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MINISTER DE LA SANTE, DE LA POPULATION

ET DE LA REFORME HOSPITALIERE

Institut National de Formation Supérieure paramédicale de Sétif

Mémoire Professionnel De Fin D’études

En vue de l’obtention du Diplôme d’Etat de Manipulateur En Radiologie

Thème:
LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS HANDICAPES
MOTEURS DANS UN SERVICE DE RADIOLOGIE

Dirigé par : Elaboré et soutenu par :


Mr : TEBANI Chouaib Melle : ZEKAILICHE Hayet

P.E .P.M.

Juin 2012
Sommaire
- Dédicaces
- Remerciement
- Introduction
- Choix du thème……………………………………………………….....01
- Problématique…………………………………………………………...02
- L’hypothèse……………………………………………………………...03
- Analyse conceptuelle …………………………………………………...04

Volet théorique

Chapitre I : compréhension générale de l’handicap……………………….07

I-1. Définitions de l’handicap…………………………………………………07


I-2. Les types d’handicap………………………………………………………08
I-2-1- L’handicap intellectuel………………………………………………….08
I-2-2- L’handicap psychique …………………………………………………..08
I-2-3- Les maladies invalidantes ………………………………………………09
I-2-4- L’ handicap physique…………………………………………………. 09
I-3. L’handicapé moteur ……………………………………………………….10
I-4 .Les principales causes de handicap moteur ……………………………….10
I-5- La mobilité et l’handicap…………………………………………………. 12
I-5-1- La marche………………………………………………………………. 12
I-5-2- Les aides à la marche ………………………………………………...…13
I-5-3- Le fauteuil roulant………………………………………………………13
Chapitre II : La situation de handicapées moteurs en Algérie……………14

II-1- Les causes de l’handicap en Algérie …………………………………….14


II-1-1-Les paraplégiques ………………………………………………………14
II-1 -2-Les myopathes ………………………………………………………..14
II-1-2-La poliomyélite ………………………………………………………..14
II-1-3-Les amputations………………………………………………………..14
II-2- Les politiques mises en œuvre en faveur des personnes handicapées…...16

Chapitre III : La relation et les moyens………………………………….19


III- 1-La relation……………………………………………………………….19
III-1-1- « La perception » de la personne handicapée…..................................19
III-1-2- La relation soignant-soigné………………………………………...…21
III-1-3- Le risque d’épuisement……………………………………...…………23
III-2-Les moyens ………………………………………………………………23

Chapitre IV : La prise en charge des patients dans les services de


radiologie………………………………………………………………………26

IV-1-La prise en charge radiologique …………………………………….……26


IV-2-La prise en charge psychologique………………………………………..27

Volet pratique

Chapitre I : Méthodologie de l’enquête……………………………………29

I-1- Recueil de données ……………………………………………………...29


I-1-1- Population et l’échantillon de l’étude…………………………………...29
I-1-2-Limite géographique et temporelle de l’enquête ………………………29
I-1-3-Instrument de recherche utilisé…………………………………………30
Chapitre II : Résultats et analyses …….……………………………………32

II-1-Analyse et interprétation de questionnaire………………………………32


II-2-Analyse globale…………………………………………………………..47

Vérification de l’hypothèse…………………………………………………….48

Conclusion ……………………………………………………………………..49

Suggestions……………………………………………………………………..50

Bibliographie

Annexes
Dédicace
Je dédie cet humble travail:

À mes très chers parents, pour leurs amour et sacrifices,


À mes adorables frères, sœur pour leur patience,

Vous vous êtes dépensés pour moi sans compter.


En reconnaissance de tous les sacrifices consentis par tous et
chacun pour me permettre d’atteindre cette étape de ma vie.
À mes proches amis et toute ma grande famille, pour leurs soutient et
encouragements,
A tous ceux qui sont proches de mon cœur et dont je n’ai pas cité le nom.
Au bonheur des plus chers.
À toutes les personnes qui connaissent Hayet de prés ou de loin,
Seulement pour leur existence.
Avec toute ma tendresse.
REMERCIEMENT
Louanges l’Allah le clément pour m’avoir aidé à réaliser cette
modeste recherche.
Je tiens à remercier toutes les personnes qui mon aidé pour la réalisation
de ce travail.
Monsieur TEBANI Chouaib mon encadreur pour son soutien et la
pertinence de ses remarques.
Monsieur ABED Farid, pour ses conseils et ses efforts durant ma
formation.
Monsieur DJAMMAL Saddik, pour son encouragement et ses
orientation.
Nos profonds remerciements vont à :

o Le directeur de l’institut paramédical de Sétif « Mr Bouchemel »


o Le directeur des études « Mr Hachichi »
o Le surveillant générale « Mr Djemili »

Ainsi que tous ceux qui ont collaboré de prés ou de loin à l’élaboration
de ce travail.
Introduction

Les personnes handicapées s’estiment victimes d’une situation de


désavantage, et dans laquelle la société a une part de responsabilité : l’handicap
ne résulte pas uniquement des déficiences physiques de la personne, mais aussi
de sa conjugaison avec les caractéristiques inadaptées d’un environnement.
C’est pourquoi, alors que la notion de défavorisé débouche sur un droit à une
aide sociale, celle de handicapé a conduit le législateur à reconnaître un droit à
compensation.
La prise en compte des besoins de la personne handicapée ne concerne d’ailleurs
pas uniquement son meilleur relation avec eux, la revendication de
l’accessibilité porte sur notre métier professionnel et aux services de la santé en
général.
L'évolution des techniques, le contexte socio-économique actuel, la législation
sur la prise en charge de la personne handicapée impose que les modalités de
travail soient justement réfléchies.
Mon travail s'inscrit par ailleurs dans l'objectif de prise en conservation des
besoins de la personne handicapée motrice, et dans ce cadre dans une approche
du handicap du point de vue de sa représentation et de son impact sur les
professionnels.
Pour cela mon travail de fin d’étude se divise en trois parties :
-La première partie, comporte le cadre de recherche qui est composé d’une
problématique, une hypothèse et une analyse conceptuelle de cette hypothèse.
-La deuxième partie, expose le volet théorique.
-La troisième partie, comporte le volet pratique qui expose les résultats de
l’enquête, l’interprétation et la vérification de l’hypothèse.
J’ai terminé mon travail par suggestions pour améliorer la situation.
Pour enrichir cette étude, une référence bibliographique a été employée.
LE CADRE DE
RECHERCHE
CHOIX DU THEME

J’ai choisi pour réaliser mon travail Professionnel de fin d’étude, de mettre en
avant la part du métier de Manipulatrice en radiologie consacrée aux personnes
handicapées.
Durant les stages que j’ai effectués aux différents services de radiologie du
C.H.U de Sétif, j’ai constaté que la prise en charge radiologique de la personne
handicapée moteur est particulièrement complexe. Ce constat m’a poussé à élire
ce thème comme domaine de ma recherche pour mettre en évidence des
solutions aux problèmes rencontrés, tels que :

- La disponibilité de matériels spécifiques et son intérêt dans l’amélioration


de la prise en charge ce genre des patients.
- Le rôle de manipulateur dans l’abord psychologique, et son avantage
dans la meilleur approche au patient et ce dernier donne un bon
déroulement de l’examen.
CADRE DE RECHERCHE

Problématique :

L’établissement hospitalier est un carrefour de soins pour tous types des


patients.

L’application la plus courante est la radiologie médicale. Le corps


humain est caractérisé par son poids, et ça forme .La forme du sujet est aussi à
prendre en considération.

Le manipulateur en radiologie doit souvent pratiquer des incidences


particulières en fonction de la difficulté éventuelle du malade surtout une
personne présente une infirmité moteur, et bien sur à adapter certaines positions
plus on moins supporté au malade tout en gardant le but de réalisations d’un
examen radiologique.

Une personne en situation d’handicap nécessite une prise en charge


radiologique spécifique car le positionnement de ce dernier présente un défi
majeur dans un service de radiologie. Mais il faut noter que les manipulateurs
sont quelques fois confrontés à ces patients alors au même temps; je suis trop
souvent pris au dépourvu d’une prise en charge particulièrement complexe !
D’autre part, je pense que la prise en charge des personnes handicapées requière
une attention particulière sur le plans humain quand’ il s’agit de faire à des
situations de vie particulièrement douloureuses .Cette particularité, selon nous
fait particulièrement écho à la part soignante de notre métier.

La société ; elle est aussi censée d’apprendre à respecter ces personnes


handicapées. Ce ci dit, l’amélioration de la condition humaine et la création
d’une société harmonieuse, doivent être l’aboutissement d’efforts venant de
tous les intervenants de la scène sociale.
CADRE DE RECHERCHE

Problématique :

L’établissement hospitalier est un carrefour de soins pour tous types des


patients.

L’application la plus courante est la radiologie médicale. Le corps


humain est caractérisé par son poids, et ça forme .La forme du sujet est aussi à
prendre en considération.

Le manipulateur en radiologie doit souvent pratiquer des incidences


particulières en fonction de la difficulté éventuelle du malade surtout une
personne présente une infirmité moteur, et bien sur à adapter certaines positions
plus on moins supporté au malade tout en gardant le but de réalisations d’un
examen radiologique.

Une personne en situation d’handicap nécessite une prise en charge


radiologique spécifique car le positionnement de ce dernier présente un défi
majeur dans un service de radiologie. Mais il faut noter que les manipulateurs
sont quelques fois confrontés à ces patients alors au même temps; je suis trop
souvent pris au dépourvu d’une prise en charge particulièrement complexe !
D’autre part, je pense que la prise en charge des personnes handicapées requière
une attention particulière sur le plans humain quand’ il s’agit de faire à des
situations de vie particulièrement douloureuses .Cette particularité, selon nous
fait particulièrement écho à la part soignante de notre métier.

La société ; elle est aussi censée d’apprendre à respecter ces personnes


handicapées. Ce ci dit, l’amélioration de la condition humaine et la création
d’une société harmonieuse, doivent être l’aboutissement d’efforts venant de
tous les intervenants de la scène sociale.
Néanmoins, en pratique et durant mon cursus au niveau de service de
radiologie de Sétif, j’ai constaté que la réalisation correcte d’un examen
radiologique chez l’handicap se heurte à des difficultés qui rendent la
prise en charge difficile et donc la question qui se pose est :

Comment surmonter ces difficultés afin d’améliorer la prise en


charge des personnes l’handicapées moteurs dans le service de
radiologie ?
L’hypothèse :

L’amélioration de la prise en charge radiologique des patients


handicapés exige un matériel radiologique spécifique et
supplémentaire et un personnel qualifié.
L’ANALYSE CONCEPTUEL :

Le concept : La dimension : Les indicateurs

1/La prise en Technique (physique) ►Savoirs


« cours charge
radio- théoriques »
logique. ►Savoirs
faires

« Réglages
de: KV,

ms, mA,
DFF »

►Savoirs êtres

Psychique ►
Accueil et

orientation.

►Communication

avec le
patient.

►Education
du

patient.
► Information du
patient.

2 / Un matériel Appareillages radio- ►Des tables


radiologie spécifique logiques supplém-
basculants

entaires
►Des tables

compatibles
avec les

besoins des

handicapés.

►Des
tubes

faisant touts les


rotations

Accessoires spécifique ►Les


sangles,

►Les
barres
Rondes fixées

sur
le mur

►Brancard avec

tiroir

►Porte
cassette
VOLET
THEORIQUE
Chapitre I
Compréhension générale de l’handicap et de la
personne handicapée
Chapitre I : Compréhension générale de l’handicap et de la personne handicapée

I-1. Définitions de l’handicap :


Le mot « handicap » est un mot d'origine irlandaise « Hand in cap » (= la
main dans le chapeau) qui désigne le tirage au sort dans un jeu de hasard
sur les champs de course. Depuis, celui-ci désigne la compensation des
différences de poids ou de capacités, entre concurrents dans une course
ou au golf. Dans cette définition, il y a donc la notion de possible
compensation d'une différence.
Ce même mot est apparu dans la législation française dans la loi du 23
novembre 1957 sur le reclassement des travailleurs handicapés puis dans
la loi d'orientation du 30 juin 1975 en faveur des personnes handicapées.
Un terme générique qui englobe des difficultés de natures (handicap
physique, sensoriel, mental...), de gravités (handicap sévère, léger...), de
configurations (poly handicap, multi handicap...) et de causes très
diverses (organiques, psychologiques, socioéconomiques et culturelles...).
En conséquence, l’handicap est devenu une notion relative et variable qui
recouvre une situation évolutive et des réalités différentes. Et il ne peut
être appréhendé qu'en relation avec l'état de la société à un moment
donné.
Les principaux dictionnaires de la langue française définissent l’handicap
comme un désavantage quelconque, une infirmité qui met quelqu'un en
état d’infériorité :
- « Désavantage imposé à quelqu’un, infirmité, déficience. Un handicapé
se dit d’une personne atteinte d’une déficience physique ou mentale ».
- « Désavantage souvent naturel, infériorité qu'on doit supporter. Infirmité
ou déficience, congénitale ou acquise. Un handicapé est une personne
atteinte d'une infirmité ou défavorisée sur un point quelconque : Un
handicapé moteur »
D’un autre côté, l'Organisation Mondiale de la Santé a présenté la
distinction suivante, dans le contexte sanitaire, entre déficience,
invalidité et handicap :
Déficience : perte ou anomalie d'une structure ou d'une fonction
psychologique, physiologique ou anatomique.
Invalidité : toute réduction ou absence, due à une déficience, de la
capacité d'exécuter une activité de la manière ou dans la plénitude
considérée comme normale pour un être humain.
Handicap : désavantage résultant pour un individu d'une déficience ou
d'une invalidité, qui limite l'individu concerné dans l'exercice d'un rôle
normal pour lui, compte tenu de son âge, de son sexe et de facteurs
sociaux et culturels, ou l'empêche d'exercer ce rôle.
I-2. Les types d’handicap :
On distingue plusieurs types d’handicaps ;
I-2-1- L’handicap intellectuel :
L’handicap intellectuel se caractérise par une déficience mentale et une
altération du comportement adaptatif (désadaptation sociale).
Les déficiences mentales sont : soit génétiques (aberrations
chromosomiques), biologiques (agressions prénatales, périnatales ou
postnatales), psychologiques (carences affectives, hospitalisme...) ou
écologiques (milieu socioculturel, mauvaises conditions de vie...).
I-2-2- L’handicap psychique :
Certaines déficiences psychiques, suite à des « maladies mentales »,
peuvent provoquer un handicap psychique. L’handicap psychique
regroupe les conséquences durables, en termes de dépendance, des
maladies mentales. C'est-à-dire qu'il s'agit du retentissement personnel
et social des troubles psychiques sur les capacités d'autonomie et
d'adaptation de certaines personnes.
De nombreuses confusions existent entre Handicap Intellectuel et
Handicap Psychique. Ces deux termes sont souvent confondus dans la
notion de Handicap Mental. Pourtant les conséquences, l'évolution,
l'insertion socioprofessionnelle sont très différentes.
I-2-3- Les maladies invalidantes :
Parmi celles-ci on compte plusieurs à savoir :
- L’épilepsie : Les épilepsies peuvent entraîner des situations
d’handicap très variées. Elles peuvent être associées à d'autres
déficiences ou isolées. Elles peuvent constituer une déficience grave si
les crises sont fréquentes, ou pharmaco résistantes. Cependant, avec un
suivi et certaines précautions, certaines épilepsies sont tout à fait
compatibles avec une insertion socioprofessionnelle.
- Les insuffisances respiratoires (asthmes sévères, bronchites
chroniques, emphysème,...) : elles se manifestent par des dyspnées
(difficultés à respirer), des gênes respiratoires avec limitation de
l'activité...
- Les allergies cutanées (eczémas liés à des facteurs professionnels).
- Les troubles endocriniens, métaboliques : exemple : diabète.
- Les maladies cardio-vasculaires.
- Les déficiences rénales.
I-2-4- L’ handicap physique :
Les handicapés physiques peuvent être sensoriels ou moteurs.
- Les handicapés sensoriels : L’handicap visuel et l’handicap auditif
peuvent relever de manifestations congénitales ou acquises.
• L’handicap auditif (les malentendants et les sourds) : La personne peut
naître ou être devenue sourde ou malentendante.
• L’handicap visuel (les malvoyants et les aveugles) : La personne peut
naître ou être devenue aveugle ou malvoyante.
- Les handicapés moteurs : on a
• Les semi ambulants.
• Les personnes en fauteuil roulant.
I-3. L’handicapé moteur :
L’handicapé moteur, est celui qui du fait d’un défaut organique, ne jouit
pas de l’entière liberté de son corps. Parmi ces handicapés, on peut
distinguer deux catégories :
Les semi- ambulants et les usagers du fauteuil roulant.
- Un semi ambulant : est toute personne qui se sert d’un appareil
orthopédique (qui traite la malformation des os, des muscles, et des
articulations,…), de cannes, de béquilles, ou autres. On distingue les
personnes atteintes de rhumatismes et celles atteintes d’insuffisance
respiratoire et de troubles cardiaques et les personnes âgées ayant des
difficultés de coordination, de perception, et de ralentissement de leurs
mouvements.
- L’usager du fauteuil roulant : est toute personne n’ayant pas la
possibilité de déplacement autonome sans avoir recours à cet appareil.
On trouve les hémiplégiques, les paraplégiques, les tétraplégies, les
myopathies, les troubles fonctionnels.
I-4 .Les principales causes de handicap moteur :
Il existe plusieurs modes de classements des causes de déficiences
motrices et le mode le plus couramment utiles, est base sur 2 types
d’appréhensions différentes :

 Le handicap peut être congénital (de naissance) ou acquis c’est-à


dire qu’il survient après une maladie, un accident ou du fait de
l’âge.
 Le handicap est destiné à évoluer ou non.
Dans le premier cas, on parlera, en principe, d’un handicap congénital,
quand il est dépisté à la naissance de la personne ou que la survenue de
l’atteinte aura lieu pendant le temps de la vie intra-utérine et, il sera
acquis lorsqu’il sera dû à une maladie, à un traumatisme au cours de la
vie ou aux atteintes de l’âge.
Afin d’être plus précis, il convient de rappeler que certaines maladies
congénitales ne sont diagnostiquées qu’à l’apparition des premiers
signes comme la myopathie de Duchenne par exemple.
Il est important de rappeler que ces distinctions ont pour fonction de
nous permettre de mieux appréhender la complexité.
La période de la survenue du handicap, et ceci est vrai pour toutes les
déficiences, est une donnée importante pour la personne handicapée.
Son vécu, ses acquisitions, son accompagnement, ainsi que les relations
qu’elle entretient avec son entourage seront très différents selon que son
handicap soit congénital ou acquis.
Les handicaps dus à une malformation :
La malformation est un trouble du développement de l’enfant à naître.
Exemples : malformations du squelette, malformations des membres ou
microcéphalie (développement insuffisant de la boite crânienne et de
l’encéphale).
Les handicaps traumatiques : (ou par blessure médullaire)
Il s’agit de handicaps par blessures accidentelles et sauf rares
exceptions acquis.
Exemple : Les blessés impliqués dans des accidents de la voie publique
(traumatismes crâniens, amputations, paraplégies, tétraplégies etc.)
Les handicaps dus à une maladie :
Ils regroupent les handicaps qui ne résultent ni d’une malformation ni
d’un traumatisme ou d’une blessure. Certaines maladies sont
congénitales ou acquises, héréditaires ou non
Exemple : la poliomyélite, la sclérose en plaques etc.
Les handicaps dus au vieillissement :
Les personnes âgées, si elles sont plus exposées aux risques de chutes
et de problèmes de santé connaissent une altération naturelle de leurs
potentiels de mobilité qui, de ce fait, les conduisent vers des situations
de handicaps et de perte d’autonomie.
Les handicaps évolutifs ou non évolutifs :
Si toute pathologie est susceptible d’évoluer avec l’âge, il convient de
distinguer les maladies évolutives comme le précise Michel DELCEY (in
déficiences motrices et handicap).
« Par maladie évolutive, on désigne donc de fait des affections dont
l’évolution est attendue et péjorative (aggravation, ou au mieux,
stabilisation), dont le traitement est pour l’instant symptomatique ou
palliatif.
Il faut souligner l’extrême variabilité de l’évolutivité et de la sévérité de
ces affections : maladie évolutive ne signifie pas maladie létale
(mortelle), ni même diminution de l’espérance de vie. »

I-5- La mobilité et l’handicap :


Le déplacement habituel du corps humain est assuré essentiellement
par la marche, le saut, le ramper et la course.
I-5-1- La marche :
La marche est un phénomène complexe. La maîtrise des phénomènes
mécaniques mis en jeu parla marche doit s’acquérir pour le jeune enfant
mais peut également être perdue par l’adulte, après un accident ou une
maladie. La marche peut aussi être plus ou moins bien contrôlée par la
personne handicapée temporairement et c’est là qu’intervient la
correction de l’handicap par l’usage d’objets (cannes, appareils de
marche et orthèses, fauteuils roulants) qui visent à rétablir le mouvement
et l’équilibre.
I-5-2- Les aides à la marche :
Il existe principalement trois sortes d’aides à la marche : les cannes, les
déambulateurs et les orthèses.
I-5-3- Le fauteuil roulant :
L’homme a inventé la roue pour se déplacer plus vite, pour transporter
une charge. Pour remplacer la marche, il a appliqué son invention en
réalisant le landau, la poussette et le fauteuil roulant, etc.
Depuis 1980, le développement des sports de compétition a accéléré la
transformation du fauteuil roulant manuel par :
- L’emploi de nouveaux matériaux qui améliorent sa légèreté et sa
maniabilité.
- La multiplication des options sur la longueur et la largeur du siège, la
hauteur du dossier, le profil de l’accoudoir, le diamètre des roues, etc. ;
ces mesures constituent, en fait, une meilleurs adaptation aux mesures
et aux capacités de chacun.
Ces transformations du fauteuil roulant ont également permis la création
de plusieurs types de fauteuils roulants.
Chapitre II
La situation de handicapées moteurs en Algérie
II-1- Les causes de l’handicap en Algérie :
Parmi les causes de l’handicap qui touchent plus la population algérienne, selon
le type d’handicap, on cite :
II-1-1-Les paraplégiques :
Des victimes d’accidents de la circulation (3500 accidentés de la route chaque
année garderont un handicap à vie), et d’accidents de travail, sont prises en
charge par seulement trois hôpitaux rééducation fonctionnelle pour toute
l’Algérie.
On constate aussi que les prestations de santé fournies restent de qualité moindre
par manque de moyens techniques et d’insuffisances dans la formation du
personnel et ne garantissent pas une qualité de vie à la sortie de l’hôpital.
II-1-2-Les myopathes :
« Des maladies musculaires généralement dégénératives et handicapantes »
celles-ci sont répandues dans beaucoup de familles du fait des mariages
consanguins (dont la filiation s’établit par le père) fréquents et qui comptent un,
deux, trois jusqu’à quatre myopathes par famille.
II-1-2-La poliomyélite :
« Une maladie vitale très contagieuse, responsable de paralysies musculaires
laissant des effets invalidants. »
Jusqu’aux années soixante dix où le vaccin anti-poliomyélite est devenu
obligatoire, l’Algérie a fait face à une épidémie de poliomyélite de grande
ampleur qui a eu pour conséquence des milliers de jeunes handicapés traités et
appareillés en France sur la base d’un accord entre la Sécurité Sociale Française
et la Sécurité Sociale Algérienne. Cet accord a été rompu dès les années quatre-
vingts sans la création de structures de prise en charge similaire en Algérie.
II-1-3-Les amputations :
« L’action d’amputer, de retrancher tout ou une partie d’un organe ou d’un
membre par une opération chirurgicale. »
Beaucoup d’amputations sont les conséquences d’accidents sur la voie ferrée
d’autres très nombreuses dues au diabète, maladie très répandue parmi la
population et dernièrement les amputations conséquentes des terribles bombes
du terrorisme.
Il y a aussi toutes les maladies invalidantes nouvellement recensées d’origine
neurologique telles que :
- La sclérose en plaques qui est une maladie évoluant par poussées, et
caractérisée par la constitution de plaques de sclérose « une induration anormale
du tissu d’un organe par condensation de ses éléments constitutifs », elle est due
à une destruction localisée de la myéline gainant la substance blanche du
système nerveux central, ce qui provoque des troubles neurologiques variés.
- Les séquelles d’accidents cardio-vasculaires.
- De plus des centaines d’enfants handicapés très lourds, les infirmes moteurs
d’origine cérébrale dont l’handicap résulte d’accident d’accouchement, de
souffrance fœtale, de séquelles d’une forte fièvre ou de méningite et qui ne sont
pris en charge par aucune structure.
- D’autres atteints d’encéphalopathies, une affection non inflammatoire de
l’encéphale « une partie du système nerveux », totalement invalides, survivent,
rançon du développement des techniques de réanimation mais bouleversent
totalement la vie de leur famille.
II-2- Les politiques mises en œuvre en faveur des personnes handicapées:
Les politiques mises en œuvre en faveur du logement des personnes handicapées
découlent de l’exigence d’accessibilité posée par la loi de 2002.
• La loi du 30 juin 2002 a établi le principe de l’accessibilité des locaux
d’habitation neufs.
Le législateur s'est efforcé de prendre en compte les besoins des personnes
handicapées dans la conception des constructions publiques et privées, les
transports et la voirie. Les problèmes des handicapés semblent tous lié à la non-
accessibilité des constructions.
 Il y a des cas concrets de rejet d'élèves de l'école et de centres de formation
professionnelle à cause de leur handicap et à cause de la non-accessibilité des
établissements scolaires, alors qu’ils sont la capacité de suivre leur scolarité
normalement. Ce qui explique le fort taux d'abandon et d'analphabétisme
dans certaines régions, notamment dans les wilayas de l'intérieur du pays.
 Malgré que la loi 02/ 09 du 08/ 05/ 2002 portant sur «la protection des
personnes handicapées et la préservation de leur dignité», stipule que les
entreprises publiques et privées sont tenues d'embaucher un handicapé sur
100 employés valides.
Sur le terrain, même s'il y a des entreprises qui acceptent de prendre une
personne handicapée, les difficultés d'accès à l'entreprise font que la personne
recrutée finit elle-même par abandonner son emploi.
 Dans le domaine de transport, Les handicapés moteurs attendront encore
longtemps avant de bénéficier de la gratuité du transport dans les bus.
 En ce qui concerne les bâtiments d’habitation, dont la majorité absolue est
dépourvue d’ascenseurs, sont inaccessibles pour les handicapés et leurs
logements en rez –de- chaussée ne sont pas aménagés pour les recevoir.
Pourtant l’article 30 de la même loi insiste à ce que les personnes
handicapées doivent avoir des dispositions visant la suppression des barrières
entravant leur vie quotidienne pour :
- Une normalisation architecturale et un aménagement des locaux d’habitation,
scolaire, universitaires, de formation, de pratiques religieuses, de soins et de
lieux réservés aux activités culturelles, sportives et de loisirs,…etc.
- Une accessibilité aux lieux ouverts au public,
- Un logement situé au premier niveau des habitations pour les personnes
handicapées ou en ayant la charge lors de l’octroi d’une décision d’affectation
de logement.
En mars 2005, le président de la République s’était engagé à résoudre la
problématique de l’accessibilité des lieux publics aux handicapés. Sauf que,
depuis, les handicapés restent les premières victimes de la discrimination en
milieu urbain, et de la société dans son ensemble.
«Il est regrettable que l'accessibilité de certains lieux continue de se poser
comme un frein à une participation totale de la personne handicapée à la gestion
des affaires de la cité. Les plans d'aménagement régulièrement inscrits dans
l'action gouvernementale prévoient des accès adaptés à toute personne
handicapée, qui est membre à part entière du processus de développement
économique du pays.»
Il est vrai que la loi relative à la protection et à la promotion des personnes
handicapées, qui date de mai 2002, peut être considérée comme une avancée.
Mais elle reste aujourd’hui inapplicable en l’absence de décrets exécutifs. Entre-
temps, ce sont des centaines de milliers de personnes qui sont exclues de la
société. Cependant, ce manque de considération affiché par les pouvoirs publics
envers cette frange de la société semble avoir renforcé la volonté du mouvement
associatif.
Toutefois, un projet de décret exécutif fixant les modalités d’accessibilité des
handicapés à l’environnement physique est actuellement en phase d’élaboration
au niveau du ministère de l’Emploi et de la Solidarité. La conception de ce texte

se déroule en collaboration avec d’autres départements ministériels mais aussi


avec le mouvement associatif qui a été invité à présenter des observations
particulières, ce nouveau cadre juridique fixant les modalités d’application de
l’article 30 de la loi relative à la protection et à la promotion des personnes
handicapées qui date de 2002 énoncera les mesures à mettre en œuvre pour
adapter l’environnement bâti et les installations publiques, déterminera les
conditions nécessaires pour l’accès des handicapés aux transports publics et
définira les dispositions permettant l’accès des personnes présentant des
incapacités sensorielles à différentes formes de communications parallèles.
Beaucoup de choses restent encore à faire pour une meilleure prise en charge et
cela n'engage pas uniquement les pouvoirs publics et le mouvement associatif,
mais toute la société civile.
Chapitre III
La relation et les moyens
III- 1-La relation :
III-1-1- « La perception » de la personne handicapée :
Lorsque nous rencontrons une personne, nous sommes immédiatement
assaillis par différentes sensations, notamment visuelles et sonores, qui
déterminent dès le départ une première impression de la personne, en
relation avec les multiples souvenirs que nous portons en nous de
rencontres avec d'autres. Si la physionomie, le corps, l'attitude, la voix de
cette personne sont particuliers, hors-normes, notre perception
entraînera aussitôt une réponse émotionnelle. En effet, c'est la
dimension émotionnelle de notre fonctionnement cérébral qui est la
première touchée face à des stimuli non-verbaux. Cela explique que,
face à une personne handicapée dont le visage a une forme, des
mimiques particulières et inattendues, dont le corps est autre, dont la
position (assise, couchée,…) n'est pas celle que l'on attend, dont le
langage est différent, nous ressentons instantanément une foule
d'impressions plus ou moins confuses, dont nous sommes plus ou moins
conscients, et que nous arrivons plus ou moins à maîtriser.
Une des premières impressions identifiable est celle d'être confronté à
l'inconnu. Le visage que nous regardons et qui nous regarde est autre.
Cette impression d'inconnu peut venir d'un manque d'apprentissage. En
effet, au delà des discours sur l'intégration, de nombreuses personnes
handicapées vivent encore à l'heure actuelle de manière confinée,
nouant peu de contacts avec le monde extérieur. Dès lors, nous avons,
depuis notre enfance, été généralement peu confrontés avec des
personnes porteuses de handicap, ce qui nous empêche de les identifier
comme faisant partie de notre monde quotidien, habituel.
Alors qu’une enquête sur le continent Africain, nous a montré à quel
point ce phénomène était culturel. En effet, dans la ville de Dakar, par
exemple, on rencontre à tout moment, dans la rue, des enfants et des
adultes gravement handicapés, ayant souvent une activité de mendiants,
qui côtoient tout le monde et vis-à-vis desquels, personne, sauf nous,
occidentaux, ne réagit. Dans cette autre situation culturelle, la personne
handicapée n'est pas cachée, n'est pas mise à l'écart, ce qui banalise le
contact avec elle. Il nous semble donc que l'isolement social que vivent
fréquemment, dans nos pays, les personnes handicapées constitue un
facteur qui contribue au sentiment d'inconnu ressenti fréquemment face
à elles.
Dans cette impression d'inconnu, on se trouve aussi face à la difficulté
de faire entrer la personne dans des catégories qui nous sont familières.
Avons-nous devant nous un adulte ou un enfant? Les limites qu'impose
le handicap physique entraînent fréquemment une confusion chez
l'interlocuteur, qui a tendance à infantiliser la personne handicapée. Le
handicap amène la nécessité, pour l'autre, de développer une conduite
d'aide, qui va parfois être implicitement confondue avec l'aide que l'on
fournit à un enfant pour le nourrir, l'habiller, le faire marcher... Cette
assimilation va être perceptible dans la manière dont la personne valide
s'adresse à la personne handicapée, en utilisant un langage simple, voir
simpliste ou puéril. Le problème est encore plus aigu lorsque la
personne handicapée a des difficultés d'élocution. Dans ce cas,
l'assimilation à un enfant est encore plus fréquente. On comprend
aisément ce que cette assimilation peut avoir de choquant pour la
personne handicapée qui interprète très lucidement la situation. Lorsque
la relation démarre de cette manière, elle débute sur de mauvaises
bases.
Certains éléments non-verbaux entraînent également des réactions
immédiates chez l'interlocuteur. Par exemple, des mouvements
brusques, imprévisibles, incontrôlés de la personne handicapée peuvent
déclencher chez la personne valide des sentiments de peur, en raison
d'une interprétation automatique de ces gestes comme une conduite
d'agression.
Des attitudes figées, un regard fixe, certaines mimiques faciales peuvent
aussi être vécues à tort comme des signaux de menace, déclenchant
des sentiments de peur et des conduites de fuite, d'évitement, de prise
de distance. A la limite, la différence ressentie peut être telle que l'on se
pose la question de l'humanité de la personne. De plus, ce qui peut aussi
la personne qui rencontre une personne handicapée, c'est de ressentir la
souffrance vécue par celle-ci. Cela peut déboucher sur de la pitié, de la
commisération, sur une attitude d'empathie, ou au contraire sur du déni:
on essaie de se protéger de cette souffrance, on s'interdit de la vivre.
La personne porteuse d'une déficience constitue aussi, dans notre
monde occidental, un « anti-modèle » qui peut être ressenti comme
gênant. En effet, elle ne correspond en aucun cas à l'idée de la personne
au corps parfait, vivant dans un bien-être matériel parfait, ainsi que nous
le montrent quotidiennement les publicités. Dans les feuilletons, qui
reflètent fidèlement les représentations sociales dominantes, on ne
trouve nulle trace de personnes ayant une déficience. Ou, lorsqu'elles y
sont présentes, elles sont figurées de manière idéaliste, très lointaine de
la réalité. Le nombre de sollicitations dont nous sommes l'objet tous les
jours visant à améliorer notre « look » et notre confort sont
représentatives d'une société valorisant un bonheur matériel, des
relations superficielles, un monde de l'apparence. A coup sûr, la
personne handicapée se trouve encore plus disqualifiée que si nous
vivions dans un monde où les caractéristiques de la personnalité, les
relations étaient valorisées.
III-1-2- La relation soignant-soigné : « manipulateur-patient »
Définition relation soignant-soigné: vise à établir un échange par le
dialogue et l’écoute en vue d’apporter un soutien psychologique à une
personne ou un groupe, lors d’actes médicaux. Cela est représenté par
une communication patient-soignant. Plus précisément, en ce qui
concerne la rencontre avec le patient handicapé, le soignant doit
posséder certaines capacités, telles que :
- Celle d’écouter, c'est-à-dire porter un intérêt vrai à ce que l’autre lui dit,
et ce que lui seul peut lui dire. C’est permettre au patient de s’exprimer
librement, ce qu’il vit, ce qu’il ressent. C’est être ouvert à tout ce qu’il a à
lui dire, sans interpréter, sans juger ; c’est être attentif à quelqu’un en
souffrance, pour l’aider à trouver son chemin. C’est lui donner du temps,
une présence.
- Celle de regarder, d’observer, c’est percevoir si l’atmosphère
environnant le patient s’alourdit ou se détend.
Dans une approche globale du patient, le regard du soignant est
important.
Cette observation si importante lors de l’accueil ou dans le soin,
demande au soignant certaines aptitudes de :
- Disponibilité : se donner du temps, mais aussi accepter l’autre sans
jugement de valeur. « Je te reconnais comme un être ayant ses
émotions, ses valeurs, ses limites, ses ressources. »
- Chaleur humaine.
- Acceptation de la différence de l’autre.
La qualité de cette rencontre, entre l’accueillant et l’accueilli, dépendra
de la capacité du soignant à savoir écouter, regarder, observer, accepter
l’autre, avec ses différences. C’est le reconnaître en tant que personne
unique. Il n’est pas toujours évident de consacrer de l’intérêt et du temps
au patient, et ce par manque de temps, parce que la charge de travail
est trop lourde ou encore parce que nous sommes très sollicités.
Le soignant œuvre pour soigner et guérir le patient, tout en sachant qu’il
restera handicapé et ne sera donc pas guéri. La méconnaissance du
handicap, les relations du professionnel, les préjugés peuvent parasiter
la relation de soins avec la personne en situation de handicap.
Généralisation de l’absence d’autonomie motrice ou surestimation des
capacités, à se positionner entre le trop et le pas assez reste difficile
pour le soignant.
L’essentiel dans cette relation est la reconnaissance du patient comme
une personne et non comme un objet de soin.
III-1-3- Le risque d’épuisement :
Depuis le début du siècle, on prend enfin en compte ce risque
d’épuisement pour les équipes hospitalières .En effet, aujourd’hui on
remarque notamment l’aide apportée quotidiennement aux enfants et
aux adultes dépendants dans les activités de la vie quotidienne. Ce
terme récent d’aidants professionnels désigne exclusivement ceux qui
apportent les aides à la vie quotidienne, garants de la qualité de vie des
personnes dépendantes .Il s’agit pour eux de travailler au plus près de la
personne, dans un corps à corps physiquement épuisant et une intimité
chargée d’émotions. Il leur faut répéter chaque jour et plusieurs fois par
jour les mêmes gestes qui sont pourtant dévalorisés dans le public.
De plus les aidants professionnels ont également reçu une formation
réduite voir inexistantes ce qui ne leur permet jamais à elle seule de bien
comprendre la personne handicapée. Le signe constant de l’épuisement
est une immense fatigue, avec une lassitude physique, on parle souvent
de « somatisation » mais également avec des signes physiques et
sociales .Les uns tentent de lutter contre cet épuisement et les autres
s’en protègent en adaptant une conduite de replie « perte de confiance »
ce qui peut se traduire au niveau du travail par un risque de maltraitance.
Mais pour lutter contre cet épuisement, il faudrait des formations
préalables, si modestes soit elles, elles nous semblent indispensables,
elles devraient se poursuivre en formation continue. En plus de cela, il
faudrait que les responsables d’établissements, d’associations sachent
que le risque d’épuisement existe et que ce n’est pas une faute
professionnelle, il faudrait que les professionnels du travail puissent
pouvoir parler, exprimer leurs émotions.
III-2-Les moyens :
- Des Techniques appropriées
Il n'existe pas de recette magique ! Les techniques de manutention ne
suppriment pas la pesanteur. Elles permettent d'organiser la
confrontation entre

le soignant et son patient, entre le soignant et une masse pondérale,


humaine et fragile.
La personne handicapée : le corps humain est ici caractérisé par son
poids. Le poids moyen du sujet est sensiblement supérieur à celui de la
tierce personne, le plus souvent féminine. La forme du sujet est aussi à
prendre en considération : il faut pouvoir saisir la charge et la maintenir
pour qu'elle n'échappe pas. Le volume du sujet adulte pénalise les
tierces personnes de petite taille. Ce corps se présente parfois inerte,
hypotonique, flasque, ou l'inverse hypertonique, athétosique, voire raide,
douloureux. De plus, il repose sur un lit mou, creux, trop haut ou trop
bas, d'accès mal commode.
La tierce personne : le sujet est-il capable de réactions, d'actions ou de
participations ? Ou est-il opposant et résistant ? Ces réactions positives
ou négatives doivent être utilisées pour faire émerger l'énergie du sujet :
elles ont une incidence positive sur l'acte de manutention : allègement,
impulsion, guidage. Il en résulte une stimulation et une facilitation vers
l'autonomie personnelle du patient. Les techniques doivent être
partagées et non imposées au patient. La recherche préalable de sa
participation est donc essentielle. Il est également déterminant de garder
l'initiative qui imposera le déroulement de l'action dans le sens prévu.
- Trois règles devront guider la tierce personne :
- pour résoudre une difficulté, il faut s'efforcer de la décomposer.
- tout faire pour éviter de porter.
- demander la participation du sujet.
- L'utilisation des aides techniques disponibles
L'aide technique est ici un accessoire qui favorise la manutention. Il est
admis de classer les aides techniques en plusieurs groupes :
- les aides techniques manuelles : les sangles, les bretelles, les
bâches de manutention

- les aides techniques fixes : les barres d'appui, les potences au lit, les
portiques.
- les aides techniques mécanisées : les soulève-personnes, chariots
plats de salle de bain, chariot-douches.
Toutes ces aides techniques présentent l'avantage d'aider à la
manutention par l'appui que le patient peut y prendre. Elles facilitent la
prise par et pour la tierce personne.
Elles rendent le port de charge réalisé efficace, voire performant, et
cependant, il n'est pas rare de constater que dans bien des cas ces
aides techniques ne sont pas utilisées.
Chapitre IV
La prise en charge des patients dans les services
de radiologie
IV-1-La prise en charge radiologique :

La radiologie présente une expansion constatée et régulière qui varie


selon les pays, la densité de la population et son type, le recrutement du
personnel radiologique et sa qualification.

Le référentiel métier :

est ensemble les taches que doit accomplir le manipulateur en radiologie


dans l'exercice de sa fonction.

Fonction technique :

- identifie le patient et la prescription de l'examen préparer le patient


pour l'examen.
- préparer la salle et le matériel.
- réaliser toute les examens standards.
- participer à la réalisation des nouvelles techniques d'imagerie médicale
(TDM, IRM, Echographie).
- traiter les films radiographiques (entretien des bains et développeuses
automatiques, analyse et critique radiologique).
- Assister le médecin lors de la réaction des examens interventionnels.
-Prodiguer les premiers soins lors d'un choc survenant dans un service
de radiologie.

Fonction de gestion et organisation :


-gérer le service
-gérer les ressources humaines.
-gérer les approvisionnements, stockage et distribution
- gérer les flux des usagers.
Fonction de communication, d'information et d'éducation : participer
à la mise en œuvre de la politique de communication et développer les
techniques de communication internes et externes.

IV-2-La prise en charge psychologique :

Comportements des manipulateurs en radiologie : Il s'agit


essentiellement du type et de la qualité des relations engagées avec le
malade. Le manipulateur en radiologie, un individu qui doit avoir le sens
de :

L'observation :
Nous savons que l'inconscient et le psychisme ne sont pas observables
comme parait l'être somatique, seules les manifestations extérieures le
sont, par conséquent le manipulateur doit être attentif aux
comportements, aux gestes, aux manières, aux émotions du patient,
Chaque élément observé peut avoir son importance dans un moment
précis de la prise en charge ,bien sûr, il est important que le patient ne
ressente pas épié et donc que l'observation soit discrète, c'est-à-dire
dans le respect de la personne, Hormis l'observation objective. Il reste
malgré tout un part de subjectivité qui repose essentiellement sur le
jugement personnel du manipulateur en radiologie, cependant, et c'est là
toute la difficulté de ce métier, il y a lieu de réduire au mieux cette
subjectivité.

L'écoute :

On ne peut résumer l'écoute à une action purement sensorielle due aux


capteurs que sont nos oreilles, Il ne s'agit en aucun cas d'assimiler un
entretien individuel à un interrogatoire. « Je »pose les questions « tu »
répond. L'écoute dépasse ce qui est dit pour comprendre ce qui est
pensé et qui n'est pas toujours exprimé par

la parole. L'écoute est une particulière qui décrypte les non-dits, les
silences, les expressions, les attitudes, bref, le verbal ou non verbal,
L'écoute de ce qui est objectif c'est-à-dire parlé vient s'ajouter au
subjectif qui est interprétatif, L’attitude d'écoute requiert une attention et
rigueur de la part du manipulateur, qui soit impératifs, Ecouté ce n'est
pas juger, admettre, cautionner, c'est chercher à comprendre le patient
et à lui permettre de se comprendre lui-même, L'empathie : c'est la
réalisation d'un niveau profond de compréhension du patient, c'est
essayer de se mettre à sa place De politesse. De propreté : avoir une
allure et tenue correcte.
VOLET
PRATIQUE
Chapitre I
Méthodologie de l’enquête
MÉTHODOLOGIE DE L’ENQUÊTE :

I-1- RECUEIL DE DONNÉES : CETTE PARTIE COMPREND TROIS


POINTS :

- POPULATION ET L’ÉCHANTILLON DE L’ÉTUDE.


- LIMITE GÉOGRAPHIQUE ET TEMPORELLE DE L’ENQUÊTE.
- INSTRUMENT DE RECHERCHE UTILISÉ.

I-1-1- POPULATION ET L’ÉCHANTILLON D’ENQUÊTE :


L’échantillon cible est composées de : 12 manipulateurs en radiologie du bloque
des urgences chirurgicales, 09 manipulateurs en radiologie centrale, 06
manipulateurs en radiologie de consultations externes et 03 manipulateurs en
radiologie de pneumo-phtisio.
Mon étude il a été centré sur les manipulateurs de radiologie du CHU de Sétif
car ce sont eux places connaitre les particularités propre à ce thème.

I-1-2-LIMITE GÉOGRAPHIQUE ET TEMPORELLE DE L’ENQUÊTE :

L’ENQUÊTE DE MON TRAVAIL EST EFFECTUÉE AU NIVEAU DE CENTRE


HOSPITALO-UNIVERSITAIRE MOHAMED SAÂDNA ABDENOUR DE
SÉTIF, AVEC LES MANIPULATEURS EN RADIOLOGIES DIPLÔMÉES
D’ÉTAT ET BREVETÉES :
● Le service de radiologie centrale.
● Le service de radiologie du bloc des urgences chirurgicales.
● Le service de radiologie de consultations externes.
● Le service de radiologie de pneumo-phtisio.

Période de l’enquête: 05 Avril 2012 jusqu’à 03 Mai 2012.


I-1-3-Instrument de recherche utilisé:
Afin d’atteindre mon objectif, et de recueillir les opinions des manipulateurs des
services cités ci-dessus, concernant « la prise en charge des patients handicapés
moteurs dans un service de radiologie » j’ai opté pour un questionnaire pour
mieux identifier et interroger le vécu de ces manipulateurs.
Les instruments de la recherche sont :
- L’observation
- Le questionnaire
L’observation :
J’ai situe mon observation sur les services suivants :
● Le service de radiologie centrale.
● Le service de radiologie du bloc des urgences chirurgicales.
● Le service de radiologie de consultations externes.
● Le service de radiologie de pneumo-phtisio.
Questionnaire :
- J’ai choisie comme outil d’enquête « le questionnaire ».
- Le questionnaire consiste à poser une série de questions à un
ensemble de répondants représentatifs d’une population cible.
L’ensemble des questions est contenu dans 03 rubriques :
Rubrique N°01 : Connaître « Motivation /Population »
Rubrique N°02 : Connaître « Relationnel »
Rubrique N°03: Connaître « Moyens »
Je justifie mon choix par :
- Le questionnaire sert à fournir des connaissances, à leur niveau, d’un
événement ou problème.
- Des faits sur leur situation sociale, professionnelle et familiale.
- Des jugements subjectifs sur les fais, les idées ; leurs opinions et leurs
attentes.

EN RÉSUME :

♦ LIEU DE L’ENQUÊTE : C.H.U DE SÉTIF.

♦ Période de l’enquête : 05 Avril 2012 jusqu’à 03 Mai 2012.

♦ La population cible : Nombre de 37 manipulateurs en radiologie des services


de radiologie

♦ Échantillon : les manipulateurs en radiologie des services de


radiologie centrale, bloc des urgences chirurgicales, consultations externes,
pneumophtisio.

♦ Outil de l’enquête : observation, questionnaire.

- Questions fermés (№ : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 8)
- Question semi-ouverte (№ : 7)

Questions ouvertes (№ : 9, 10)


Chapitre II
Résultats et Analyses
II-1-ANALYSE ET INTERPRETATIONS DES RESULTATS :

Dans cette partie, J’ai listé l'ensemble des résultats, suivi d'une représentation
graphique avec un commentaire.

II-1-ANALYSE ET INTERPRETATION DE QUESTIONNAIRE :

J’ai réalisé un questionnaire avec les manipulateurs en radiologie travaillant au


niveau des différents services de radiologie, dont les résultats sont les suivants :

Analyse de 1ere rubrique : concernant «Motivation /Population »

Question N° 1 : Avez-vous manipulé beaucoup des patients handicapés


moteurs dans votre service ?

Manipulation des patients


handicapés moteurs Oui Non
Nombre des réponses 20 10
pourcentage 66,66% 33,33%
Tableau N°1 : La manipulation des patients handicapés moteurs

33%

Oui
67% Non

Diagramme N°1 : Représente graphique de tableau N°1


Résultat :

►66,66 % des manipulateurs questionnés ont répondue par : OUI

►33,33% des manipulateurs questionnés ont répondue par : NON

Interprétation :

D’après les différentes réponses des manipulateurs des services de radiologie


sont réceptionnes les patients handicapés moteurs
Question N°2 : Quelle sont les tranches d’âge que vous rencontrez dans le
service ?

Les tranches d’âge Nouveau né à 20ans 20 à 50ans 50ans et plus


Nombre des réponses 10 11 9
Pourcentage 33,33% 36,66% 30%
Tableau N°2 : Les tranches d’âge des handicapés moteurs qui reconnaitre
dans les services de radiologie

30% 37%
20 à 50ans
Nouveau né à 20ans
33% 50ans et plus

Diagramme N°2 : Représentation graphique du tableau N°2

Résultat :

37% des répondants dit que la tranche d’âge des patients handicapés qui sont
rencontres dans le service est comprise enter 20 à 50ans, 33% dit que la tranche
d’âge qui sont rencontres est « nouveau né à 20 ans », le reste 30 des répondants
dits l’âge le plus rencontre c’est 50 ans et plus.

Interprétation :

Donc d’après les réponses, je peux dire que les services de radiologie sont
rencontre les différentes tranches d’âge des patients handicapés moteurs.
Question N°3 : Les radiographiques effectuées sont-elles toujours en
relation avec l’handicap?

La relation entre la radiographie


effectuée et l’handicap Oui Non Parfois
Nombre des réponses 08 00 22
Pourcentage 0% 73, 33%
27,66%
Tableau N°3 : La relation des radiographies effectuées et l’handicap

27%
oui
0%
non
73%
parfois

Diagramme N°3 : Représentation graphique de tableau N°3

Résultat :

73,33% des manipulateurs questionnés répondues parfois, et 27,66 des


manipulateurs questionnés répondues par oui.

Interprétation :

D’après les réponses, je peux dit que les radiographies effectuées pour les
patients handicapés moteurs sont-elles pas toujours en relation avec l’handicap,
mais sont-elles parfois en relation avec l’handicap.
Analyse 2éme rubrique : concerne « Relationnel »

Question N°4 : Avez-vous une approche différente envers eux ?

Une approche
différente envers eux Oui Non
Nombre des réponses 30 00
Pourcentage 100% 0%
Tableau N°4 : L’approche différente envers eux

0%

OUI
NON
100%

Diagramme N°4 : Représentation graphique de tableau N°4

Résultat :

100% des enquêtes affirment que l’approche est différente envers eux

Interprétation :

Donc, vraiment il existe une différente entre l’approche au malade normal et


l’approche au malade présente un handicap moteur
Question N°5 : Avez-vous plus difficultés à les prendre en charge ?

1)-Sur le plan physique :

Difficultés de prendre en charge


les patients handicapés moteurs Oui Non
Nombre des réponses 26 4
Pourcentage 86,66% 13,33%
Tableau N°5 « 1 » : Les difficultés de prendre en charge les handicapés
moteurs, sur le plan physique

13%

oui
non
87%

Diagramme N°5 « 1 » : Représentation graphique de tableau N°5 « 1 »

Résultat :

●La majorité des manipulateurs enquêtés (86,66) ont répondu par OUI.

●La minorité des manipulateurs enquêtes (13,33) ont répondu par NON.

Interprétation :

D’après ce résultat, je confirmée que la prise en charge des personnes


handicapées moteurs sur le plan physique et technique, est difficile car les
difficultés qui reconnaître
2)-Sur le plan psychologique :

Difficultés de prendre en charge


les patients handicapés moteurs Oui Non
Nombre des réponses 21 09
Pourcentage 70 % 30%
Tableau N°5 « 2 » : Les difficultés de prendre en charge les handicapés
moteurs, sur le plan psychologique.

30%
OUI
70% NON

Diagramme N°5 « 2 » : Représentation graphique de tableau N°5 « 2»

Résultat :

►70% des manipulateurs questionnés ont répondue par : OUI

►30% des manipulateurs questionnés ont répondue par : NON

Interprétation :

D’après les réponses à cette question je peux dire que la prise en charge
psychologique des personnes handicapées dans les services de radiologie
rencontre des difficultés.
Question N°6 : Avez-vous le choix de travailler avec des personnes
handicapées ?

Le choix de manipulateur de
travail avec les personnes Oui Non
handicapés
Nombre des réponses 6 24
Pourcentage 20 % 80%
Tableau N°6: Le choix de manipulateur de travailler avec les personnes
handicapées.

20%

OUI

80% NON

Diagramme N°6: Représentation graphique de tableau N°6

Résultat :

-La majorité des manipulateurs enquêtés (80) ont répondu par OUI.

-La minorité des manipulateurs enquêtes (20) ont répondu par NON.

Interprétation :

Donc, je constaté que la plupart des manipulateurs en radiologie sont préfère de


ne travaillent pas avec les handicapés.

Analyse 3éme rubrique : concerne « Moyens » :

Question N°7 : Pensez-vous votre service est adapté aux personnes


handicapées ?
L’adaptation du service aux
personnes handicapées Oui Non
Nombre des réponses 3 27
Pourcentage 10 % 90%
Tableau N°7 : L’adaptation du service aux personnes handicapées.

10%

OUI

90% NON

Diagramme N°7: Représentation graphique de tableau N°7

Résultat : -10% des manipulateurs questionnés ont répondue par : OUI.

-90% des manipulateurs questionnés ont répondue par : NON

Si non justifier :

- Manque des accessoires radiologique spécifique pour les handicapés.


- L’absence du matériel radiologique spécifique

Interprétation :

D’après cette résultat, je peux dire que les services de radiologies parfaitement
ne sont pas adaptables aux ces personnes.
Question N°8 : Avez-vous du matériel particulier?

Matériel particulier Oui Non


Nombre des réponses 00 30
Pourcentage 00 % 100%
Tableau N°8 : L’existence du matériel radiologique particulier

0%

OUI
NON
100%

Diagramme N°8: Représentation graphique de tableau N°8

Résultat :

100% des manipulateurs répondu par oui

Interprétation :

D’après ce résultat, j’ai assure qu’il n’existe aucun matériel radiologique


spécifique pour conçue ces genre des patients installés dans ces services.
Question N°9: Quelle sont les difficultés techniques rencontrées pendant la
réalisation des incidences sur ces patients ?

Selon les réponses des manipulateurs questionnées, les difficultés


techniques rencontrées pendant la réalisation des incidences sur les
patients handicapés moteurs sont :

- La hauteur des tables de radiologie n’est pas supportées aux ces patients.
- Difficulté de positionnées ces patients en station vertical.
- Difficulté de réalisées correctement les incidences de profile et oblique sur
ces patients.
- Problème d’immobilisés ces genre des patients car le manque des moyens
de contentions.
- L’absence des accessoires radiologique comme les sangles pour les
radiographies debout, et brancard avec tiroir pour les rachis, rendre la prise
en charge des handicapés moteurs difficiles.
Question N°10: D’après vous quelles sont les solutions proposées pour
améliorer la prise en charge des handicapés ?
Selon les réponses des manipulateurs questionnées, les solutions
proposées pour améliorer la prise en charge des handicapés sont
- Assurer des moyens et matériels spécialisés et adéquats pour ces patients
- Installer des tables radiologiques spécialisées, c’est-à-dire des tables
basculantes plus basses pour respecter la hauteur de Fauteuil roulant.
- Assurer des accessoires radiologiques et des moyens de contentions.
- Faits une formation spécialisé.
- Service spécialisé pour ces patients.
Analyse des résultats :

Cette phase est cruciale, elle je permets de valider ou non mon hypothèse et
l’essentiel n’est pas de valider à tous prix mais avant tout d’être logique dans les
interprétations.

Avant de commencer l’analyse, il est préférable de sélectionner les résultats


significatif mon démarche à été de regrouper les questions par rubrique pour
effectuer une analyse logique.

1ere rubrique : «Motivation /Population »

Les principaux résultats de cette rubrique :

Le groupe des manipulateurs enquêtes juge que :

- Les services de radiologie sont réceptionnées les personnes handicapées


moteurs de nombre considérable (tableau n°1).
- Les différentes tranches d’âge de personnes handicapées sont rencontres
dans les services de radiologie (tableau n°2).
- Les radiographies qu’ils sont effectues ne sont pas parfaitement aux
relations avec l’handicap (tableau n° 3).

1éresynthèse :

Selon les différentes réponses : Dans un premier temps j’ai interrogé des
MRX de CHU de Sétif, il en ressort qu’en effet ils rencontrent des patients
handicapés moteurs. Sur cette population rencontrée, on dénombre de
différentes tranches d’âge, pour effectuées des radiographies n’est pas toujours
en relation aux l’handicap.
2éme rubrique : « Relationnel »

Les principaux résultats de ce rubrique :

Le groupe des manipulateurs enquêtes juge que :

- La totalité des manipulateurs enquêtes affirment que l’approche au patient


handicapé différente à l’approche au patient valide (tableau n°3).
- La majorité des manipulateurs enquêtes assurées l’existence des difficultés
de prendre en charge les patients handicapés moteurs sur les deux plans
technique et psychique (tableau n°5 -1-) et (tableau n°5-2-).
- 6manipulateurs enquêtes sont préférables de ne travaillent pas avec
handicapés (tableau n°6)

2éresynthèse :

L’approche est différente envers eux, donc les manipulateurs au niveau


psychologique ils feront plus attention aux patients, plus de vigilance et ils
essayent de prendre plus de temps si cela est possible. Et sur le plan physique,
elle est un peu plus difficile c’est pourquoi il faut plusieurs personnes pour
mobiliser le patient à ce genre, et pour cela les manipulateurs préférables de ne
travaillent pas avec ces personnes.

3éme rubrique : « Moyens »

Les principaux résultats de cette rubrique :

- La plupart des réponses dite que notre service n’est pas adapter aux
personnes handicapées moteurs.
- La totalité des manipulateurs enquêtes affirmer l’absence du matériel
particulier spécifiquement aux ces personnes.
- On a plusieurs difficultés techniques rencontrées pendant la réalisation des
incidences sur les handicapés moteurs ; on situé : la prendre sur la table
d’examen ce genre des personnes, et la réalisation des incidences de station
verticale,
- Installer des nouveaux tables de radiologie qu’ils sont descendants plus
basse, doter des accessoires spécifiques pour facilite cette prise en charge,
formation établir, établissement du service spécialisé ; tous se sont des
solutions proposées pour amélioré la prise en charge du ces patients.

3eme synthèse :

Selon les résultats, les services ne sont pas adaptées, par exemple les tables
sont trop hautes, marche pour rentrer dans une salle…, le manque aussi des
moyens de et des aides techniques (accessoires spécifique), les manipulateurs
disposent de quelques moyens facilitant la prise en charge, comme une nouvelle
table qui descend plus bas « c’est-à-dire au niveau de leur fauteuil » pour
essayer d’améliorer la prise en charge des personnes handicapés moteurs.
Analyse globale :

Dans un premier temps j’ai interrogé des MRX du CHU de Sétif, ils en ressort
qu’en effet il rencontrent des patients handicapés.
En ce qui concerne l’accueil du patient, les manipulateurs pensent que leur
attitude ne change pas mais qu’en effet il arrive des moments où ils ne savent
pas comment s’y prendre car selon les patients handicapés, certains veulent être
beaucoup aidé alors que d’autres préfèrent être autonome, du coup le
manipulateur ne sait plus comment intervenir. Ensuite durant l’examen, les
manipulateurs se sentent plus concernés sur le plan psychologique, ils sont donc
plus attentifs et sensibles à leur handicap et leurs besoins. D’un point de vue
physique, ils sont d’accord sur le fait que pour prendre en charge un patient
handicapé il faut plusieurs personnes, car la manutention est plus difficile mais
surtout parce que leurs salles radiographie ne sont pas adaptées. Donc, du fait de
l’inadaptation de leur service, ils souhaiteraient avoir des sangles, une table qui
descend plus bas.
Pour finir, avoir une formation sur la prise en charge psychologique ne leur
déplairait pas. De plus, ils ont confirmé qu’il existe des formations sur la
manutention des patients, mais pas spécifique aux personnes handicapés ce
qu’ils trouvent regrettable.
VERIFICATION DE L’HYPOTHESE

D’après les résultats obtenus du questionnaire adressé aux manipulateurs en


radiologies du centre hospitalo-universitaire « Mohamed Saâdna Abdenour » de
Sétif, je peux dire que les services de radiologie ont vraiment besoins d’un
matériel spécifique et supplémentaire pour assurer une amélioration de la prise
en charge radiologique des patients handicapées moteurs, et sans oublier le rôle
de l’abord psychologique qui nécessite un personnel qualifié.

Mon hypothèse qui énonce que « L’amélioration de la prise en charge


radiologique des patients handicapés exige un matériel radiologique spécifique et
supplémentaire et un personnel qualifié » est :

Totalement validée.
Conclusion

A travers mon enquête, et dans ce modeste travail, j’ai déduit que la prise en
charge des patients handicapées moteurs reste médiocre et ceci à causé par
plusieurs raisons soulevées par les manipulateurs de radiologie en exercice, pour
mieux améliorer la situation il faut :

- Le progrès technique et l’avènement des nouvelles tables radiologiques ;


qui permettent de descendants plus basse, c'est-à-dire ces tables descendant
au moins à la hauteur de fauteuil roulant, donc ces tables facilitent la
prendre en charge les patients handicapés moteurs sur la table de l’examen.
- Les différentes accessoires radiologiques spécifiques, sont nécessaires pour
surmonter les difficultés qui rencontres durant à examines les patients
handicapés moteurs.

Les moyens améliorent la prise en charge du patient, mais ils ne sont pas
primordiaux, en effet on aura beau avoir tous les moyens existants si le
personnel soignant n’est pas à l’écoute de la personne handicapée moteur alors
le patient repartira avec une mauvaise impression. Mais cette même écoute du
personnel soignant est dépendante de chaque personne, du caractère, de
l’implication et de son expérience professionnel.
De plus, je crois que si le personnel spécialisé avait eu des formations pour
travailler dans le milieu du handicap, et ce n’est pas le cas, il ne serait pas obligé
d’attendre d’acquérir un minimum d’expérience afin d’appréhender au mieux la
relation au patient handicapé moteur.
J’espère que ce travail intéressera d’autre futur MRX, et qui sait améliorera la
prise en charge des patients handicapés moteurs dans les services de radiologie.
Suggestions :

En fin de cette recherche, après l’analyse des réponses, il me devient possible


d’émettre quelques propositions et suggestions en vue d’améliorer la prise en
charge des patients handicapés moteurs dans le service de radiologie pour
assurer un bon examen radiologique.

Je suggère :

- De doter les services de radiologie d’un matériel spécifique comme des


tables descendant plus bas pour respecter la hauteur des fauteuils roulants.
par exemple :
- porte plus large.
- brancard avec tiroir, pour les rachis.
- porte cassette, pour les profils.
- sangles, pour les radios debout.
- barres rondes le long du mur, pour que les patients se tiennent
avec les mains.
- Effectuer une formation spécialisée concernant le prise en charge
radiologique des handicapés.
- L’établissement des services de radiologie spécialisés pour cette tranche de
personnes.
Bibliographie
Bibliographique

I- Les ouvrages de référence :

1- Mr ABED. F : Cours de méthodologie de mémoire à l’intention


des élèves manipulateurs en radiologie. 2011.
2- Mr BOUZENOUNE Yacine : La place des handicapes moteurs dans
les habitations collectives en Algérie. Mémoire de magistère
UNIVERSITE MENTOURI DE CONSTANTINE -2008.
3- Mr TREMOLIERE S, Mlle MAILLES S, Mlle MINJARD L : La
prise en charge des patients handicapés moteurs dans un service de
radiologie. CHRU DE MONTPELLIER -2009

II- Les sites de référence consultés :

http / :www.handiplace.org
http / :www.med.univ-rennes1.fr
http / :www.insee.fr
LES
ANNEXES
Ministère de la santé, de la population et de la reforme hospitalière

Institut National de Formation supérieure paramédicale de Sétif

Protocole de la recherche

Dans le cadre de l’élaboration du mémoire de fin d’étude pour l’obtention


du diplôme de manipulatrice en radiologie diplômes d’état et pour
permettre la réalisation d’une recherche portant le thème de :

« La prise en charge des patients handicapés moteurs dans un


service de radiologie »

Je m’excuse de saisir l’opportunité de vous demander de répondre à ces


questions, je vous remercie d’avance pour votre collaboration.

Elève MRX 3eme Année

Melle ZEKAILICHE Hayet


Questionnaire destiné aux manipulateurs en radiologie de CHU DE Sétif

1er rubrique: Motivation /population:

1- Avez-vous amené à manipuler beaucoup de patients handicapés moteurs dans votre


service ?
Oui Non
2- Quelles sont les tranches d’âge que vous rencontrez dans le service ?
Nouveau né à 20ans
20 à 50ans
50ans et plus

3- Les radiographies effectuées sont-elles toujours en relation avec l’handicap?

Oui Non Parfois

2eme rubrique : Relationnel :

4-Avez-vous une approche différente envers eux ?

Oui Non

5-Avez-vous plus de difficultés à les prendre en charge ?

Sur le plan physique :

Oui Non

Sur le plan psychologique :

Oui Non

6-avez-vous le choix de travailler avec des personnes handicapées ?

Oui Non
3emerubrique : Moyens :

7-- Pensez-vous que votre service est adapté aux personnes handicapées ?

Oui Non
► Justifier :
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………. ………
……………………………………………………………………………….

8- Avez-vous du matériel particulier ?

Oui Non

9-Quelle sont les difficultés techniques rencontrées pendant la réalisation des incidences
sur ces patients ?
.................................................................................................................................
.................................................................................................................................
................................................................................................

11-D’après vous quelles sont les solutions proposées pour amélioré la prise en charge
des handicapés ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………

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