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Journal français d’ophtalmologie (2020) 43, 67—79

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REVUE GÉNÉRALE

Topographie cornéenne en pratique夽,夽夽


♦,♦♦
Corneal topography in practice

M. Ghemame , P. Charpentier ∗, F. Mouriaux

Service opthalmologie, CHU de Pontchaillou, 2, rue Henri Le Guilloux, 35000 Rennes, France

Reçu le 18 novembre 2018 ; accepté le 19 décembre 2018


Disponible sur Internet le 25 novembre 2019

MOTS CLÉS Résumé L’évolution des topographes permet une analyse de plus en plus précise et fine de
Vidéo kératographie ; la surface cornéenne. Cet examen devient de plus en indispensable dans l’adaptation des cor-
Pachymétrie nées complexes : kératocônes, greffons cornéens, orthokératologie. . . En chirurgie réfractive,
cornéenne ; l’analyse de la surface cornéenne antérieure et postérieure dans son ensemble a permis de
Chirurgie réfractive ; mieux dépister des kératocônes frustes à risques d’ectasie secondaire post-Lasik. La topogra-
Chirurgie cornéenne ; phie permet également le calcul des implants intra oculaire Premium. Elle s’impose comme un
Kératocône examen incontournable dans l’analyse cornéenne et le suivi de pathologies.
© 2019 Publié par Elsevier Masson SAS.

KEYWORDS Summary Corneal surface analysis is now more and more accurate. Corneal topography is a
Videokeratography; gold standard in corneal pathology follow-up: keratoconus, corneal grafts, orthokeratology. In
Corneal pachymetry; refractive surgery, cornea ectasia post-Lasik must be avoided. Analyzing anterior and posterior

夽 Version française de l’article qui a été précédemment publié en anglais dans ce journal sous la référence : Ghemame M, Charpentier P,

Mouriaux F. Corneal topography in clinical practice. J Français Ophtalmol. 2019. DOI : 10.1016/j.jfo.2019.09.001. [Article sous presse].
夽夽 Retrouvez cet article, plus complet, illustré et détaillé, avec des enrichissements électroniques, dans EMC —– Ophtalmol : Charpentier

P, Gatinel D. Topographie cornéenne. EMC —– Ophtalmol. 2018;16(1):1—7 [Article 21-200-A-16].


♦ French translation of the article that has been previously published in English language in this journal under the reference: Ghemame

M, Charpentier P, Mouriaux F. Corneal topography in clinical practice. J Français Ophtalmol. 2019. DOI: 10.1016/j.jfo.2019.09.001. [Article
in press].
♦♦ French translation of the article.
∗ Auteur correspondant.

Adresse e-mail : pierre.charpentier@chu-rennes.fr (P. Charpentier).

https://doi.org/10.1016/j.jfo.2018.12.033
0181-5512/© 2019 Publié par Elsevier Masson SAS.
68 M. Ghemame et al.

Refractive surgical surface can detect forme fruste keratoconus FFKC. Topography allows also better predictability
procedures; of premium intraocular implants surgery. Topography is key examination and its interpretation
Corneal surgery; is essential.
Laser; © 2019 Published by Elsevier Masson SAS.
Keratoconus

Rappels Avec l’âge une cornée saine peut passer d’un astigma-
tisme direct où le rayon de courbure max est vertical (ou
Propriétés d’une cornée saine : conforme, with the rule) à un astigmatisme indirect (ou
• asphérique ; non conforme, against the rule) avec l’âge, où le rayon de
• prolate : rayons de courbure centraux plus cambrés qu’en courbure maximal est horizontal (Fig. 1—3) [1,2].
périphérie, facteur d’asphéricité Q < 0 (dans 80 % des
cas) ;
• enantiomorphique : symétrie en miroir entre les 2 yeux ; Principes de topographie
• kératométrie centrale : 40 D (8,4 mm) à 47 D (7,2 mm),
moyenne 43 D (7,8 mm) ; Elle consiste en la projection et l’analyse d’un reflet
• apex = point central = axe de fixation = centre de la topo- lumineux éclairant directement ou balayant la cornée, per-
graphie, première réflexion de Purkinje traversée par la mettant ainsi d’étudier son relief et sa courbure de la
fixation du patient ; cornée.
• vertex : point cornéen le plus élevé. Il existe 2 méthodes d’analyse topographique.

Figure 1. Le « nœud papillon » classique dans la carte axiale résulte de la combinaison des effets de la toricité et de l’asphéricité de la
surface antérieure de la cornée.
Topographie cornéenne en pratique 69

Figure 2. Un degré élevé d’énantiomorphisme est généralement présent entre la cornée droite et la cornée gauche du même patient.

Topographie de Placido Les cartes ainsi obtenues ont une échelle colorimétrique :
• couleurs chaudes rouges = les plus petits rayons de cour-
La technique la plus fréquemment utilisée [3]. Elle consiste bure en mm = fortes puissances en dioptries ;
à projeter une série de cercles et blancs centrés sur l’axe de • couleurs froides bleues = les grands rayons de courbure en
visée, puis à capturer leur réflexion sur le dôme cornéen. Le mm = faibles puissances en dioptrie.
centre des mires de Placido étant occupé par la caméra, les
3 mm centraux cornée sont extrapolés et non mesurés (d’où Elles permettent également d’extrapoler à partir du
l’indice simK simulated Kératometry). rayon de courbure en mm la puissance dioptrique. Mais,
Lors de la projection des mires sur la cornée : le centre en réalité, cette puissance est une estimation de la puis-
de la topographie qui est le centre de fixation du patient sance optique réelle, car elle ne tient alors pas compte de
est décalé par rapport au centre pupillaire. L’angle K kappa l’incidence variable des rayons lumineux.
représente la distance séparant le centre pupillaire du Il existe 2 modes de cartographies de courbure : axiale
centre de fixation. ou tangentielle [9,10].
Les mires les plus larges et écartées témoignent d’une
surface cornéenne sous-jacente plus plate. Des algorithmes
calculent selon la déformation des mires la kératométrie en Axiale (ou sagittale)
chaque point de la cornée. Une modélisation sous forme de Elle prend comme référence l’apex et place tous les centres
section conique ou d’élévation cornéenne s’effectue ensuite des rayons sur cet axe. Elle donne des informations sur
(Fig. 4) [4—7]. les changements réfractifs de la cornée. Mais elle est peu
représentative de la courbure locale réelle. Elle lisse les
Topographie par technologie Scheimpflug variations brutales et donne une évaluation globale.

Elle utilise le balayage direct de la surface cornéenne par


une fente lumineuse et la capture du reflet par une caméra
Tangentielle (ou instantanée)
rotative. La reconstruction 3D permet d’obtenir l’élévation
antérieure, postérieure et d’en déduire la pachymétrie [8] Le rayon de courbure des points cornéens est calculé par
(Fig. 5). rapport aux tangentes à ces points. Le rayon de courbure est
donc perpendiculaire à la tangente pour un point donné :
le centre du cercle ainsi obtenu n’est plus forcément sur
Courbure axiale ; tangentielle ; l’axe optique. C’est le rayon réel, morphologie fidèle, tient
compte de l’asphéricité (Fig. 6).
d’élévation ; réfractive ; pachymétrie La cartographie axiale est la plus utilisée en pratique cou-
rante pour évaluer l’apex cornéen notamment en chirurgie
Cartographie de courbure
réfractive. En revanche, en contactologie la cartographie
Elles expriment, à partir des mires de Placido, le rayon de tangentielle est plus souvent utilisée en contactologie, car
courbure propre à chaque point cornéen. elle estime mieux la périphérie cornéenne (Fig. 7).
70 M. Ghemame et al.

Figure 3. Profil prolate, la courbure diminue le long des méridiens du centre vers les bords. Les couleurs sont ainsi plus chaudes au centre
de la cornée (zone plus cambrée) qu’à la périphérie (zone plus plate) sur les cartographies de courbure.

Figure 4. A. Déformation des images des mires de Placido réfléchies sur une surface S ayant une géométrie de surface sphérique (a) et
toroïdale (b). B. Représentation des différents axes visuels.

Cartographie d’élévation sphère virtuelle de référence épousant le mieux la sur-


face considérée. Elle doit minimiser le plus possible l’écart
Elle donne des informations sur le relief de la sur- avec la surface étudiée (minimisation de l’écart rési-
face cornéenne en permettant l’analyse de l’ensemble duel).
de la cornée : face antérieure, postérieure et déduction Par analogie aux cartes terrestres d’élévation IGN : la BFS
de la pachymétrie. Soit par balayage par fente lumi- est représentée en vert (niveau 0), les points au-dessus en
neuse (Orbscan), soit par caméra rotative (Pentacam). rouge et ceux en dessous en bleu, le pas étant classiquement
On utilise alors la Best Fit Sphere BFS qui constitue la de 5 microns.
Topographie cornéenne en pratique 71

Figure 5. www.pentacam.com.

Figure 6. La courbure sur une courbe est définie pour un point d’intérêt donné P comme l’inverse du rayon de courbure du cercle
osculateur de la courbe au niveau de ce point. Deux points ayant leur cercle osculateur respectif tracé en pointillés sont présentés ici.

Figure 7. Cartographie de courbure d’une cornée saine avec astigmatisme directe prise au kératographe oculus.
72 M. Ghemame et al.

Figure 8. Représentation en élévation de la surface cornéenne (quadrillage bleu) par rapport à une sphère de référence. La BFS (en
vert) est la sphère la plus proche de la surface cornéenne. Après positionnement du rayon et de la localisation de la sphère, l’élévation est
représentée par la distance entre la surface et la sphère. BFS : best fit sphère.

Figure 9. Représentation schématique en coupe transversale des différents choix pour l’alignement de la BFS : float, centered, pinned
et apex. BFS : best fit sphère.

Une asymétrie d’élévation de plus de 10 microns entre la • pinned : intersection de la BFS et de la surface de visée ;
face antérieure et la face postérieure est considérée comme • apex : mode axis + pinned.
pathologique.
Un piège classique consiste à extrapoler à partir des
L’alignement de la BFS avec la surface cornéenne
cartes de courbure des données tridimensionnelles, c’est-
considérée se fait selon différents modes [11—13]
à-dire, visualiser des sommets pour les zones rouges et des
(Fig. 8—10) :
creux pour les zones bleues. Cette erreur conduit à une
• float : par défaut, aucune contrainte ;
interprétation erronée, les cartes de courbure ne donnant
• axis/centered : centre de la sphère sur l’axe de
que la courbure et non le relief de la surface (qui est donnée
visée ;
par la cartographie d’élévation).
Topographie cornéenne en pratique 73

Figure 10. Sur cette topographie cornéenne réalisée avec caméra rotative Pentacam, on note la différence de représentation des carto-
graphies de courbure à gauche et d’élévation à droite. Par ailleurs il existe un astigmatisme cornéen irrégulier et une élévation anormale
en faveur d’un kératocône.

Cartes pachymétriques [14—17]. En effet ces formes contre indiquent une chirurgie
réfractive du fait de la crainte de l’ectasie post LASIK.
Elles représentent l’épaisseur cornéenne en différents Les critères de Rabinowitz et McDonnell :
points. • asymétrie cornéenne I-S > 1,5 D (I-S étant la différence de
Elles permettent de détecter les formes précoces de puissance dioptrique entre les zones supérieure et infé-
kératocônes : décentrement en inférieur du point le plus rieure de la région paracentrale de la cornée sur un cercle
fin/élévation de la face postérieure avec une surface anté- de 3 mm) ;
rieure normale du fait de la compensation par le remodelage • puissance cornéenne centrale Kmax > à 47,2 D ;
épithélial. • asymétrie de kératométrie centrale supérieure à 1 D entre
Elles permettent également le suivi de l’efficacité d’une les deux yeux.
greffe endothéliale (Fig. 11 et 12).
De nombreux autres indices ou algo-
rithmes sont évocateurs de kératocônes
frustres, parmi lesquels : élévation face posté-
Topographie en pratique rieure > 30—40 ␮m/pachymétrie < 500 ␮m/angulation
des deux hémi-méridiens SRAx (Skewed radial
Le kératocône est une maladie cornéenne ectasique non axes) > 21◦ /décalage en inféro-temporal des points
inflammatoire bilatérale asymétrique où une forme conique remarquables (plus fin, plus élevé antérieur, plus élevé
amincie avec un astigmatisme irrégulier apparaît, menant postérieur).
vers une évolution myopique. La topographie est devenue Tous ces indices peuvent être pris en défaut du fait de FP
un examen clé pour le dépistage précoce des formes frustres faux positifs ou FN faux négatifs. Aucun paramètre n’a une
74 M. Ghemame et al.

Figure 11. Voici un affichage 4 cartes en caméra Scheimpflug. En haut gauche cartographie de courbure de la face antérieure. En haut
à droite cartographie d’élévation face antérieure. En bas à gauche, sur la carte pachymétrique, on note un décentrement en inférieur du
point le plus fin par rapport au vertex. Cette anomalie est corrélée avec des altérations de la cartographie d’élévation postérieure (en bas
à droite) faisant craindre un kératocône. L’analyse de l’œil controlatéral (Kmax 57.2D) du patient confortera ce diagnostic.

Figure 12. Sur cette carte pachymétrique d’un kératocône avancé, il existe un décentrement inféro-temporal du point le plus fin.

sensibilité ou une spécificité de 100 %. Aucun critère absolu DSEAK, kératocône, équipement lentilles orthokératolo-
de détection du kératocône n’existe en matière de topo- gie).
graphie, qu’elle soit spéculaire ou d’élévation. Des logiciels La topographie cornéenne occupe une place de plus en
d’aide au diagnostic existent nous en verrons un exemple plus importante dans de nombreux domaines : la contac-
(Fig. 13—17). tologie, la chirurgie réfractive, le dépistage et suivi des
Les logiciels permettent également la comparaison kératocônes et/ou des greffes cornéennes. Elle devient un
d’examen et le suivi de patients grâce aux carto- examen incontournable dans l’analyse cornéenne et son
graphies différentielles (post-chirurgie réfractive, DMEK, suivi [18].
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Figure 13. Jeune homme de 24 ans présentant une forme frustre de kératocône. Quatre mois après l’arrêt des frottements oculaires :
les paramètres du kératocône sont stables : aspect mesuré de diminution de −2 D de la puissance cornéenne centrale avec augmentation
du rayon de courbure.

Figure 14. Orthokératologie et cartographie différentielle. Sur la photographie nous remarquons très bien l’aplatissement de la zone de
traitement central, avec l’aspect en cocarde périphérique indiquant le bon centrage de la lentille. Les microbulles visibles sont liées à la
pose. Après 3 mois de port : diminution de 2,6 dioptries de la puissance cornéenne centrale aux 2 yeux.
76 M. Ghemame et al.

Figure 15. Cartographie d’une patiente de 54 ans opérée d’un LASIK pour myopie plusieurs années auparavant : décentrement de la zone
traitée, aplatissement central et aspect de cocarde typique.
Topographie cornéenne en pratique 77

Figure 16. Le SCORE Analyzer de GATINEL et SAAD permet le dépistage précoce des formes infracliniques débutante de kératocône chez
des sujets myopes. Une valeur négative est jugée indemne de kératocône frustre, à l’inverse d’une valeur positive. Le calcul du Score est
fondé sur l’utilisation de 12 indices topographiques spéculaires, d’élévation et pachymétriques.
78 M. Ghemame et al.

Figure 17. Patiente de 18 ans présentant un kératocône œil gauche (Kmax 50,4). À droite (Kmax 44,08), on note que les indices Pentacam
permettent déjà de suspecter une forme frustre de kératocône. ISV Index of Surface Variance / KI Keratocone Index / IVA index of vertical
asymmetry / CKI central keratoconus index / IHA index of height asymmetry / index of height decentration / Rmin minimum sagittal
curvature / TKC Topographic Keratoconus Classification.
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the MasterVue corneal topography system. Optom Vis Sci plus complet, illustré et détaillé, avec des enrichissements élec-
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