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Nom: Ali Fayad Groupe: 41

Sec. 4 - Essai 1 : Réflexion sur les répercussions de la science

Les innovations au service d’une population

Plan de l’essai
Date de remise :

● Plan de l’essai: 2 décembre (avant minuit sur Classroom)


● Essai : 21 décembre (avant minuit sur Classroom)
L’innovation choisie
Le scanner à imagerie par résonance magnétique (IRM)

À quelle problématique répond cette innovation ?

Il est souvent arrivé que certaines personnes développent des maladies (parfois graves) au
niveau de leurs tissus et de leurs organes (muscles, cerveaux…) et de ne pas en être clairement
au courant (ils sont plus ou moins au courant) ou sinon, de ne pas savoir comment agir
efficacement face à ce problème. Le scanner à imagerie par résonance magnétique (IRM) vient
alors répondre à cette problématique. Sans trop rentrer dans les détails, cette innovation permet
de détecter plus facilement ces maladies et avec beaucoup plus de précision. Ainsi, cela permet
aux médecins de savoir comment se développeront ces maladies et par où ont-elles commencé
à se développer afin de mieux savoir comment agir: quels traitements sont-ils nécessaires, dans
quels délais faut-il réaliser tel traitement… Ainsi, cette innovation fait en sorte d’éviter que le
problème mentionné précédemment se reprouduise chez les patients. Cette innovation permet
donc d’aider le domaine de la médecine, mais pourrait aussi servir pour l’avancement de la
science, notamment en apprenant davantage sur certaines maladies que l’on connaît déjà (en
apprendre par exemple davantage sur la manière dont elles se développent).

Donnez au moins deux aspects (2) dont vous pourriez traiter pour expliquer la
manière dont la science et la technologie sont appliquées pour effectuer
l’innovation scientifique selon le sujet choisi (développe suffisamment chaque
aspect pour que je puisse comprendre).

Aspect 1 : (ex : fonctionnement et explication de l’innovation)

Fonctionnement et explication de l’innovation


Lors d’une IRM, on s’allonge sur une table motorisée qui est déplacée dans une sorte de tube
scanner où les images de l’organe ou du tissu en question seront prises. L’IRM fonctionne grâce à
la résonance magnétique. Cette technique repose sur une particularité que possède les atomes
d’hydrogène, que l’on trouve en grande quantité dans notre corps. Ce type d’atome émet des
ondes radio à des fréquences précises une fois soumi à un champ magnétique. En analysant ces
ondes, il devient possible de détecter la présence de ces atomes ainsi que leur localisation
(grâce à leur fréquence). Lors d’une IRM, l’aimant principal de la machine génère un champ
magnétique intense. Les atomes d’hydrogène dans le corps deviennent alors localisables grâce
aux ondes radio qu’ils émettront. En les localisant, on obtient une image en 3D de la partie du
corps en question et on peut analyser chaque couche en question. De plus, cette innovation est
sécuritaire: elle n’émet pas de rayonnements ionisants (rayonnements pouvant traverser le corps
humain et entraîner des laisions aux cellules et à l’ADN), donc non invasive. Dernièrement, l’IRM
nécessite parfois l’injection d’une petite quantité de gadolinium dans le corps, une substance
rare, afin de rendre l’image du tissu ou de l’organe de meilleure qualité et ainsi mieux les
visualiser.

Aspect 2 : (Ex : L’utilité de l’innovation)

L’utilité de l’innovation
Le scanner à imagerie par résonance magnétique permet d’obtenir une image précise de la
partie du corps que l’on souhaite observer en détails. Pour la plupart du temps, c’est le cas du
cerveau, du cœur, de la moelle épinière, des muscles et des tendons. Il est donc très utile dans
l’exploration de différents types de maladies, principalement vasculaires, cérébrales,
articulaires, gastriques et même gynécologiques. Cette innovation permet donc d’obtenir une
image en trois dimensions très précise qui permet d’observer la partie du corps en question
(analyser chaque couche de la partie en question), de détecter s’il y a une tumeur qui y est en
développement et s’il est donc nécessaire d’agir en urgence ou pas. Ainsi, il devient plus facile
pour les médecins de savoir s’il y a une maladie qui se développe dans le corps et rend plus facile
de savoir quels traitements sont nécessaires selon le cas. Elle rend plus facile la détection de
certaines maladies plus difficiles à repérer autrement. De plus, elle est généralement privilégiée
à la radiographie, car les rayons X d’une radiographie sont ionisants (peuvent traverser le corps
humain et entraîner des laisions aux cellules et à l’ADN) contrairement à l’IRM. L’imagerie par
résonance magnétique n’a pas vraiment d’effets négatifs sur la santé, que ce soit au long et au
court terme, prouvant encore une fois l’efficacité de cette innovation.

Conséquences en fonction d’un facteur: (social, économique, politique,


environnemental, moral, éthique, culturel) une conséquence positive et une conséquence
négative.

Décris brièvement une conséquence qu’a eu cet objet sur la population

Facteur choisi :

Facteur social: Détecter des anomalies cérébrales chez les nouveaux-nés

Conséquence positive

L’imagerie par résonance magnétique est utilisée afin de détecter s’il y aurait une certaine
anomalie du système nerveux central (SNC) chez les nouveaux-nés et de savoir comment agir s’il
y en aurait une (dépendamment de la gravité de l’anomalie). En effet, il arrive parfois que des
nouveaux-nés naissent avec des maladies congénitales et il est alors nécessaire de leur faire
passer une IRM afin de savoir s’il s’agit d’une anomalie au niveau du cerveau ou s’il s’agit d’autre
chose. En obtenant des images du cerveau dès le plus jeune âge, il devient possible de savoir
comment se développera cette anomalie tout au long de l’enfance, d’établir un diagnostic le plus
tôt possible et ainsi de s’adapter en fonction de cette évolution (quoi faire pour que l’enfant
continue de se développer correctement, sachant que l’humain se développe principalement
durant sa jeunesse). Cette explication s’appliquerait bien sûr pour tout examen qui consisterait à
obtenir des images de l’intérieur du corps. Pourquoi l’IRM est alors privilégiée ? Tout simplement
en raison du fait que c’est bien plus sécuritaire que tout autre examen de ce genre (tel celui aux
rayons X). En effet, il n’émet pas de rayonnements ionisants et assure donc la sécurité du
nouveau-né. Comme le corps du nouveau-né n’est pas encore développé, faire une radiographie
(aux rayons X) consisterait alors un énorme danger. L’IRM a permi donc déjà de détecter
plusieurs anomalies pour certains nouveaux-nés contrairement à tout autre examen. Voilà
donc un intérêt de l’IRM.

Facteur choisi :

Facteur environnemental: Le gadolinium parfois utilisé avec l’IRM pollue les eaux

Conséquence négative
Le scanner à imagerie par résonance magnétique a des effets sur l’environnement. En effet, le
gadolinium (qui est parfois utilisé avec l’IRM afin de rendre les images plus claires et ainsi mieux
observer l’organe ou le tissu en question) pollue les eaux. Injecté dans le corps du patient, ce
gadolinium (au symbole chimique Gd) finit (après quelques heures) par s’évacuer du corps en
urinant. Ce gadolinium, qui réussit à traverser les stations d’épuration (vu que ce produit n’y est
pas traité), se retrouve alors dans différents cours d’eau, notamment les rivières. Comme on le
sait, l’eau des rivières va finir par se jeter en mer et dans les océans, polluant ainsi les eaux. Des
tonnes de gadolinium, métal toxique (et donc extrêmement polluant), sont rejetées à chaque
année dans les océans selon différentes études. Cette substance polluante a aussi été retrouvée
dans de nombreux coquillages, y étant présente depuis plusieurs années. Pour les animaux
vivant sous l’eau, le gadolinium risque d'endommager leurs membranes cellulaires en raison de sa
toxicité, ce qui influe négativement sur leur reproduction. Ainsi, cette substance pollue les eaux
et influe négativement les écosystèmes qui y vivent. Voilà donc une conséquence négative de
l’IRM sur l’environnement.

Évaluation des sources utilisées

Source 1 Type de source: Document en ligne (site Internet)

(Internet, livre, FUTURA SCIENCE. Kezako: comment fonctionne une IRM ?, [En ligne].
documentaire, Adresse URL:
spécialiste, film, https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-kezako-f
vidéo, …) onctionne-irm-90616/ (Page consultée le 29 novembre 2022).

Auteur 4/4: «Produite par une organisation reconnue et réputée. De nombreux


scientifiques ont contribué à la création de la source.»

Ce site web a été produit par une organisation (qui a pour objectif la
vulgarisation scientifique) assez réputée, et ce, au niveau national (en
France), mais aussi à l’échelle mondiale (plusieurs personnes de
différents pays s’en servent: Canada, Belgique, Maroc, Suisse…). Elle a
l’appui de plusieurs scientifiques, dont plusieurs étant reconnus. Il s’agit
de Futura-Sciences.

Informations En lien avec les informations de mon plan:


retrouvées
- Le fonctionnement du scanner à imagerie par résonance
magnétique
- Un domaine dans lequel l’IRM est utilisé
- Différences entre l’IRM et les rayons X (au niveau des risques
pour la santé)

Informations ne se retrouvant pas dans mon plan:

- Brève histoire de l’origine de l’IRM

- Organisme réputé (reconnu)


Indices de fiabilité - Informations récentes (ne datant pas d’il y a longtemps)
- Informations pertinentes, exactes* et en lien avec le sujet
- Aucun parti pris par l’auteur (objectivité)
- Non modifiable
- Français de qualité

* Informations tirées de celles transmises par des études dans des


universités réputées (Unisciel et Université de Lille 1)

Origine 3/3: «Publiée sur un support médiatique professionnel / reconnu /


réputé.»

Ce support médiatique a été produit par un organisme réputé en France,


mais est aussi utilisé un peu partout dans le monde: Canada, Belgique,
Maroc… Il est appuyé par plusieurs scientifiques, dont certains étant
reconnus.

Objectivité 3/3: «Ne contient aucun parti pris et expose des arguments et des points
de vue adéquats portant à la fois sur le pour et le contre.»

Cette source ne donne pas son avis sur l’IRM. Elle ne fait qu’expliquer la
manière donc cela fonctionne et de la manière que cette innovation est
utilisée aujourd’hui.

Qualité 3/3: «Source hautement professionnelle et convaincante.»

Les informations qui s’y trouvent sont tirées d’importantes études


d’universités réputées (Unisciel et Université de Lille 1).

Quantité 1/2 : «Contient trop peu d’informations.»

Seulement 3 paragraphes pas très longs (environ 5 lignes chacun avec


une police de 11-12). Ça ne rentre pas dans les détails.

Total 13 à 15: «Excellente source»


(4 + 3 + 3 + 3 + 1) /15 = 14/15

Source 2 Type de source: Document en ligne (site Internet)

(Internet, livre, SOCIÉTÉ CANADIENNE DE PÉDIATRIE. L’imagerie du cerveau du


documentaire, nouveau-né à terme, [En ligne]. Adresse URL:
spécialiste, film, https://cps.ca/fr/documents/position/limagerie-du-cerveau-du-nouv
vidéo, …) eau-ne-a-terme#:~:text=L'IRM%2C%20id%C3%A9ale%20pour%20%
C3%A9valuer,SNC%20avec%20plus%20de%20sensibilit%C3%A9
(Page consultée le 30 novembre 2022).

Auteur 4/4: «Produite par une organisation reconnue et réputée. De nombreux


scientifiques ont contribué à la création de la source.»

Ce site web a été produit par la Société canadienne de pédiatrie,


l’association nationale (du Canada) composée de pédiatres (personnes
spécialisées dans le domaine). Elle est donc reconnue et réputée dans
tout le Canada, vu qu’il s’agit de sa principale association de pédiatrie.

Informations En lien avec les informations de mon plan:


retrouvées
- Fonctionnement de l’IRM
- Utilisation de l’IRM pour les nouveaux-nés (atteints de maladies
congénitales)

Informations ne se retrouvant pas dans mon plan:

- La tomodensitométrie (technique d’imagerie)


- Échographie (technique d’imagerie)
- Explications de certaines maladies congénitales

- Organisme réputé (reconnu)


Indices de fiabilité - Informations récentes (ne datant pas d’il y a longtemps)
- Informations pertinentes, exactes et en lien avec le sujet
- Aucun parti pris par l’auteur (objectivité)
- Non modifiable
- Français de qualité

Origine 3/3: «Publiée sur un support médiatique professionnel / reconnu /


réputé.»

Ce site web a été produit par une association importante, réputée et


reconnue au Canada: la Société canadienne de pédiatrie. Plusieurs
personnes consultent ce support médiatique au sujet de leur santé.
Elle est formée de pédiatres de grande expérience (ce sont donc des
professionnels).

Objectivité 3/3: «Ne contient aucun parti pris et expose des arguments et des
points de vue adéquats portant à la fois sur le pour et le contre.»

Cette source ne donne pas son avis sur l’utilisation de techniques


d’imagerie médicales pour les nouveaux-nés atteints de maladies
congénitales. Elle ne fait qu’expliquer quelles sont les techniques
utilisées dans ce cas, comment elles fonctionnent et explique
certaines maladies congénitales. Pas de prise de position.

Qualité 3/3: «Source hautement professionnelle et convaincante.»

Les informations sont celles de différents pédiatres canadiens


expérimentés dans le domaine de la santé. Elles sont nécessairement
vraies.

Quantité 1/2 : «Contient trop d’informations.»

Sur ce site web, les détails sont mis de l’avant. Tout y expliqué avec
précision: comment fonctionne précisément chacune des techniques
d’imagerie médicales, comment sont-elles appliquées avec précisions
dans le cas de nouveaux-nés atteints de maladies congénitales,
explications détaillées de certaines maladies congénitales… Il devient
difficile de s’y retrouver: des dizaines de paragrahes de 10 à 15 lignes
chacun.

Total 13 à 15: «Excellente source»

(4 + 3 + 3 + 3 + 1) /15 = 14/15

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