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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière


Institut national supérieure de formation paramédicale de Biskra

Mémoire professionnel de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme de


Manipulateur en radiologie diplômé d’État

Thème :

LA PRISE EN CHERGE RADIOLOGIQUE

D’UN SUJET ADULTE PRESENTENT UN


TRAUMATISME DU BASSIN

Dirigé par: Elaboré Par :


Mme. Sehib ouardia Mr. Mansouri Amar
Infirmière principale Mr. Hachachna Hichem

Promotion : juin 2011


SOMMAIRE

Remerciement

Introduction

Choix du thème

Problématique

Hypothèse

Partie théorique
Chapitre I: Base physique
- Les rayons X: ……………………………………………….………….. 05

1- La découverte des RX ……………………………………..………. 05

2 - Définition des rayons X……………………………………………. 05

3 - Production des rayons X …………………………………….…….. 06

4 - les propriétés des rayons X ………………………..……….……… 07

Chapitre II: Rappel anatomque du bassin

Rappelle anatomiqe du bassin ……………………………….…. 10

Chapitre III: Exploration radiologique du bassin

1 -Matériel et accessoire radiologique ……………….……………… 12

2 -La prise en charge radiologique …………………………………… 15

3 -Techniques radiologiques du bassin …………………….…………. 17

3 -A- Incidences radiologiques standard du bassin …………….... 17

3 -B- TDM du bassin …………………………………………….... 21


Chapitre IV: Quelques pathologies du bassin

1-Fracture du bassin ………………………………………………………. 22

2-Classification des fractures du bassin ……………………..……………. 22

A-les fractures parcellaires du bassin …………………………..……… 22

B- Les fractures complexes du bassin ……………….………………… 23

3- Les déplacements importants sont à l’origine de complications ……….. 24

Partie pratique

Chapitre V: Les aspects méthodologiques

1. Description de l’échantillon d’étude ………………………..…………. 26

2. Instrument de recherche …………………………………………..…… 26

3. Limites géographiques et temporelles de l'enquête …………………….. 26

3-1-. Lieu de l'enquête …………………….…………………………… 26

3-2- période de l'enquête …………………………….………………… 28

4. L'enquête proprement dite ……………………………………………… 28

Analyse et interprétation de l’enquête des résultats ………………………….. 29

Verifecation des hypothèses

Conclusion

Bibliographie

Annexe
REMERCIEMENT

Nous tenons à présenter nos sincères remerciements à ceux qui de prés ou de


loin nous ont aides à la réalisation de ce modeste travail.
A tous nous disons merci.
L'INTRODUCTION
La traumatologie est devenue ces dernières années une préoccupation
majeure des praticiens du fait de l'importance de l'appareil locomoteur qui
forme une unité fonctionnelle. C'est pour cette raison que n'import qu'elle
perturbation aussi minime qu'elle soit peut influer sur la statistique et surtout la
dynamique du sujet.
Les traumatismes du bassin sont fréquentes et graves, ils sont généralement
secondaire à des accidents de la voie publique à cinétique violente on a des
chutes de grande hauteur expliquant ainsi la fréquence des lésions associées.
La traumatologie dans le chef de file est occupé par les traumatismes du
bassin et ceci n'est pas dû au hasard mais grâce à l'impacte majeur de ces
traumatismes sur le pronostic fonctionnel et vital du sujet, et ils sont considérés
comme une urgence sur le plan orthopédique hémodynamique c'est pour cela
que le diagnostic doit être efficace, ce dernier repose sur une image d'une
parfaite qualité photographique riche en dégager la superposition parasite et
donnant une représentation fidèle.
Cependant cette fidélité nécessite une coordination parfaite entre le médecin
et l'opérateur d'une part, et basé sur un matériel adéquat et bonnes conditions
d'autre part.
Nous avons essayé dans ce modeste travail de connaître les conditions de
réalisation des incidences radiologiques du bassin traumatisé et les causes qui
pourraient influer sur la qualité de l'image de cette partie.
D’où l'intérêt de l'étude effectuée dans ce thème que comprend deux volets:
1- volet théorique: consiste en des rappels sur l'anatomie, physiologie de
l'appareil locomoteur et réaliser une étude sur les explorations RX du
bassin traumatise.
2- Volet pratique: - comprend un questionnaire établie
- une analyse de la situation (les données chiffrées)
LE CHOIX DU THEME
La wilaya de Biskra est un axe routier très important, un trafic routier très
intense, d’où la fréquence élève des accidents de la voie publique, ce que
explique le membre important des traumatismes du bassin qui est dans plus part
du temps mortel, ou en faveur d'un état causé par l'immobilité qui peut-être de
nature persistante a long terme en l'absence de traitement. Toutes ces
conséquences imposent des dommages émotionnels pour le patient et sa famille
qui ne sont pas mesurables.
C'est le premier motif qui nous a poussé à traiter ce thème.
Le deuxième motif étant, le traumatisé du bassin chez l'adulte est une
affection neurochirurgicale grave nécessitant des moyens humains et matériels
important et une prise en charge rapide et spécifique afin de préserver le
pronostic fonctionnel et vital, car ceux qui souffrent d'incapacités a long terme
doivent souvent subir une succession d'opérations reconstructives.
Ces patients ont besoin de l'aide et de la compréhension d’où le rôle prémodial
de toute l'équipe soignante à commencer par la grande responsabilité des
manipulateurs à effectuer des radiographies en séries pour faire un examen
complet.
PROBLEMATIQUE
Le bassin osseux de part sa situation , assure un rôle mécanique majeur
puisqu'il unit le tronc aux membres inférieurs aussi un rôle protecteur des
viscères obdominaux pelvien.
Les traumatismes du bassin sont dominés par des fractures qui mettent à la
fois le pronostic fonctionnel et vital en jeu.
Durant notre stage pratique qui s'est déroulé au niveau du service radiologie
B.B.N, nous avons observé que les explorations radiologiques du bassin
traumatisé sont difficiles à mettre en évidence, ce qui nous a amené à poser la
question suivante.
Quelle est la meilleure incidence qui nous permet de mieux visualiser les
traumatismes du bassin?
HYPOTHESES
- l'intérêt porté sur notre étude est de pouvoir répondre aux hypothèses posées.
* l'incidence face est toujours fiable, car elle nous permet de distinguer les
travées osseuses.
* l'incidence oblique et d'autres, présentent moins de risque et sont
confortable pour le patient.
Les rayons X:
1- La Découverte des RX:
Le 8 novembre 1895, WILHEM CONRAD RÖNTGEN, professeur de
physique théorique à l'université de Wursburg. Il travaille seul pendant environ
six semaines avec un seul objectif: découvrir les propriétés et la nature du
rayonnement inconnu qu'il vient de mettre en évidence.
Ce n'était pas du hasard. Les recherches de physiciens et les développements
de l'industrie électrique (éclairage, transport, télégraphe, téléphone) avaient
préparé le terrain pour RÖNTGEN.
Il improvise son appareillage de ses propres mains, mais avec des outils bien
connus: après avoir enveloppé le tube de CROOKS avec un carton, pour mieux
apercevoir le phénomène lumineux, il constate que des radiation non lumineuses
passaient à travers le verre et le carton et rendaient fluorescent à distance un
écran de platino-cyanure de barym; ces rayonnements invisibles et inconnus qui
sortaient du tube étaient les rayons X baptisaient du nom de l'inconnu algébrique
habituel X et: l'écran fluorescent RÖNTGEN observa ses propres os vivant et
«photographia» quelques jours plus tard la main de madame RÖNTGEN d'une
durée de 30 minutes et se fut la première radiographie réalisée.
2 - Définition des rayons X:
Apres la découverte de ce rayonnement invisible, appelé rayons X les physiciens
étudient ce phénomène pour mieux le comprendre. Ils ont aboutis qu'il s'agit
d'un rayonnement électromagnétique, dans l'échelle des quels on trouve à une
extrémité les ondes électriques et de radiodiffusion, au milieu l'infra rouge la
lumière visible et l'ultra violet et à l'autre extrémité les rayons X, y et
cosmiques. Ils ont de faible longueur d'onde de l'ordre de 10 8 cm, traversant plus
ou moins les corps matériels.
3 -Production des rayons X:
Les rayons X sont produits à partir de l'interaction d'électrons préalablement
accélères et d'une cible en tungstène.
Apres échauffement du filament cathodique en tungstène, ce dernier libère une
partie des électrons situés sur les couches superficielles de ses atomes
constitutifs (effet thermoïonique)
Pour expliquer cet effet on peu dire que: tout métal échauffé sous vide émet des
électrons. Si nous disposons d'un filament métallique à l'intérieure d'une
ampoule en verre ou l'on a fait le vide et que nous réussissant à échauffer ce
filament par un procédé quelconque, un flux d'électrons sera émet et son
intensité (quantité) dépendra de la température du filament. On s'efforcera
d'ailleurs de canaliser ce flux d'électrons dans une seule direction en plaçant le
filament au centre d'une pièce vocalisatrices. La façon la plus simple de chauffer
ce filament sera de le soumettre au passage d'un courant électrique et on sait
qu'en ce cas l'élévation de température sera en fonction du carré de l'intensité
selon la loi du joule: W=RI²T.
Repoussés par la tension négative de la cathode et attirés par la tension positive
de l'anode ces électrons se propagent dans le vide du tube: ainsi s'établit entre la
cathode de l'anode un courant ou flux électronique, les électrons accélérés par la
différence de potentiel viennent frappés l'anti-cathode en une partie de sa surface
que l'on appelle «foyer».
Au moment ou les électrons qui ont été dans le vide entre la cathode et le l'anode
se trouvent en contact avec la matière c'est-à-dire très proche des atomes de
tungstène de l'anti-cathode.
Il se produit entre les uns et les autres une interaction au cour de la quelle
l'énergie que les électrons tenus de leur masse et de leur vitesse ou énergie
cinétique est transformée d'une part en chaleur d'autre part en énergie
rayonnante. Cette interaction est de 2 types:
 les foyers radiologiques
Le foyer est la surface de formation de rayonnant x. on décrit trois
types de foyers qui correspondent à des aspects différents de la zone
émissive de rayonnement x.
- foyer électronique: zone de collision du faisceau électrons avec la cible
de tungstène;
- foyer optique ou géométrique: surface apparente d'émission du
rayonnement utilisé, vue de récepteur;
- foyer thermique: zone sur la quelle le faisceau électronique se repartit
en réalité sur l'anode tournante et qui est échauffée.
A- Interactions électrons avec les électrons
B- Interactions électrons avec champ électrique
4 - les propriétés des rayons X:
Les rayons x ont des propriétés analogues à celles de la lumière: il se
propagent en ligne droite et présentes les phénomènes de réfraction, de
diffraction et de polarisation.
Les phénomènes de diffraction sont importants car ils ont de nombreuses
applications pratiques, notamment la mesure des longueurs d'onde des
rayonnements x.
Pour comprendre l'application médicale de rayon x, certaines de leurs propriétés
doivent être connus:
a- Dureté des rayions X :
Le rayonnement X est polychromatique: les photons qui le composent ont
des longueurs d'onde différentes. Plus la langueur d'onde est courte et plus
le rayonnement est pénétrant, rayonnement dur, à opposer au
rayonnement mou formé de photons mois énergétique (plusgrande
longueur d'onde).
b- Les rayons x traversent la matière
Il sont capable de traverser le corps humain ceci d'autant plus
facilement que la tension au niveau de tube est élevée.
c- Les rayons x subissent une absorption au contacte de la matière.
Un corps soumis aux rayons x absorbe une partie et diffuse l'autre sous
forme de rayonnement secondaire. Les rayons ne sont plus absorbés que
diffusé, les rayons durs sont plus diffusés qu'absorbés.
d- Les rayons x sont diffusés par matière.
Un corps soumis aux rayons x en absorbe une partie et diffuse l'autre
sous forme de rayons secondaire. Une comparaison fait comprendre ce
phénomène; si, dans une chambre noire un mince faisceau de lumière
blanche est projetée sur la globe d'une carafe remplie d'eau, cette dernière
diffuse en tous sens une partie de la lumière reçue, qui va éclairer la pièce,
un corps soumis aux rayons se
e- Les rayons x provoquent la luminescence de certains sels minéraux
Il existe la luminescence de certains corps tels que: le platinocyanure
de baryum, le tungstate de cadmium, le sulfure de zinc.
Cette propriété est utilise au niveau des écrans de radioscopies et les
écrans renforçateurs places au contact des films radiologiques.
f- Les rayons x provoquent la réduction de bromure d'agent d'un film
radiographique
Cette réaction est à la base de la formation de l'image radiographique.
g- Les rayons x ionisent les gaz qu'ils traversent
Ils produisent des phénomènes d'électrisation qu'ils rendent conducteurs.
Les rayons x obéissent à la loi de Kepler
A partir d'une source émettrice l'intensité des RX décroît en inverse
du carré de la distance.
Indépendamment de sont absorption par la matière, l'intensité d'un
rayonnement X diminue lorsqu'on s'éloigne de la source comme l'inverse
du carré de la distance.
h- Les rayons x ont une action physiologique sur les tissus
Le bassin réalise la jonction entre le rachis et membres inférieurs.
Relie les membres inférieurs au squelette axial. Elle soutient et protège les
viscères.
IL est constituée par le sacrum en arrière et les deux os iliaques qui sont latéraux
et en avant iliaque. L'os iliaque est un os plat de forme complexe qui résulte de
la soudure de trois os distincts: l'ischion, l'ilion et le pubis.
- Ilion: partie haute, os plat: aile iliaque et crête iliaque
- Ischion: partie basse, trou obturateur
- Pubis: la plus petite partie, on forme de V, les 2 os du pubis sont reliés par
la symphyse pubienne.
L'os iliaque présente 4 bords (supérieur, antérieur, postérieur, inférieur) et 2
faces (endopelvienne et expopelvienne).
1. la face externe:
L'os iliaque présente:
 une partie supérieure large, c'est l'aile iliaque ou s'insèrent les muscles
fessiers.
 Une partie moyenne. elle est occupée par une surface articulaire, c'est
la cavité cotyloidienne.
 Une partie inférieure. Elle est occupée par un large orifice ovalaire que
l'on appelle le trou ischio-pubien.
2. la face interne:
Elle est composée de deux parties. La limite entre ces deux parties est
formée par une crête saillante, la ligne innominée.
 au-dessus de cette ligne: la fosse iliaque interne
 au-dessous de cette ligne innominée, nous retrouvons le trou
obturateur et son cadre osseux
3. il y a quatre bords:
 le bord supérieur ou crête iliaque qui est palpable sous la peau.
 Le bord antérieur
 Le bord postérieur se termine par une volumineuse saillie appelée
tubérosité ischiatique.
 Le bord inférieur qui est situe tout à fait en avant et qui présente une
surface articulaire ovalaire appelée la symphyse pubienne. C'est à ce
niveau que les deux os iliaques s'articulent entre eux.
L'union du sacrum et des deux os iliaques forme le bassin osseux.
Le bassin a une forme d'entonnoir. La partie la plus évasée constitue le grand
bassin et la partie la plus étroite le petit bassin.
La ligne innominée délimite le grand du petit bassin.
La déférence entres le bassin de l'homme et du femme
Il existe quelques différences entre le bassin de l'homme et celui de la
femme.
Chez elle, il est plus large, l'ouverture supérieure plus évasée l'anche pubien plus
ouvert, ces caractéristiques facilitent l'accouchement, chez l'homme au dessus
plancher périnéal, se trouve la vessie, d’où part l'urètre (entouré de la prostate)
avant de traverser le périnée dans l'urètre prostatique débouchent les canaux
éjaculateurs venus des vésicules séminales, petits réceptacles situés derrière la
vessie, en avant du rectal.
La déférence entres le bassin de l'homme et du femme
1- MATERIEL ET ACCESSOIRE RADIOLOGIQUE :
1-1- Matériel:
A - Générateur:
Est une pièce essentielle de l'appareil radiologique car il conditionne son
fonctionnement, son rendement, et sa fiabilité. Le générateur alimente le tube
à rayon X, donne des tensions accélératrices de l'ordre de 100KV et des
courants de 1000MA.
B - Le tube radiogéne:
C'est un tube à vide constitué d'une cathode (-) et une anode (+), c'est
dans ce tube que sont produits les rayons X.
C - Les statifs:
Ils sont composés de trois éléments indépendants ou plus ou moins
solidarisés entre eux:
 Le porte tube radiogéne :
Il supporte le tube radiogéne et permet de donner à celui-ci la situation
et le position nécessaire à l'exécution des examens prévus pour un
appareillage déterminé.
 Le porte sujet :
Il est constitué le plus souvent par un statif unique permettant les
examens en toutes positions: debout, couché.
 Le porte cassette (le récepteur):
Assure le déplacement du récepteur (cassette, film, écran) dans un plan
parallèle aux déplacements du tube.
D - Les tables radiologiques:
Il existe plusieurs types :
- Les tables fixes: menues ou non d'un Potter Buchy.
- Les tables simples à plateau mobile: déplacement multidirectionnel
- Les tables basculantes: menues d'un Potter Buchy, ces tables peuvent être
présentées à sélecteur.
1 - 2-Accessoires radiologiques:
A - Cassette ; Film ; Ecran :
- Cassette : boîtier destiner à contenir un film et deux écrans ; le contact
entre le film
et les deux écrans doit être parfait sur toute leur surface ; car la moindre
bulle d'air se traduira par un flou.
-Film: sensible à l'action des rayons X, il est utilisé en radiologie sous
deux aspects, d'une part détecteur de rayonnement X (généralement
associer à des écrans renforçateurs) et d'autre part comme enregistreur
d’image.
-Ecran: employer pour compenser l'insuffisante absorption des rayon X
par l'émulsion photographique (pour augmenter l'action des rayons X sur
le film).
B - Grille anti-diffusante:
Les grilles permettent d'éliminer une très grande partie du
rayonnement diffusé, elles sont interposées entre le sujet et le film.
Il existe deux types de grille:
 Grille fixe ou grille de Lysholm:
Qui possède un nombre de lames de plomb très importantes, très
fines, et focalisées.
 Grille mobile ou grille de Potter bucky:
Est un système composé d'une grille animée d'un mouvement
uniforme.
C - Cone localisateur:
Est un tube plombé à base circulaire, leur extrémité vient presque au
contact de l'origine à explorer, limite mieux le champ d'irradiation, ne
laisse sortir du tube que la quantité du rayons X nécessaire au cliché.
D - Matériels de contentions:
 Cales en mousses:
De forme et de taille diverses ; fourni en boite de carton blanc
avec couvercle rabattant pour le rangement, elles sont très utiles pour
la stabilisation du patient ; cales en matière plastique perméable aux
rayon X
 Sacs de sable :
Enveloppe constituée par un tissu plastifié lavable ; de forme et
de tailles diverses ; elles sont utiles pour éviter le déplacement du
malade pendant l'examen.
 Sangles:
Bandes larges et plates, en matière perméable aux rayons X elles
sont utiles pour maintenir le patient.
E -Moyens de radio protection:
- Paravents plombés.
- Tabliers plombés.
- Gants plombées.
- Lunettes plombées et cache-thyroide.
- Protège gonade.
- Eloignement : un tablier de plomb protége une partie limitée du corps,
(les extrémités, le visage, ne sont pas protégent).
Cache thyroïde Tabliers plombés Gants plombés
2-LA PRISE EN CHARGE RADOLOGIQUE
2-1-L'accaueil du patient :
Tout patient qui se présente, pour un examen peut légitiment être inquiet, en
effet, il est possible que cet examen découvre "quelque chose d'anormal" ;
même en dehors d'un climat d'urgence mouvementé, certains examens
d'apparence banales peuvent être à l'origine d'une angoisse du patient .
Quelle que soit la situation, le manipulateur en radiologie doit être rassurant :
-La première démarche est de s'assurer de l'identité du patient, puis de
prendre connaissance de l'examen prescrit.
-Installer confortablement le patient en salle d'attente en lui précisant
d'emblée si une attente est prévisible, en effet, un patient prévenu d'une légère
attente ne sera pas inquiet et n'aura pas le sentiment d'être abondoné.
2-2-La réalisation technique de l'examen :
 Choisir l'incidence
En fonction de la demande, des renseignements cliniques, de l'état du
patient, et de l'avis du radiologiste.
 Préparer le matériel:
- Cliché en directe ou au Potter : dans ce cas centrer le rayon directeur au
milieu de statif, clichés complémentaires
-Préparer le petit matériel (localisateur, sangle de contention, cousins,
cache plombé, lettres plombées).
- Choisir la cassette.
- Choisir le foyer et régler les constantes.
- Vérifier la fiche d'identification du patient pour marquer les clichés.
 Installer le patient:
- Déshabiller en fonction de l’examen, dans la position la plus
confortable possible pour l'incidence choisie.
- Mettre en place les moyens de contention.
- Repérer le point de centrage du rayon directeur.
- Mettre en place la cassette et placer le Potter en bonne position le
décaler si rayon incliné.
- Placer le localisateur (régler éventuellement le diaphragme), les caches
plombées et ne pas oublier la lettre.
- Prendre le cliché sans perdre de temps
 Contrôle des clichés:
- vérifier l’identification, le marquage et le coté.
- Apprécier la qualité photographique du cliché.
- Juger les critères de réussite propre à l'incidence réalisée.
 Aider le patient à se rhabiller :
Le rassurer avant son départ et lui préciser quand et ou il pourra venir
chercher ses clichés.
 Tout remettre en ordre :
Ranger le matériel, nettoyer la table.
- Quelque soit la technique d'imagerie utilisée le principe essentiel étant
toujours de préparer le matériel, en première lieu et placer le patient au
dernier moment ,dans la position la plus confortable pour faire l'examen
dans les plus brefs délais.
-Lorsque un complément d'examen est nécessaire, toujours penser à
rassurer le patient qui va s'imaginer "s'il faut un examen de plus, c’est
qu'ils ont douté de quelque chose ".
-Certaines techniques, en particulier en radiodiagnostic conventionnelle
appel à des notions voisines et peuvent être pratiquées par la même
personne, cependant, certaine position complémentaire peuvent être
demandé par le médecin et nous pourrons les pratiquer
Dans tous les cas ,les techniciens doivent s'aider mutuellement pour que ,en
fonction de l'état clinique du patient ,l'examen réalisé doit permette de résoudre
le maximum de problème en faisant courir le moins risque d'irradiation.
2 - Techniques radiologiques du bassin
Techniques et matériels utilises
- 36/43 en travers
- Films à bas contraste, lents
- On peut utiliser un filtre pour ne pas «griller» les grands trochanters
- Au Potter
- DFF 1 m
- On peut faire uriner le patient avant le clicher
A- Incidences radiologiques standard du bassin
A- 1. Incidences de face
A-1.1. Face antéro-postérieure (figures 1 et 2)
Le sujet est debout, en appui symétrique, pieds nus, dos contre la plaque.
Les deux membres inférieurs sont en rotation interne de 15 à 20deg.. Le
rayon directeur est horizontal ou ascendant de 5 à 10deg., centré sur la ligne
médiane à deux travers de doigt au-dessus du bord supérieur de la
symphyse pubienne.
Critère de réussite: la ligne des épineuses passé par le milieu de la
symphyse pubienne. Les fémurs sont en rotation symétrique. Les bas des
petits trochanters ont un aspect identique, coupe par la corticale interne de
la diaphyse fémorale.
Variantes
 Face antéro-postérieure
Le sujet est en décubitus dorsal, membres inférieurs en extension et
rotation interne de 15 à 20deg.. Les talons sont légèrement écartés et les gros
orteils en contact.
Le rayon directeur est vertical, centré sur la ligne médiane à deux travers de
doigt au-dessus du bord supérieur de la symphyse pubienne.
- Les critères de réussite du cliché sont :
- le bassin est visible en totalité (L4 et crêtes iliaques en haut, massifs
trochantériens en bas),
- le bassin est symétrique : superposition de l'axe du sacrum et de la
symphyse pubienne, trous obturateurs symétriques,
- le sacrum et les sacro-iliaques sont bien visibles,
- les cols fémoraux sont bien "déroulés",
- les grands trochanters sont bien dégagés en position externe,
- les petits trochanters sont barrés par les corticales internes des diaphyses
fémorales.
 Face couchée avec clichés localisés : selon la pathologie étudiée ou le
site douloureux, on réalisera des clichés centrés sur l'aile iliaque, le grand
trochanter, la branche ilio ou ischio-pubienne (rayon directeur ascendant
de 15-20deg.), le cotyle.
 Face debout avec correction de l'inégalité de longueur des membres
inférieurs par talonnette.
 Face postéro-antérieure : le sujet est installé en procubitus. Le rayon
directeur est centré sur le pubis avec une inclinaison de 15 deg. vers la
tête. Ce cliché permet l'étude des sacro-iliaques et du pubis.
Figure 2 [d'après (1)] 1. sacrum, 2. aile
iliaque, 3. EIAS, 4. ischion, 5. branche
ilio-pubienne, 6. pubis, 7. épine
sciatique, 8. toit du cotyle, 9. t^te
fémorale, 10. col, 11. grand
Figure 1 [d'après (1)] : Bassin de face deout.
trochanter, 12. petit trochanter.
Position du patient et du rayon directeur.

Cliché du bassin de face


Figure 3 [d'après (1)]. Bassin de face
en décubitus. Position du sujet et de la
cassette.

X = centrage du rayon directeur


A- 2. Incidences obliques
A-2.1. 3/4 obturateur (figures 4 et 5)
Le sujet est en décubitus dorsal, membres inférieurs en extension. Le côté à
radiographier est soulevé du plan de la table de 45deg. et maintenu par un
coussin ou une cale. Rayon directeur vertical ou incliné de 15° vers la tête,
centré sur l'épine iliaque antéro-supérieure du coté droit.
Le cliché est réalisé en apnée,
Les critères de réussite du cliché sont:
- les épines iliaques antérieure et postérieure sont superposées,
- le cotyle est vu de face,
- le trou obturateur est ouvert,
- les branches ilio et ischio-pubiennes sont déroulées.
Variantes
 Incidence postéro-antérieure : le sujet est en procubitus et en oblique
antérieure du côté à examiner.
 Incidence en décubitus dorsal (polytraumatisé) : le rayon directeur est
oblique de dehors en dedans d'au moins 30deg. par rapport à la verticale,
centré sur le cotyle traumatisé.
A- 2.2. 3/4 alaire (figures 6 et 7)
Le sujet est en décubitus, membres inférieurs en extension. Le côté opposé à
celui à radiographier est soulevé de 45deg. par rapport au plan de la table. Le
rayon directeur vertical, centré au milieu de l'aile iliaque soit 4 centimètres au-
dessus du pli inguinal droit.
Le cliché est réalisé en apnée,
Les critères de réussite du cliché sont:
- les limites du trou obturateur sont superposées,
- l'aile iliaque est bien étalée,
- le cotyle est vu de profil.
Le 3/4 alaire permet l'étude de l'aile iliaque, de l'articulation sacro-iliaque, de la
colonne postérieure et du bord antérieur du cotyle. Il donne une image
"obturatrice" de la hanche opposée.
Variante
 Incidence en décubitus dorsal (polytraumatisé) : le rayon directeur est
oblique de dedans en dehors d'au moins 30deg. par rapport à la verticale
et centré sur le cotyle traumatisé.
Figure 5 : [d'après (1)]. 1. ligne
. Figure 4 : [d'après (1)] 3/4 innominée, 2. bord antérieur du
obturateur. Technique cotyle, 3.bord postérieur du
cotyle.

4. trou obturateur

Figure 7 [d'après (1)]. 1. aile


iliaque, 2. bord postérieur du
Figure 6 : [d'après (1)]. Trois- cotyle. 3. bord antérieur du
quarts alaire. Technique cotyle. 4.

branches ilio et ischio-


pubiennes.
B- TDM du bassin
Elle permet de lettre en évidences des lésions difficilement visible sur les
radiographies standard, avec une meilleure étude des traits de facture, des
déplacements des segments osseux, rechercher des fragments intra articulaire,
étudier de façon précise le sacrum et visualiser l'interligne sacro-iliaque. Elle
doit être réalisée devant toute fracture instable potentiellement instable ou dans
le bilan des fractures de la cotyle.
La tomodensitométrie félicoidale permet une analyse meilleur avec des
reconstructions 3 démentions (D) de toutefois la présence d'un matériel
d'ostéosynthèse et de monitoring gène l'exploration.
Le plus symétriquement possible, les hanches au même niveau.
Les membres inférieurs en rotation interne les coupes utilisent de 4 à 5 mm
d'épaisseur.
Résultats normaux
La corticale osseuse va apparaître sous la forme d'un trait blanc
(hyperdensité) plus ou moins épais selon les endroits et selon l'obliquité de la
structure par rapport au plan de coupe. La graisse apparaît en noir (hypodensité).
Les structures musculotendineuses apparaissent en gris (densité intermédiaire).
Le contraste entre les diverses structures de densités différentes va dépendre du
choix de la fenêtre. Une fenêtre ''large'' privilégie l'étude de l'os, une fenêtre
''étroite'' privilégie l'étude des parties molles.
1-Fracture du bassin
Les fractures du bassin ce sont des fractures fréquentes de gravité très
variable depuis les fractures parcellaires bénignes jusqu'au forma majeure, elles
peuvent mettre en jeu le pronostic vital par leurs complications vasculaires ou
leur association à d'autres lisions traumatique, elles peuvent compromettre
l'avenir fonctionnel du blesse, sur le plan orthopédique neurologique ou
urologique.
2 - Classification des fractures du bassin
A- Les fractures parcellaires du bassin : Figure (Type A)
Ce sont des fractures isolées de l'aile iliaque ou de l'ischion ainsi que de la
partie inférieure du sacrum et du coccyx, sans incidence sur la fonction des
membres inférieurs.
 Fractures de l'ilion
Elles surviennent après un choc latéral. Elles peuvent être liées aussi à des
arrachements osseux par la traction brutale d'un groupe musculaire (épine
iliaque). Certains fragments peuvent être attirés par la contraction des
muscles (fessiers, fascia-lata).
L'évolution est le plus souvent simple avec le repos pendant 4 à 6 semaines.
 Fractures de l'ischion
Soit fractures par choc direct, soit arrachement par la traction des muscles
ischio-jambiers.
Il peut exister un diastasis entre les 2 fragments osseux lié à la rétraction
musculaire. La
Consolidation se fait parfois avec une ossification volumineuse.
 Fractures du sacrum
Ces fractures souvent transversales, à travers les trous sacrés, sont banales
le plus souvent.
Elles s'accompagnent parfois d’atteinte de la queue de cheval.
Elles consolident bien mais, parfois, avec une angulaire.
Les fractures du coccyx sont souvent suivies de douleurs séquentielles
(coccygiennes).
B- Les fractures complexes du bassin Figure (Type B).
Elles rompent l'anneau pelvien incomplètement ou complètement.
Le traumatisme est violent (polytraumatisé souvent) par accident de la route ou
accident du travail (chute d'un lieu élevé). Les précisions sur le mécanisme de
l’accident sont indispensables pour comprendre les lésions et pour conduire le
traitement correctement.
On peut distinguer 4 sortes de traumatismes :
 Compression antéro-postérieure
Si celle-ci est appliquée sur le pubis, on assiste à une fracture des 4
branches pubiennes.
Si celle-ci est appliquée sur les épines iliaques antéro-supérieures,
l'anneau pelvien s'ouvre avec disjonction de la symphyse pubienne et
ouverture d'une ou des 2 sacro-iliaques en arrière par rotation d'un ou des
2 hémi-bassins autour d'un axe vertical (TYPE B).
 Compression latérale
- Si celle-ci s'applique sur le grand trochanter, on assiste à une fracture du
cotyle.
Si celle-ci s'applique sur l'aile iliaque, ou par le trochanter et que le cotyle
résiste, on assiste à une fracture des branches pubiennes, ou disjonction
symphysaire. Ensuite il y a une rupture postérieure à 3 niveaux possibles :
fracture de l'aileron sacré (VOILLEMIER), ouverture sacro-iliaque,
fracture de l'aile iliaque (MALGAIGNE) (TYPE B).
 Cisaillement vertical
Après une chute d'un lieu élevé avec réception sur une jambe. On assiste à
une fracture pubienne ou une disjonction en avant et en arrière, très
instable (TYPE C). En arrière il s'agit soit d'une fracture du sacrum
(VOILLEMIER), soit d'une disjonction sacro-iliaque, soit d'une fracture
de l'aile iliaque (MALGAIGNE). L'instabilité postérieure est complète,
autorisant des déplacements dans tous les plans de l'espace, notamment un
déplacement vertical, ce qui les différencie surtout des compressions
latérales.
 Lors des compressions asymétriques :
On peut voir une fracture en avant d'un côté et en arrière de l'autre
(fracture en anse de seau) ou des lésions complexes.
3- Les déplacements importants sont à l’origine de complications
Les déplacements sont en rapport avec le mécanisme du traumatisme et
doivent être bien analysés pour choisir parmi les méthodes de traitement, la plus
adéquate. Les déplacements peuvent entraîner des complications :
 Lésions nerveuses
Dans les lésions par cisaillement avec fracture sacro-iliaque, on peut voir
une ascension de l'hémi-bassin avec raccourcissement du membre inférieur
et parfois des lésions nerveuses : compression haute des racines sciatiques,
parfois fractures des apophyses transverses.
Parfois élongation avec troubles prédominants sur le nerf sciatique poplité
externe.
 Les lésions vasculaires
Déchirures des veines nombreuses dans cette région provoquant des
hématomes importants (échographie). Parfois, lésion des gros vaisseaux
iliaques (phlébographie, artériographie).
Le traitement de ces complications graves peut faire appel à l'hémostase
chirurgicale par
Laparotomie mais celle-ci est parfois très difficile à obtenir et l'on peut
s'aider de préopératoire, par l'injection dans les vaisseaux terminaux de
petites billes de spongel.
 Les lésions urinaires
Des fragments des branches pubiennes déplacées peuvent léser la vessie et
l’urètre.
Plusieurs lésions sont possibles
. Rupture de vessie, extra-péritonéale, au niveau du dôme, par hyperpression.
. Rupture de vessie, sous péritonéale,
- soit par perforation de la face antérieure par une branche pubienne,
- soit par arrachement du trigone plus rarement.
. Rupture de l'urètre postérieur : rupture de l'urètre prostatique ou rupture de
l'urètre Membraneux.
ASPECTS METHODOLOGIQUES
1- description de l'échantillon d'étude
Nous avons ciblé dans notre recherche les douze (12) manipulateurs
en radiologie de l'établissement public hospitalier Bachir ben Nacer de
biskra.
2- Instrument de recherche:
Nous avons choisi la méthode descriptive avec un questionnaire
comportant dix (10) questions en vue de mettre en évidence la prise en
charge radiologique.
Cet outil offre également aux questionnés, le respect de l'anonymat du
questionnaire, ce qui garantit une certaine faisabilité des réponses.
Le questionnaire utilise vise aussi à identifier les contraintes
rencontrées par ces manipulateurs lors de la réalisation de l'exploration
radiologique bassin traumatisé.
Nous avons procédé en deux étapes pour faire l'analyse des données:
1) la lecture de l'ensemble des énoncés.
2) Transcrire fidèlement chaque réponse du questionnaire pour garantir le
maximum de rigueur.
3- Limites géographiques et temporelles de l'enquête.
3- 1- lieu de l'enquête:
L'enquête s'est déroulée au niveau du service de radiologie de
l'établissement public hospitalier de Bachir Ben Nacer de Biskra.
L'adresse exacte de l'EPH est: EL ALLIA SUD BISKRA.
La création de l'EPH Bacir Ben Nacer DE Biskra remonte au 20
janvier 2008 conformément à l'arrêté ministériel N°2685 portants la
création des services et leurs unités constitutives au niveau de
l'établissement public hospitalier de Bachir Ben Nacer de Biskra.
La fiche technique de l'EP Bachir Ben Nacer de Biskra est comme suit:
 liste Théorique: …………………………………………………248 lits
 nombre de services: …………………………………………….14
services
 09 services d'hospitalisations
- Anesthésie.
- Réanimation et soins intensifs
 Chirurgie général: ………………………………………… 60 lits
 Medicine légale: ……………………………………………06 lits
- Expertise medico-judiciaire:
- Médicine pénitentiaire:
 Néphrologie hémodialyse.
- Néphrologie: ……………………………………………10 lits
- Hémodialyse: …………………………………………..18 lits
 Neurochirurgie: …………………………………………..18 lits
 Orthopédie traumatologie: …………………………………32 lits
 Chirurgie infantile: …………………………………………00 lits
 ORL: …………………………………………………….. 32 lits
 Urologie: …………………………………………………….32 lits
 P. urgences médico chirurgicales: ………………………….. 10 lits
 Epidémiologie
 Pharmacie
 Anatomie pathologie:
 Gynécologie
 Gastro entérologie
 Radiologie centrale:
 Unité scanner: …………………………………………..01
 Unité de radiologie conventionnelle: ……………………01
 Laboratoire central:
 Microbiologie
 Biochimie
 CTS
 Nombre de salles d'opérations: ………………………. 05 dont 02 P.U
 Morgue: 01 (04 cases)
Les spécialités existantes:
- Chirurgie générale
- Chirurgie infantile
- Orthopédie traumatique
- Urologie
- ORL et Maxillo-facial
- Hémodialyse et néphrologie
- Neurochirurgie
- Rééducation fonctionnelle
- Soins intensifs
- Urgences medico-chirurgicales
3.2: Période de l'enquête
Notre enquête a débutée de la période allant du mois janvier 2011 au
mois de avril 2011.
4- L'ENQUETE PROPREMENT DITE:
Elle a englobée la réponse des 12 manipulateurs en radiologie de l'EPH
Bachir Ben Nacer de Biskra.
L'analyse des réponses a générée les résultats suivants confrontés aux
tableaux des présentations des principaux résultats ci-dessous:
 Présentation des principaux résultats
Analyse et interprétation de l’enquête des résultats
Question N°1: dans le cas de traumatisme du bassin, est-ce que les médecins
demandent fréquemment l'incidence du bassin face?
* Tableau N°1: représentation tabulaire
Question Pourcentage
Fréquence
N°1 %
Oui 12 100%
Non 00 00%
Total 12 100%

* Tableau N°1: représentation graphique

100%

80%

60% oui
40% non

20%

0%

* Commentaire:
On remarque que la totalité des manipulateurs en radiologie, confirment que
l'incidence la plus demandée dans la majorité des cas (traumatisme du bassin)
est celle du bassin face.
Question N°2: Est-ce que la préparation psychologique des patients est pris
considération dans les examens radiologique?
* Tableau N°2: représentation tabulaire
Question Pourcentage
Fréquence
N°2 %
Oui 08 66,67%
Non 04 33,33%
Total 12 100%

* Tableau N°2: représentation graphique

70%
60%
50%
40% oui
30% non
20%
10%
0%

* Commentaire:
On constate que le plus grand pourcentage des manipulateurs préconisent la
préparation psychologique des patients pour le bon déroulement de l'examen car
la plupart d'entre eux (patients) expriment une peur inexpliquée.
Par contre, une minuté ne le fait pas. Le seul prétexte étant le nombre important
de patients qui se présente au niveau du service radiologie.
Question N°3: Est-ce que vous refaites les examens de traumatisme du bassin
réalisés dans le cas ou les clichés sont de mauvaises qualités (invisibles) ?
* Tableau N°3: représentation tabulaire
Question Pourcentage
Fréquence
N°3 %
Oui 11 91,67%
Non 01 08,33%
Total 12 100%

* Tableau N°3: représentation graphique

100%

80%

60% oui
40% non

20%

0%

* Commentaire:
Presque l'ensemble des manipulateurs ont exprimes par regret de refaire les
examens, par défaut (clichés de mauvaises qualités)
Question N°4: Est-ce que les moyens nécessaires pour la mise en œuvre de
l'examen radiologique de bassin sont disponibles au niveau du service?
* Tableau N°4: représentation tabulaire
Question N°4 Fréquence Pourcentage %
Oui 10 83,33%
Non 02 16,67%
Total 12 100%
* Tableau N°4: représentation graphique

90%
80%
70%
60%
50% oui
40% non
30%
20%
10%
0%

* Commentaire:
On constate que la majorité des manipulateurs nous confirment la disponibilité
du matériel nécessaire pour la mise en œuvre des examens radiologiques.
Question N°5:
Concernant la question N°5, la majorité des manipulateurs aux quels le
questionnaire a été adressé, confirment la disponibilité des moyens nécessaires
pour la réalisation des incidences demandés, il s'agit de:
- Table radiologique
- Grille antidiffusante fixée
- Cassette grand format
- Potter
Question N°6 Pour bien détecter les différents types de fractures du bassin
qu'on peut rencontrer, que faut-il réaliser?
* Tableau N°6: représentation tabulaire
Incidence
Question Incidence Incidence
Face + Total
N°6 face oblique
oblique
Fréquence 06 02 04 12
Pourcentage 50% 16,67% 33,33% 100%

* Tableau N°6: représentation graphique

50%

40%
Incidence face
30%
Incidence oblique
20%
Incidence face +
10% oblique

0%

* Commentaire:
On remarque que plus de la moitié des manipulateurs insistent sur l'incidence
face, par contre le tiers des manipulateurs préconisent les deux incidences face
et oblique, la minorité est pour l'incidence oblique.
Question N°7: D'après votre expérience, les cliches qui visent à explorer le
bassin sont de bonne qualité?
* Tableau N°7: représentation tabulaire
Question Pourcentage
Fréquence
N°7 %
toujours 03 25%
souvent 03 25%
parfois 06 50%
Total 12 100%

* Tableau N°7: représentation graphique

50%

40%

30% toujour
souvent
20% parfois

10%

0%

* Commentaire:
On constate que la plupart des manipulateurs en radiologie jugent que les
clichés réalisés du bassin sont de bonne qualité.
Question N°8: Selon vous, est-ce que l'état de santé d'un patient traumatisé a
une influence sur la réalisation de l'examen radiologique?

* Tableau N°8: représentation tabulaire


Question Pourcentage
Fréquence
N°8 %
Oui 08 66,67%
Non 04 33,33%
Total 12 100%

* Tableau N°8: représentation graphique

70%
60%
50%
40% oui
30% non
20%
10%
0%

* Commentaire:
La majorité des manipulateurs sont d'accord sur le fait que l'état de santé d'un
patient traumatisé fait défaut pour accomplir convenablement les examens
radiologiques.
Question N°9: Devant un patient présentant poly traumatisme du bassin,
pouvez-vous réaliser les différant incidences?
* Tableau N°9: représentation tabulaire
Question Pourcentage
Fréquence
N°9 %
Oui 03 25%
Non 09 75%
Total 12 100%

* Tableau N°9: représentation graphique

80%
70%
60%
50%
oui
40%
non
30%
20%
10%
0%

* Commentaire:
La plus grande majorité des manipulateurs trouvent des difficultés sérieuses
pour la réalisation des différentes incidences dans ce genre de cas.
Question N°10: Quelle est l'incidence la plus facile à pratique?
* Tableau N°10: représentation tabulaire
Question
Fréquence Pourcentage
N°10
Incidence
12 100%
Face
Incidence
00 00%
oblique
Autre 00 00%
Total 12 100%

* Tableau N°10: représentation graphique

100%

80%

60% incidence face


incidence oblique
40%
Autre
20%

0%

* Commentaire:
On remarque que la totalité des manipulateurs insistent sur l'incidence face,
pratiquement elle est la plus facile a réaliser.
VERIFICATION DES HYPOTHESES
D’après l’analyse des résultats de l’enquête effectuée, et à travers le
questionnaire adressée aux manipulateurs en radiologie de l’E.P.H.B.B.N de
Biskra, on déduit que la meilleure incidence qui visualise les traumatismes du
bassin est l’incidence de face, elle est facile, pratique et moins traumatisante
pour le patient.
Pour la première hypothèse qui est énoncé que « l’incidence de face est toujours
fiable, car elle nous permet de distinguer les travées osseuses » est validée.
En ce qui concerne la deuxième hypothèse qui est énoncé que « l’incidence
oblique et les autres, présentent moins de risques et sont confortables pour le
patient ».
D’après l’analyse des résultats obtenus, on constate que le patient en cas de
traumatisme du bassin ne peut pas subir des manipulateurs pouvant compliquer
son état, c’est pour cette raison que l’incidence oblique est moins recommandée.
On conclue que la deuxième hypothèse est non validée.
CONCLUSION
Au terme de notre travail, et suite aux résultats obtenus à partir de notre
enquête effectuée au niveau de l’EPHBBN de Biskra, des constatations ont été
faites.
D’après l’étude théorique, l’exploration radiologique du bassin en cas de
traumatisme, plusieurs incidences sont mise en œuvre pour la réalisation des
examens radiologiques, tout en respectant les techniques de bases, en tenant
compte des normes pour une meilleure visualisation des fractures existantes.
Il s’avère que la meilleure incidence pour la mise en évidence du traumatisme
de bassin est la face car elle est facile à pratiquer, moins douloureuse pour le
patient.
Par contre les autres incidences, elles sont complémentaires pour la
confirmation du diagnostic.
BIBLIOGRAPHIE
 Cour anatomie du bassin – deuxième semestre.
 J-P-Monnier, J-M-Tubiana, Pratique Des Techniques Du Radiodiagnostic
(Deuxième Edition), Paris Milan Barcelone, 1994, p10-11, p54.
 Bases Physique Des RX-CERF 2001-Solacroup, Boyer, Le Marec,
Schouman Elaeys.
 Fouroux L fracture du bassin – édition technique encycl, med-chir. (paris
- france). Urgence, 24-100-c-10, 1993; 24p.
 Tomodensirometrie – corp entier, N.vasile-vigot. 2eme édition (1990)
paris.
 Orthopédie – traumatologie – docteur olivier dejeau – édition 2002 – 2003
– module de nouveau programme.
 Internet: www.radiologiedebassin. Com
www.maitrise orrthop. Com/ …/laudeshtm
www.tn.refer.ong/.../cas clil/cas clil.htm
www.unige.ch/.../deruazc/these_ babyhtm/
‫وزارة اﻟﺼﺤﺔ واﻟﺴﻜﺎن و إﺻﻼح اﻟﻤﺴﺘﺸﻔﯿﺎت‬
MINISTRE DE LA SANTE, DE LA POPULATION ET DE LA
REFORME HOSPITALIERE
ECOLE DE FORMATION PARAMEDICALE DE BISKRA

Questionnaire établi

Dans le cadre de la préparation du mémoire professionnel de fin d’étude, et pour


la réalisation de notre hypothèse, nous avons établi un questionnaire que nous
adressons aux manipulateurs en radiologie travaillant dans le service de
radiologie de l’établissement publique hospitalier Bachir Ben Nacer de Biskra,
dans le but d’établir des données chiffrés, tout en gardant l’anonymat.
1) Dans le cas de traumatisme du bassin, est-ce que les médecins demandent
fréquemment l’incidence du bassin face ?
Oui non
2) Est-ce que la préparation psychologique des patients est prise
considération dans les examens radiologiques ?
Oui non
3) Est-ce que vous refaites les examens de traumatisme du bassin réalisés
dans le cas où les clichés sont de mauvaises qualités (invisibles). ?
Oui non
4) Est-ce que les moyens nécessaires pour la mise en œuvre de l’examen
radiologique de bassin sont disponibles au niveau du service ?
Oui non
5) En quoi consistent ces moyens nécessaires ?
-
-
-
6) Pour bien détecter les différents types de fractures du bassin qu’on peut
rencontrer, que faut-il réaliser ?
L’incidence face l’incidence oblique
7) D’après votre expérience, les cliches qui visent à explorer le bassin sont
de bonne qualité?
Toujours souvent parfois
8) Selon vous, est-ce que l’état de santé d’un patient traumatisé a une
influence sur la réalisation de l’examen radiologique ?
Oui non
9) Devant un patient présentant poly traumatisme du bassin, pouvez-vous
réaliser les différant incidences ?
Oui non
10) Quelle est l’incidence la plus facile à pratiquer ?
Face oblique autres

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