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avec I1 , I2 , ... les activités incorporées en 12 mois consécutifs et L1 , L2 , ... les limites annuelles d’incorporation.
■ Pour le public
Les valeurs à prendre en compte sont égales au dixième de celles relatives aux travailleurs exposés.
Exposition interne et externe mixte
Dans ce cas, la condition à remplir est la suivante :
H I1 I2
-------- + -------- + -------- + ... 1
HL L1 L2
où H et H L sont respectivement l’équivalent de dose maximal en profondeur reçue en 12 mois consécutifs et la limite annuelle
correspondante ; I1 , L1 , I2 , L2 , ayant les mêmes significations que ci-dessus.
(1) En situation exceptionnelle concertée, les limites ne doivent pas dépasser en un an le double des limites annuelles (en exposition interne et externe ci-dessus)
et, au cours de la vie, le quintuple de ces limites.
En situation d’urgence, une limite supérieure est préalablement fixée par le médecin du travail.
(2) Pour les femmes en état de procréer, 12,5 mSv/3 mois consécutifs.
Pour les femmes enceintes, 10 mSv entre la déclaration de grossesse et l’accouchement.
(3) Au cours de 12 mois consécutifs.
(4) Au cours de 3 mois consécutifs.
La protection contre les neutrons est fondée sur leur ralentisse- (système de ventilation et de filtration). Elle est complétée en exploi-
ment jusqu’à l’énergie thermique grâce à l’utilisation de matériaux tation par les dispositions spécifiques de radioprotection destinées
légers tels que l’eau et sur l’absorption des neutrons ralentis par à surveiller et contrôler leur efficacité.
du bore ou du cadmium. À EDF, le concept centrale propre a été retenu et permet de limiter
En outre, les dispositions à prendre sont principalement des sur le plan collectif à des niveaux extrêmement faibles l’exposition
mesures de bon sens : interne d’origine atmosphérique. Deux critères sont définis à partir
— préparer soigneusement l’intervention (coopération entre les des limites annuelles d’incorporation (LAI) et des limites dérivées
différents acteurs, outillage spécialisé, cartographie des lieux, zones de concentration de radionucléides dans l’air (LDCA) pour respecter
de repli à prévoir, procédures d’intervention à jour, entraînement cette volonté : l’un porte sur la limite admissible en contamination
des opérateurs, etc.) ; atmosphérique, l’autre sur le seuil de contamination surfacique non
— limiter le nombre de personnes présentes en zone contrôlée fixé (encadré 3). (0)
au strict minimum ; Au groupe CEA, des limites de contamination surfacique sont
— prendre en compte les expériences acquises lors de précé- établies à partir des limites dérivées de contamination atmosphé-
dentes interventions en France ou à l’étranger, etc. rique (LDCA) (encadré 3).
Au niveau individuel, la protection est assurée par le port de
masques de protection des voies respiratoires et de vêtements
2.4.2 Protection contre l’exposition interne spéciaux (tenue autonome).
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La dosimétrie opérationnelle ne concerne que l’exposition Les mesures sont effectuées, pour le CEA et COGEMA dans
externe et permet : chaque établissement, par le Laboratoire d’analyses de biologie
— pour l'employeur et le travailleur, l’analyse périodique des médicale agréé. Les prélèvements biologiques sont analysés à EDF
postes de travail de façon à maintenir les expositions individuelles par le laboratoire du Service général de la médecine du travail
et collectives à un niveau aussi bas qu’il est raisonnablement (SGMT). Les techniques utilisées par les différents laboratoires sont
possible (principe d’optimisation) ; voisines et des intercomparaisons régulières sont organisées dans
— pour le travailleur, la connaissance immédiate de la dose le cadre d’un groupe de travail des biologistes du groupe CEA élargi
intégrée et le déclenchement éventuel d’une alarme en dose et débit en 1985 à EDF et au Service de santé des armées, plus récemment
de dose. à de nombreux laboratoires européens.
La dosimétrie opérationnelle est en outre un complément La base de cette surveillance repose sur des mesures systéma-
indispensable à la dosimétrie réglementaire par film dans la mesure tiques ou « de routine » :
où elle permet, en particulier, l’utilisation de dosimètres mieux — la mesure directe de la radioactivité du corps par anthropora-
adaptés à la nature de certains rayonnements ou à certains types diamétrie γ (et /ou X ) à un rythme bisannuel pour les agents
d’opérations et est seule utilisable pour faire de l’optimisation. Elle permanents, à l’arrivée et au départ du site pour les agents des
est réalisée par dosimètres à lecture directe, exploitables en temps entreprises intervenantes ;
réel. Les résultats de cette dosimétrie sont confiés aux personnes — l’analyse des excreta :
ayant à les connaître (par exemple, personnel de sécurité radio- • l’analyse est faite sur des prélèvements urinaires recueillis sur
protection). un ou plusieurs jours de préférence, à EDF, pendant les arrêts de
À EDF, un système de gestion informatisée de la dosimétrie tranche pour maintenance,
opérationnelle a été mis en place (encadré 5). • pour l’exposition aux transuraniens, le seul examen ayant
actuellement une sensibilité suffisante est le prélèvement de
■ Exposition interne selles.
La surveillance individuelle de l’exposition interne est de la
responsabilité du médecin du travail qui prescrit les analyses et
établit les bilans.
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Encadré 5 – Gestion informatisée de la dosimétrie Encadré 6 – Sources d’exposition liées aux rejets
opérationnelle des travailleurs extérieurs dans l’usine de La Hague
Pour mettre en œuvre une politique de réduction des doses, Rejets gazeux Rejets liquides
les exploitants ont développé des réseaux informatisés ayant Origines Les opérations de cisaillage Les différentes opéra-
pour objectif d’optimiser les moyens de suivi dosimétrique à libèrent une partie des tions de traitement des
l’échelon national, voire européen à l’avenir, dans le strict produits de fission gazeux. combustibles irradiés se
respect de la réglementation. Ainsi, les exploitants français La dissolution des éléments font en solution aqueuse
(CEA-COGEMA-DGA-EDF) et le Groupe intersyndical des entre- combustibles par l’acide généralement en milieu
prises de l’industrie nucléaire (GIIN), en accord avec les nitrique concentré et chaud acide nitrique. Les diffé-
organismes de tutelle, ont décidé de mettre en œuvre un conduit la mise en solution rents stades du traite-
système national de recueil de la DOSIMétrie Opérationnelle de l’uranium, du plutonium ment conduisent à la
et des produits de fission production d’effluents
baptisé DOSIMO. transformés en sels radioactifs très variables
Une première étape en vue de la mise en œuvre de DOSIMO solubles. en volume et en niveau
est le système informatique DOSINAT qui enregistre les doses Cette opération achève de d’activité.
reçues par l’exploitant EDF au niveau national par rapproche- libérer les éléments gazeux.
ment des fichiers de chaque site électronucléaire. Depuis fin
Nature Ces vapeurs et gaz sont Les effluents radioactifs
1992, ce système offre une base nationale où remontent, auto- des radio- traités avant leur rejet dans provenant des installa-
matiquement et quotidiennement, les données locales de nucléides l’atmosphère. Ils traversent tions sont préalablement
chaque intervenant. Ce suivi constitue un indicateur majeur de d’abord des colonnes d’eau traités à la station de
la sécurité dans le nucléaire. Fin 1995, DOSINAT gérait environ qui assurent le rinçage des traitement des effluents
50 000 personnes. aérosols et l’oxydation du et filtrés avant rejet.
tritium, puis circulent à Principaux radionuclé-
contre-courant à travers ides présents dans les
une solution de soude rejets :
concentrée qui fixe les pro- Ru-Rh 106 (1 an)
duits nitrés et la plus Sr-Y 90 (28 ans)
grande partie des iodes Sb 125 (2,7 ans)
contenus dans les gaz.
Enfin, ils sont filtrés par des Cs 137 (30 ans)
filtres à double étage qui
arrêtent les aérosols en sus-
pension ou des filtres à
zéolithes pour l’iode.
Les principaux radio-
nucléides gazeux rejetés
sont le krypton, les iodes et
le tritium.
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3.2.1 Mécanismes de transfert vers l’homme remarques est notifié à l’exploitant pour lui permettre de déposer
sa demande d’autorisation de rejets.
La libération d’éléments radioactifs dans l’atmosphère peut Cette demande est accompagnée de l’étude définitive et déposée
atteindre l’homme par la pollution de l’air qu’il respire, par le dépôt au plus tard un an avant les premiers rejets de l’installation. Ces
au sol ou par le transfert à d’autres milieux comme la chaîne documents sont traités de la même façon que l’étude préliminaire.
alimentaire. Le dossier de la demande, complété par l’avis de l’OPRI, est
La dispersion atmosphérique est étroitement liée à la fois à la adressé au préfet du département concerné pour examen. À cet
vitesse, à la direction et à la turbulence locale du vent. Elle dépend effet, le préfet organise une conférence administrative entre les
aussi des conditions d’émission (hauteur de cheminée) et des services départementaux intéressés et ouvre une enquête
phénomènes macroscopiques dont l’atmosphère est le siège publique [7].
(pluie). L’autorisation de rejets est finalement décernée par un arrêté
Par ailleurs, les canalisations des fluides radioactifs d’un site conjoint des différents ministres et, dans le cas de rejets d’effluents
présentent un risque potentiel vis-à-vis du milieu aquifère (rivières, radioactifs liquides en bordure de mer ou en estuaire, du ministre
nappes, mer). Pour évaluer les conséquences d’un défaut de chargé de la Mer (encadré 8). L’arrêté d’autorisation, publié au
l’étanchéité de ces ensembles, il est nécessaire de connaître la Journal officiel, fixe les limites, les modalités d’exécution, les
géologie du sous-sol, les mouvements des nappes phréatiques et mesures de contrôle des rejets, etc. ainsi que le programme de
de disposer d’un modèle mathématique permettant de rendre surveillance de l’environnement du site. Cet arrêté s’accompagne
compte des transferts des radionucléides dans ce milieu. de prescriptions techniques éditées par l’OPRI.
Les installations nucléaires construites en bordure de fleuves ou
de rivières justifient le développement d’un modèle de transfert
hydrologique. Le cas de rejets en mer de l’usine de retraitement de 3.4 Prévention
La Hague est détaillé dans l’encadré 7. (0)
Dans tous les cas, l’exploitant prend toutes les dispositions pour
3.2.2 Limites d’exposition du public que les limites fixées dans l’arrêté d’autorisation de rejets soient
respectées. Ces limites ne représentent qu’un maximum en deçà
Les limites d’exposition globale (interne et externe) du public aux duquel il y a lieu de maintenir des activités toujours aussi basses
rayonnements ionisants ont été fixées pour que les risques sur la que possible. Des actions importantes sont engagées pour diminuer
santé soient très faibles. L’équivalent de dose maximal reçu en les rejets liquides et gazeux afin que l’impact sur l’environnement
profondeur au cours d’une année ne doit pas dépasser 5 mSv soit négligeable.
(tableau 1).
Cette démarche d’optimisation ALARA est identique à celle
Lors d’une exposition interne (incorporation de radionucléides adoptée pour l’optimisation de la dosimétrie des travailleurs et de
dans l’organisme), les voies de pénétration sont respiratoires, la production des déchets solides radioactifs.
digestives et transcutanées. Le métabolisme d’un radionucléide
L’objectif est de maintenir des rejets des effluents radioactifs
donné est différent selon le mode d’incorporation ; c’est pourquoi
liquides et gazeux à un niveau aussi bas qu’il est raisonnablement
il existe des limites différentes selon qu’il s’agit d’une
possible, compte tenu des facteurs économiques et sociaux.
contamination respiratoire (LAI inhalation) ou digestive (LAI inges-
tion) (tableau 1). L’activité incorporée annuellement par une L’amélioration porte en particulier sur la collecte et le recyclage
personne du public dans le cas d’un radionucléide unique ne doit des effluents liquides, sur les installations de traitements supplé-
pas dépasser le dixième des limites annuelles d’incorporation (LAI) mentaires d’évaporation et de concentration, ainsi que sur les
fixées pour les travailleurs. modalités de rejets liquides et gazeux [7]. L’encadré 9 donne
l’exemple de ces modalités dans le cas du retraitement à l’usine de
Ces différentes expositions externe et interne s’ajoutent aux
La Hague.
expositions dues à la radioactivité naturelle. Le niveau de la radio-
activité naturelle est variable en fonction du site et de sa géologie ;
il est en général pris inférieur à 1 mSv/an.
3.5 Surveillance de l’environnement
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Pour ce dernier point, le programme de surveillance de l’environ- résultats des prélèvements effectués hors site du mois précédent
nement autour de chaque établissement fait l’objet de prescriptions selon la procédure indiquée dans l’encadré 11 dans le cas de I’usine
dans les arrêtés d’autorisation. de La Hague. (0)
L’exemple du programme de l’usine de La Hague est détaillé dans
l’encadré 10. Les moyens de surveillance et de contrôle peuvent se
diviser en deux catégories du point de vue de leur exploitation :
— surveillance en continu, qui permet en cas d’évolution d’un 4. Situation accidentelle
paramètre d’engager rapidement les actions correctives. Le grand
nombre de mesures a nécessité une centralisation à un poste de Un accident nucléaire engendre une exposition externe et interne
contrôle de l’environnement. Ce contrôle s’exerce sur les rejets des travailleurs de l’installation et éventuellement du public
gazeux, les réseaux gravitaires et les paramètres météorologiques ; environnant. Ces expositions sont dues soit à l’installation elle-
— surveillance en différé, qui permet au moyen de prises même qui constitue une source d’exposition externe, soit aux rejets
d’échantillons dans l’environnement et d’analyses en laboratoire de essentiellement gazeux qui sont émis, de manière concertée et
compléter la surveillance et les bilans. Le contrôle consiste à différée ou de manière brutale, à l’extérieur de l’installation.
prélever de façon systématique dans l’environnement des échan-
tillons significatifs qui sont ensuite analysés par le Laboratoire de Il est habituel de distinguer :
l’environnement du service de radioprotection. Cette surveillance — les accidents de portée restreinte, qui ne concernent que
préventive permet d’élaborer des bilans précis. (0) quelques personnes, atteintes le plus souvent au cours d’activités
professionnelles ;
Afin de garantir l’innocuité des activités liées à la manipulation
— les accidents de grande portée qui, par leur nature et les
des sources et matières radioactives, la réglementation nationale
circonstances dans lesquelles ils se sont produits, peuvent causer
et internationale a édité un ensemble important de prescriptions en
de nombreuses victimes et justifier la prise de mesures de sécurité
matière de pratiques et de contrôles. Ainsi, indépendamment de
au niveau de la population (par exemple, Tchernobyl en 1986).
l’exploitant, des contrôles sont réalisés par l’OPRI qui est chargé de
pratiquer toutes les mesures, analyses ou dosages permettant la Le rôle de l’exploitant nucléaire face au risque accidentel est de
détermination de la radioactivité ou des rayonnements ionisants mettre en place les moyens de prévention contre les accidents,
dans les divers milieux où leur présence peut présenter un risque organiser et prévoir la gestion de l’accident qui lui incombe au
pour la santé de la population ou celle des travailleurs. L’OPRI niveau de son propre site et dans le cadre d’une organisation
contrôle également l’observation des prescriptions réglementaires nationale.
de radioprotection.
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Surveillance en différé : prélèvement de 23 000 échantillons par an en 820 points différents pour 79 000 analyses. Elle repose sur le
contrôle des trois familles de transferts de la radioactivité vers la chaîne alimentaire ou biologique : transferts atmosphériques, hydro-
géologiques ou marins.
Surveillance terrestre Surveillance marine
(points de prélèvements d’herbe)
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Diverses contre-mesures dont la décision finale appartient au préfet 4.3.3 Communication en cas d’accident
peuvent être envisagées :
— l’interdiction de pénétration dans certaines zones ; Elle est de la responsabilité de l’exploitant et s’exerce lors de la
— l’évacuation ; publication de son PPI (relatif à son installation), dès l’alerte et tout
— le confinement ; au long de la crise.
— l’administration d’iode stable ;
— les restrictions de consommation ;
— la décontamination des personnes ;
— la décontamination des sols et des voies de circulation.
Références bibliographiques
Réglementation [3] Décret no 86-1103 du 2 octobre 1986 relatif à la [6] Décret no 74-1181 du 31 décembre 1974
protection des travailleurs contre les dangers modifié par le décret no 95-540 du 4 mai 1995
[1] Directives du Conseil des communautés euro- des rayonnements ionisants modifié par les relatif aux rejets d'effluents radioactifs
péennes du 15 juillet 1980 et du 3 septembre décret no 88-662 du 6 mai 1988 et no 91-963 du liquides et aux prélèvements d'eau des instal-
1984 portant modification des directives fixant 19 septembre 1991. lations nucléaires de base.
les normes de base relatives à la protection [4] Décret no 75-306 du 28 avril 1975 relatif à la [7] Arrêté no 76/08/10 du 10 août 1976 relatif aux :
sanitaire de la population et des travailleurs protection des travailleurs contre les dangers — études préliminaires en vue de la demande
contre les dangers résultant des rayonne- des rayonnements ionisants dans les installa- d'autorisation de rejets gazeux ou liquides ;
ments ionisants. tions nucléaires de base (modifié par le décret — conditions d'enquête publique prévues par
[2] Décret no 66-450 du 20 juin 1966 modifié par no 88-662 du 6 mai 1988). l'article 5 du décret no 74-945 ;
le décret no 88-521 du 18 avril 1988 relatif aux [5] Décret no 74-945 du 6 novembre 1974 modifié — limites et modalités de rejet des effluents
principes généraux de protection contre les par le décret no 95-540 du 4 mai 1995 relatif radioactifs gazeux ou liquides.
rayonnements ionisants. aux rejets d'effluents radioactifs gazeux.
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