- Diminution de la consommation de films ;
- Diminution des surfaces de stockage ;
- Diminution du temps consacré aux examens ;
- Confidentialité et sécurité des images.

Ces réponses indiquent l’intérêt et l’importance du PACS pour les


manipulateurs en radiologie, les manipulateurs en médecine nucléaire, pour le
patient et pour l’établissement.

Les réponses fournies par les manipulateurs enquêtés sont unanimes pour
démontrer les avantages certains du système PACS, donc, nous pouvons dire en
s’appuyant sur les affirmations des manipulateurs interrogés, que l’utilisation du
PACS serait vraiment bénéfique, rentable et importante pour les utilisateurs, les
patients (meilleure prise en charge) et pour le service d’imagerie en définitive.
I-2-ANALYSE ET INTERPRETATION DES ENTRETIENS :

J’ai réalisé un entretien avec les médecins spécialistes en radiologie


travaillant au niveau du CHU de BAB EL-OUED et du CHU de HUSSIEN
DEY dont les services d’imagerie sont équipés du système PACS.

Légitimement, et pour approfondir mon étude, il fallait que je m’approche de


ces médecins spécialistes pour en savoir plus.

Donc, partant de ce principe rigoureux de la méthode, j’ai conçu un entretien


dont l’objectif a été d’élargir mon enquête et de collecter beaucoup
d’informations venant de spécialistes.

Question N°1 :

- En général, quel est votre avis sue le système PACS dans un CHU ?

Résultats et Analyse :

Pour cette question ouverte, les réponses ont été les suivantes :

La plupart des médecins radiologues ont déclaré que :

L’introduction du PACS dans un CHU simplifie considérablement nos


tâches. L’accès rapide à toutes les informations recherchées nous permet de
rédiger et de valider plus rapidement les comptes rendus d’examen.

Je constate qu’il y a un consensus concernant l’utilisation du PACS : c’est la


simplification et la rapidité de la réalisation des différentes tâches quotidiennes
par les médecins spécialistes, ce qui peut constituer, à notre avis, un avantage
certain.
Question N°2 :
- Est-ce que le système PACS a amélioré les conditions de travail au
niveau de votre service ?
Les résultats :
Réponse Nombre de réponses Pourcentage

OUI 05 100%

NON 0 0%

Tableau N°6 : Amélioration des conditions de travail au niveau du service de


radiologie

l’amélioration des conditions de travail au niveau du service de


radiologie

OUI
NON

100%

Graphique N°6 : Représentation graphique du tableau N°6


Analyse et Interprétation :

D’après la totalité des réponses (100%), le PACS améliore les conditions de


travail au niveau des services radiologiques.
• Si oui, veuillez préciser SVP les différents aspects de cette
amélioration ?

Résultats et Analyse :

Les réponses et les avis des médecins radiologues enquêtés sont :

- Longue disponibilité des examens ;


- Consultation multiples par différents intervenants (Meilleur suivi des
patients) ;
- Apport considérable dans l’amélioration de la qualité de travail dans le
service avec un confort appréciable ;
- En réduisant le temps entre la demande d’examen et la disponibilité des
images.

D’après les réponses, il ressort que l’accès informatique, l’archivage, le


transfert rapide des donnés du patient et la communication des images entre les
professionnels de santé, sont les grands aspects de l’amélioration apportés par le
système PACS.

C’est un apport indéniable dans la vie professionnelle des médecins


spécialistes qui voient leurs conditions de travail vraiment améliorées.
Question N°3 :

- Concrètement, quels sont les avantages tirés de l’utilisation de cette


modalité dans votre vie professionnelle quotidienne ?

Résultats et Analyse :

Pour cette question ouverte, les réponses ont été les suivantes :

Les réponses et les avis des médecins radiologues enquêtés sont :

- Diagnostic plus rapide ;


- Optimiser la communication interservices ;
- Accès aux images plus facile ;
- Gain de temps ;
- Meilleur suivi des patients ;
- Sécurité et sécurisation des données, des images et des comptes rendus ;
- Rapidité du service et des prestations ;
- Archivages des informations ;
- Améliorer la qualité des soins.

Le grand avantage acquis par l’introduction et l’utilisation efficace du PACS


se résume en l’amélioration de la prise en charge du patient, la rapidité d'accès
aux informations, l’archivage, la confidentialité et la sécurité du dossier du
patient.
Question N°4 :

- En quoi l’expérience des CHU BAB EL-OUED et CHU HUSSIEN


DEY est elle innovante en ALGERIE ?

Résultats et Analyse :

Pour cette question ouverte, les réponses ont été les suivantes :

La plupart des médecins radiologues ont affirmé que :

Le système PACS a donné des résultats très satisfaisants notamment sur le


confort, la qualité du travail, la réputation du CHU et garantit ainsi une
meilleure prise en charge du patient.

D’après les réponses des médecins radiologues enquêtés, l’introduction du


PACS donne une certaine efficacité dans le monde du travail.

Ces résultats encourageants doivent normalement inciter les responsables


pour penser à élargir ce système à d’autre CHU du pays.
Question N°5 :

- Si vous pensez que le PACS est utile et rentable, ne serait il pas


judicieux de généraliser l’installation au niveau des différents CHU
du pays ?
Les résultats :
Réponse Nombre de réponses Pourcentage

OUI 05 100%

NON 0 0%

Tableau N°7 : l’utilité et la rentabilité du PACS

l’utilité et la rentabilité du PACS

0%

OUI
NON

100%

Graphique N°7 : représentation graphique du tableau N°7


Analyse et Interprétation :

D’après la totalité des répondants (100%) disent que le PACS est utile et
rentable.
A mon humble avis, l’expérience du CHU de BAB EL OUED et celui de
HUSSEIN DEY doit inciter fortement les décideurs de réfléchir sérieusement à
généraliser l’installation et l’utilisation de ce système vraiment efficace.

Donc la dotation des grands hôpitaux de cette modalité s’impose dans notre
réforme hospitalière.
Question N°6 :

- A votre avis, quelles sont les contraintes qui pourraient entraver


l’installation du PACS au niveau des CHU du pays ?

Résultats et Analyse :

Pour cette question ouverte, les réponses ont été les suivantes :

Les arguments avancés dans les réponses des médecins radiologues pour
cette question sont centrées sur :

- Les coûts d’acquisition de l’équipement et la mise en réseau ;


- La limite technologique ;
- Le manque de formation des utilisateurs.

Malgré les coûts du PACS, il reste toujours nécessaire pour les réseaux à
travers les services du CHU, et pour le manque de formation des utilisateurs, en
peut faire une formation interne et externe pour rattraper ce manque.

La plus value engrangée par l’accès à ce système doit faire pencher la


balance en faveur de sa généralisation malgré le coût onéreux de cette
technologie.
II-ANALYSE GLOBALE :

Cette phase est cruciale, elle me permet de valider ou non mon hypothèse et
l’essentiel n’est pas de valider à tous prix mais avant tout d’être logique dans les
interprétations.
Avant de commencer l’analyse, il est préférable de sélectionner les résultats
significatifs.
Il est essentiel de donner une interprétation logique aux réponses récoltées.
Ma démarche a été de regrouper les questions par rubrique pour effectuer une
analyse logique.
Les résultats de mon enquête sont les suivants :

II-1-Analyse des résultats récoltés auprès des manipulateurs en radiologie et


manipulateurs en médecine nucléaire :
1/- 1ère RUBRIQUE : la prise en charge du patient

Les principaux résultats :

D’après les réponses des manipulateurs en radiologie j’ai remarqué que :

 L’implantation d’un réseau (PACS) dans un CHU assure une meilleure


prise en charge du patient.
 L’implantation du PACS au niveau d’un CHU assure la confidentialité et
la sécurité des informations des patients.
 Le PACS est un outil nécessaire dans le domaine radiologique (imagerie).

1ère Synthèse :

Les résultats de mon enquête concernant la 1ère rubrique confirment la


nécessité (comme outil, bien entendu) de ce système et l’importance qu’il
pourrait jouer sur le plan radiologique et la prise en charge du patient.
2/- 2ème RUBRIQUE : l’efficience du service d’imagerie médicale

Les principaux résultats

Suivants les réponses des manipulateurs en radiologie et les manipulateurs


(aussi) en médecine nucléaire, je constate que :

 L’utilisation du PACS ne présente pas d’inconvénients ou des contraintes.


 Il y a un avantage certain concernant la qualité des images fournies,
obtenues par l’utilisation du PACS.
 L’introduction du PACS a un grand intérêt sur l’économie des films grâce
à la diminution du taux de rejet des images radiologiques et de la
répétition d’examen.
 L’utilisation du PACS a diminué le temps consacré aux examens.
 Le PACS concerne l’enregistrement numérique de toutes les techniques
d’imagerie médicale.
 Le PACS est un réseau qui est relié avec les principaux services
d’hospitalisation des centres hospitaliers.

2ème Synthèse :

D’après les réponses, j’ai remarqué que l’implantation du PACS au niveau


d’un CHU améliore la productivité du service d’imagerie médicale et assure
l’acquisition numérique de toutes les techniques d’imagerie médicale. En outre,
le PACS a un avantage « l’archivage »et« la communication ».

Cela influe positivement sur l’efficacité du service d’imagerie médicale.


II-2-Analyse des résultats récoltés auprès des médecins radiologues :

Les principaux résultats

L’ensemble des médecins radiologues enquêtés affirme que :

 le PACS a un grand intérêt sur la prise en charge du patient.


 l’accès informatique, l’archivage, le transfert des donnés du patient, la
communication des images entre les professionnels de santé, la
confidentialité et la sécurité du dossier du patient. Ce sont les grands
aspects de l’amélioration du PACS.
 Le PACS est un outil nécessaire dans notre réforme hospitalière.

3ème Synthèse :

Les résultats de mon enquête confirment que l’introduction du PACS


améliore la prise en charge du patient et donne une certaine efficacité dans le
monde du travail.

Les utilisateurs de cette modalité, attestent et ils sont d’ailleurs unanimes


qu’ils ont bien apprécié cet outil novateur.
En résume :

Le PACS - Picture Archiving and Communication System - constitue un


système informatisé qui centralise et qui gère l'acquisition numérique de tous les
examens radiologiques avec des fonctions d'archivage, de stockage et de
communication rapide.

Le PACS représente l'évolution vers un environnement où les activités basées


sur les films sont progressivement remplacées par leur équivalent numérique.

Le PACS contribue positivement à l’efficacité du service d’imagerie


médicale et l’amélioration de la prise en charge du patient.
VERIFICATION DE L’HYPOTHESE
D’après l’analyse des résultats de mon enquête qui sont exposées dans la
synthèse de l’entretien avec les médecins radiologues, et en se basant sur les
résultats des questionnaires destiné aux manipulateurs en radiologie et les
manipulateurs (aussi) en médecine nucléaire.

Et dont le thème principal est « L’apport du PACS (Picture Archiving and


Communication System) pour l’imagerie médicale », il en ressort que :

 L’archivage ;
 Le transfert des donnés du patient ;
 La communication des images entre les professionnels de santé ;
 La traçabilité de l’ensemble des données fournies par les examens;
 L’acquisition et le traitement numérique de toutes les techniques
d’imagerie médicale.

Ce sont les grands aspects de l’amélioration du PACS.

Devant cette situation, je peux affirmer la nécessité de ce système et


l’importance qu’il joue sur l’amélioration de l’efficacité du service d’imagerie
médicale et la prise en charge du patient.

En se basant sur mon analyse et synthèse, je peux dire que mon hypothèse
qui stipule et énonce clairement que « L’implantation d’un système de
communication et d’archivage d’images (PACS) au sein d’un centre
hospitalo-universitaire améliore l’efficience du service d’imagerie médicale
et garantie ainsi une meilleure prise en charge du patient » est validée.
CONCLUSION
Le PACS vient d’être appliqué timidement dans notre pays, cette technologie
sera progressivement généralisée et utilisée (je ose l’espérer) dans tout le
territoire national.
A travers cette modeste recherche, J’ai constaté que la révolution
technologique dans le domaine de l'imagerie médicale ouvre de nouvelles
perspectives dans les moyens d'évaluation et d'interprétation des images.

L'accès aux images sous forme numérique tend à se généraliser et l'affichage


direct sur des stations de travail (Works station) tend à remplacer
progressivement le support film des documents radiologiques classiques.

Le PACS n’est qu’une étape dans cette informatisation. Ce projet a permis au


CHU, en général, d’améliorer la compétence de ses équipes mais il lui a surtout
donné une certaine efficacité dans les services d’imagerie médicale, offrant ainsi
un environnement de travail convivial et performant. Le patient en est également
bénéficiaire par une meilleure prise en charge et un meilleur service rendu.

Enfin, et à l’issue de mon enquête menée au niveau des différents services


radiologiques du CHU BAB EL-OUED et CHU HUSSEIN DEY de la wilaya
d’ALGER, j’ai confirmé que le PACS est une solution qui permet d'enregistrer
de manière numérique toutes les techniques d’imagerie médicale, de les
visualiser sur un moniteur et de les transmettre à différents secteurs de l'hôpital
aux fins de consultation, puis de les archiver et éliminant ainsi les images
traditionnelles sur film.

En conclusion, je pense aussi que le développement de l'imagerie numérique


ne peut être accompli et se faire que s'il est accompagné d'un effort parallèle
dans la formation spécialisée pouvant permettre une meilleure maîtrise de cet
outil moderne et rentable.
SUGGESTIONS
D’après ce que j’ai constaté, il parait nécessaire de proposer quelques
suggestions :

- Doter les services de radiologie par des équipements numériques.


- Assurer une formation spécialisée (stage) à l’intention des utilisateurs
(médecins et manipulateurs) pour chaque nouvelle installation de
nouveaux matériels radiologiques et ce, pour permettre une meilleure
utilisation optimale.
- Installation d’un système informatique organisé en réseau, qui permet
d'assurer la saisie, la numérisation, la transmission, l'affichage, le
traitement, l'analyse et l'archivage d'images médicales numériques.
Bibliographie
BIBLIOGRAPHIE

ABED, F : Cours de méthodologie de mémoire à l’intention des élèves


manipulateurs en radiologie, EFPM Sétif. 2010
ABED, F : Cours du module d’organisation et gestion d’un service
radiologique, EFPM Sétif. 2010

WEBOGRAPHIE :

AUBRY, D : Développement et validation d'un modèle de succès du PACS dans


les hôpitaux, Mémoire présenté en vue de l’obtention du grade de maître ès
sciences (M.Sc.), Université de MONTRÉAL, Juillet 2004.
- http://www.irec.net/upload/File/memoires_et_theses/467.pdf jeudi 30
décembre 2010.
CHARVET-PROTAT, S et THORAL, F : Évaluation économique et
organisationnelle des réseaux (PACS), Journal de Radiologie, Vol 79, N° 12 -
décembre 1998, p. 1453-1459.
- http://www.em-consulte.com/article/122423 jeudi 11 novembre 2010.
COSTE, H et VERONIQUE, S :
COMMUNIQUE DE PRESSE, Réseau d’imagerie médicale et système
d’information au service du patient, le retard abyssal de la France, Paris, le 27
mai 2008.
- http://www.mhccom.eu/download.php?dir=docs/118/&file=cp_reseaux_d
_imagerie_et_systemes_d_information.pdf&PHPSESSID=bda9eab988e4
9f5ad267b763437fcbc9 - jeudi 11 novembre 2010.
DOSSIER DE PRESSE, Voyage au cœur des réseaux d’imagerie médicale,
Société Française de Radiologie.
- http://www.sfrnet.org/Data/upload/Images/COM%25/Voyage%20au%20c
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GIBAUD, B : Les réseaux d'imagerie médicale, Les Cahiers du numérique
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- http://www.cairn.info/revue-les-cahiers-du-numerique-2001-2-page-
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KHAMPHENG, CH ; TAUPIAC, S : L'avenir de la radiologie analogique,
Projet DESS "Technologies Biomédicales Hospitalières", Université de
Technologie de Compiègne, promotion 2000.
- http://www.utc.fr/~farges/dess_tbh/99-
00/Projets/Radionum/Radionum.htm samedi 29 janvier2011.
LEFEVRE, F; BLUM, A; BRACARD, S; REGENT, D; STINES, J;
GUILLEMIN, F ; FELBLINGER, J et CLAUDON, M : Changements des
pratiques radiologiques induites par l’implantation d’un réseau images en
milieu hospitalo-universitaire, Journal de Radiologie, Paris, 2009, p. 1046-
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- http://www.imagerieguilloz.com/wp-content/uploads/pacs_lefevre.pdf
jeudi 25 novembre 2010.
MINARD, P : PACS et numérisation des images médicales, CHU de Tours, 1er
Avril 2009.
- http://www.chu-tours.fr/site_public/accueil/dd/PACS.ppt dimanche 21
novembre 2010.
PARENT, R : ESI Technologies- Premier PACS régional en fonctionnement :
succès sur toute la ligne, Septembre 2004.
- http://www.esitechnologies.com/images/presse_26.pdf jeudi 25
novembre 2010.
RUELLE, C : Un système d’archivage et de communication d’images
médicales totalement intégré pour un dossier patient exhaustif, Institut de
cancérologie GUSTAVE ROUSSY.
- http://suisse.emc.com/collateral/customer-profiles/igr.pdf jeudi 11
novembre 2010.
UMEK, H : Numérisation de l’Institut central de radiologie – Intégration d’un
système RIS-PACS, Hôpital Wilhelminen de la ville de Vienne, 2007.
- http://www.gehealthcare.com/eufr/iis/products/radiology/images/pdf/Cust
omerRep_Vienna_fr_V01.pdf jeudi 30 décembre 2010.
Les
ANNEXES
MINISTERE DE LA SANTÉ, DE LA POPULATION
ET DE LA REFORME HOSPITALIERE

Institut National de Formation Supérieure Paramédicale de Sétif

Je suis élève manipulateur en radiologie diplômé d’état, en 3ème année, afin de


décrocher mon diplôme, je prépare un mémoire de fin d’étude qui a pour thème :

L’apport du PACS (Picture Archiving and


Communication System) pour l’imagerie médicale

Je vous prie de m’accorder un peu de votre temps précieux et de répondre à mes


questions.

Vos réponses serviront à l’enrichissement de mon enquête, je vous garantis


l’anonymat dans le traitement des informations.

Merci de votre compréhension

Mr : MEKARNI SAFIEDDINE

Elève manipulateur en radiologie

3ème Année
QUESTIONS DESTINÉES AUX MEDECINS RADIOLOGUES
(UTILISATEURS DU PACS):

1-En général, quel est votre avis sur le système PACS dans un CHU ?

…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
2-Est-ce que le système PACS a amélioré les conditions de travail au niveau de
votre service ?
OUI NON

Si oui, veuillez préciser SVP les différents aspects de cette amélioration ?


…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
3-Concrètement, quels sont les avantages tirés de l’utilisation de cette modalité
dans votre vie professionnelle quotidienne ?
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
4-En quoi l’expérience des CHU BAB EL-OUED et CHU HUSSIEN DEY est
elle innovante en Algérie ?
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
5-Si vous pensez que le PACS est utile et rentable, ne serait il pas judicieux de
généraliser l’installation au niveau des différents CHU du pays ?
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
6-A votre avis, quelles sont les contraintes qui pourraient entraver l’installation
du PACS au niveau des CHU du pays?
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
MINISTERE DE LA SANTÉ, DE LA POPULATION

ET DE LA REFORME HOSPITALIERE

Institut National de Formation Supérieure Paramédicale de Sétif

Je suis élève manipulateur en radiologie diplômé d’état, en 3ème année, et je fais


pour l’obtention de mon diplôme un travail de fin d’études qui a pour thème :

L’apport du PACS (Picture Archiving and


Communication System) pour l’imagerie médicale
Accepteriez-vous de répondre à une dizaine de questions ?

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir répondre à ce questionnaire dont


l’anonymat est garanti.

Vos réponses sont importantes pour le traitement de mon enquête et pour


développer et éclaircir l’étude.

Je vous remercie d’avance pour votre contribution à ce travail.

Mr : MEKARNI SAFIEDDINE

Elève manipulateur en radiologie

3ème Année
QUESTIONNAIRE DESTINÉ AUX MANIPULATEURS EN
RADIOLOGIE ET MANIPULATEURS EN MEDECINE NUCLEAIRE:

1ère RUBRIQUE : concernant « la prise en charge du patient »


1-A qui sert le PACS (son utilité) ?
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….

2-Est-ce que vous êtes un utilisateur (opérateur) du PACS ?


OUI NON

3-Qu'est-ce que signifie le PACS pour les patients ?


…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….

4-Qui est en mesure d’accéder aux images et des comptes rendus des patients ?
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
2ème RUBRIQUE: concernant « l’efficience du service d’imagerie médicale »
5- comment jugez vous votre expérience en général avec le système PACS ?
Satisfaisante
Fructueuse
Intéressante
Bénéfique
Autres

6-Est-ce qu’il y a des inconvénients ou des contraintes liés à l’utilisation du


PACS ?
OUI NON
Si oui, veuillez préciser SVP :
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….

7-Quelle est votre opinion quant à la qualité des images produites par le PACS
en comparaison avec le mode films traditionnel ?
Meilleure qualité
Même qualité
Mauvaise qualité

8- Selon vous, est ce que les statistiques des rejets des images et des répétitions
des examens ont diminué ?
OUI NON
Si oui :
- Selon moi, depuis l’introduction du PACS le ratio de rejet d’image à
diminué de ……%.
- Selon moi, depuis l’introduction du PACS la répétition d’examen à
diminué de ……%.

9-Suite à l’introduction du PACS, combien de temps pensez-vous gagné en


moyenne quotidiennement dans votre pratique ?
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….

10-Est-ce que le PACS concerne uniquement la radiologie conventionnelle ou


s’étend à tous les techniques d’imagerie médicale (TDM, IRM, Echographie,
Examens radiologiques spécialisés, Médecine nucléaire) ?
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….

11-Quels sont les services reliés par le PACS ?


…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………
12-A travers votre expérience quotidienne, dites nous quels sont les avantages
réels tirés du PACS ?
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….

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