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EN IMAGERIE MEDICALE
30 janvier 2003
Membres associés :
Stéphane PEIRREFITTE Réseaux Hôpital ste Anne Paris
Emmanuel FRANCOZ Radiologie numérique CH Argenteuil
Jean Marie MARGAS Editorial CHU de Tours
EDITORIAL ........................................................................................3
RSNA 2002 La confiance retrouvée
Geneviève WAHART, en collaboration avec Jean Marie MARGAS
IRM......................................................................................................9
Toujours plus d'informations cliniques et encore plus vite
Cécile SALVAT-BRILLAULT, Marc POMMIER
SCANNER.........................................................................................22
La maturité du multicoupe ouvre la voie du dépistage
Bertrand LEPAGE, Chantal DEBAS
ECHOGRAPHIE ...............................................................................38
Isabelle BOUHIER, Marc-Olivier JAFFRE
RADIOLOGIE NUMERIQUE..........................................................64
Lecteurs de plaques et capteurs plans
Philippe BAUDHUIN, Céline PROUTEAU, Emmanuel FRANCOZ
PACS .................................................................................................89
Le réseau d'images s'intègre au système d'information de santé
Martine DECOUVELAERE, Aurélie SUPIOT, Stéphane PIERREFITTE, Jean-Eric
LEFEVRE
Après le traumatisme du 11 septembre 2001, les américains ont appris à vivre avec
l’idée que leur pays n’est pas intouchable et que la vie doit continuer malgré la
menace permanente du terrorisme. Le succès de cette 88e édition du RSNA
confirme ce réveil.
Quelques chiffres montrent bien que ce congrès conserve son rang de premier
congrès mondial de l’imagerie :
Les différents rachats par les grands groupes du monde de l’imagerie, constatés ces
deux dernières années sont actuellement en cours de consolidation. Pour 2002, il
n’y a donc pas de nouveaux rachats majeurs annoncés mais une intégration
progressive des techniques et des équipes. Pour illustration, Philips annonce la
mise en service prochaine des TEP scanners associant la technologie ex ADAC
pour la partie TEP et la technologie ex. Marconi pour la partie scanner. Chez
Général Electric, la technologie 3D de ex Kretz est intégrée sur leur gamme
d’échographes orientée gynécologie obstétrique. Siemens, dans ce domaine, a
clairement identifié sa gamme d’échographes entre les lignes Acuson et Sonoline.
L’imagerie moléculaire :
La position française est d’ailleurs dans cette logique car la majorité des dossiers
d’autorisations de TEP, seul à l’origine, se sont transformés en dossier
TEP/SCANNER (une vingtaine de dossier sont actuellement en cours).
L’imagerie fonctionnelle :
L’imagerie anatomique :
L’imagerie anatomique, quant à elle, met en œuvre les derniers progrès techniques
des équipements notamment en matière de résolution spatiale, de contraste mais
aussi temporelle. Les images obtenues sont plus riches en informations et donc en
précision au bénéfice du diagnostic.
En complément, de nouveaux outils d’aide au diagnostic (CAD : Computed Aided
Diagnostic) sont aussi proposés dans différentes modalités pour aider le
professionnel dans son diagnostic.
Toutes ces évolutions ne se font pas sans tenir compte de la sécurité du patient. En
matière de radioprotection, la dosimétrie, notamment en pédiatrie, fait partie des
préoccupations relatives à la sécurité et à la protection du patient. Que ce soit au
niveau des scanners ou d’autres technologies utilisant les rayons X, toutes les
sociétés travaillent pour optimiser la dose délivrée au patient. A l’instar de ces
contraintes rencontrées en radiologie, en particulier l’encadrement réglementaire par
la Directive EURATOM, la protection du patient est également prise en compte en
IRM puisque les fournisseurs intègrent dans l’élaboration de leurs séquences la
SAR (Specific Absorption Rate : débit d'absorption spécifique). Ce paramètre
quantifie le niveau d'exposition énergétique des tissus aux radiofréquences. La
modalité ultrason n’est pas en reste puisque la puissance acoustique se trouve
limitée en particulier dans tous les protocoles obstétricaux.
La position de la France.
La France a connu ces deux dernières années une augmentation des autorisations
d’équipements lourds, ce qui lui permet de rattraper une partie de son retard. Elle
reste cependant en bas du tableau des principales nations européennes. La
faiblesse du parc actuel de scanners, d’IRM et de TEP engendre, dans certains cas,
des pratiques médicales non conformes aux données scientifiques et à l’éthique
dans la prise en charge d’un certain nombre de pathologies.
Il est probable que la France connaisse comme les Etats Unis, une pression des
associations de consommateurs qui informées par les médias, demandent à
bénéficier des techniques les plus adaptés et incitent ainsi à l’élargissement ou la
libéralisation des équipements lourds
IRM
L’IRM est déclinée vers les bas et les hauts champs, avec une évolution dans des
appareils corps entier 3 T et 7 T en recherche. Les IRM 3 T sont présentés comme
des équipements apportant plus d’informations cliniques que ce soit au niveau des
indications classiques ( neurologie, ostéo articulaire) ou émergentes ( vasculaire ,
cardiaque). D’ailleurs, le marché des IRM 3 T est en pleine expansion au niveau
mondial.
Si les applications neurologiques dominaient initialement cette modalité, les progrès
technologique des IRM, notamment dans les antennes dédiées et les techniques
d’acquisition parallèle, permettent l’apparition d’acquisition dynamiques qui
confirment les nouvelles indications comme le vasculaire, le cardiaque et l’IRM
fonctionnelle.
Médecine Nucléaire.
La modalité « numérique » :
Le but d'Inforad est de présenter aux visiteurs l'apport de la technologie dans leur
métier et de prendre conscience des évolutions possibles
Ce secteur du RSNA permet aux imageurs d’assister à des cours, de manipuler des
images, de travailler sur des CAD, d’utiliser des systèmes d'aide à la décision
médicale, et d’utiliser une iconothèque d'images cliniques.
Zone IHE du RSNA :
CONCLUSION
1. INTRODUCTION
Cette année encore l’IRM est l’une des modalités d’imagerie qui a le plus évolué
dans le domaine du vasculaire, de l’abdominal, du cardiaque et du fonctionnel. Plus
de 31 millions d’examens d’IRM en une année ont été réalisés dans le monde. Les
constructeurs en prévoient 60 millions pour 2005. Cette perspective mobilise tous
les constructeurs et les incitent à investir encore plus dans le développement de
cette modalité.
L’essentiel du marché reste orienté sur le 1,5 tesla (T) (60% du marché mondial)
avec une disparition progressive du 0.5 et 1 T fermé, une augmentation du segment
des systèmes ouverts et la confirmation d’une réelle demande pour le 3 T. Le parc
mondial installé d’IRMs à 3 T ne représente actuellement que 2%. Par contre, au
Japon, le marché des IRMs à 0,5 T reste constant au cours des dernières années.
La gamme intermédiaire (0,5 à 0,7 T) ne représente que 5% du marché du fait de la
progression constante du nombre d’IRM à 1,5 T.
Au niveau informatique, Siemens a abandonné l'année dernière Unix pour NT. Cette
année Philips et GEMS passe sous Linux.
Avantages
PHILIPS
http://www.medical.philips.com
Gamme :
- Intera 0,5 T aimant supraconducteur
15 mT/m
- Intera 1T aimant supraconducteur
23 mT/m ou 33 mT/m
- Intera 1,5 T aimant supraconducteur
(23 mT/m, 33 mT/m ou 66 mT/m)
- Intera 3T aimant supraconducteur
33 mT/m (160 T/m/s SR)
- Intera CV 1,5 T aimant supraconducteur
Version cardiologique
- Intera IT 1,5 T aimant supraconducteur
Version interventionnelle
- Panorama 1T aimant supraconducteur ouvert (non
commercialisé)
Sur l’année 2002, Philips connaît en France une progression importante en part de
marché IRM. Depuis le début de l’année, cette société a remporté 43% des appels
d'offres. Dix IRMs Philips ont été installés en 2002 en France et sont actuellement
fonctionnels, certains ayant fait l’objet d’appel d’offres 2001.
Une nouvelle série de gradients Galaxy est proposée sur l’IRM Intera, celle-ci se
décline de la façon suivante :
Le Nova Dual (à 1,5 T) est constitué d’une bobine avec deux alimentations (66
mT/m et une pente de 80 T/m/s ou 33 mT/m et 160 T/m/s)
Le Nova ( à 1,5 T ) 33 mT/m et 160 T/m/s
Le Pulsar ( à 1 T & 1,5 T ) 33 mT/m et 80 T/m/s
Le Stellar ( à 1 T & 1,5 T ) 23 mT/m et 20 T/m/s
Le Quasar ( à 3 T ) 33 mT/m et 160 T/m/s
Ce constructeur se lance dans les acquisitions à très haute résolution spatiale avec
des champs de vue de 5 mm x 5 mm permettant d’atteindre une résolution de 60
µm.
http://gemedicalsystems.com
Gamme Signa :
La technologie EXCITE est aussi compatible avec la version Twin speed 1,5 T, ce
qui permet de faire bénéficier les machines déjà installées de cette évolution
majeure.
Pour faire face à un volume de données de plus en plus important, GEMS propose
dans cette version EXCITE une informatique plus puissante. Le calculateur -
VECTOR 200/400 - quatre fois plus puissant que la pate-forme actuelle permet une
reconstruction simultanée à l’acquisition, sans perte de vitesse (400 TF/s en matrice
2562).
Une centaine de Signa open speed sont installés dans le monde. Ils disposent d’une
gamme de huit antennes en réseau phasé. Cet IRM ouvert bénéficie du report
d’expérience des Signa hauts champs.
SIEMENS
http://www.SiemensMedical.com
Gamme :
« Open Class »:
Concerto 0,2 T aimant permanent ouvert
« Maestro Class »:
Harmony 1T aimant supraconducteur
Symphony 1,5 T aimant supraconducteur
Gradients Quantum : 30mT/m SR 125 T/m/s
Sprint : 30mT/m SR 75 T/m/s
Ultra : 20 mT/m SR 50 T/m/s
Sonata 1,5 T aimant supraconducteur
40 mT/m, SR 200 T/m/s
Depuis le début de l’année 2002, Siemens a installé 712 IRMs dans le monde dont
18 en France (1 open à Bordeaux en recherche).
L’objectif de la société SIEMENS cette année est de montrer les résultats des
innovations présentées au dernier RSNA, d’où le slogan « proven outcomes ». La
gamme Maestro Class, présentée fin 2001, est aujourd’hui un produit mature et
fonctionnel évoluant en routine. Dans cette gamme sont proposées les techniques
d’acquisition parallèle (PAT) qui visent à diminuer le temps d’acquisition, et/ou à
augmenter la résolution. Cette technique utilise, au choix, deux algorithmes de
reconstruction différents, SENSE ou GRAPPA.
La technique PAT est disponible de base sur toutes les localisations anatomiques
avec une réduction du temps d’acquisition d’un facteur 2. La calibration est intégrée
dans la séquence de façon à réduire encore le temps d’acquisition et à gagner en
rapport signal sur bruit, on parle alors de iPAT (Integrated PAT). Siemens a introduit
avec la gamme Maestro Class l’iPAT GOLD (iPAT facteur 3 ou 4) constitué d’une
chaîne RF 16 voies et deux antennes spécifiques, en plus du jeu standard, l’antenne
crâne huit canaux et l’antenne corps six canaux antérieurs et six postérieurs.
PACE (Prospective Acquisition and CorrEction), technique qui intègre des écho-
navigateurs en imagerie abdominale permet de travailler en respiration libre ou en
imagerie multi-apnées avec recollage automatique des piles de coupes
correspondant aux différentes apnées. PACE se décline en version 1D, 2D, 3D
selon le nombre de direction de gradients utilisés pour corriger les mouvements. Le
PACE 3D est utilisé en imagerie fonctionnelle pour corriger les mouvements intra-
craniens.
TOSHIBA
http://www.toshiba.com
Gamme :
- Ultra 0,35 T aimant supraconducteur ouvert
25mT/m, SR 100 T/m/s
- Excel Art HG 1,5 T aimant supraconducteur
25 mT/m, SR 50 T/m/s
- Excel Art XG 1,5 T aimant supraconducteur
25 mT/m, SR 130 T/m/s
A ce jour, Toshiba a vendu 750 IRMs dans le monde soit un total de 14% du marché
mondial, la part du marché américain représentant 12%. Toshiba reste aujourd’hui le
premier vendeur d’IRM au japon.
Toshiba se lance aussi dans la course des hauts champs puisqu’il annonce en WIP
des aimants de 2 et 3T. De plus, ces équipements disposeront d’une séquence
Quadra sur la technique Speeder afin de diminuer par 4 le temps d’acquisition.
Toshiba annonce une révolution avec l’IRM Ultra à 0,35T ouvert, qui dispose d’un
accès de 55 cm et d’un système de pilotage des gradients équivalent à celui des
hauts champs. Ce système permet d’accéder à un temps de montée des gradients
de 100T/m/s qui est de 3 à 5 fois plus rapide que la concurrence sur ce marché.
C’est le plus avancé et le plus rapide des IRM ouverts corps entier grâce aux
applications cliniques étendues et à l’imagerie haute résolution. Le design de cet
aimant sur quatre plots lui procure une excellente stabilité, un environnement très
ouvert et un gain de place important pour le patient.
Cette année Toshiba montre des images acquises avec la technique SuperFase
(Fast Advanced SE) annoncée au RSNA 2001. Cette technique d’angiographie IRM
rapide à fort contraste est réalisée sans injection de produit de contraste. Leur
package d’imagerie cardio-vasculaire est désormais complet, puisqu’il dispose du
mode d’acquisition FBI (Fresh Blood Imaging) pour l’imagerie des vaisseaux sans
produit de contraste, des séquences de perfusion myocardique, des acquisitions en
mode ciné en simple apnée et de l’imagerie des coronaires.
L’imagerie neurologique est disponible sur l’Excel Art grâce aux caractéristiques des
gradients et à une nouvelle antenne tête en quadrature, offrant un très haut rapport
S/B malgré des temps d’acquisition très courts.
L’imagerie abdominale rapide est possible avec l’antenne torso quadrature speeder
qui couvre une grande région anatomique avec une excellente résolution.
http://www.hitachimed.fr
Gamme :
- Airis mate 0.2 T aimant permanent ouvert
12 mT/m, SR 20 T/m/s
- Airis II 0,3 T aimant permanent ouvert
15 mT/m, SR 20 T/m/s
- Altaire 0,7 T aimant supraconducteur ouvert
22 mT/m, SR 55 T/m/s
Hitachi est toujours le leader des systèmes ouverts à aimant permanent à champ
vertical avec plus de 3000 systèmes installés à travers le monde dont plus d’un
millier aux Etats Unis (soit 47% du marché sur ce créneau), 108 machines sont
implantées en Europe (Italie, Espagne, Grèce). Le marché d’Amérique du nord des
« open » est très porteur puisque 130 Airis II, 100 Altaire ont été installés en 2002 et
80 Altaire sont en commande en début 2003. Hitachi détient 35% du marché nord
américain de l’IRM.
L’Altaire et Airis II sont présentés avec une informatique plus puissante et commune
(version 4.5) et les dernières applications de la séparation eau-graisse (Dixon). En
effet, à bas champ, la proximité entre les pics de l’eau et de la graisse, rend difficile
cette séparation.
On constate que le retard des séquences implémentées auparavant sur les IRMs
« open » disparaît progressivement.
Des nouvelles bobines en réseau phasé (antennes épaule, genoux, poignet, seins,
Cervicale-Thoracique-Lombaire) sont montrées. Le constructeur devrait bientôt
proposer des techniques d’acquisition parallèle.
Hitachi avance pour 2003 une augmentation des applications cliniques avec
notamment l’imagerie des seins et l’imagerie vasculaire périphérique grâce au
développement d’antennes.
http://www.fonar.com
Gamme :
Stand up MRI 0,6 T aimant permanent CE
12 mT/m
4. CONCLUSION
Après toutes les évolutions présentées ces dernières années, nous pourrions
penser à un ralentissement des évolutions de cette modalité. Il n’en est rien puisque
l’IRM a encore franchi un nouveau pas cette année. Les moyens en recherche et
développement mis en œuvre par les constructeurs portent leurs fruits, chacun se
livrant à une véritable compétition aussi bien technologique que clinique.
Ce n’est pas un seul secteur qui évolue mais tous les domaines avec des aimants
corps entier à champ plus élevé, une amplitude accrue des gradients, une meilleure
résolution spatiale, l’apparition de nouvelles antennes locales dédiées, des
séquences d’imagerie ultra-rapide, une informatique plus puissante et une meilleure
compacité sans oublier le confort du patient. Ces évolutions remettent même en
cause les principes de base de l’IRM en s’affranchissant de plus en plus des
compromis entre le rapport signal sur bruit, la résolution spatiale et le temps
d’acquisition.
Le marché ne s’y trompe pas puisqu’il est en pleine expansion malgré des coûts
d’investissement et d’exploitation encore élevés.
1 INTRODUCTION
NB : Cet article ne traite pas des systèmes PET-CT pour lesquels on se référera à
l’article sur la médecine nucléaire.
2 LE MARCHÉ
Il est très difficile d’obtenir des données homogènes et comparables sur le marché
des scanners. En effet, les constructeurs qui acceptent de communiquer des chiffres
les présentent sous la manière qui les avantage le plus, considérant soit le nombre
de commandes, soit le nombre d’installations, soit le chiffre d’affaire, soit la part de
marché, sur des zones géographiques pas toujours correspondantes…Les chiffres
qui suivent sont donc à considérer comme des ordres de grandeur, à prendre avec
réserve.
Le parc mondial des scanners est estimé à environ 40000 machines dont plus du
quart est situé au Japon. Une particularité nippone est en effet d’avoir, de loin, la
plus grande densité de scanners au monde avec 87 machines par millions
d’habitants. Rappelons qu’en France, l’indice de besoin est de 1 appareil pour
90000 à 100000 habitants.
Généralités
A noter qu’en réponse à GEMS qui disposait depuis 2001 d’un scanner 8 coupes,
les concurrents ont introduit des gammes intermédiaires de scanner multicoupe
comme Philips avec l’appareil Mx 8000 IDT 10 (10 coupes) et Siemens avec
l’Emotion 6 (6 coupes) et le Sensation 10 (10 coupes). Ces appareils représentent
une alternative réellement intéressante et moins onéreuse au haut de gamme 16
coupes. En effet, l’intérêt de ce dernier est démontré principalement dans les
applications cardiaques qui sont d’ailleurs possibles selon Siemens en utilisant
seulement 12 coupes. Les scanners 10 coupes sont par ailleurs évolutifs vers les 16
coupes, ce qui devrait rassurer les sites les plus soucieux d’obsolescence
technologique.
Consoles
Applicatifs
Tous les constructeurs ont amélioré leurs logiciels applicatifs en particulier pour
les organes suivants, potentiels candidats au dépistage :
Dépistage
Les partisans du dépistage par scanner se basent sur la gravité et la lente évolution
des pathologies recherchées, sur la facilité de l’examen de dépistage par scanner et
sur les possibilités de le cadrer avec certains critères de recrutement : âge,
D’une manière plus générale, il est certain que « mieux vaut prévenir que guérir » :
dans le domaine de la maintenance technique et industrielle, les effets bénéfiques
de la maintenance préventive ne sont plus à démontrer. Cependant, dans le
domaine de la santé, la prévention ne commence pas au dépistage mais, plus en
amont, vis à vis du comportement alimentaire ou de l’addiction aux drogues,
comme le tabac. Les progrès de nos politiques de santé sanitaire se jugeront donc
notamment dans leur aptitude à maintenir cette composante de prévention et à
réguler rapidement les tests de dépistage scanographique par des critères éthiques
et scientifiques.
Les constructeurs ont donc mis au point différents dispositifs de limitation de dose :
modulation des rayons X dans le plan XY et dans l’axe Z, en fonction de l’ECG ou,
chez Siemens, pour les applications interventionnelles : système Handcare coupant
les rayons X dans la partie supérieure de la couronne afin de protéger les mains de
l’opérateur. Siemens indique travailler également sur une limite maximale de dose,
automatique, établie sur la base de protocole normalisé sur un patient de référence.
Notons une initiative commerciale intéressante chez GEMS : le rétrofit gratuit de tout
développement visant à limiter la dose sur la base installée. Il serait difficilement
concevable que les concurrents ne suivent pas cette pratique. Philips travaille sur
les examens pédiatriques avec des calculs de dose basés sur un fantôme de
calibration de diamètre 10 cm, plus représentatif de l’enfant que ceux de 16 ou 32
cm utilisés actuellement.
Micro CT
Perspectives
Pour l’avenir, la vision des différents constructeurs est assez convergente et peut se
scinder en 2 étapes :
• dans les 3 ans à venir : augmentation de la vitesse de rotation à 0.3 sec,
sous réserve de disposer de générateur plus puissant et de tube résistant et
fiable à ces vitesses et, selon Philips, passage à des scanners à 32, voire 64
coupes. Les concurrents semblent prêts à suivre cette tendance si le
marché y voit un intérêt.
• au-delà de 3 ans, l’arrivée de capteurs grande surface : GEMS a déjà réalisé
des prototypes avec des résolutions qui peuvent atteindre 12 microns ;
Philips indique également réaliser des essais en usine et a conçu son
algorithme COBRA du 16 coupes dans cette perspective ; Siemens prévoit
un capteur qui aurait des caractéristiques comme 1024 x 768 pixels, un
champ de 25 x 25 x 18 cm et une résolution de 0,25 mm ; Toshiba
présentait, comme en 2001, un capteur matriciel à 256 barrettes de 0.5 mm.
Ces futurs détecteurs, particulièrement attractifs pour les études
dynamiques (4D) et fonctionnelles, nécessiteront une transmission
d’information et une informatique beaucoup plus performante et moins
onéreuse qu’aujourd’hui et pourraient amener à revoir totalement la
conception du statif, du générateur et du tube.
4 L’OFFRE INDUSTRIELLE
AccuImage (www.accuimage.com)
- le Lightspeed 16 qui permet une acquisition seize coupes dans tous les
modes et toutes les vitesses de rotation (de 0,5 sec/rotation à
4 sec/rotation).
A cette gamme de scanners « classiques », G.E.M.S. ajoute un produit dédié
cardiaque, qui est issu du rachat d’Imatron. Il s’agit d’E-speed, scanner bicoupe à
canon d’électron qui permet d’atteindre une résolution temporelle de 33 msec. On
peut ainsi voir une petite artère coronaire de moins d’1 mm de diamètre en temps
réel. Cette machine, bien adaptée au dépistage car peu irradiante, est plus
particulièrement dédiée au marché américain. Néanmoins, deux équipements sont
prévus en Europe, pour un coût unitaire d’environ 2,2 millions de dollars.
Pour G.E.M.S., le principal des ventesfer de lance est maintenant le
Lightspeed 16. Le détecteur utilisé est asymétrique et composé de 24 barrettes pour
une couverture de 20 mm :
HITACHI (www.hitachimed.com)
Le groupe Hitachi, qui a longtemps fabriqué des scanners pour Philips, annonce
qu’il pourrait revenir bientôt sur le marché des multicoupes.
NEUSOFT (www.neusoft.com)
O.M.I. présentait sur son stand, en association avec une table d’opération Schaerer,
le scanner mobile Mayfield MobileScan fabriqué par Analogic, compagnie
principalement présente sur le marché de l’imagerie dédiée à la sécurité. Cet
appareil monocoupe, tournant en 2 sec, réalisant des coupes de 2 mm, et
reconstruisant en 5 sec, est destiné notamment aux urgences, soins intensifs et
blocs opératoires. Environ 60 unités ont été vendues hors Etats-Unis dont 1 en
Suède.
Philips défend la limitation de la dose via son concept „Dose Wise“ qui englobe : la
recherche d’une qualité optimale du faisceau de rayons X (beam right), la
modulation des rayons dans le plan xy et en z en fonction du profil du patient (Dose
right), et le contrôle de la dose par l’opérateur (dose display). En „works in
progress“, Philips travaille sur l’affichage de la dose efficace (c’est à dire réellement
reçue par les organes) et sur la prise en compte de la spécificité pédiatrique avec
des calculs de dose basés sur des fantômes de 10 cm et des codes couleurs en
fonction du gabarit de l’enfant.
R2 Technology (www.r2tech.com)
12 x 1 mm 16 x 0,5 mm 12 x 1 mm
Ce détecteur permet d’obtenir des données isotropiques de haute
résolution (0,47 X 0,47 X 0,50 mm) et donc une qualité image
équivalente dans les trois plans. Le tube a été spécialement conçu pour
cette machine. Il se nomme Tube MegaCool et dispose d’une capacité
calorifique de 7,5 MHU permettant d’enchaîner dix hélices successives
quels que soient les paramètres d’acquisition. Son anode dispose d’un
double rotor, ce qui garantit la rotation en 0,5 sec sans effet
gyroscopique pour toutes les applications.
- Real Exposure Control qui permet une modulation des mA selon z (en
fonction du profil et de l’épaisseur du patient déterminé par scannogramme).
Cet outil a démontré une réduction de dose pouvant aller jusqu’à 40 % dans
certains cas.
- Des protocoles basés sur la taille des patients, leur âge et des filtres
spécifiques en fonction de la taille.
- Pure Focus qui est le nom du système de focalisation des rayons X et pour
éliminer les rayons X ne contribuant pas à l’imagenon utiles, donc de ne pas
y exposer le patient à ces rayonnements inutiles.
5 CONCLUSION
Bibliographie
1 INTRODUCTION
2 L’ÉTAT DU MARCHÉ
Les grands restent pour l’instant en retrait, sauf GEMS avec le i-LOOK. Ils attendent
des éléments objectifs sur l'intérêt médical d'une part, et sur l'opportunité de ce
marché d’autre part. Quelques questions subsidiaires se posent en effet sur
l'utilisation des échographes portatifs : s'agit-il d'un outil d'échographistes confirmés
ou d'un produit pour les échographistes occasionnels ? Doit-on les utiliser pour des
échographies de première intention (urgences, SAMU) ou pour une échographie
complémentaire (mammographie, cardio-vasculaire).
En effet, tous les regards sont tournés vers l’imagerie 3D et 4D et les sondes
matricielles. Les évolutions sont spectaculaires. Les stratégies adoptées par les
sociétés sont à la fois intéressantes et relativement différentes.
GEMS, avec le rachat de la société KRETZ en 2001, reste toujours leader sur le
secteur de l'acquisition volumique 3D temps réel et montre des images inédites en
cardiologie fœtale. Le marché donne l'impression de reconnaître ce savoir-faire. Les
sociétés concurrentes reprennent globalement la même technologie chez MEDISON
(la même que KRETZ) pour, au moins, proposer à leur client une solution
commerciale. Dans l'attente des sondes matricielles, l'imagerie 3D se base donc sur
l'acquisition de coupes jointives soit par balayage mécanique (technologie KRETZ et
MEDISON) soit par balayage manuel.
Plus anecdotique, mais fonctionnant très bien, il faut citer une technique
d’acquisition des coupes échographiques avec une sonde classique couplée à un
capteur de positionnement spatial apposé sur la sonde. La société IôDP lance ainsi
la sonde virtuelle. Pour pouvoir effectuer l’acquisition du volume à construire, un
capteur spatial est placé sur la sonde. Cet outil, basé sur une technologie
électromagnétique, donne en temps réel la position et l’orientation relative à un
élément fixe produisant un champ magnétique et placé en regard de la sonde. Afin
de reconstruire un volume isotropique et cohérent, l’acquisition doit se faire sur un
organe à analyser dans sa totalité. Les données sont transmises en temps réel avec
l’information spatiale à une station de travail munie d’un logiciel de construction 3D.
La sonde virtuelle IôDP fonctionne avec 6 degrés de liberté (x,y,z + trois angles de
rotation), avantage de la technologie basée sur l’utilisation d’un champ électro-
magnétique par rapport à d’autres techniques (gyroscopique par exemple) parfois
limitées dans leur liberté spatiale.
4 OFFRE INDUSTRIELLE
ALOKA
ESAOTE
GEMS
Même si le discours est moins insistant qu’en 2001, GEMS continue à louer
l’architecture de ses nouveaux échographes dite « TrueScan », concept que l'on
retrouve sur toute la gamme LOGIQ. Il s’agit du traitement numérique des données,
de l'émission à la réception jusqu’au au post-traitement. Ce concept se divise en fait
en 3 : le codeScan, qui concerne le codage du pulse, le smartScan et le confortScan
relatifs à l’interface logiciel et à l’ergonomie de la plate-forme.
Du côté des PCUS, GEMS travaille avec la société BRACCO, notamment sur les
temps de vascularisation par la mise au point de « Trigger » pour quantifier la
vascularisation artérielle et veineuse d'une tumeur.
Enfin, en ce qui concerne l’imagerie 3D temps réel ou 4D, GEMS annonce cette
année la possibilité de visualiser l’ensemble du cycle des images de cœur fœtal
selon le mode 4D. La visualisation se fait dans les trois plans en temps réel sur une
même fenêtre avec l’image volumique, le tout en mouvement. Le rachat de la
société KRETZ a permis d’acquérir cette technologie. Une cadence de 16 à 25
volumes par seconde est désormais disponible sur le VOLUSON 730 Pro.
HITACHI
En tant que fabricant de sondes, HITACHI insiste sur les avancées dans ce
domaine. Par exemple, les électrodes de stimulation des cristaux piézoélectriques
possèdent une découpe prédéfinie. L’insertion de micro-sacs de gaz entre les
éléments améliorerait la sensibilité ainsi que la bande passante de la sonde.
HITACHI continue également ses recherches sur une nouvelle technique de gestion
des images 3D et 4D. La société mise sur les sondes matricielles bi-convexes de 12
888 éléments soit 192 par 64. Le traitement d’une telle sonde se ferait par sélection
annulaire de l’excitation des cristaux. Ainsi, la sonde serait divisée en 32 anneaux
excités les uns après les autres formant autant de volumes comparables à ceux
produits par une sonde annulaire seule. Cette technique permet une gestion de la
sonde matricielle compatible avec les possibilités de connections et de traitement
des signaux actuelles. D’autre part, la focalisation se fait dans les 2 plans ce qui
permet de bénéficier d’une bonne résolution spatiale sans dégradation prématurée.
Par contre, cette technique exige des temps de commutation très courts au niveau
des multiplexeurs et du formateur de faisceaux. Une fois les 32 volumes acquis,
l’échographe reconstruit le volume en temps réel.
PHILIPS
PHILIPS renouvelle sa gamme d’échographe comme annoncé aux JFR cette année
avec la combinaison de plusieurs machines : l’HDI 5000 échographe haut de
gamme avec des évolutions technologiques importantes, le HDI 4000 sorti en juillet
2002, et l’ENVISOR, premier échographe moyenne gamme dissocié des gammes
ATL/AGILENT et véritablement estampillé PHILIPS.
L’échographe HDI 5000 subit de grosses évolutions cette année. En effet, s’il porte
le même nom, PHILIPS indique que l’ensemble de son architecture interne et ses
processeurs ont été changés pour accroître ses performances. Sur le plan de
l’ergonomie, l’échographe dispose d’une meilleure mobilité du moniteur et de la
possibilité de régler la position de l’ensemble de l’échographe. Malgré tout, cette
transformation a eu lieu au détriment du poids et du volume, puisque le nouvel HDI
5000 apparaît comme particulièrement encombrant. Il s’agit néanmoins d’une
machine qui n’est pas destinée à être déplacée.
PHILIPS sort cette année l’ENVISOR, nouvel échographe performant, destiné à des
applications standards et proposé pour un prix raisonnable. L’EnVisor se distingue
par une ergonomie confortable et une grande mobilité de ses éléments. En urgence,
son allumage en moins d’une minute intéressera les opérateurs tout comme ses
capacités d’interfaces DICOM et ses périphériques : disquette, MOD, graveur. Outre
les connecteurs à broches traditionnelles, PHILIPS intègre de nouveaux types de
connecteurs dits « cartridge » ; plus légers et plus simples, ils garantissent un coût
de sondes annoncé comme moindre. Selon les sondes disponibles, l’acheteur
pourra choisir jusqu’à 2 connecteurs cartridges sur les 4 connecteurs actifs. On
notera également le Fusion Signal Processing, nouveau petit icône triangulaire
SIEMENS
Les échographes G50 et G60S sont équipés d'une interface et d'un design
strictement identiques et se différencient avant tout par leur puissance de calcul et la
possibilité pour le G60S de bénéficier de la technologie des sondes HANAFY (que
l'on retrouve sur l'ANTARES et le SEQUOIA). Outre les nombreuses fonctionnalités
de base (B, M, Doppler, Energie), ils intègrent l'imagerie harmonique tissulaire (THI),
le Doppler Energie directionnel ainsi que des extensions de communication telles
que le format DICOM. Le G50 se situerait plutôt dans des activités d’obstétrique et
de gynécologie, d’urologie, de vasculaire superficiel, d’abdominal voire de cardiaque
de premier niveau par l'intermédiaire d'une option. Le G60, plus puissant, reprend
ces activités et les étend à une gamme d'utilisation plus large, avec une forte
composante cardiologique lorsqu'il est équipé des logiciels spécifiques. Par ailleurs,
TOSHIBA
La société TOSHIBA reste sur sa lancée de 2001 avec deux échographes : la plate
forme APLIO pour le haut de gamme et le NEMIO, un échographe moyenne gamme
compact et polyvalent, décliné en version 10, 20 et 30 selon les applications
intégrées. L’échographe Power Vision Performance reste au catalogue.
MEDISON
MEDISON maintient ses efforts malgré les difficultés financières vécues au cours de
l’année 2002. Elle est finalement tombée sous le coup d’une administration spéciale
propre à la réglementation coréenne jusqu’au recouvrement de son équilibre. La
société devrait pour autant rester dans la course ; un plan d’action s’est mis en place
en mars 2002 avec notamment un recentrage sur le métier des ultrasons, des
alliances stratégiques en recherche et développement, et un assainissement de
l’unité financière.
SONOSITE
1 INTRODUCTION
Les fournisseurs continuent leurs efforts sur le développement des matériels mixtes
TEP/TDM et aucun ne présente de nouveauté sur les machines TEP seules. Alors
que le marché européen se décomposait en une répartition 50% TEP et 50%
TEP/TDM sur l'année 2002, les perspectives pour 2003 sont très clairement en
faveur de la configuration TEP/TDM (avec des objectifs de l'ordre de 80% pour les
ventes de TEP/TDM).
Le débat sur les types de cristaux (BGO, GSO ou LSO) qui équipent les TEP ou les
TEP/TDM est toujours d'actualité mais la discussion se situe plus au niveau du
temps d'examen. Ce temps d'examen est passé de 50 minutes pour une acquisition
corps entier sur un TEP avec cristaux de BGO et avec correction d'atténuation par
sources externes à 15-20 minutes sur un TEP/TDM proposé actuellement. Un
fournisseur annonce même un temps d'acquisition de 7 minutes pour un examen
corps entier avec son TEP/TDM équipé de cristaux dits “ rapides ”. Ce débat est
intéressant et pose toute la problématique de ce type de matériel notamment en
France. Il est vrai que devant le retard de la France vis à vis de la diffusion de ce
type d'équipements, la possibilité de disposer de matériels rapides, permettant
d'absorber une forte demande d'examens est indéniable. Encore faut-il, pour profiter
pleinement de cet avantage de rapidité avancé par les constructeurs, d'une part que
la fourniture en F18-FDG soit suffisamment abondante et facilement accessible en
un temps raisonnable pour les sites utilisateurs, et d'autre part que les sites aient la
capacité financière d'acquérir et de faire fonctionner ces matériels qui en termes
d'investissement, de maintenance et de fonctionnement sont loin d'être anodins.
Enfin, en ce qui concerne les grandes tendances et plus que l'équipement lui-même,
c'est la notion de "solution globale en oncologie" qui est mise en avant par les
fabricants et qui peut expliquer le regain de cette modalité et les enjeux en terme de
stratégie de développement.
En gamma-caméra :
Peu de nouveautés ont été annoncées dans ce domaine plus conventionnel de la
médecine nucléaire.
Au niveau du marché Français, la gamma-caméra double détecteur à vocation
généraliste occupe le haut du tableau des ventes suivie par des matériels plus
spécialisés: gamma-caméra triple détecteur ou gamma-caméra dédiée cardiologie
ou encore gamma-caméra mono-détecteur. Le marché de ces dernières machines
reste une politique locale liée principalement au site et à son recrutement de
patients. Avec la séparation des cartes sanitaires "gamma-caméra" et "matériels à
détection de coïncidence", on s'attend à une disparition quasi complète des achats
de caméras équipées de dispositif de détection de coïncidence (gamma-caméra C-
DET) au profit des matériels dédiés, les tomographes à émission de positons.
Une grande orientation se dégage toutefois autour du thème de la correction
d’atténuation des images SPECT. Il semble certain que l’utilisation des images
radiologiques soit l’avenir de cette technique. Cela se traduit aujourd'hui chez les
fournisseurs par le développement de machines hybrides (comme cela a déjà été
amorcé avec la gamma-caméra Millenium VG dotée d'un tube à rayons X - société
GEMS) ou par l'intégration d’images TDM acquises en première intention pour un
patient dans le but d'établir une cartographie de l'atténuation permettant de corriger
l'image de médecine nucléaire. C’est le cas de la société Siemens qui travaille sur
une méthode de correction d’atténuation des images SPECT obtenue en rapatriant
au format DICOM des images TDM acquises préalablement à l'examen de
médecine nucléaire et en recalculant les tables de correction, une fois la fusion des
deux types d’images réalisées. Cette méthode devrait être disponible dans la
prochaine version logicielle de la console de traitement E-SOFT.
3 OFFRE INDUSTRIELLE
- fenêtre de coïncidence : 10 à 12 ns
- résolution en énergie : 18%
- taux de comptage augmenté par rapport à celui du DISCOVERY LS
PHILIPS
- fenêtre de coïncidence : 8 ns
- résolution en énergie : 15%
- le cristal GSO n'est pas sensible aux variations de température et ne
nécessite pas de système de régulation de température,
- l'agencement des cristaux conçus pour réaliser des acquisitions 3D permet
une meilleure détection (pas de septa sur le système)
En France, cinq machines sont d'ores et déjà vendues. La nouveauté sur ce produit
est le lit qui a été modifié et amélioré (adaptation du lit de la gamma-caméra AXIS)
pour permettre un nouveau mode d'acquisition plus rapide qui consiste à effectuer
un premier passage du patient dans le tunnel pour mesurer uniquement l'émission et
un second passage pour mesurer la transmission. Avec cette procédure
d'acquisition qui évite les alternances de mesure de l'émission puis de la
transmission à chaque avancée de table, le constructeur estime que le gain de
temps est de l'ordre de 5 minutes par examen (pour un examen d'une durée totale
de 30 minutes).
Le logiciel SYNTEGRA, disponible sur les consoles PET VIEW qui équipent les TEP
et TEP/TDM et sur les consoles PINNACLE en oncologie, permet la fusion
automatique d'images TEP, scanner et IRM. Basé aujourd'hui sur un algorithme
qualifié de rigide, ce logiciel est en cours d'évolution avec une version conçue à
partir d'un algorithme de fusion élastique.
Le modèle GEMINI qui constitue l'offre TEP/TDM de la société PHILIPS, a déjà été
annoncé et présenté depuis près d'un an. Suite au regroupement des unités de
production Adac et Marconi, le programme de développement et d'installation a été
légèrement retardé. Le constructeur annonce que ce modèle GEMINI qui allie un
TEP ALLEGRO et un scanner MX 8000 dans sa version deux coupes, sera
disponible dès le mois de juin 2003. Le constructeur rappelle par ailleurs que le
scanner MX 8000 se décline également en version 4, 10 ou 16 coupes. Aucune
annonce n'est cependant faite pour coupler le TEP ALLEGRO avec une autre
configuration de scanner.
Le TEP ALLEGRO qui constitue la partie TEP du système est strictement le même
que celui qui est proposé dans une configuration TEP seul. Alors même qu'il est
couplé avec un scanner pour notamment assurer les corrections d'atténuation, ce
TEP intègre malgré tout les sources au Césium 137. Selon le constructeur, outre
l'intérêt de produire des machines TEP standardisées qu'elles soient couplées ou
non à un scanner, ces sources de Césium 137 peuvent être utilisées en cas de
défaillance du scanner et permettre ainsi d'accéder en permanence à une correction
de l'atténuation. Le scanner MX 8000 DUAL (double coupe) dispose de la rotation
en 0,5 seconde et a une largeur de tunnel de 63 cm.
Ce TEP/TDM GEMINI est avant tout conçu pour répondre à des besoins en
oncologie. On notera qu'un plateau d'examen spécifique pour se mettre en condition
de traitement de radiothérapie est en cours de mise au point et qu’il sera adaptable
sur cette machine. Pour les consoles de dosimétrie, la société PHILIPS maîtrise les
liaisons avec les stations PINNACLE (station de dosimétrie Adac). Elle dispose
également d'un accord spécifique avec la société ELEKTA en ce qui concerne l'offre
de radiothérapie au travers des accélérateurs linéaires de particules et de leur
environnement. La société Philips travaille également sur la synchronisation
respiratoire mais n’annonce pas de solution avant 2004.
SIEMENS
Gamma caméra :
SIEMENS maintient sa gamme E-CAM et introduit une version SIGNATURE qui se
déclinera sur ses lignes de produits (simple tête, double tête, angulation fixe ou
variable). Cette nouvelle version a permis de revoir le design du statif, d'introduire
les nouveaux détecteurs HD4 - High Definition Dynamic Digital Detector - (présenté
en juin 2002 au congrès de la Society of Nuclear Medicine) et d'améliorer le confort
du patient.
En ce qui concerne ces nouveaux détecteurs HD4, il faut noter que leur
caractéristique permet toujours de simplifier la procédure de calibration, puisqu'il
n'est pas nécessaire de réaliser une mesure pour chaque type d'énergie utilisée.
Une seule calibration mono-énergie est nécessaire et permet d'extrapoler les
corrections pour les autres énergies. Chaque détecteur reste couplé en sortie avec
un photomultiplicateur. En termes de performance, les détecteurs HD4 permettent
Par ailleurs pour le confort, la table d'examen a été revue pour permettre d'ajouter
un plateau plus large afin notamment de mieux positionner les bras du patient lors
des explorations corps entier. Les systèmes de contention ont été améliorés et un
accessoire a également été étudié pour permettre un positionnement ergonomique
des enfants. L'élément matériel le plus novateur sur cette configuration reste l'écran
de contrôle suspendu au statif. Cet écran LCD couplé avec un lecteur de DVD,
permet de disposer des données d'acquisition directement en salle, mais sert avant
tout à diffuser des informations aux patients voire des animations vidéo pour les plus
jeunes durant les examens. Cette fonctionnalité (E.MEDIA), comme le souligne le
fabricant, se veut distractive pour agrémenter les procédures d'examens et
contribuer à apaiser les patients dans le seul but d'améliorer la qualité des
acquisitions (réduire les mouvements). Elle permettra également de visionner des
programmes de formation à l'adresse des manipulateurs.
Enfin, la station est équipée d'un graveur de CD Rom pour permettre le stockage
des examens. Un viewer au format Dicom 3.0 est systématiquement gravé sur le
support CD Rom pour faciliter la relecture des données sur des postes informatiques
"banalisés".
Pour la société SIEMENS, le marché des TEP évolue de manière significative vers
le modèle équipé de cristaux LSO. En 2001, SIEMENS assurait 80% de ses ventes
avec des modèles équipés de BGO. Avec près de 50% en 2002, la part des ventes
des modèles équipés de BGO en 2003 devrait tomber à 25% au profit du modèle
ECAT ACCEL.
Cette société commercialise en son nom propre les produits TEP fabriqués par la
société CPS Innovations, “ joint-venture ” entre CTI et SIEMENS. Elle est présente
en Europe sur les marchés allemands, hollandais et anglais et elle cherche à
s ‘installer en France. En termes de matériels, sa gamme est composée de deux
machines TEP et deux machines TEP/TDM :
Lors du RSNA, cette société a annoncé la possibilité d’acquérir des examens TEP
corps entier en un temps minimal de 7 minutes avec le REVEAL RT. D’après CTI,
cette performance a été obtenue grâce aux progrès récents de la technologie TEP
et notamment grâce à l’association cristaux LSO, acquisition 3D et scanner à rayons
X.
TOSHIBA
GAMMA MEDICA
4 CONCLUSION
Le RSNA 2002 aura donc été, une fois de plus, riche en nouveautés, notamment
dans la modalité TEP. Le marché pour cette modalité semble se dessiner et
s'orienter vers des machines TEP couplées avec un scanner, même si la
configuration multibarrette reste très spécifique.
Les gamma-caméras bien que n'ayant pas bénéficié d'évolutions majeures récentes,
restent toujours présentes sur le congrès. Il semble toutefois que la configuration
avec détection de coïncidence (CDET) ne soit plus réellement d'actualité.
Pour le futur, en ce qui concerne les révolutions dans le domaine de la médecine nucléaire,
il faudra attendre encore quelques années pour voir une profonde mutation technologique
s’opérer. Ce sera l’ère des détecteurs semi-conducteurs ou des détecteurs mixtes TEP –
TDM (photons et rayons X). Cette arrivée de nouveaux détecteurs entraînera un
changement complet des statifs qui évolueront vers des solutions beaucoup plus légères et
plus ergonomiques, et permettra très certainement d’autres applications telles que l’imagerie
interventionnelle.
1 Introduction
Le RSNA 2002, qui fêtait sa 88ème édition, a vu se distinguer une fois encore le
secteur de la radiologie conventionnelle numérisée comme chaque année depuis sa
naissance il y a une dizaine d’années.
1
Chef du service de Radiologie à l’hôpital universitaire de Pennsylvania, Philadelphie.
Les développements récents des écrans à haute résolution (50 à 100 µm) chez la
plupart des fabricants, associés à une lecture double face, permettent d’envisager le
diagnostic en mammographie sur certains lecteurs dédiés. L’utilisation, à l’avenir,
des lecteurs de plaques pour le dépistage du cancer du sein est toujours, comme
pour les capteurs plans DR, en attente de validation en France. La réalisation de
clichés grands formats membres inférieurs ou rachis à l’aide d’un support
d’exposition recevant 3 ou 4 cassettes est désormais possible sur tous les lecteurs
présents sur le marché. Les consoles d’identification et de post-traitement ne
connaissent pas d’évolutions notables en dehors de celles nécessaires à la prise en
charge de la mammographie et des grands formats. Les développements à venir
résident dans la miniaturisation des lecteurs, l’augmentation de la vitesse de lecture
et, chez certains, l’accès à des résolutions spatiales de 50 µm.
Dans tous les cas, pour une solution de numérisation (par capteur plan à conversion
directe, indirecte ou bien par plaques), c’est le meilleur compromis entre tous ces
paramètres qu’il faut rechercher car un seul ne suffit pas à caractériser un système
par rapport à un autre.
3 L’offre industrielle
Radiologie conventionnelle
Agfa
L’offre actuelle AGFA se compose de l’ADC SOLO mono K7 (60 plaques/h max) et
l’ADC Compact+ multi K7 avec chargeur de 10 K7 (100 plaques/h max) offrant des
résolutions allant de 166 à 100 µm sur 12 bits selon les écrans. L’informatique
associée, au standard DICOM, suit une architecture client/serveur avec console
déportée permettant l’identification des plaques par radiofréquence, l’identification
des patients par saisie manuelle ou par la récupération de la worklist, la
visualisation, l’édition et le traitement des images. AGFA propose depuis 2000 la
numérisation des clichés grand format 30x120 cm2 au moyen du support ADC Easy
Lift permettant d’accueillir 3 K7 au format 36x43 cm2.
Fuji
L’offre actuelle de Fuji se compose du FCR 5000 Plus multi K7 à 4 entrées (158
plaques/h max), du FCR 5000R mono K7 (100 plaques/h max) et du FCR XG-1
mono K7 compacte (90 plaques/h max) offrant des résolutions comprises entre 100
µm et 200 µm sur 12 bits. L’informatique associée, au standard DICOM, peut être
composée de la station diagnostic EYEPIX (non obligatoire) associée à des
consoles déportées NETPIX permettant l’identification des plaques par lecteur code
à barre, l’identification des patients par saisie manuelle ou par la récupération de la
worklist, la visualisation, l’édition et des traitements d'images de base. Fuji propose
depuis 2002 la numérisation des clichés grand format 30x120 cm2 au moyen d’un
support spécifique à 3 K7 chacune au format 36x43 cm2.
Par ailleurs, Fuji propose à son catalogue un statif pulmonaire numérique haut débit
FCR XU-D1 à base d’écran ERLM de résolution 100 µm ne nécessitant aucune
manipulation d’écran.
Fuji ne prévoit pas d’évolution notable de sa gamme de lecteur pour l’année 2003.
Kodak
L’offre actuelle PHILIPS, sur une base de lecteurs FUJI, se compose du COMPANO
S (matériel similaire au FUJI FCR XG-1 avec informatique FUJI), du COMPANO
mono K7 reprenant la console de post-traitement Philips Easy Vision, de l’AC 500
mono K7 (70 plaques/h max) et de l’AC 5000 multi K7 à 4 entrées offrant des
résolutions de 100 µm et 200 µm sur 12 bits. L’informatique associée, au standard
DICOM, est composée de la console de post-traitement Easy Vision et des consoles
déportées d’identification USIT permettant l’identification des plaques par lecteur de
code à barre, l’identification des patients par saisie manuelle ou par la récupération
de la worklist désormais disponible depuis la version logicielle 1.5, le traitement
d’images protocolé par région anatomique et l’édition.
Philips propose depuis 2000 la numérisation des clichés grand format 36x90 cm2 et
36x120 cm2 au moyen d’un support spécifique à 2 ou 3 K7 36x43 cm2 et de l’option
logicielle ORTHO. La principale différence avec les lecteurs Fuji réside dans
l’externalisation du traitement de l’image du lecteur avec le développement d’un
traitement spécifique Philips appelé DRR (en ce qui concerne le matériel FUJI, le
traitement des images est intégré dans les lecteurs). Les évolutions attendues dans
les 2 ans à venir sont une augmentation du débit de production (nouveau lecteur
mono ou bi-K7) et la miniaturisation du COMPANO.
Konica
Bien que les lecteurs Konica soient peu diffusés en France, Konica France entend
désormais prendre une part plus importante du marché.
Konica commercialise depuis 2002 le lecteur REGIUS 150 multi k7 (78 plaques/h
max) avec chargeur à 5 K7 offrant une résolution de 175 µm et 87,5 µm sur 12 bits.
L’informatique associée, au standard DICOM, permet en option de disposer de la
worklist avec la console IDS-680P. Le lecteur REGIUS 150 ne dispose pas de
système d’identification physique de la K7. Une console de post-traitement REGIUS-
IM est disponible en option.
Konica propose également depuis 2002, avec le REGIUS 150, la numérisation des
clichés grand format 35x105 cm2 au moyen d’un support spécifique à 3 K7 35x35
cm2 superposées. A l’heure du RSNA 2002, la France ne comptait aucun site
installé avec le REGIUS 150.
La mammographie
Agfa
L’offre actuelle Agfa en mammographie est articulée autour de l’ADC Compact+
avec l’option logicielle « MammoSoftware » et des K7 dédiées mammographie au
format 18x24 et 24x30 disposant d’une couche phosphore plus fine. Le lecteur
SCAN HEAD et les écrans à couche « NIP » renforceront vraisemblablement cette
offre.
Fuji
L’offre FUJI comprend, depuis 2001, le lecteur FCR 5000 MA (72 plaques/h max)
offrant une résolution de 50 µm et 100 µm sur 12 bits. Ce lecteur, à la différence des
lecteurs PHILIPS et SIEMENS, n’est pas dédié exclusivement à la mammographie
puisqu’il peut prendre en charge les formats 36x43. Le lecteur est doté d’un
nouveau système de lecture double face DSR permettant une augmentation
sensible de la DQE. L’informatique associée, au standard DICOM, comprend une
console diagnostic SENOPIX et une console d’identification NETPIX MAMMO
reprenant les caractéristiques de la NETPIX.
Kodak
Kodak ne dispose pas de solution pour la mammographie, mais prévoit, après la
commercialisation du CR 850, la sortie d’écran haute résolution pour la
mammographie.
Philips
L’offre Philips comprend, depuis le premier trimestre 2002, le lecteur COSIMA
offrant une résolution de 50 µm et 100 µm sur 12 bits. Ce lecteur de plaque reprend
la même technologie que le FCR 5000 MA de FUJI. L’informatique associée reprend
la configuration du lecteur AC 500 avec une console Easy Vision Mammo intégrant,
en plus du DRR, un traitement multifréquence spécifique UNIC. Par ailleurs, Philips
propose une 2ème console de diagnostique DX munie d’écrans BARCO ou DOME à
5 mégapixels.
Konica
Bien qu’une option d’écran à haute résolution au format 18x24 dédié à la
mammographie soit disponible avec le REGIUS 150, Konica reste très prudent sur
le terrain de la mammographie dans l’attente des « normes » officielles concernant
ce diagnostic. Le REGIUS 170, proposant des écrans à haute résolution dédiés à la
mammographie au format 18x24 et 24x30, obéit à la même logique.
L’offre Siemens comprend, depuis avril 2002, le lecteur DIGISCAN M (50 µm sur 12
bits) sur une base FUJI (FCR 5000 MA) dédié exclusivement à la mammographie.
Ce lecteur est commercialisé dans le cadre d’une solution globale de
mammographie numérisée FFDM-CR constituée : du mammographe Mammomat
1000 ou Mammomat 3000, du lecteur de plaque, d’une console
d’acquisition/identification, au standard DICOM MG, intégrant l’interface SYNGO et
d’une console de diagnostique MammoReport Plus bi-processeurs avec écrans à 5
mégapixels offrant des temps d’acquisition des images en 0,2 secondes.
Hamamatsu
Initialement fournisseur de scintillateurs, photomultiplicateurs et CCD auprès des
fabricants de capteurs, Hamamatsu fabrique un capteur de taille 8x8 cm2, constitué
d’un scintillateur à l’Iodure de Césium dopé au Thallium CsI(TI), utilisé sur des
systèmes de stéréotaxie pour les biopsies mammaires. Ce capteur pourra être
intégré en mosaïque pour réaliser un champ de 17x17 cm2 dédié à la
mammographie. De plus, ce constructeur étudie un système intégrant l’électronique
de multiplexage, d’amplification et le convertisseur A/D dans le même boîtier
(2420x2420 pixels de 50µm). D’autres études sont réalisées pour obtenir un capteur
CMOS à vocation cardiaque avec pixels de 100 à 400µm, 24cmx24cm et une
cadence d’images de 30 i/s sans précision sur la date d’aboutissement.
Varian
Cette société propose ses quatre capteurs PATSCAN et l’électronique de traitement
d’images qui permet de les intégrer directement dans une installation classique
(Add-On). Ces capteurs sont basés sur la technologie GadOx (Oxysulfite de
Gadolinium : Gd2O2S) sur matrice de Silicium amorphe (aSi). Le Patscan 4030R,
statique, de 40x30 cm2et de pixel de 127µm, que complètent 3 capteurs dynamiques
avec des champs respectivement de 25x20 cm2, taille pixel de 127µm et cadence
d’images de 7,5 i/s pour le Patscan 2520 ; 40x30 cm2, pixel de 197µm, cadence
d’images de 30 i/s pour le Patscan 4030A.( La société annonce le développement
d’un capteur dynamique de champ 20x20 cm2, pixel de 127µ avec une cadence
d’images de 30 i/s pour des applications de cardiologie et pour amplificateurs de
blocs opératoires. A noter que le Patscan 2520 peut également être configuré avec
GEMS
En complément de ses capteurs (Revolution) de technologie CsI/aSi (scintillateur à
aiguilles de Csi couplé à une matrice aSi de photodiodes), GEMS dispose d’un
capteur statique de 19x23 cm2, pixel de 100µm, et d’un autre, dynamique, de 20x20
cm2, pixel de 200µm pour une cadence d’images de 7,5 i/s, 15 i/s et 30 i/s,
alimentant 2 convertisseurs A/D dédiés. GEMS annonce enfin un capteur de même
technologie de taille 41x41 cm2, pixel de 200µm et cadence d’images de 7,5 i/s,
avec 3 convertisseurs A/D dédiés.
Trixell
Tout en continuant à fournir ses deux détecteurs au CsI/aSi : Pixium 4600 de 43x43
cm2, pixel de 143µm, statique, et Pixium 4800 de 25x25 cm2, 184µm, cadence de
7,5 i/s, 15 i/s et 30 i/s, Trixell annonce pour le premier semestre 2004 la
commercialisation du Pixium 4700 de 30x40 cm2, pixel de 154µm avec une cadence
d’images de 15 i/s et 30 i/s. De plus la société étudie la réalisation d’un capteur de
25x25 cm2 ou 30x30 cm2 pour des applications en neurologie, qui pourrait être mis
sur le marché à l’horizon 2005.
Hologic/DRC
Hologic propose deux capteurs directs, statiques et asymétriques, au Sélénium
amorphe et matrice TFT (aSe/TFT). Le premier de format 35x43 cm2, pixel de
139µm et le second de 24x29 cm2, pixel de 70µm. Cette société travaille
actuellement sur la deuxième génération de son capteur utilisé en mammographie,
le Lorad MIV (D) disponible en 2004.
Canon
Basés sur la technologie GadOx/aSi, les capteurs statiques Canon sont le CXDI-31
(23x29 cm2, pixel de 100µm), entièrement portable et le CXDI-11 (43x43 cm2, pixel
de 160µm). Cette société a développé le capteur CXDI-22, identique au CXDI-11
mais possédant une grille escamotable.
Toshiba
La société Toshiba construit des capteurs à conversion directe (aSe/TFT) appelés
DynaDirect. Après le capteur de 20x20 cm2, pixel de 150µm et cadence d’images de
30 i/s disponible en mars 2003, Toshiba annonce la fabrication d’un capteur statique
de 35x35 cm2, même résolution pour fin 2003, et travaille sur la mise au point d’un
capteur dynamique de 43x43 cm2, pixel de 150µm et cadence de 30 i/s.
Fischer
Fischer ne construit pas à proprement parler de capteur plan, mais une barrette de
quatre capteurs CCD couplés à un scintillateur à Iodure de Césium (CsI/CCD) de
1x21 cm2, pixel de 25µm.
Swissray
Swissray continue la fabrication de son capteur statique au GadOx/CCD, le Quad
100 : 35x43 cm2, pixel de 150µm. Non représenté en France.
Edge
Propose un capteur au Sélénium amorphe dont l’information est lue par une matrice
linéaire de diode laser qui balaye l’ensemble en 1,8 s. Il s’agit du Quix 100, 43x43,
127µm. Ce capteur est toujours en attente d’agrément FDA. Non représenté en
France.
CEA/LETI
Le CEA fabrique toujours le Palladio, capteur à scintillateur haute DQE
(Hamamatsu) couplé à 4 caméras CCD grand champ (de la société Thalès ex.
Thomson), de 43x43 cm2, pixel de 100, 200 à 400µm pour une cadence d’1image
en 5 sec, 1 i/s, 3 i/s et jusqu’à 10 i/s sur un champ réduit à 22x22cm2.
L’offre GEMS en matière de capteur numérique est celle déjà connue depuis 2 à 3
ans avec son capteur Revolution.
En radiologie standard, le capteur mesure 41x41 cm2 et possède un pixel de 200
µm. Pouvant fonctionner jusqu’à 7,5 images/seconde, ce capteur est dit statique
(modèle dynamique déjà disponible en angiographie et cardio-vasculaire).
Deux capteurs plans statiques sont fabriqués par la société Hologic et sont
distribués par plusieurs entreprises sous des noms propres à chacune (Kodak, Agfa,
Stephanix, Siemens).
En radiologie standard, le capteur Hologic (35x43 cm2) est actuellement installé sur :
Fin 2002, plusieurs EPEX étaient installées dans le monde, mais aucune en France.
En terme de prix, il faut compter environ 460 000 € TTC pour la salle dans la version
la plus équipée « Os-Poumons » EPEX.
Chez Hologic comme chez la plupart des fournisseurs, les recherches en cours
portent sur l’imagerie dynamique, la double énergie, la tomosynthèse, le volume CT.
Sur la salle « Os-Poumons » EPEX sont également actuellement en WIP le collage
d’images sur PC dédié à partir de 5 images maximum (disponibilité mi-2003), des
outils de mesures spécifiques (scoliose etc.) et la conformité Dicom.
Hologic réfléchit aussi à l’intégration de son capteur numérique à un appareil de
radiographie mobile.
Siemens
Cette année 2002 fut pour Siemens l’occasion de compléter sa gamme
d’équipements dont la plupart sont déjà (ou seront prochainement) équipés des
capteurs Trixell à conversion indirecte (Silicium amorphe + Iodure de Césium).
Chaque application radiologique donne lieu à une famille de produits : Aristos en
radiologie pour salles d’urgences, Iconos pour les tables télécommandées et Artis
pour les examens d’angiographie, coronarographie, neuro-radiodiologie et
vasculaire général.
Kodak
Kodak présentait fin 2002 pour la deuxième année consécutive ses 3 équipements
de radiologie conventionnelle, équipés chacun du capteur plan Hologic (35x43 cm2) ;
il s’agit toujours des systèmes :
- Direct View 5100 : statif équipé d’1 capteur pouvant tourner en fonction du cliché
(examens thoraciques ou radiographies verticales) ;
- Direct View 7100 : capteur plan intégré à une table traditionnelle (2 grilles :
poumons et bassins) couplée à une suspension plafonnière (radiographies
polyvalentes) ; à noter, l’extraction possible du capteur pour les radiographies
des extrémités et toujours la rotation possible du capteur ;
- Direct View 9000 : capteur plan rotatif couplé à un arceau monté sur suspension
plafonnière (salles d’urgences).
Aucun système Direct View n’est encore installé en France mais quelques-uns le
sont dans le monde (dont Etats-Unis).
A noter enfin que Kodak travaille (WIP) sur l’imagerie dynamique (notamment pour
des applications digestives) et envisage la distribution d’un mammographe
numérique (capteur Hologic à confirmer).
Primax
Cette société française a été créée le 3 janvier 2000 par trois industriels européens :
ATS (chaînes d’imagerie numériques, arceaux chirurgicaux), Mecall (tables
télécommandées, tables de graphie, suspensions ) et Odel (générateurs).
Elle proposait aux JFR 2002 le système EIDOS 3000, une salle polyvalente équipée
du capteur plan Trixell 4600 (43x43 cm2, pixel de 143 µm).
Les statifs pendulaires « Cyber » et les porte-potters muraux verticaux « Vertirad »
devraient à l’avenir pouvoir intégrer un capteur plan.
DMS/Apelem
Apelem appuie sa gamme sur le capteur Palladio du CEA/LETI. Trois produits sont
proposés :
Canon
Canon propose, outre, l’incorporation de ses détecteurs dans des installations
d’autres marques, une configuration entièrement portable pour la radiologie au lit ou
les applications pédiatriques dans les couveuses : le CDXI-31, capteur de 2,8 Kg
avec poignée de transport.
Philips
En janvier 2002, Philips a annoncé l’arrêt de commercialisation de son installation
dédiée poumon : le Thoravision. Philips propose dorénavant un système de
radiologie numérique utilisant un ou deux capteurs Pixium 4600 de la société
Trixell. Ces systèmes, Digital Diagnost DR, sont composés de :
- une table (Bucky Diagnost TH) à plateau flottant et hauteur variable avec capteur
seul ;
- une suspension 3D (CS2 ou CS4) porte-tube, générateur intégré de la série
Optimus (50, 65 ou 80 kW), avec station d’acquisition et de traitement SUN Ultra
Sparc.
L’ensemble peut être complété en option par un potter mural Digital Diagnost VE :
colonne murale qui porte le potter dans lequel est embarqué le détecteur numérique,
le tout réglable en hauteur. La version VT est identique à la précédente, mais le
potter est basculant de –20° à + 90°, autorisant certains examens osseux. (~330
000 € TTC pour la base à laquelle il faut ajouter 90 000 € TTC pour le deuxième
capteur).
En version dédiée poumon, le système Digital Diagnost VR-E est composé du potter
mural Digital Diagnostic VE et de la colonne 3D, générateur et station d’acquisition.
En version Poumon et Osseux qui s’appelle la Digital Diagnost VR-T, la Digital
Diagnost VE est remplacée par la VT.
Philips travaille également sur l’intégration d’un détecteur plan dans un amplificateur
de bloc opératoire tout en estimant que le marché n’est pas encore prêt.
Swissray
Cette année encore, Swissray propose, avec son propre détecteur, le Quad 100,
ses quatre systèmes « Direct Digital Radiography – ddR » :
Nuclétron
Cette société propose le système dédié poumon « Thorascan » basé sur son
capteur CsI(Tl)/CCD-TDI. Le rayonnement X collimaté illumine la barrette de
détecteur qui balaye le champ exploré en 1 seconde. Ce type de fonctionnement
permet de ne pas subir, au niveau du capteur, les perturbations engendrées par le
rayonnement secondaire, et donc de ne pas utiliser de grille, ce qui engendre une
diminution de la dose d’exposition.
Instrumentarium Imaging
Cette société présente un amplificateur de bloc opératoire avec capteur plan (le
Ziehm Vision Flat), pour un prix d’environ 350 000 € TTC. Ce dispositif intègre
l’imagerie 3D et est connectable à la plupart des systèmes de chirurgie assistée par
ordinateur (CAS).
S‘il est un domaine particulièrement intéressé par la numérisation des images, c’est
bien celui de la mammographie compte-tenu de l’enjeu de cet examen, surtout
depuis l’adoption par plusieurs pays (dont la France) des campagnes de dépistage
systématique de cancer du sein (1ère cause de mortalité féminine). Alors que l’offre
sur le marché était jusqu’à présent essentiellement celle de GEMS avec son
Senographe 2000D, la fin de l’année 2002 était pour plusieurs sociétés l’occasion
d’annoncer l’arrivée prochaine de produits concurrents, avec des résolutions
approchant celle recommandée par la FDA (50 µm) pour l’usage de la
mammographie numérique en dépistage.
Ce mammographe est complété par une console d’acquisition (la même qu’Hologic,
avec des travaux en cours pour améliorer son ergonomie) et une console (écrans
Barco) de post-traitement, Embrace DS 3000 MA, basée sur l’infrastructure PACS
Agfa Impax.
Agfa annonce en WIP la stéréotaxie pour fin 2003 et espère disposer fin 2004 d’une
solution complète intégrant la stéréotaxie, les logiciels d’aide au diagnostic (contact
avec les sociétés R2 et CAD’X), le SIR (avec Quadrat) et la dictée vocale (avec
Philips).
Fischer
Cette société, qui se veut spécialiste en « imagerie de la femme », dispose
actuellement sur ce secteur d’une double offre au niveau mondial :
Malgré cela, la résolution 50 µm du Seno Scan place cet appareil en tête sur le
marché des mammographes numériques.
Fischer dispose enfin depuis ce RSNA d’une triple offre CAD : Image Checker de
R2, Second Look de CADX et ICAD – ces logiciels, directement intégrés à la station
diagnostic seront disponibles courant 2003 en France.
Fin 2002, 30 Seno Scan étaient installés au USA, 6 en Europe dont 1 en France
(CAC René Huguenin de St Cloud) ; il faut compter environ 420 000 € TTC pour un
équipement complet (mammographe, station d’acquisition, station de travail 3
écrans, unité d’archivage Raid 5 et archivage DMO). A noter enfin la ferme volonté
de conquérir le marché français puisqu’une structure SAV vient d’être mise en place,
composée de 5 techniciens (1 par région).
GEMS annonce que d’ici à 3 ans, d’autres applications, aujourd’hui dites avancées,
seront également disponibles dont :
GEMS annonce que des contacts ont été pris également avec le deuxième acteur
du secteur, CAD Medical System. D’autres logiciels équivalents en terme de
fonctionnalités sont donc attendus dans un proche avenir pour permettre aux clients
de GEMS de choisir l’outil d’aide au diagnostic le mieux adapté à leurs besoins.
A noter enfin la forte volonté d’Hologic de recentrer son offre sur le marché extérieur
aux Etats-Unis. A noter qu’Hologic possède également une table dédiée de
stéréotaxie mammaire.
Instrumentarium Imaging
La société annonce elle aussi depuis quelques temps qu’elle travaille sur un
mammographe numérique plein champ, le Diamond DX FFDM. Le mammographe
actuel conventionnel Diamond est prévu pour évoluer vers le tout numérique en
remplaçant le bucky par le capteur plein champ.
Ce système de stéréotaxie numérique est dit petit champ car équipé d’un capteur
CCD 5,5x5,5 cm2. La spécificité de ce TACT (Tuned Aperture Computed
Tomography) est qu’il permet une reconstruction du sein en 3D, à partir d’images
planes prises sous angles aléatoires. Le logiciel de traitement coupe le volume ainsi
reconstruit en « tranches » et permet ainsi :
Philips
L’offre de cette société en matière de mammographie numérique se cantonnait
toujours fin 2002 à la numérisation des films par plaques (cf 1. Lecteurs de plaques
photostimulables).
Dans ce cadre précis, Philips travaille avec Hologic (capteur au sélénium amorphe)
et souhaiterait annoncer son propre mammographe numérique (estimé à environ
380 000 € TTC) lors du RSNA 2003, lequel pourrait être disponible en début
d’année 2004.
Siemens
Comme chez Philips, l’offre Siemens en mammographie numérique était fin 2002
celle de la numérisation par plaques, grâce à son système Digiscan M (cf 1.
Lecteurs de plaques photostimulables). Siemens annonçait également fin 2002 son
intention de commercialiser son propre mammographe numérique plein champ, le
Novation DR, qui serait équipé d’un capteur plan Hologic dit de 2ème génération,
c’est-à-dire à base de sélénium amorphe (champ de 25x29 cm2 et pixel de 70 µm).
La mise sur le marché en France est envisagée pour la fin 2003.
Le mammographe Giotto, qui s’appelle IMAGE MR pour la France, est équipé d’un
capteur au sélénium amorphe, mesurant 18x24 cm2 avec une taille de pixel de 85
µm (6 pl/mm).
La station de travail est constituée d’une console d’acquisition (moniteur Philips) et
d’une console de post-traitement pour le diagnostic (2 écrans Siemens de 5 millions
de pixels).
Pour le traitement d’image, IMS travaille actuellement à l’amélioration du logiciel i-
Works de la société Analogic sur la compensation tissulaire. Elle annonce que des
contacts sont en cours avec les sociétés CAD’X (accord mi-2003 ?), i-CAD et Image
Tool (Allemagne).
Comme la plupart des fournisseurs, IMS travaille en WIP sur la double énergie et la
tomosynthèse. Elle souhaiterait intégrer ces deux options logicielles à l'équipement
en 2004. Des études de doses sont aussi réalisées avec le sélénium amorphe et
IMS souhaite commercialiser vers la mi 2003 un logiciel et un fantôme de contrôle-
qualité « mammographie » (travail avec le GIM, Groupe Interdisciplinaire en
mammographie).
Au niveau prix enfin, la société annonce la commercialisation du Giotto aux
alentours de 480 000 € TTC, sans outil CAD ni support d’archivage.
Planmed
Fililale du groupe finlandais Planmeca, la société Planmed annonce que son actuel
mammographe conventionnel, Sophie Classic (version également mobile : Sophie
Mobile), serait évolutif vers un mammographe numérique plein champ d’ici la fin de
l’année 2003. Il s’agirait là encore d’une technologie utilisant des capteurs au
sélénium amorphe.
Toshiba
Toshiba propose la gamme de salles cardiovasculaires Infinix. Actuellement équipée
d’amplificateurs de luminance, cette gamme doit évoluer dans l’année vers les
capteurs plans DynaDirect :
Siemens
Dans sa gamme AXIOM concernant le cardiovasculaire et comportant 9 références,
la société Siemens propose une salle à capteur plan : l’AXIOM Artis dFCP équipée
du Pixium 4800 de Trixell, du générateur AXIOM Artis de 50 à 125kV, un tube
Mégalix Cat monté sur un arceau ancré au sol, avec champs disponibles de 25 cm,
20 cm et 16 cm.
Philips
Philips propose également 9 références dans sa gamme Intégris dont une avec
capteur plan : l’Integris Allura FD avec un détecteur 4800 de Trixell (champ de 25
cm, 20 cm et 14cm), doté d’un générateur Optimus CP réglable de 40 à 150kV
alimentant un tube MRC, 2,4MHU de capacité d’anode sur arceau en suspension
plafonnière.
Philips intégrera le nouveau capteur de Trixell, le Pixium 4700 sur une table
vasculaire pour 2004.
Agfa
Agfa propose toujours la gamme Drystar 2000/3000/4500 et 4500M dédié à la
mammographie avec une résolution de 50 µm (508 dpi) sur 12 bits, AGFA
développe un reprographe thermique haute résolution DRYSTAR 5500 bi-format en
ligne. Les formats disponibles sont : 20x25 cm2, 25x30 cm2, 28x35 cm2, 35x35 cm2,
35x43 cm2. Les films utilisés ne seront pas compatibles avec ceux de la gamme
actuelle. La productivité maximale varie de 100 à 180 films par heure selon le
format. Une option de trieuse par modalité (4 choix) sera disponible. Le DRYSTAR
5500 intègre la fonction DICOM print sans passerelle supplémentaire. La
commercialisation en France est prévue pour fin 2003.
Fuji
Outre la gamme actuelle Drypix 1000/3000 et FM-DPL, FUJI commercialise en
janvier 2003 un reprographe laser haute résolution Drypix 7000 tri-format en ligne,
compatible avec la mammographie, et de résolution 50 µm (506 dpi) sur 14 bits. Ce
nouveau reprographe marquera la fin de la commercialisation en France du
reprographe FM-DPL. Les formats disponibles sont : 20x25 cm2, 26x36 cm2 et
36x43 cm2. Les films utilisés ne seront pas compatibles avec le FM-DPL.
Kodak
En complément de la gamme actuelle DRYVIEW 8100/8200/8300/8500/8700 et
8610 dédié à la mammographie à 655 dpi en format 20x25 cm2, KODAK développe
un reprographe laser haute résolution DRYVIEW 8900 tri-format en ligne,
compatible avec la mammographie et de résolution 39 µm (650 dpi) sur 14 bits. Ce
nouveau reprographe sera commercialisé avec de nouveaux films compatibles avec
la gamme actuelle et remplaçant les films actuels. Les formats disponibles sont :
20x25 cm2, 24x30 cm2, 35x35 cm2, 28x35 cm2 et 36x43 cm2. Les films, identifiés par
code à barre dans leur « barquette » ne seront pas compatibles avec le reste de la
gamme. Un système de contrôle qualité en ligne (AIQC) est intégré au 8900 par
lecture d’un patch de densité 1 présent sur chaque film. La productivité peut aller au
delà de 180 films par heure selon le format. L’image produite couvre désormais la
totalité du film. Une option de trieuse par modalité (6 choix) sera disponible. Le
DRYVIEW 8900 intègre la fonction DICOM print et il n’est ainsi plus nécessaire de le
raccorder à la passerelle PACSLINK 9410. La commercialisation en France est
prévue pour le dernier trimestre 2003.
Codonics
CODONICS, représentée en France par la société FPS France, commercialise
depuis octobre 2002 une nouvelle gamme de reprographes compactes thermiques
HORIZON GS/CI/SF de résolution spatiale 80 µm (320 dpi) sur 12 bits, lancée au
RSNA 2001. Il s’agit d’un reprographe tri-format en ligne avec un large choix de
formats, selon les modèles, dont le 20x25 cm2, le 36x43 cm2 et le A4. L’originalité de
l’HORIZON réside dans la multiplicité des médias compatibles : film Dry, papier noir
et blanc, papier photographique et transparent. L’HORIZON peut s’intégrer dans un
PACS grâce à l’option DICOM et peut bénéficier, sur certains modèles, de
l’impression couleur par le procédé de sublimation thermique. La productivité peut
aller, selon les formats, jusqu’à 78 films par heure.
Sony
SONY commercialise depuis octobre 2002 le reprographe thermique UP D 71 XR
de résolution spatiale 84 µm (300 dpi) au format 20x25 cm2 avec port SCSI (non
DICOM).
*
Hospices Civils de LYON, **C.H.U. POITIERS, ***
Centre Hospitalier Sainte-Anne,
PARIS, ****AP-HP GH La Pitié SALPETRIERE
1 INTRODUCTION
Ainsi, l’intégration des informations est le mot clé de l’évolution actuelle des réseaux
d’images, demandée par le marché et les utilisateurs, et développée par l’industrie :
- intégration du système d’information radiologique (RIS) et du réseau d’images
(PACS) pour la gestion du processus de l’imagerie ;
- intégration de l’ensemble dans le système d’information hospitalier (SIH), pour la
prise en charge administrative et clinique du patient.
L’organisation du travail change, et pas seulement dans l’hôpital. Ainsi aux USA, le
télédiagnostic est organisé pour pallier le manque de seniors en particulier la nuit en
utilisant le décalage horaire [1].
Les buts de l’établissement de santé qui investit dans un réseau d’images sont
l’amélioration de la prise en charge du patient, par des décisions médicales plus
rapides et plus concertées, et par la productivité accrue des processus de l’imagerie,
depuis la demande d’examen jusqu’à la mise à disposition de son résultat.
Ces buts seront atteints à certaines conditions, qui sont des enjeux pour les
différents acteurs :
- la disponibilité, la fiabilité des outils, et la pérennité des informations : l’offre
industrielle est mûre aujourd’hui, tout en évoluant au rythme rapide des NTIC
(Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication).
2 MARCHE
10 ans après l’introduction des PACS dans la pratique médicale, le marché mûrit.
Ce domaine reste l’un des plus porteurs de l’imagerie médicale, ne concerne pas
seulement les pays « riches », et présente un taux de croissance dépassant 35%
dans certains pays [2]. En Europe, le taux de pénétration est variable (10 % en
France et Espagne, 20% en Grande-Bretagne, 55% en Scandinavie, avec une
projection à plus de 60% en 2005 [selon une étude Frost & Sullivan, site
AuntMinnie.com., 2002].
Serveur et archivage
Les supports d'archivages allient les technologies RAID pour l'archivage à court et
moyen terme, celles à long terme sur support magnétique ou optique. Cependant,
les configurations de stockage sur disques RAID en réseau SAN et NAS permettent
de disposer de grande capacité à accès rapide et sont de plus en plus intégrées
dans les solutions.
Une des clefs d'un fonctionnement efficient est de gérer une bonne hiérarchisation
de l'archivage, notamment des taux de compressions, pour optimiser le support de
sauvegardes.
Les supports de substitution au film restent le CDROM sur lequel sont gravés
l'examen avec des images clefs, le compte rendu et un utilitaire de relecture
d'images.
Diffusion
Technologie de l’internet
4 OFFRE INDUSTRIELLE :
Trois voies sont possibles pour intervenir sur ce marché : la taille et une base
installée importante en imagerie, la compétence technique spécialisée, et la
réactivité associée à la proximité.
Ainsi, à côté des majors dominant le marché, de nombreuses sociétés informatiques
sont spécialisées dans le développement et l’intégration de PACS. Certaines,
comme AMICAS, sont issues d’expériences locales, d’autres ont fait leur réputation
initiale dans le traitement d'images (CEDARA, anciennement ISG), les réseaux
d’images d’une modalité (échographie pour A.L.I.), ou la passerelle de
communication et le traitement d'images (ALGOTEC), Une partie de ces sociétés
propose une offre logicielle, le matériel étant choisi par le client. Avec le temps, ces
Des fournisseurs…
Tous offrent des systèmes de PACS ouverts, compatibles avec les appareils
environnants. Les évolutions techniques majeures s’articulent autour de la mise à
disposition des images « à la demande », de l’ergonomie avec une interface
utilisateur personnalisable, et de l’augmentation de la durée de stockage en ligne.
Des évolutions au niveau des post-traitements (fusion d’image) sur station de
diagnostic, mais aussi sur la console du clinicien (reformatage 2D, MiP) sont en
cours.
…intégrateurs…
Les systèmes PACS sont modulaires et peuvent être gradués en fonction de
l’organisation et de l’activité du client. Si les exigences du client évoluent le
fournisseur peut intégrer un module supplémentaire. A chaque PACS peut être
associé un RIS qui s’adapte aux exigences du pays, par exemple pour la gestion de
l’activité, ou la facturation. Pour ce faire, les majors favorisent les partenariats. Enfin,
tous insistent sur l’intégration, du PACS et du RIS pour laquelle certains
fournisseurs évitent la passerelle de type « Broker », mais aussi du PACS-RIS dans
le système d’information hospitalier (on retrouve ici l’impact de l’initiative I.H.E.).
AGFA
L’organisation française s’est modifiée, et un département Informatics a été formé
au sein de la Division Healthcare. Fin 2002, une équipe de 20 personnes est dédiée
à la vente de PACS et de RIS et à l’activité de conseil, de paramétrage et de
formation.
Archivage
Le partage des archives pour les solutions IMPAX Basix et Entreprise est assuré via la station Impax
version 4.5, sortie en 2002 :
- sur le disque dur (RAID) à court terme, avec des facteurs de
compression variables de 2 x (sans perte) à 10 x (avec pertes) ;
- en réseau NAS (Network Attached Storage) ;
- en ASP (Archive Services Provider), service d’archives externalisées pouvant
être proposé, en partenariat avec la société Inphact.
Consoles / Outils
Agfa propose plusieurs types de stations :
- IMPAX DS 3000, station du radiologue, qui intègre de nombreuses fonctions
de post-traitements : MiP, MPR, 3D en standard ;
- IMPAX CS 5000, station du clinicien, qui fonctionne en autonome après
chargement des images ;
- 3 stations spécialisées comportant les applications propres aux spécialités :
IMPAX XA 3000 dédiée cardiologie, IMPAX OT 3000 dédiée orthopédie et
IMPAX MA 3000 dédiée mammographie.
Agfa propose également un système d’aide à la décision médicale (CAD), en
partenariat avec la société Medicalys qui permet de guider le clinicien dans son
diagnostic.
Diffusion
La diffusion (mise à disposition des images pour l’accès via un navigateur) est
réalisée via la station IMPAX WEB 1000 intégrée au serveur de résultat de
l’établissement.
RIS
FUJI
Fuji répond désormais en France aux appels d’offres relatifs aux PACS avec une
équipe de quatre personnes, et espère installer des systèmes dès 2003. Elle
s’appuie principalement sur l’offre internationale Synapse de Fuji, mais est aussi
distributeur d’autres systèmes et peut adapter sa réponse à la demande du cahier
des charges.
PACS
Fuji a annoncé sa nouvelle génération de PACS Synapse version 3.0 intégrant la
technologie web, développée aux USA par une équipe américo-japonaise et qui
sera disponible au printemps 2003.
Archivage
L’archivage proposé associe les images au format d’origine DICOM, sans
compression et avec des images compressées (ondelettes). Il utilise de préférence
des disques RAID, et si nécessaire un système plus lent avec bandes magnétiques,
DLT…. Un serveur « pre-cache » permet de rapatrier sur les disques RAID les
examens antérieurs.
Consoles / Outils
Chaque utilisateur a un compte, et peut travailler sur différentes consoles, avec un
paramétrage personnel. L’administrateur du PACS définit un profil utilisateur, avec
différents taux de compressions associés aux différents types d’examens.
Les post-traitements standards sont proposés (fenêtrage basique…), le logiciel
Voxar (3D) peut également être intégré sur le serveur pour les traitements MPR,
MiP, endoscopie virtuelle….
Diffusion
La technologie web permet l’accès aux informations sur PC avec un applicatif léger
(4 Mo) chargé lors de la première connexion via Internet Explorer.
RIS
Concernant le RIS, Fuji travaille en France en partenariat avec la société WAID, en
particulier pour les cabinets libéraux. Pour le milieu hospitalier, Fuji utilise une
Service
Fuji propose ses services dès l’avant-vente pour anticiper les futurs besoins, puis
assure l’intégration, la conduite de projet, le support au démarrage.
GEMS
Archivage
L’archivage se veut flexible, depuis l’archivage sur support individuel (CD ROM,
DVD double densité) jusqu’aux aux systèmes d’archivage d’établissement, en
passant par le stockage en ligne sur disques RAID ou en réseau de stockage type
SAN.
Consoles / Outils
GEMS propose 3 logiciels de traitements avancés Advantage Workstation :
- version radiologue, Centricity RA 1000 Diagnostic ;
- version clinicien, Centricity RA 1000 Clinical ;
- version manipulateur (contrôle qualité image), Centricity RA 1000
Technologist.
KODAK
PACS
L’ancienne segmentation de dénomination des produits (Kodak DirectView PACS
EXL, EX et ES) n’a pas été maintenue pour l’offre PACS Kodak System 5 qui est la
nouvelle plate-forme annoncée disponible pour mi 2003. Kodak conserve cependant
l’adaptabilité de configuration des éléments du PACS System 5 en fonction des
volumétries des sites clients.
Archivage
Kodak travaille en partenariat avec la société FRONTPORCH DIGITAL, spécialiste
de l’archivage d’images (images de télévision par exemple), avec le produit DIVA
permettant de définir un plan d’archivage selon le type de source d'images.
Consoles / Outils
Kodak annonce Kodak DirectView Diagnostic Workstation DX 5.0, console
diagnostique, haut volume, dédiée au radiologue. De nombreuses solutions d’écrans
sont possibles, allant de DOME (écrans 3 et 5 Mpixels) à TOTOKU (écran 3
Mpixels). Cette station de travail ne sera pas figée sur une seule solution graphique
(des validations ont été menées avec DOME, BARCO et TOTOKU). Elle est le fruit
des accords conclus avec la société Algotec, sa disponibilité étant annoncée pour
mi-2003.
RIS
D’un point de vue stratégique, pour certains pays européens, Kodak ne souhaite pas
commercialiser son offre RIS 2010 (développée depuis plusieurs années par la
société Computer Knowledge Inc. acquise par le groupe Eastman Kodak depuis 99)
et préfère donc porter toutes les innovations développées dans son offre RIS+PACS
dans le cadre de partenariats décidés avec des acteurs majeurs sur chacun de ces
marchés. Ainsi, pour le marché français, KODAK s’associe au groupe MEDASYS
afin de proposer une offre RIS/PACS avec le RIS Sirilog.
Service
Kodak accorde beaucoup d’importance à son offre dans le domaine des services
dédiés aux Systèmes d’Information de Santé. Pour l’Europe, l’ensemble des
ressources humaines et matérielles dédié aux « Professional Services » est réuni
dans le centre d’expertise technologique de Gênes (Italie). Dans les organisations
de chaque pays européen, se trouvent des équipes « Professional services » en
charge de l’accompagnement des projets PACS/RIS de toute taille. Les missions de
ces groupes sont multiples : analyse, conception et développement des
architectures système (RIS, PACS) ; analyse volumétrique ; analyse et
connaissances dans l’organisation des flux organisationnels ; formation et
assistance au démarrage sur les projets RIS/PACS…
PHILIPS
Philips lance son nouveau programme Vequion pour les technologies de
l’information, plate-forme multimodalités permettant l’intégration des systèmes
informatiques existants, et la gestion des données en fonction des choix particuliers
de chaque utilisateur ou service.
Archivage
EasyAccess utilise les technologies d’archivage HSM (Hierarchical Storage
Management) sur disques durs sécurisés en RAID5 ainsi que des supports DVD qui
peuvent s’intégrer dans une architecture centralisée ou une architecture distribuée
de type SAN (Storage Area Network).
Consoles / Outils
Philips propose une nouvelle station de travail EasyVision « ViewForum ». Un
programme de migration permet d’intégrer View Forum (plate-forme Intel Microsoft)
à l’EasyVision.
Dans cet environnement, toutes les stations de travail du PACS de Philips peuvent
être configurées avec l’ensemble des applications cliniques de reconstruction pour
toutes les modalités ainsi que la dictée numérique et la reconnaissance vocale.
L’utilisation se fait à partir de listes de travail personnalisables et pouvant opérer sur
plusieurs bases de données.
Diffusion
EasyWEB permet la diffusion de toutes les images DICOM (radiologie, cardiologie,
ultrasons) avec un navigateur Internet.
RIS
Concernant le RIS, Philips propose le nouveau produit EasyRIS qui repose sur les
outils Microsoft (Outlook) et qui travaille sans passerelle pour l’intégration au PACS
(communication en OLE).
Philips propose également sa technologie de dictée numérique et de
reconnaissance vocale Easy Speech.
SIEMENS
Après l’acquisition de la société SMS (Shared Medical Systems, fournisseur de SIH,
incluant en France Pyrénées Informatique), Siemens Health Services (170
personnes en France) se présente comme un éditeur et un intégrateur de SIH. En
radiologie, elle complète son offre française en partenariat, avec TSI pour les petits
systèmes et les tours de gravage sur CD-rom, avec Algotec pour la fourniture et
l’intégration de leur solution PACS, et récemment avec Medasys pour le RIS.
PACS
Le PACS dont Siemens est éditeur s’appelle toujours Sienet.
Archivage
Siemens propose le serveur Magic Store pour la gestion de l’archivage, sur
plusieurs médias possibles.
Consoles / Outils
L’offre Siemens intègre toujours les consoles avec l’interface utilisateur unifiée
« Syngo » suivantes :
- Magic View 1000, console radiologue, pour l’interprétation des images. Cette
console permet de configurer l’écran, les outils de défilement, de tracer
l’activité, les post-traitements standards (MiP, MRP rendering volume,
navigation, programmation macro). C’est une console réseau permettant le
prefetching, l’autorouting, avec un paramétrage personnel. Chaque console
peut fonctionner de manière autonome, Siemens insiste sur la sécurisation du
fonctionnement en cas de panne du PACS ;
- Magic View 300, console permettant la consultation des images. Cette
console plus simple, dont la diffusion est réalisée point à point, permet le
gravage, la visualisation et la préparation des données et est reliée au
serveur d’image.
Diffusion
Le serveur Magic Web pour la diffusion, met à disposition les images aux utilisateurs
autorisés (internes et externes), avec une compression possible intégrée dans les
paramètres utilisateurs.
Service
Dans le cadre de sa stratégie orientée vers les systèmes d’information de santé,
Siemens peut intervenir par une prestation de conseil aux hôpitaux pour définir leur
projet PACS, ou encore d’intégrateur de PACS dans un cabinet ou un hôpital, que
ce PACS soit fourni par lui ou par une autre société.
ALGOTEC
Société israélienne initialement spécialisée en traitement d’images médicales,
éditant à l’époque les logiciels des consoles Elscint, Algotec a développé un PACS
sous Unix-Oracle et le distribue dans le monde, par ses filiales (France, Allemagne,
USA) ou en OEM, par exemple pour la console Autorad System 5 KODAK depuis
quelques mois.... Son activité y est désormais entièrement consacrée, avec
notamment 4 sites installés en France.
Elle développe, intègre et installe tous les composants de son système ImagiNet :
- serveur de base de données ;
- serveurs d’archivage : Medistore FIR (accès rapide sur disques RAID), et SIR
(archivage secondaire sur bandes magnétiques LTO) ;
- logiciel de gestion des flux Mediflow, pour notamment le prefetching et le
préchargement des images ;
- passerelle Medilink de communication avec le RIS, avec principe
d’autoroutage ;
- consoles d’interprétation Mediprime intégrant traitements MiP et MPR,
compte-rendu et dictée vocale ;
- console Pro-vision de post-traitement 3D ;
- serveur Web Medisurf, pour l’accès depuis les services via un navigateur
standard ;
- Medimail, pour adresser les images en fichiers joints ;
- CD-surf : graveur de CD robotisé.
L’offre produit PACS s’appelle Horizon Medical Imaging. Elle comprend les
composants :
- base de données Oracle, sous Windows NT ou 2000 ;
- solutions de stockage et d’archivage d’images DICOM alliant les technologies
standards disponibles RAID, NAS, SAN, et l’archivage long terme sur
bandes ;
- console du radiologue Horizon Rad station, incluant le compte-rendu, la
dictée sur fichier son, la dictée vocale en cours d’intégration ;
- solution Horizon DX View de distribution, avec un logiciel « Viewer » pour les
utilisateurs d’images intensifs, téléchargeable par Internet Explorer,
permettant les mêmes fonctionnalités principales que Horizon Rad station ;
- solution Horizon MI View, pour l’accès des cliniciens selon les technologies
Web, avec compression (ondelettes) réglable par l’utilisateur.
L’expérience d’A.L.I. dans ce domaine lui permet d’organiser l’installation avec une
perturbation minimale du service : configuration en usine, et installation rapide sur le
site, formations, etc.
Les utilisateurs tirent également de leur expérience des conseils judicieux aux
nouveaux acquéreurs [5] :
- démarrer la démarche projet bien en amont, en associant tous les acteurs de
l’hôpital ou de l’institution ;
- porter une très grande attention aux objectifs, et au cahier des charges ;
- se demander en quoi le PACS influe sur chaque fonction élémentaire de
l’imagerie, et interroger les vrais utilisateurs ;
- anticiper l’organisation pour le bon fonctionnement du système : qui
l’administre ?
- nécessité de former aussi les professionnels de l’imagerie aux systèmes
d’information ;
- que fait-on en cas de panne ? disponibilité du système 24h/24 : il n’y a pas de
solution dégradée durable sans film !
- prévoir l’évolution du système après la première installation, et aussi son
renouvellement ;
- prévoir en particulier l’évolution et la gestion des archives dans le temps (« just-
in-time archive plan »), la migration n’est pas une opération anodine…
Les considérations actuelles ne sont plus de donner accès partout à toutes les
images, mais plutôt au résultat de l’examen, et à « la bonne image, au bon
endroit, au bon moment ». Pour cela, aucun des sites n’ayant mis en place un
PACS ne reviendra en arrière, et ce d’autant plus que le système est ou sera intégré
jusqu’au dossier électronique du patient.
Son but est de définir clairement comment les standards existant, notamment HL7 et
DICOM, doivent être utilisés pour résoudre les tâches communes de communication
d'information en radiologie.
Le cadre technique IHE définit précisément un modèle commun d'information et un
vocabulaire commun à utiliser par les systèmes communiquant des informations
médicales.
Les fournisseurs de modalités d'imagerie et de systèmes d'information se sont
rapidement associés à cette initiative. En 2002, au RSNA, 35 fournisseurs
participaient aux démonstrations, ayant concrètement réalisé la communication
entre leurs systèmes. Près de 200 produits commercialisés implémentent au moins
un des profils IHE. 13 expériences vécues et réussies d’intégration étaient relatées.
« Scheduled Workflow »
« Patient Information Reconciliation »
« Consistent Presentation of Images »
« Presentation of Group Procedures »
« Access to Radiology Information »
« Key Image Note »
« Simple Image and Numeric Report »
« Postprocessing workflow » « Charge posting »
« Security »
IHE devrait s’étendre au monde du dossier patient en développant son champ
d’action aux laboratoires et à la pharmacie, puis à la cardiologie. Un modèle très
synthétique de déclaration de conformité a été mis au point. Les « Integration
statements » IHE commencent à apparaître, et sont accessibles sur le web. Le futur
verra d'autres profils, reconnus comme indispensables et touchant également aux
autres départements et disciplines de l'hôpital. Aux USA, les profils d’infrastructure :
Index patients, Annuaires, et Sécurité seront traités par une nouvelle structure qui
devrait être annoncée au prochain congrès de l’HIMSS.
En France, toutes ces questions sont traitées depuis 2 ans dans le cadre d’IHE
France, soutenue par la SFR (Société française de radiologie) et le GMSIH
(Groupement pour la Modernisation des Systèmes d’Information Hospitaliers).
[1] G. WILEY : Day for night : the development of long distance reading, Imaging
Economics, Novembre 2002, p. 51.
[2] H. HATZAKIS : PACS matures from survival phase to next level of sophistication,
Diagnostic Imaging special supplement PACS & IT, Septembre 2002, p. 21.
[3] K. DREYER et coll. : Case grows stronger for software-only PACS strategy,
Diagnostic Imaging, Novembre 2002, p. 39.
[5] RSNA 2002 - refresher course : Practical and operational issues of PACS,
Décembre 2002.
Glossaire :