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Radioscopie

La radioscopie utilise les rayons X pour produire

des images en mouvement. Pour comprendre ce

qu’est la radioscopie, on peut faire le parallèle

avec des types d’images mieux connus.


La radiographie peut être comparée à la
photographie. C’est une image statique, qui ne bouge
pas. Ça nous permet de voir un objet, une structure,
un organe, à un moment très précis. Comme pour la
photographie, si l’objet bouge pendant qu’on fait la
radiographie, l’image risque d’être de mauvaise
qualité, surtout si le temps d’exposition est long.
La radioscopie peut être comparée à
l’enregistrement à partir d’une caméra vidéo ou,
encore plus simplement, à l’image retransmise par
un téléviseur.
Les images sont en mouvement et permettent de
savoir ce qui se passe en temps réel.
Le meilleur exemple est celui d’un examen où on fait
boire un produit de contraste. Si on utilise la
radioscopie, on peut voir progresser le produit de
contraste dans l’oesophage, puis dans l’estomac et
finalement dans les intestins. On pourra donc faire
des radiographies précises au moment même où le
produit de contraste est à l’endroit souhaité.
UTILITÉ DE LA RADIOSCOPIE
En imagerie médicale, la radioscopie est utilisée lorsqu’on a
besoin de voir un organe en mouvement ou lorsqu’on doit
vérifier, au fur et à mesure, les manœuvres d’une
intervention qu’on est en train de réaliser.
La radioscopie est utilisée au Département d’imagerie
médicale pour plusieurs examens, dont les angiographies, les
lavements barytés double contraste, les cinés de déglutition,
les cystographies mictionnelles, etc.
La radioscopie est aussi utilisée en salle d’opération
avec des appareils mobiles pour vérifier :
la réparation d’un membre fracturé;
l’emplacement des électrodes d’un stimulateur
cardiaque (pace maker);
les canaux biliaires dans une chirurgie pour le foie;
etc.
Finalement, la radioscopie avec un appareil mobile est
utilisée au Centre interdisciplinaire en gestion de la
douleur. Le médecin utilise la radioscopie pour guider
ses interventions.
DOSE DE RADIATION
Pour faire de la radioscopie, on utilise une certaine
quantité de rayons X. La quantité dépend de ce qu’on veut
obtenir, des produits de contraste utilisés et de l’épaisseur
de la structure à radiographier. Les appareils de
radioscopie sont munis de systèmes spéciaux qui
permettent de produire des images en mouvement avec
très peu de rayons X. Différentes composantes de l’appareil
permettent aussi de réduire la dose de radiation dans
certaines situations. Les technologues et les radiologistes
sont formés pour diminuer le plus possible cette dose sans
toutefois nuire à la qualité des images.
ENREGISTREMENT ET CONSERVATION DES IMAGES

Les images en mouvement produites avec la


radioscopie sont rarement conservées. Par contre, au
cours d’un examen qui utilise la radioscopie, on
prend plusieurs radiographies numériques qui, elles,
sont conservées dans le dossier radiologique du
patient.
Radiographie
La radiographie, plus communément dénommée par son
diminutif « radio », est une technique d'imagerie médicale

 très courante qui utilise les rayons X. Elle permet la

visualisation d'un organe, d'un os ou de toute autre partie du


corps, sur un écran d'ordinateur puis peut être imprimée sur
un film photographique. Cet examen complètement indolore
peut être potentiellement utilisé par toutes les spécialités
Les radiographies sont fréquemment requises entre autres,
pour la recherche d'une fracture dans le cadre d'un 

traumatisme, pour l'étude des poumons au cours d'une

radiographie thoracique ou pour visualiser l'abdomen au

cours d'un cliché appelé ASP pour 


Abdomen Sans Préparation.

Les  Femmes enceintes  ne doivent pas par précaution être


Cliché radiologique et examen avec opacification
Radiographie du poumon 

ou le télé thorax était un examen très important


Se réalise en position debout toutes les fois que l’état du malade le
permette, pour étudier principalement les épanchements liquidiens et
pleuraux, les cardiomégalies et d’autres syndromes.
Le patient est à 1M50 a2M du tube radio gène pour éviter
l’agrandissement
L’étude scopique avant la prise du cliché est importante pour préciser et
étudier la cinétique.
Le télé thorax a un intérêt important dans le suivi des pathologies ou
dans la pose du diagnostic et figure dans le bilan pré opératoire vu les
renseignements qu’il peut apporter .Des cliches complémentaires sont
parfois nécessaires pour la précision d’une lésion pathologique
Indication :
Détection de toute affection thoracique ou
cardiaque
Moyen de dépistage de certaines affections
parfois redoutable
Etude de retentissement d’une affection
L’abdomen sans préparation (l’ASP) 

Se réalise selon la symptomatologie clinique


Le cliché debout est exécuté en cas d’abdomen d’urgence CAD
suspicion d’occlusion ou perforation sans oublier d’avoir
l’image des coupoles diaphragmatiques bien nettes sur le cliché
car il y’a formation de croissant gazeux au dessous des
coupoles pour ce qui est de l’occlusion, on note la formation des
images hydro aréique
Dans le cas des autres pathologies ex: calculs, la position
couchée est plus indiquée
La radiographie du squelette

La région a radiographié doit être dégagée de superposition et


de tout objet ou corps radio opaque pouvant donner lieu a
des artefacts causant une difficulté ou pouvant fausser le
diagnostic ex : gel d’électro-encéphalogramme, pince a
cheveux boucle d’oreille, appareil dentaire …….etc.
Bien souvent ses superposition vont obliger a refaire le cliché
provoquant une irradiation des plus inutiles et les
manipulateurs n’ont pas le temps pour cela
Le polytraumatisé doit être nettoyé et déchoqué car
bien souvent l’examen radiologique est long et pénible
Pour la radiographie au lit du malade, il existe des
appareils mobiles, malheureusement pas très
maniables et donne des clichés de moindre qualité que
lorsque ceux la sont exécutes en salle de radiologie
Dans ce cas il faudra aider le manipulateur a mobiliser le
patient et le mettre dans la position adéquate
Le risque d’irradiation est faible dés qu’on n’est pas dans le
champ d’irradiation (rayonnement direct), une blouse plombée
doit être portée par l’accompagnateur lorsqu’il peut être
exposé a une irradiation
Les considérations techniques expliquent les réticences des
services de radiologie a réaliser un cliché au lit du malade,
temps de réalisation est aussi long et cliché souvent a refaire
Vu que le tube digestif est un organe creux il est très facile de le
mouler avec des opacifiants radio-opaques pour mettre en
évidence toute anomalie se trouvant sur le relief muqueux ou
extra liminales en expliquant les déviations et les compressions
L’opacifiant utilisé est le sulfate de baryum plus ou moins
concentré, insipide et non hydrosoluble
Ce produit est formellement contre indiqué lors de suspicion
d’une perforation intestinale ou d’endoscopie récente
Dans ces cas on utilise un produit iodé hydrosoluble
notamment la gastroraphie parfumée a l’anis pour masquer
l’amertume de l’iode, contrairement a la baryte, elle plus
couteuse et moins opacifiante et entraine des déshydratations
Pour l’étude des différentes parties formants le tube digestif,
des techniques spécifiques ont été élaborées.
Le pharynx et l’œsophage sont explorés sans
aucune préparation seulement l’œsophage est
souvent étudié avec l’estomac et afin d’éviter les
reflex nauséeux et avoir une image sans artefacts,
le jeun devient nécessaire et une injection
d’atropine permet d’obtenir une meilleure
adhérence
-Le T O G D (transite œsogastroduodénal) nécessite un jeun
d’au moins 06heures, et n’ayant pas subit d’exploration avec
produit opaque au moins 04 a 06jours précédent l’examen
-Le patient doit s’abstenir de fumer évitant ainsi
l’hypersécrétion
-L’examen dure environ ½ heure en position debout puis
couché, des modificateurs de comportement sont parfois
utilisés afin d’accélérer ou de freiner la motricité
-il est important de prendre connaissance des antécédents du
patient pour adapter la technique
Le transite du grêle : vu les limite de l’endoscopie, le
transite du grêle est le seul possible bien que de nos jours il
est possible de réaliser la T D M adapté au grêle
Pour le transite du grêle, le patient doit être parfaitement a
jeun, c’est un examen qui dure de 04a06 heures, les clichés
sont pris tout au long de la progression de la baryte tout en
insistant sur la dernière anse iléale
Le lavement baryté: pour réaliser cet examen il
faut une bonne préparation du patient
Avoir entre autre un gros intestin parfaitement
propre juste avant le début de la réalisation
-Le patient doit suivre un régime alimentaire sans
résidu pendant 05 jours qui précédent l’examen
- café ou thé léger - sucre, biscuits au Petit déjeuner :
- potage spécial, - blanc de poulet, escalope de volaille grillée,
poisson sans peau,
- pâtes fines ou riz ou semoule cuits à l'eau - beurre cru -
gelée de coings, de groseilles ou de pommes et eau au
Déjeuner
A 16 heures : - café, ou thé léger, sucre, biscuits secs genre.
Dîner : comme le déjeuner
Donc éviter les fruits, les légumes, le pain, le lait, les jus
CAD les féculents et les fermentescibles
Prescrire un laxatif doux 48heures avant l’examen
Faire un lavement évacuateur la veille au soir et un autre
lavement environ deux heures avant l’examen
Si le colon est mal préparé, les résidus fécaux peuvent
entrainer des erreurs de diagnostic
Les différentes pathologies nécessite un contraste simple ou
double contraste obtenu par insufflation
Il faut savoir que chez les patients asthéniques ses différents
examens digestifs sont très fatigants
Techniques explorant l’appareil urinaire

L’UIV : débute par une préparation du malade et du matériel


particulièrement celui de la réanimation car dans cet examen on injecte
un produit de contraste iodé par voie intra veineuse et celui-ci est très
allergisant causant parfois des états de choc d’où l’intérêt d’un
interrogatoire pour déceler tout terrain allergique dans le but de le
prémédiquer
On réalise un ASP avant l’injection du PC au pli du coude .
-les clichés sont pris selon le cas pathologique et le besoin du médecin
afin de poser un diagnostic sur
D’autres techniques sont réalisées par voies rétrograde après pose d’une
sonde urinaire dans des conditions d’asepsie rigoureuse telle que (L’UPR
-L’UCR- ) explorant beaucoup plus le bas appareil
D’autres techniques d’exploration sont réalisées pour explorer
différents organes et régions
l’hystérosalpingographie 
Explore l’appareil génital de la femme et permet souvent de poser le
diagnostic des causes des stérilités et bien d’autres pathologies, se
réalise par injection de produit de contraste hydrosoluble dans la
cavité utérine
Dans cet examen le conditionnement psychologique de la patiente est
très important
Les différents temps doivent être expliqués
L’examen se réalise dans la 1er partie du cycle entre le 06e et 12e jours
pour éviter un risque de grossesse et éviter les extravasation
La patiente doit être non infectée .
La mammographie :
Est l’examen spécifique des glandes mammaires qui utilise
des rayons mous afin de visualiser le parenchyme mammaire
A noter qu’après un certain âge, principalement pour les
femmes ayant un terrain propice cet examen doit être
périodique et systématique pour le dépistage précoce des
cancers mais aussi pour le suivi d’une affection déjà
diagnostiquée
l’arthrographie :

Opacifie les articulations à la recherche des lésions


méniscales.
cet examen est peu a peu remplacer par les arthro-
scanner et par l’IRM qui permet une excellente étude
anatomique des structures non visibles sur les clichés
standards qu'elle complète de façon plus exhaustive
que l'arthrographie et l'arthro-scanner.
La Sialographie : c’est l’exploration des glandes salivaire
après injection de produit de contraste dans les canaux de la
parotide ou de la sous maxillaire
Cet examen est de moins en moins pratiqué
Bronchographie : examen avec opacification de l’arbre
bronchique ; c’est un examen très invasif et totalement
abandonné au profit de la TDM thoracique
Nécessite souvent une prémédication et comporte une
anesthésie laryngée puis un cathétérisme bronchique par
lequel on injecte l’hytrast qui est un produit iodé aqueux.
L’angiographie :
C’est l’opacification des artères (artériographie) des veines
(phlébographie) et des cavités cardiaques
(angiocardiographie)
Elle consiste en un cathétérisme d’un vaisseau qui n’est pas
douloureux en soi et l’opacification des viscères est indolore
L’anesthésie générale peut être requise dans certains cas
Pour subir cet examen, le patient doit effectuer une série
d’examens biologiques (groupage, facteur de coagulation,
fonction rénale)
Les rayons X
Propriétés des rayons X

-capable de traverser le corps humain plus facilement quand


ils sont animés par une haute tension
- au cours de la traversée, les rayons subissent une atténuation
selon la densité et l’épaisseur du corps
-ils produisent un rayonnement secondaire dans le corps
traversé
- provoque l’illumination de certains sels minéraux utilisés au
niveau des écrans radioscopiques
-se propagent en ligne droite et dans toutes les directions
-la quantité des rayonnements diminue en s’éloignant du tube
-les rayons ont des effets biologiques qu’on utilise en
radiothérapie
Formation de l’image 

Les faisceaux de rayons x inégalement atténués, peut être


recueilli sur un dispositif qui est le cliché Pour le cliche
radiographique, une image latente se forme quand le
faisceau de rayons x frappe des cristaux de bromure
d’argent et lorsqu’on passe ce film dans le révélateur et le
fixateur, les zones sensibilisées par les rayons x apparaissent
en noir qui s’accentue de plus en plus les rayons sont plus
intenses, et le temps d’exposition plus long .On dira ainsi
que le cliché est plus pénétré
De cela, on a une image opaque de tout ce qui apparait en
blanc ex l’os, et clair tout ce qui apparait en noir ex : l’air
Le cliché est gardé dans un milieu sombre puis placé dans une K7
Ce qui n’est pas le cas de la formation de l’image numérique qui ne
nécessite pas le développement aves des bains chimiques mais est
représenté par L'image enregistrée sur un écran plastique recouvert
d'un sel de phosphore (peu sensible à la lumière artificielle) qui est
ensuite analysé par un système laser. Les données obtenues sont
alors transmises vers un logiciel de traitement d'image qui permet là
encore d'effectuer toutes les mesures ou traitements d'image que l'on
souhaite et est donc très
employée pour l'études des os (comme ceux des extrémités).

La définition est maintenant tellement améliorée qu'elle est

utilisée pour l'étude de structures extrêmement fines comme

les micro-calcifications recherchées au cours des

mammographies
La K7 (cassette) : pour les besoins d’une exposition du
cliché, la K7parrait idéale pour cela, cette K7 est une
enceinte close perméable au rayons x contient deux écrans
renforçateurs qui s’illumine sous l’effet des rayons x
C’est cette luminissance qui a une action sur le film
radiologique pour produire l’image
Grille anti diffusante: sont deux plaques métalliques
juxtaposées et parallèle, entre ces deux plaques des lamelles
perpendiculaires et parallèle au milieu et se penchent en
s’éloignant du centre de la K7
Ce dispositif permet de diriger les rayons x sans pouvoir
revenir et former ainsi un flou causé par les rayons diffusés
et empêcher aussi les rayons diffusés de passer

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