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ans cet article, les unités des dimensions linéaires ne sont pas indiquées
D mais, sauf mention contraire, sont en millimètres.
Le lecteur se reportera utilement à l’article Engrenages. Éléments pratiques
de définition, de dessin et de calcul [B 636] dans ce traité.
11 - 1992
B 5 640
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RÉDUCTEURS DE VITESSE À ENGRENAGES __________________________________________________________________________________________________
Notations et Symboles
Symbole Définition Symbole Définition
B0 Bâti référentiel d V 1m , d V 2m Diamètres primitifs de l’engrenage cylindrique
Cm, Cs Couples côté moteur et côté sortie équivalent au conique
C1 , C 2 Couples exercés sur le pignon(1), sur la roue (2) im , ir Rapport global de multiplication ou de réduction
Cr Coefficient de rapport de transmission k Rapport intermédiaire de transmission
en cylindrique m n , m n0 Modules réels de fonctionnement et de fabrication
C *r Coefficient de rapport en cylindrique équivalent m t , m t0 Modules apparents de fonctionnement
au conique et de fabrication
Ea Module d’élasticité longitudinal de l’acier m , m0 Modules de fonctionnement et de fabrication
Fn , Ft , Fa , Fr Actions mécaniques entre dentures (normale, en denture droite
tangentielle, axiale, radiale) rb Rayon du cylindre de base
F tm Composante tangentielle entre dentures u Rapport de multiplication ou de réduction
au diamètre moyen en conique d’un engrenage
GV Grande vitesse vt Vitesse linéaire tangentielle
Hh , H Durée probable du mécanisme v12 Vitesse de glissement de (1) sur (2)
KB Coefficient de service x1 , x 2 , x 3 Coefficients de déport de denture
KGF , KGH Coefficient général de calcul en flexion x ij Axe coïncidant entre les pièces i et j
et en pression superficielle α n , α n0 Angles de pression réels en fonctionnement
K Li Coefficient d’encombrement linéaire et au taillage
KS Coefficient spécial de calcul α t , α t0 Angles de pression apparents en fonctionnement
KVi Coefficient de volume et au taillage
N m0 , N s0 Vitesses angulaires de moteur et de sortie α, α 0 Angles de pression en fonctionnement et au taillage
(en tr/min) en denture droite
Oij Point coïncidant entre les pièces i et j β, β 0 Angles d’hélice aux primitifs de fonctionnement
PV Petite vitesse et de taillage
P Puissance transmise βb Angle d’hélice sur le cylindre de base
R0 Longueur de génératrice d’un engrenage conique δ1 , δ2 Angles primitifs de cônes
S lat Surface latérale d’une roue dentée εα Rapport de conduite apparente
Vol Volume matière de l’engrenage εβ Rapport de recouvrement ou de conduite axiale
Z1 , Z2 , Z3 Nombres de dents des roues (1), (2), (3) η Rendement d’un mécanisme
Z1 év Nombre de dents évalué du pignon λ Rapport de base d’un train épicycloïdal
Z* 1 , Z2
* Nombres de dents fictifs de l’engrenage cylindrique ρ1 , ρ2 , ρeq Rayons de courbure sur (1), sur (2) et équivalent
à denture droite équivalent au cylindrique hélicoïdal en modèle de Hertz
et au conique à denture droite ou spirale Σ0 Angle des axes
a0 Entraxe d’un engrenage σ0 Critère de résistance à la racine
b Longueur de denture σ F · lim Contrainte limite en fatigue à la flexion
d1 , d 2 , d 3 Diamètres primitifs de fonctionnement σ H · lim Contrainte limite en fatigue à la pression
d 01 , d 02 , d 03 Diamètres primitifs de taillage superficielle
da Diamètre de tête σH Contrainte maximale en pression superficielle,
db Diamètre de base modèle de Hertz
df Diamètre de pied ψ Coefficient de longueur d’un pignon
d 1m , d 2m Diamètres primitifs moyens en coniques ω m0 , ω s0 Vitesses angulaires de moteur et de sortie
Ω0 Critère de résistance superficielle
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1. Rôle d’un réducteur géométrie imposée est à décrire : axes parallèles, axes concourants
perpendiculaires ou d’angle quelconque, axes orthogonaux, axes
de vitesse concentriques ou position quelconque. L’environnement est à carac-
tériser tant au point de vue chimique qu’au point de vue physique.
Fiabilité, sécurité, maintenance sont à préciser. Le maintien de
Une transmission de puissance est installée entre un moteur et l’appareil est à définir : maintien rigide par semelle liée au bâti, liée
une machine à commander. au moteur ou montée articulée ou flottante sur l’axe du moteur ou
Un moteur à vitesse de fonctionnement unique et à couple nominal l’axe lié au bâti.
unique est utilisé, dans la majorité des cas, qu’il soit électrique,
thermique, hydraulique ou pneumatique, car c’est la solution éco-
nomiquement acceptable. Ces deux caractéristiques évoluent entre De nombreux constructeurs proposent leurs gammes de
deux valeurs voisines : vitesse en charge (N m0 ± ∆N m0 ), couple en fabrication assorties des conditions de montage, de réglage et
charge (C m ± ∆C m), les variations acceptées se situant entre 2 % d’entretien [Doc. 5 642]. Si l’on ne trouve pas cependant en cata-
et 10 % suivant le type de moteur et le rendement énergétique logue la transmission souhaitée, une étude particulière
souhaité. s’impose dont les principaux éléments sont proposés dans cet
article.
La machine à commander fonctionne en général à vitesse et à
couple uniques dits caractéristiques d’utilisation : (N s0 ± ∆N s0),
(C s ± ∆Cs ), avec des variations de l’ordre de 2 % à 20 %. Dans une première partie, les réducteurs élémentaires seront
étudiés en détail. Le réducteur élémentaire ou train d’engrenage est
Il est donc nécessaire d’adapter les caractéristiques du moteur à
l’ensemble de base nommé engrenage composé d’un pignon (petite
celles de la machine et pour cela l’élément d’adaptation entre
roue), d’une roue (grande roue dentée) et d’un carter ou bâti. Suivant
moteur et machine est un réducteur de vitesse ou un multiplica-
la géométrie des axes, il s’agit :
teur de vitesse de rapport i constant. Il se nomme aussi réducteur
de couple ou multiplicateur de couple de rapport constant i avec, — de l’engrenage cylindrique extérieur en géométrie de paral-
si l’on admet un rendement unité : lélisme ;
— de l’engrenage cylindrique intérieur en géométrie de paral-
— réducteur i r = |N m0 |/|Ns0 | = |Cs|/|C m| = Cte i r > 1
lélisme ;
— multiplicateur i m = |Ns0|/|Nm0 | = |Cm|/|Cs| = Cte im > 1 — de l’engrenage conique en géométrie de concourance des
axes ;
Le réducteur et le multiplicateur étant deux mécanismes réci- — de l’engrenage spatial (cylindrique, roue et vis, hypoïde, etc.)
proques, seul le réducteur sera étudié par la suite. en géométrie quelconque.
Différents types de transmissions existent : mécaniques, hydrau- Ensuite seront présentés les réducteurs élémentaires dérivés : une
liques, pneumatiques, électriques, etc. Parmi les transmissions ou plusieurs roues dentées intermédiaires ou un arbre intermédiaire
mécaniques, on rencontre les roues de friction, les poulies et interviennent pour compléter les réducteurs élémentaires dans le but
courroies, les roues dentées et chaînes et les engrenages, utilisables d’obtenir une géométrie particulière (entraxe important en géo-
suivant les critères de fonctionnement imposés (articles spécialisés métrie parallèle, géométrie de concentricité, etc.) ou une cinéma-
dans ce traité). tique choisie (rapport entier, sens de rotation, etc.) :
L’engrenage est la solution la plus répandue : — utilisation d’une roue intermédiaire ou roue parasite en cylin-
— il assure une sécurité cinématique, car il ne peut pas se produire drique extérieur ;
de glissement ; — utilisation d’une ou plusieurs roues intermédiaires en cylin-
— la résistance aux efforts est très importante avec une très drique intérieur ;
bonne fiabilité ; — utilisation d’un arbre intermédiaire en réducteur coaxial ;
— la puissance transmise par unité de masse est la plus forte — utilisation de roues et arbres intermédiaires en train épi-
obtenue parmi toutes les solutions : avec plus de précision, en engre- cycloïdal cylindrique ou conique.
nage réalisé avec des aciers de cémentation, trempe et rectification, Enfin, les solutions précédentes ne permettant pas de dépasser
il est possible d’évaluer le rapport du couple de sortie (petite des rapports de transmission de 8 à 20 et imposant des encombre-
vitesse PV) en réducteur de vitesse à la masse de l’ensemble à des ments importants et des masses très élevées, des groupements de
valeurs de l’ordre de 15 à 40 N · m/ kg ; réducteurs élémentaires interviendront :
— l’encombrement est très réduit ; — groupement en série pour obtenir des rapports importants
— le rendement mécanique est très voisin de l’unité dans le cas (jusqu’à 6 000 à 8 000) ;
d’une bonne fabrication (η = 0,96 à 0,99) ; — groupement en parallèle pour réduire l’encombrement, le
— le prix est très variable suivant la précision demandée, il est volume et la masse ;
en général élevé. — groupement composé associant l’obtention de rapports impor-
Le cahier des charges d’un réducteur doit être établi avec précision, tants et une réduction des dimensions et des volumes.
la puissance à transmettre n’étant qu’un élément parmi les autres. Le tableau 1 regroupe l’ensemble des caractéristiques principales
Le rapport de transmission apparaît soit cinématiquement avec la de ces différentes familles.
vitesse d’entrée et la vitesse de sortie, soit statiquement avec le
couple d’entrée et le couple de sortie et le rendement espéré. La (0)
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Réducteurs élémentaires
Engrenages extérieurs avec roue Arbre intermédiaire d’axe x i : Train épicycloïdal cylindrique : Train épicycloïdal sphérique :
intermédiaire :
a 0 peut être important géométrie de concentricité axe x i intermédiaire avec à engrenages coniques et
vitesses de même sens satellite (s) à axe(s) x i intermédiaire(s)
Groupements composés
Géométrie d’angularité
Géométrie de concentricité
i 5 000 à 10 000
nombre de trains n = 2 à 5
η = 0,98 à 0,92
Géométrie de concentricité
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2. Réducteurs élémentaires Le comportement, en résistance des matériaux, est géré par les
deux relations ISO pour la résistance en pression superficielle, défi-
nie dans l’étude dynamique de l’article Engrenages [B 636] :
Les réducteurs élémentaires sont les éléments de base les plus
-----------
bd u
Ft 1/2
simples formés d’un engrenage unique (pignon et roue) avec les u+1
ZH ZE Zε Zβ - --------------- K K K
A V H β KH α σ H ⋅ lim Z N Z L Z R Z V Z W
guidages et le maintien de contact assurés par un carter ; ils sont 1
caractérisés par leur géométrie et leur cinématique (figure 1) :
et pour la résistance à la rupture à la racine, définies dans l’étude
( O 10 , x 10 ), ( O 20 , x 20 ) = ( a 0 , Σ 0 ) dynamique de l’article Engrenages [B 636] :
----------------
bm
avec a0 entraxe linéaire, Ft
- Y Fa Y Sa Y ε Y β ( K A K V K F β K F α ) σ F ⋅ lim Y ST Y NT Y δ rel T Y R rel T Y X
Σ0 position angulaire, n0
l’indice 0 signifiant simplement : par rapport au référentiel : Ces relations, trop complexes en avant-projet, peuvent s’écrire
sous forme simplifiée :
ω 10 = ω 10 x 10
2 2
u ZP ZV
ω 20 = ω 20 x 20 Ft Ω 0 bd 1 --------------- ---------------------------- (1)
u + 1 K αβ K V KB
rapport i = ω 10 / ω 20 ( σ H ⋅ lim )2
avec Ω 0 = ---------------------------------------
2 2 2 2
- (2)
ZE ZH Z ε Zβ
2.1 Réducteur à engrenage cylindrique 1
et F t σ 0 bm n0 ---------------------------- (3)
K αβ K V KB
extérieur
σ F ⋅ lim YST Y
avec σ 0 = -----------------------------------
- (4)
Y Sa Y Fa Y ε Yβ
■ Étude générale des caractéristiques principales du réduc-
teur . Le réducteur à engrenage cylindrique extérieur (figure 2 ) Y = Yδ rel T YR rel T YX
convient à une géométrie de parallélisme entre l’arbre d’entrée et
l’arbre de sortie : avec F t (N) composante tangentielle transmise,
Σ 0 = 0 et a 0 = Cte b (mm) longueur de roues dentées,
Les sens des rotations Nm0 et Ns0 sont opposés. m n0 (mm) module normal de taillage,
Les surfaces primitives ou axoïdes sont des cylindres de révolution d 1 (mm) diamètre primitif de fonctionnement du pignon,
de diamètres d1 et d 2 tangents extérieurement. La denture est nor- u rapport de réduction : u = N10 /N 20 = d 2 /d1,
malisée, profil ISO en hélicoïdes développables, de section appa- KV facteur dynamique de vitesse,
rente en développante de cercle (article Engrenages [B 636]), denture 2
droite ou denture hélicoïdale. KB facteur de service correspondant à ( K A /Z N ) ou
à (KA /YNT ),
Les caractéristiques de définitions de l’engrenage sont le
module m n0 , l’angle d’hélice β 0 , les nombres de dents Z1 et Z 2 , les K αβ facteur de répartition des charges sur les dents,
coefficients de déports de dentures x1 et x 2 , la longueur de roues b, correspondant à (KH β KH α ) ou (KF β KF α ),
et l’entraxe a 0 . Ces éléments sont à déterminer en fonction du cahier ZV facteur de film d’huile,
des charges comprenant essentiellement la puissance à transmettre ZP facteur de rugosité correspondant à (ZL ZR ZW ),
P (kW) ou le couple de sortie en petite vitesse (PV) : Cs (N · m), les
vitesses nominales (Nm0 ) et (Ns0 ± ∆Ns0 ), le coefficient de service KB les différents facteurs Z E , Z H , Z ε , Z β et YST , Yδ relT , YR relT , YX ,
et la durée espérée de fonctionnement H (h). YSa , YFa , Yε , Yβ étant tous définis dans l’article Engrenages [B 636].
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Il faut remarquer que les deux équations de résistance (1) et (3) ZH étant le facteur géométrique (article Engrenages [B 636]) ; il est
font intervenir les dimensions b, d 1 et m n0 ainsi que le nombre de possible d’évaluer β b # β0 , angle d’hélice défini à partir du choix du
dents du pignon Z 1 tel que d1 = mZ 1 . rapport de recouvrement : εβ = 1 ou 2 ou 3 (entier si possible) :
L’équation (3) caractérise le risque de ruine par cassure de dents πm t
pas apparent
et l’équation (1) caractérise un risque d’écaillage superficiel ou de tan β0 = ε β ---------------------------------------- = ε β ---------------
piqûres. Dans le but d’éviter des dommages importants dus à une b b
cassure de dents, il est préférable d’obtenir un écaillage superficiel
avec b = ψ d1
générateur de bruit avant d’atteindre la cassure à la racine, ce qui
permet d’écrire : et d1 = m t Z 1
2 2
u ZP ZV 1 soit tan β 0 = εβ π /ψ Z 1 . Il faut s’imposer une valeur de ψ (voisin de 1)
Ω 0 bd 1 --------------- ------------------------------ < σ 0 bm n0 ------------------------------
u + 1 K αβ K V K B K αβ K V K B et une valeur de Z1 (20 à 40).
aboutissant à : α t l’angle apparent de fonctionnement est, en général, supérieur
à 20o : 21 à 22o en denture droite et 21 à 25o en denture hélicoïdale ;
σ0 u + 1 4 – εα
1
Z 1 < ---------- --------------- -------------------- ou Z 1 < Z 1 max (5) 2
Ω0 u Z 2Z 2 •
Z ε = ----------------
3
-
P V
en denture droite ;
Cette inéquation limitera le choix du nombre de dents à envisager 2
pour le pignon. Il ne reste plus, en prédétermination, que • Z ε = 1/ ε α
l’inéquation (1) de résistance à la pression superficielle dans laquelle en denture hélicoïdale, pour des dentures très chargées (contraintes
la composante tangentielle F t peut être remplacée par 2C1 /d1 proches de la limite admise) et de bonne précision (supérieure à IT 9),
avec C1 (en N · mm) couple sur le pignon et d1 diamètre primitif du 2
pignon : sinon Z ε = 1 ; il faut choisir un rapport de conduite apparente
(εα = 1,4 à 1,8) ;
2 2
u ZP ZV 2
2
2C 1 Ω 0 d 1 b --------------- ------------------------------ (6) • Z β = cos β
u + 1 K αβ K V K B
avec β0 déjà évalué précédemment (β0 # β ).
Deux dimensions interviennent ici : d 1 et b. Il est donc possible
de calculer b si l’on connaît d1 ou de déterminer d1 si b est connu. L’évaluation de 0 fait intervenir, d’après la relation (4) :
• YST = 2,1 facteur de concentration de contrainte de l’engrenage
Dans le cas général d’un avant-projet, aucune des deux dimen-
de référence en essais ;
sions n’est connue mais, comme elles correspondent à un seul
• Y facteur fonction de la dimension, de la rugosité, de la sen-
élément, le pignon, il est possible d’adopter un rapport de propor-
sibilité à l’entaille correspondant au facteur CB 7 = Y = Yδ relT YR relT YX
tions entre b et d1 ; ce sera le coefficient de longueur tel que :
b = ψ d1 . (article Engrenages [B 636]) ;
• YSa et YFa facteurs de concentration de contrainte et de coef-
Ainsi, une seule inconnue est conservée, le diamètre du pignon d1 , ficient de forme ISO correspondant au facteur CB4 = 1/YFaYSa (article
déterminé par l’inéquation : Engrenages [B 636]) ;
• Yε = 0,25 + (0,75 /εα ) facteur de conduite avec les valeurs de la
1/3
2C 1 K αβ K V K B conduite apparente évaluées précédemment ;
d1 --------------------------------------------------- (7) • Yβ = 1 – (εβ β0 /120) facteur d’inclinaison pour β 0 30 o avec
u 2 2
Ω 0 ψ --------------- Z P Z V Y β 0,75.
u+1
■ Deux évaluations rapides s’avèrent possibles :
ψ est de l’ordre de 1, variant entre 0,2 et 1,5 suivant les matériaux
utilisés et le type de construction adoptée (0,2 à 0,4 en boîtes de — le nombre maximal de dents du pignon Z1 max par la
vitesses, matériaux de haute résistance, et 1,2 à 1,5 en réducteurs, relation (5) dans laquelle σ0 , Ω 0 , u sont connus.
2
matériaux de faible résistance). Ainsi, à partir des relations (5) et (7), Z P est choisi suivant le type de finition de la denture
l’avant-projet peut se dérouler normalement. ZP = ZL ZR ZW d’où la correspondance avec le facteur
■ Un choix de matériaux avec traitements à cœur et en surface, C6 = (ZL ZR ZW )2 (article Engrenages [B 636]).
une décision sur la précision à adopter et sur la forme de la denture 2
(droite ou oblique) permettent d’évaluer les deux critères de Z V est évalué suivant la vitesse du pignon, avec la correspon-
résistance Ω 0 et σ 0 . 2
dance C 3 = Z V /K V (article Engrenages [B 636]) ; on prend Z V = 1
2
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( T 1 T 2 ) cos β b
d1 = m n0 Z1 / cos β 0 soit m n0 # d1 év cos β 0 /Z1 év = ----------------------------------------
-
2 ( T1 M ) ( T2 M )
m n0 est à choisir dans les séries normalisées ISO (article Engre-
nages [B 636]). (article Engrenages [B 636]) qui, exprimé en A ou en B, devient :
La décision sur le nombre de dents Z1 est issue de : 2 ( T1 A ) ( T2 A ) 2 ( T1 B ) ( T2 B )
( ρ eq ) A = ---------------------------------------- et ( ρ eq ) B = ---------------------------------------- (10)
Z1 # d1 év cos β0 /m n0 ( T 1 T 2 ) cos β b ( T 1 T 2 ) cos β b
Z1 étant nécessairement un entier inférieur à Z1max . Il est souhaitable que l’on obtienne les deux tests t égaux (ce qui
Enfin, le nombre de dents de la roue Z 2 est donné par : correspond à égaliser les glissements relatifs maximaux) :
2a 0 soit β0 = 12 o
m t = --------------------------- et m t cos α t = m t0 cos α t0 d′où α t
( Z1 + Z 2 ) pour ψ = 0,8, Z 1 = 20 et εβ = 1
( Z1 + Z2 )
( x 1 + x 2 ) = ( inv α t – inv α t0 ) ----------------------------
2 tan α n0 α t évalué à 23o et εα év = 1,6
(9)
On rappelle que inv α = tan α – α . 400 × 2,1 × 1
σ 0 = -------------------------------------------------------- = 310 N/mm 2
L’équilibrage des produits d’usure (σH v12)A = (σH v12)B aux extré- 4,14 × 0,72 × 0,9
mités du segment de conduite apparente se simplifie aisément car avec Y = 1,
la vitesse de glissement est proportionnelle à la position du point
de contact par rapport au centre instantané de rotation I (article et (YSa YFa ) correspondant, a priori, à Z 0 = 30 et x 0 = + 0,4 [1] β0 = 12o
Engrenages [B 636]) : et εα = 1,6.
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Kαβ = 1/0,8 = 1,25 Le même type de denture normalisée ISO est utilisé mais les sur-
d’où d 1 = 56. faces primitives sont des cylindres de révolution de diamètre d1
et d2 tangents intérieurement.
■ Les décisions suivantes interviennent à partir de Z 1 év = 19 à 22 L’encombrement général est réduit par rapport à la solution
et d 1év = 56 : précédente mais le pignon, en général, est en porte à faux, ce qui
interviendra sur le coefficient de portée des dentures sous forme,
β 0 = 13o (avec ψ = 0,8, Z1 choisi = 19 et εβ = 1)
par exemple, d’un coefficient spécial KS = 0,9.
m n0 = 3, Z 1 = 18, Z2 = 77 et N s0 = 2 100 × 18/77 = 491 tr/min ■ Les éléments nouveaux, différents de ceux vus précédemment,
(inclus dans 500 ± 15) sont :
a 0 = 150 mm — la relation d’entraxe :
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ceci devenant, en A et en B :
2 ( T1 A ) ( T2 A ) 2 ( T1 B ) ( T2 B )
( ρ eq ) A = --------------------------------------- et ( ρ eq ) B = --------------------------------------- (13)
( T 1 T 2 ) cos β b ( T 1 T 2 ) cos β b
3 2 × 455 × 10 3 × 1,4 × 1,4 Seules les dentures extérieures peuvent être taillées en roues
d 1 = -----------------------------------------------------------------------------------------
6 × 0,8 × 1,31 × 0,87 × 0,87 × 0,9
d′où d 1 = 75 coniques, avec pour limite la roue plate : δ 2 π/2 .
Un réducteur à engrenage conique (figure 4) est un mécanisme et le coefficient de rapport C *r qui correspond à Cr = u /(u + 1) de
sphérique utilisé dans le cas d’une géométrie de concourance des l’engrenage cylindrique devenant :
axes :
C *r = u /(u cos δ 1 + cos δ 2) (17)
( O, x 10 ), ( O, x 20 ) = ( 0, Σ 0 )
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Le facteur de répartition des charges Kαβ est différent ; il est donné Exemple numérique : l’exemple le plus classique correspond à un
dans l’étude dynamique de l’article Engrenages [B 636]. Enfin, pour engrenage conique à denture droite car la normalisation est assez
que le rayon de raccord constant en pied de dent ne soit pas trop précise et souvent respectée.
important par rapport à la hauteur de dent, la longueur b ne doit Soit les données suivantes : P = 80 kW, N 10 = 1 460 tr/min,
pas dépasser R 0 /3. N20 = 500 tr/min ± 3 %, KB = 1,2 et Σ 0 = 80o.
■ L’avant-projet suit un déroulement analogue à celui décrit pour L’étude cinématique utilise u = 1 460/500 = 2,92 et Σ 0 = 80o :
l’engrenage cylindrique avec, comme différences : tan δ 1 = sin 80/(2,92 + cos 80)
— le choix du coefficient de longueur b, utilisé dans l’équation (7) :
b = ψ d1 , devient en conique : soit δ 1 = 17,7 et δ 2 = 62,3
Ωψ
2C 1 K αβ K V K B 1/3 320
d 1év = -------------------------------------------------------------------------------- (19) Z 1év = ------------------------------ ( 0,8 à 0,9 ) = 29 à 33
2 2 9,7 × 0,9
0 C *r Z P Z V ( R 0 – b )/R 0
et :
Puis les décisions sont à prendre : β 0 , m n0 , Z1 , Z 2 , δ 1 , δ 2 , x1 et x2 .
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-
1/ 3
Il est habituel de choisir x1 + x2 = 0, les coefficients de déports x1 2 × 523 × 10 × 1,45 × 1,2 × 1,25 × 3 3
d 1év =
et x 2 assurant l’égalité des produits d’usure ou des glissements 9,7 × 0,55 × 0,9 × 1 × 1 × 2
relatifs aux extrémités du segment de conduite dans l’étude de
d’où d 1 = 90
l’engrenage cylindrique équivalent :
ZV 1 = Z 1 /cos δ1 ZV 2 = Z 2 / cos δ 2 Avec v t = 6,9 m/s, b = 50, C 3 = Z V /K V = 0,93 et K αβ = 1,42, le
2
avec δ 1 = arctan [Z1 sin Σ 0 /(Z 2 + Z1 cos Σ 0 )] et δ 2 = Σ 0 – δ 1 . bouclage permet d’obtenir d1 = 86, d’où le choix :
Le dernier calcul est celui de b mais, ici, ce calcul aboutit à m n0 = 3 Z 1 = 31 Z2 = 91 (Ns0 = 497 tr/min)
résoudre une équation du second degré puisque b apparaît en (15)
comme longueur b et dans le coefficient [(R0 – b )/R0 ] : δ 1 = 17,575 δ 2 = 62,425 ZV 1 = 32,52 ZV 2 = 196,58
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2
Avec v t = 5,9 m/s, b = 42, C 3 = Z V /K V = 0,93 et K αβ = 1,41, on
obtient : d 1 = 74, d’où les décisions : 3. Réducteurs élémentaires
β 0 = 30o dérivés
(article Engrenages [B 636]) pour un rapport de recouvrement élevé :
Sans en arriver aux groupements d’engrenages simples, il est
εβ > 1 possible de constituer des réducteurs de base formés de plus de
et m n0 = 4 Z1 = 17 Z 2 = 50 Ns0 = 496,4 tr/min deux roues dentées.
δ 1 = 17,545 δ 2 = 62,455
x 1 = + 0,3 x2 = – 0,3 et εα = 1,32 3.1 Réducteur à roue intermédiaire
(ou à roue parasite)
2.4 Réducteur à engrenage spatial Le pignon (1) de diamètre d1 n’est pas en contact avec la roue (2)
de diamètre d 2 (figure 6), l’entraxe étant supérieur à la demi-somme
des diamètres de têtes :
C’est ici le cas d’une géométrie quelconque dans laquelle les
axes ne sont ni parallèles ni concourants. La seule particularité a 0 > (da1 + da2)/2
possible dans la position :
Une roue intermédiaire (3) de diamètre d 3 engrène avec le
( O 10 , x 10 ), ( O 20 , x 20 ) = ( a 0 , Σ 0 ) pignon (1) en A et avec la roue (2) en B par adaptation des deux
entraxes a13 et a 23 . L’engrènement impose, en denture normalisée :
est celle de l’orthogonalité pour laquelle Σ 0 = π /2. le même module mn0 , le même angle d’hélice β0 puisque α n0 = 20o.
Plusieurs solutions sont utilisées : Chaque contact extérieur en A et B change le sens de rotation. On
— l’engrenage gauche hélicoïdal (article Engrenages [B 636]) ; obtient donc, ainsi, un réducteur élémentaire formé de roues à
— l’engrenage globique dans lequel des surfaces toriques s’enve- dentures extérieures dont les vitesses sont de même sens.
loppent mutuellement et la denture est de profil très spécial [2] [3] ; Le prix est réduit par rapport à une denture intérieure et la pré-
— l’engrenage à vis sans fin utilisant des profils très variés cision est plus grande.
(article Engrenages [B 636]) ; Si les nombres de dents sont Z 1 , Z 2 , Z 3 , le rapport de vitesse vaut :
— l’engrenage hypoïde dont les surfaces pseudo-primitives sont
des cônes de révolution n’ayant pas le même sommet et dont les N 10 N 10 N 30 Z3 Z2 Z2
profils sont particuliers [2] [3]. - = ------------ ------------- = --------- --------- = --------
u = ----------- -
N 20 N 30 N 20 Z1 Z3 Z1
Dans tous ces cas, le rapport u = Z2 / Z1 peut être très varié mais
les éléments de résistance des matériaux sont très délicats à établir ce rapport est indépendant de Z 3 , d’où le nom de roue parasite pour
et à gérer, le contact étant en général ponctuel et quelquefois la roue (3).
linéique.
■ Le choix des caractéristiques de la roue (3) : Z 3 , d 3 paraît
Le rendement est aussi, dans de nombreux cas, très inférieur à aléatoire. Il n’en est rien car la roue (3) étant montée libre sur son axe,
celui obtenu en engrenage cylindrique et en engrenage conique. La les composantes tangentielles en A et en B sont de même valeur :
fabrication est aussi très délicate et ne peut être gérée que par
quelques spécialistes peu nombreux, dans le cas d’une transmission |F nA| = |F nB| = 2C 1 /d b1
de puissance.
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Le diamètre d1 étant le plus petit vis-à-vis de d 3 et de d 2 , le point Exemple numérique : si l’on reprend l’exemple du paragraphe 2.1,
faible est en A entre (1) et (3). L’évaluation de d1 correspond à la u = 4,2 permet le calcul de k = 1,95 ; un même choix de matériau
relation : définit Z 1év = 22 ; d 1év = 60 ; d’où les décisions :
3 k
2C 1 = Ω 0 ψ d 1 --------------- K GH (21) β 0 = 11o m n0 = 2,5 Z1 = 23 Z2 = 97 Z 3 = 45 N s0 = 498 tr/min
k+1
2 2
ZPZV a 13 = 90 avec x 1 = + 0,7 x 3 = + 0,837 et b = 46
avec k = Z3 /Z1 et K GH = -----------------------------
-
K αβ K V K B et par approximations successives :
Le diamètre du pignon d1 , pour une transmission de caractéris- a 23 = 185,5 et x 2 = + 1,197
tiques définies, varie en fonction du rapport k sous la forme de
[(k + 1)/k ]1/ 3. Si l’on souhaite optimiser la transmission, il faut Il reste à définir l’entraxe a12 = 163 avec a 12 ( d a1 + d a2 )/2.
rechercher la masse minimale ou le volume minimal. Ce volume des Une longueur b 2 = 25 suffirait sur la roue (2) constituée du même
trois roues a pour expression : matériau.
Il est à remarquer que, si le pignon moteur fonctionne toujours dans
2 2 2
πd 1 b πd 3 b πd 2 b le même sens, la position de la roue intermédiaire doit être telle que
V = -----------------
- + -----------------
- + -----------------
- l’action sur les guidages soit de la plus faible intensité (analyse de
4 4 4
F nA + F nB + F O 30 = 0 ).
avec b = ψ d1 ; d 3 = kd1 et d 2 = ud 1
πψ 3
V = ---------- d 1 ( 1 + k 2 + u 2 )
4 3.2 Réducteur coaxial
Ce volume varie sous la forme de : à arbre intermédiaire
(k + 1)
f (k ) = ------------------- ( 1 + k 2 + u 2 )
k ■ Ce type de réducteur (figure 7a) permet d’assurer une géométrie
de coaxialité économique, puisqu’il n’y a que des roues à dentures
puisque ψ est constant. extérieures et, de plus, il est possible d’éviter les porte-à-faux :
Le rapport u étant défini, donc invariant, le choix de la variable k
correspond au minimum de la fonction f (k ), soit df (k )/dk = 0 ou ( O 10 , x 10 ), ( O 20 , x 20 ) = ( a 0 = 0, Σ 0 = 0 )
encore l’équation à résoudre est :
Par contre, deux engrenages sont nécessaires ainsi qu’un arbre
2k 3 + k 2 – (1 + u 2) = 0 (22) intermédiaire parallèle aux deux autres. Chaque engrenage a un
■ La valeur de k nous ramène au projet classique (§ 2.1) et rapport de valeur :
aboutit au choix de : β 0 , m n0 , Z1 , Z2 , Z3 , puis de l’entraxe a 13 , des u1 = d 21 /d 11 = N10 /Ni0 et u 2 = d 22 /d12 = N i0 /N20
coefficients de déports x1 et x3 , et de la longueur de roue b. Quant
au choix de x 2 et de a 32 , bien des solutions sont possibles : une soit u = N10 /N20 = u1u 2
simple adaptation puisque les contraintes sont plus faibles (d 3 > d 1),
ou bien une adaptation sérieuse : x 2 et a 32 équilibrant les produits et l’entraxe est le même pour les deux engrenages :
d’usure et un matériau moins cher pouvant être utilisé pour la 2a 0 = (d11 + d 21) = (d12 + d 22)
roue (2) ou une longueur b 2 plus faible étant prévue.
Si, par souci d’homogénéité, en plus d’un même matériau, on
Il est à remarquer que, si les caractéristiques de taillage (m n0 , α n0 ,
adopte un même coefficient de longueur ψ = b 1 /d11 = b2 /d12 , il sera
β0 ) sont les mêmes pour les trois roues (1), (2) et (3), les caracté-
possible de déterminer u1 et u 2 pour u imposé.
ristiques de fonctionnement sont très différentes car :
— en A, engrènement entre (1) et (3) : Les calculs d’évaluation du diamètre des pignons sont de la forme :
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Représentation symbolique
■ Parmi les six solutions générales, les deux les plus utilisées cor-
respondent au train à couronne fixe et au train à porte-satellite fixe.
● Étude d’un train à couronne fixe et à satellite unique (figure 11) :
les trois roues dentées (1), (2) et (3) sont taillées au même module et
au même angle de pression. Si, dans une première évaluation, nous
négligeons les déports de dentures, les diamètres primitifs
imposent :
d 3 = d1 + 2d 2
et la relation de Willis devient :
(ω m0 – ω s0 )/(0 – ω s0 ) = – Z 3 /Z 1
ou ω m0 /ω s0 = (Z 3 /Z1) + 1 et Z3 /Z1 = u – 1 (30)
Le point faible de la transmission est en A car, si les actions nor-
males transmises sont égales F n12 = F n32 , les rayons équiva-
lents en relation de Hertz [1] [3] sont très différents. Pour un élément
Figure 10 – Réducteur épicycloïdal plan élémentaire : commun (2), le satellite, il y a contact convexo-convexe en A avec
efforts transmis une petite roue de diamètre d 1 et contact convexo-concave en B avec
une grande couronne de diamètre d 3 . Le coefficient de rapport est
de la forme :
C r = k /(k + 1) avec k = Z2 /Z1 (31)
dans l’utilisation des équations d’avant-projet.
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1/3
2C 1 K αβ K V K B tests d’usure en A et en B. Une application est traitée au
et d 1év # -----------------------------------------------------------------
2 2
- paragraphe 6.
Ω0 ψ [ k / ( k + 1 ) ] Z P Z V
● Étude d’un train à porte-satellite fixe (figure 12) : ce train est
vues en (5) et (7) et cela avec deux particularités : souvent utilisé pour les grandes vitesses (3 000 à 8 000 tr/min) car il
est plus facile à équilibrer dynamiquement que le train vu précédem-
2
— Z V et KV (ou les coefficients C3 et CB3 ) dépendent de la vitesse ment ; le porte-satellite de formes complexes est fixe ; de plus, un
tangentielle en A : (v t )A = (ω m0 – ω s0 )d1 /2 dans ce cas ; carter en deux parties séparées par un joint parallèle à la semelle et
— le coefficient de proportion ψ doit correspondre à la plus petite passant par l’axe général x 0 permet une surveillance et une mainte-
roue (1) ou (2) : nance plus faciles.
• si k > 1, le solaire (1) est le plus petit et b = ψd1 ; ψ est choisi La relation cinématique est simple :
normalement et u 4 , N m0 /N s0 = λ = |u| = – Z 3 /Z1
• si k < 1, le satellite (2) est le plus petit et
b = ψd2 = ψ (d 2 d1)/d1 = (ψk )d1 , Géométriquement, on utilise encore : d 3 = d1 + 2d 2 .
l’inconnue dimensionnelle étant d1 , un coefficient fictif de propor- Le déroulement du projet est aussi de la même forme à deux
tion ψ * (ψ * = ψk ) sera utilisé et u 4 . différences près :
Les décisions découlent ensuite, toujours en denture droite : m0 k = Z 2 /Z 1 = (u – 1)/2
normalisé, voisin de (d1év /Z1év ), puis Z1 entier voisin de (d1év /m 0 ), et le choix de ψ est normal si k 1 ou u 3 et ψ * = k ψ si k < 1
puis Z3 = Z1 (u – 1) ; Z 3 est un entier non premier absolu s’il est ou u < 3.
supérieur à 100.
Le tableau 2 montre les deux combinaisons possibles de telle sorte
Le choix de Z 2 est aussi particulier car, si Z 2 # (Z 3 – Z1)/2, il est qu’en plaçant un seul satellite (2) entre (1) et (3), avec deux contacts A
intéressant que Z 2 soit premier avec Z 1 et premier avec Z 3 ; fré-
et B, on obtient λ < – 1 ( ω 14 et ω 34 ne sont pas de même sens) ; par
quemment, il sera choisi inférieur à (Z 3 – Z1 )/2, tout en demeurant
contre, en plaçant deux satellites en série (21) et (22), il y a trois
voisin.
Le choix de la valeur de l’entraxe a0 est beaucoup plus délicat qu’au contacts A, B et C et l’on obtient λ > + 1( ω 14 et ω 34 sont de même
paragraphe 3.1 car cet entraxe est commun aux deux engrenages sens) ; le satellite (22) complémentaire doit être plus grand que la
(1)/(2) extérieur et (2)/(3) intérieur. Utilisant la méthode classique : plus petite des deux roues (1) ou (21) pour que l’engrènement en A
(8) reste le plus faible, donc utilisé pour les calculs. Une application est
a0 = [m0 (Z 1 + Z 2)/2] + (0 à 2m0 )
(12) (33) traitée au paragraphe 6.
a0 = [m0 (Z 3 – Z 2)/2] + (0 à 2m0 )
une valeur est choisie dans l’intersection des deux intervalles.
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3.4 Réducteur épicycloïdal ■ L’analyse statique est toujours basée sur l’isolement du satellite,
analyse simplifiée par les déports de dentures utilisés (mêmes cônes
sphérique élémentaire primitifs de taillage et de fonctionnement) ; on obtient, par analogie :
Axes fixes λ < – 1 Couronne fixe λ < –1 Axes fixes λ = –1 Couronne fixe λ = – 1
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Dans le cas d’un cahier des charges habituel sont précisées les ■ Si l’on dresse un premier bilan, il nous faut retenir que :
valeurs suivantes : puissance transmise P (kW), vitesse motrice Nm0 , — lorsque le couple sur le pignon C1 augmente, le volume matière
vitesse de sortie Ns0 ± ∆Ns0 , coefficient de service KB et durée H (h) ; est directement proportionnel à ce couple ; l’aire de la surface usinée
deux relations permettent d’évaluer : et l’intensité de la composante tangentielle augmentent aussi, mais
— le nombre de dents du pignon : un peu moins, ainsi que la dimension des roues dentées et
l’encombrement général, ces derniers beaucoup plus faiblement ;
σ 0 K GF — le choix d’un matériau à haute résistance superficielle Ω 0 est
Z 1év = ( 0,7 à 0,9 ) ---------------------------
Ω 0 C r K GH en général bénéfique, car il réduit considérablement le volume de
matière utilisé, il réduit aussi l’aire de la surface latérale usinée donc
(0,7 à 0,9 étant le facteur de sécurité) ; le prix de fabrication ; il réduit un peu moins les dimensions et
l’encombrement ; par contre, la composante tangentielle augmente
— le diamètre primitif du pignon :
avec les conséquences sur les arbres et les guidages ;
2C1 = Ω 0ψ (d1 év)3 C r KGH — le choix d’un rapport de proportion ψ = b /d1 n’intervient pas
sur le volume et sur la masse de l’engrenage, ce qui est important
le coefficient de rapport Cr dépendant du type d’engrenage élémen- en mécanique générale ; il permet de réduire les dimensions donc
taire choisi. l’adaptation aux moyens de fabrication (capacité des machines-
Que choisir comme nature de matériaux ? Que choisir comme outils et des fours de traitement) ; il accroît, par contre, l’aire de la
rapport de proportion ψ ? Y a-t-il une limite au rapport u = N10 /N20 surface usinée, donc le prix de la réalisation (important en ce qui
imposé ? concerne les très grandes séries avec couple assez faible, du type
séries véhicules automobiles) ; il accroît aussi l’intensité de la
■ Une première analyse se traite dans le cas d’un rapport u fixé composante tangentielle donc les dimensions des éléments de
constant et de coefficients de fonctionnement constants. Ainsi, l’ana- guidage.
lyse dimensionnelle du diamètre du pignon correspond à :
1/3 – 1/3 – 1/3
d 1év ⇒ C 1 Ω0 ψ (36) Remarque : un matériau à haute résistance superficielle
conduit à un nombre de dents du pignon assez réduit (Z 1 = 15
avec d 2év = ud1év et (2a 0)év = (u + 1) d 1év à 25), à un rapport de conduite apparente réduit (εα = 1,4 à 1,6),
à des produits d’usure importants aux grandes vitesses. Les
et ⇒ signifiant « correspond à ». matériels de traitement superficiel et de finition limitent les
Ces caractéristiques dimensionnelles interviennent dans la capa- dimensions à des diamètres de l’ordre de 1 à 1,5 m.
cité de taillage des outillages de fabrication (taillage, rectification,
contrôle, traitement à cœur, traitement en surface, etc.), elles inter- La transmission doit ensuite s’adapter au rapport de transmission
viennent aussi en encombrement (sur site et en transport). général : Nm0 /Ns0 = i et au couple supporté en petite vitesse C s0 en
réducteur de vitesse :
■ Une deuxième analyse permet d’évaluer la surface de taillage,
la finition et les traitements, l’aire intervenant dans le prix de — un rapport i important risque d’imposer une dimension inac-
fabrication : ceptable pour la roue et pour le carter ; un groupement en série de
2 réducteurs élémentaires (figure 14a) est à envisager (§ 5) ;
ΣS lat = πd 1 b + πd 2 b = π ψ d 1 ( 1 + u ) — un couple important Cs en petite vitesse conduit à une dimen-
sion de roue et de carter trop importante ; un groupement en paral-
2 2/3 – 2/3 1/3
ΣS lat ⇒ ψ d 1 ou ΣS lat ⇒ C 1 Ω 0 ψ (37) lèle (figure 14b ), divisant les puissances, permet de réduire les
dimensions (§ 6) ;
■ Une troisième analyse définit un coefficient de volume en sup- — si, enfin, le rapport i et le couple Cs augmentent simultanément,
posant, a priori, des roues pleines : un groupement mixte ou composé (figure 14c) s’avère nécessaire
pour réaliser une transmission de dimensions acceptables (§ 7).
2 2 3
ΣV ol = ( πd 1 b/4 ) + ( πd 2 b/4 ) = ( π/4 ) ψ d 1 ( 1 + u 2 )
–1
soit ΣVol ⇒ C 1 Ω 0 (38)
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5. Groupement en série
de réducteurs élémentaires
Ce type de groupement a surtout pour but de permettre la réali-
sation de rapports de réduction très importants en optimisant
Figure 15 – Groupement en série de réducteurs élémentaires
l’encombrement et la masse. Le schéma de structure (figure 15)
s’applique aussi bien à un réducteur qu’à un multiplicateur de vitesse
avec :
— en multiplicateur :
Nm0 /Ns0 = i r ou Ns0 /Nm0 = i m avec i>1
ω (i + 1)0 = ω i 0 u i et Ci + 1 = (C i η i )/ui
Si chaque réducteur élémentaire a un rapport de transmission de
valeur ui (i ∈ 1, 2, ..., n), la loi cinématique s’écrit :
i = u1u2 u 3 ... un (40) L’étude a pour but de déterminer le nombre n d’éléments de
base à placer en série, puis de préciser la forme d’agencement
le rapport global est égal au produit des rapports élémentaires. souhaitable en ce qui concerne les valeurs des rapports inter-
Si, en étude dynamique, on admet un rendement de ηi = 1 : médiaires ui .
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car u est la seule variable, ce qui nous permet d’exprimer les varia- Une optimisation du volume en solution B consiste à annuler la
tions des différentes caractéristiques : dérivée dKV2 /du1, ce qui revient à résoudre l’équation :
— dimensions linéaires (encombrement, capacité des machines, 3 2
transport, etc.) : u 1 ( i + 1 ) + u 1 i = i ( i 2 + 1 )/ 2 (42)
d1 ⇒ (u + 1)1/3u –1/3 d 2 = ud1 ⇒ (u + 1)1/3u 2/3 soit u1 # 7,25 pour i = 30 (KV1 = 931, KV2 = 224)
et l’entraxe devient : u1 # 2,80 pour i = 8 (KV1 = 73, KV 2 = 47)
et :
3 3
2C i = 2u 1 C 1 = u 1 Ω 0 ψ d 12 [ u 2 / ( u 2 + 1 ) ]K GH et d 12 ⇒ u 1 ( u 2 + 1 )/u 2
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Une optimisation sur l’encombrement général peut aussi être plan qui est utilisé comme plan de joint entre les deux parties du
recherchée : carter, ce qui permet un montage et un démontage aisés par
— en solution A, elle correspond à KL1 = (u + 1)4/3u –1/3 (avec sous-ensembles, ainsi qu’une maintenance facile. Lorsque le réduc-
l’entraxe 2a 0 étudié ci-dessus) ; teur est de petites dimensions, dans le but de réduire l’encombre-
— en solution B, il est possible d’estimer l’encombrement à ment, l’ensemble peut s’enrouler autour de l’axe PV (figure 18c ) ou
(2a 02 + a 01) en bonne approximation, ce qui correspond, en fonction autour de l’axe GV ; le joint assurant le montage des sous-ensembles
des rapports intermédiaires u1 et u 2 , avec u1u 2 = i : est perpendiculaire aux axes (il peut même y avoir plusieurs joints
perpendiculaires aux axes).
4/3 –1/3 – 2/3 4/3 – 1/3
( i + u1 ) i u1 + ( u1 + 1 ) u1 /2 = K L2 Les catalogues des constructeurs offrent l’éventail suivant :
n = 2 pour i = (6 ou 8) à (25 ou 30)
et, pour dK L2 /du1 = 0 : n = 3 pour i = (20 ou 30) à (100 ou 160)
n = 4 pour i = (100 ou 125) à (500 ou 800)
4 ( i – u1 ) ( u 1 + 1 )iu 1
-------------------------------
(i + u )
1/3
- =
-------------------------- - (43) n = 5 pour i = 560 à 2 500
( 3u 1 – 1 ) 1 n = 6 (cas très particulier) permet d’aboutir à i 8 000
ainsi, par exemple :
u1 # 8 pour i = 30 (K L1 = 31,3, KL2 = 15)
u1 # 3,3 pour i = 8 (KL1 = 9,4, KL2 = 8,1)
Les solutions aboutissant sur les valeurs de u1 au volume minimal
et à l’encombrement minimal correspondent bien. Si l’on souhaite
obtenir des surfaces usinées d’aire minimale, les solutions sont dif-
férentes et donc à étudier.
■ Pour des valeurs i plus nombreuses et si, au prix de la matière et
au prix de l’usinage des roues dentées, on ajoute le prix des éléments
auxiliaires tels que les arbres et les guidages en rotation dont le
nombre augmente lorsqu’on passe de la solution A à la solution B,
il est possible de tirer quelques conclusions pratiques
d’utilisation.
En engrenage cylindrique, le train élémentaire (ou engrenage
élémentaire) a un rapport qui ne doit pas dépasser u 0 # 6 à 7.
Pour réaliser une réduction ou une multiplication de rapport supé-
rieur à cette valeur u 0 (i > u 0 ), il est nécessaire d’utiliser n engrenages
élémentaires groupés en série, le nombre n de trains placés en série
ayant une valeur minimale respectant la relation :
(n – 1) n
u0 <i<u0 (44)
cela est aussi valable dans le cas, peu fréquent, d’une roue à denture
intérieure.
■ Solutions en géométrie de parallélisme : cette analyse, traitée
pour l’engrenage cylindrique utilisé en série, correspond aux
schémas des figures 18a et b . Dans la plupart des réducteurs, sur- Figure 18 – Réducteurs cylindriques :
tout pour ceux de grandes dimensions, les axes sont dans un même solutions en géométrie de parallélisme
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Figure 25 – Groupement mixte d’engrenages cylindrique, est correct (proche de 1). Par contre, si certaines puissances sont
conique et coaxial à arbre intermédiaire positives et d’autres sont négatives parmi les P i , P s restant positive,
il y a circulation de puissance et la somme des pertes ∆P devient
importante ; le rendement global est beaucoup plus faible que dans
i=n
6. Groupement en parallèle le cas précédent (à la limite, P m = ∑ P i η i , toute la puissance est
de réducteurs élémentaires transformée en chaleur !).
i=1
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Figure 28 – Solution isostatique : étude des efforts dans le cas d’un seul satellite
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Mais la solution du solaire flottant n’est pas unique car il y aura Si l’on retient la solution du train épicycloïdal isostatique à trois
isostatisme et égale répartition de puissance s’il y a trois satellites satellites et un élément monté flottant, en multiplicateur ou réduc-
calés à 120o, pourvu que l’un, et un seul, des trois éléments (1), (3) teur de vitesse, deux formes générales sont utilisées en mobilité de
ou (4) soit monté flottant (solaire, couronne ou porte-satellites). degré d = 1 :
La nature du joint assurant la mobilité du solaire (1), par exemple, — le train épicycloïdal à couronne fixe (figure 30) ;
tout en transmettant un couple important est aisée à caractériser — le train épicycloïdal à axes fixes ou porte-satellites fixe
puisque ce joint doit permettre au centre O10 du pignon (1) deux (figure 31), plus facile à équilibrer aux grandes vitesses.
translations indépendantes de faible amplitude suivant Oy et La relation de Willis (27) est toujours de la forme :
suivant Oz :
— un joint de Oldham convient mais il est délicat à dimensionner (ω 10 – ω 40)/(ω 30 – ω 40) = λ
en transmission de couple important et le frottement est de grande elle devient :
valeur ;
— si la couronne est fixe (ω 10 – ω 40)/(– ω 40) = λ
— un joint de cardan de centre éloigné de O10 convient aussi
puisque les dentures sont, en général, bombées ; un joint tripode soit (ω 10)/(ω 40) = (1 – λ )
convient aussi ;
— un joint à cannelures bombées est aussi utilisable, car il a une — si les axes sont fixes (ω 10)/(ω 30) = λ
grande capacité de charge s’il y a une faible angularité ;
— un double cardan, un double tripode, un double accouplement
à dentures cannelées sont utilisables si les dentures des roues
dentées sont très faiblement bombées et ont une longueur impor-
tante vis-à-vis du module (b > 25 m0).
Pour plus de détails sur ces différents joints, le lecteur se repor-
tera utilement aux articles [B 5 800] [B 5 805] [B 5 810] [B 5 815]
[B 5 816] [B 5 818] de la rubrique Accouplements d’arbres dans ce
traité.
En denture hélicoïdale, le problème, bien que spatial, aboutit
aux mêmes solutions, des poussées axiales intervenant en plus. Une
justification, basée sur la théorie des mécanismes, est intéressante ;
elle généralise ce qui a été évoqué au paragraphe 3.3 et permet
d’analyser cette solution ainsi que toute autre proposée [4].
La loi globale concernant les mécanismes est de la forme :
a
6p – ∑ L ij = d – h (50)
1 Figure 29 – Solution générale d’isostatisme
avec p nombre de pièces autres que le bâti ou référentiel,
6 nombre d’équations d’équilibre en statique ou nombre
de composantes du torseur des vitesses absolues corres-
pondant à une pièce,
a nombre d’assemblages entre les différentes pièces et le
bâti,
Lij caractérisant le degré d’obstacle ou nombre d’inconnues
statiques indépendantes dans le torseur d’action de
contact, ou nombre de zéros dans le torseur cinématique
distributeur des vitesses relatives [4], et cela pour un
assemblage entre la pièce i et la pièce j parmi les a
assemblages ; 1 L ij 5 ; Lij est un entier,
d degré de mobilité,
h degré d’hyperstatisme.
Le train épicycloïdal plan à couronne fixe (figure 29), par exemple, Figure 30 – Solution du train épicycloïdal à couronne fixe isostatique
comporte six pièces (p = 6) : 6p = 36. Il y a douze assemblages
(a = 12) dont cinq pivots ou rotoïdes (Lij = 5), six contacts ponctuels
(L ij = 1), un joint à deux mobilités (L ij = 4), donc :
36 – (5 × 5) – (6 × 1) – (4) = 1 = d – h
Avec d = 1 et h = 0, le système peut fonctionner exprimant
ω s0 = f (ω m0 ) ou C s = f (C m ).
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— sur la figure 32b, le contour (A1 A2 C2 B2 B1 C1 A 1) conduit à : Ω 0 = 15,8 N/mm2 d’où b = 28 (en vérifiant εβ = 1)
2Z 1/3 + Z 3 / 3 + Z 2 + Z 2′ = entier ■ Dans le cas d’un réducteur épicycloïdal à axes fixes et à trois
satellites doubles (figures 31 et 32b ) avec équilibrage des actions
donc il faut que :
transmises :
(Z 3 – Z 1) soit multiple de 3 (53) i = N m0 /N s0 = Z 3 /Z 1 = 6
La limite du rapport λ est déterminée à la limite des tangences géométriquement, Z 3 > Z 1 + 2Z 2 , de telle façon que la roue (2) soit
entre les satellites (2) voisins dans les deux cas car, en général, (2 ′) aussi grande que possible sans que ses dents interfèrent avec celles
est simplement plus grand que (1) pour ne pas affaiblir la transmis- de la couronne (3) et :
sion (sauf si k < 1) : k = Z 2 /Z 1 < [(Z 3 /Z 1) – 1]/2 d’où k < 2,5 et Ck # 0,71
O 21 O 22 = 2a 0 3/2 = ( d 1 + d 2 ) 3/ 2
Avec les mêmes évaluations sur Ω 0 et sur σ 0 et le même couple
et O 21 O 22 > d a2 [ ∅ tête roues ( 2 ) ] moteur C1 = 454,7 N · m, on obtient :
Z 1 év = 19 à 25 et d 1 év = 46
donc avec d a2 # d 2 :
On adopte : β 0 = 14o ; mn0 = 2 ; Z 1 = 22 et Z 3 = 133 (car Z 3 – Z 1
( d1 + d2 ) 3/2 > d 2 et k = d 2 /d 1 < 3/ ( 2 – 3) est un multiple de 3) :
soit Z 3 /Z 1 < 12 à 13 (54) Ns0 = 347,4 tr/min ; Z 2 = 51 ; Z 2′ = 25
Exemples numériques de réducteurs assez classiques (Z 2′ > Z 1 pour être plus résistant ; de plus (2′) ne doit pas interférer
avec le second satellite voisin ; limite maximale Z 2 ′ # 31).
D o n n é e s : p u i s s a n c e P = 1 0 0 k W, v i t e s s e m o t r i c e
N m0 = 2 100 tr / min, vitesse de sortie N s0 = 350 tr/ min ± 3 %, coef- Entraxes : a 012 = 78 ; a 022′ = 81 ; a 02′3 = 113.
ficient de service K B = 1,4, acier 20 MC 5 cémenté, trempé et rectifié Il est difficile d’équilibrer tous les produits d’usure aux trois points
(σH · lim = 1 400 N / mm 2 et σF · lim = 400 N / mm 2, qualité ISO 6) et d’engrènement ; il est nécessaire de réaliser cet équilibrage entre (1)
durée H = 40 000 h. et (2) par les méthodes habituelles, de l’approcher entre (2) et (2 ′) si
(2′ ) est assez petit (économie), puis entre (2′) et (3), en contact convexo-
■ Dans le cas d’un réducteur épicycloïdal à couronne fixe et à trois concave, donc très résistant ; il reste à vérifier la non-interférence de
satellites simples (figures 29 et 32a), avec équilibrage par joint mobile fonctionnement.
sur solaire, sur porte-satellites ou sur couronne :
Il est aisé de vérifier qu’un choix de coefficients de déports tels
i = N m0 /Ns0 = (Z 3 /Z 1) + 1 = 6 donc Z3 /Z1 = 5 que :
x 1 = + 0,700 ; x 2 = + 0,845 ; x 2′ = + 0,638 ; x 3 = + 1,528
géométriquement :
Z 3 # Z1 + 2Z2 ou Z 3 /Z 1 # 1 + 2Z 2 /Z1 convient.
Un dernier calcul de longueur b = 26 assure une bonne résistance
avec Z 2 /Z 1 = k, k = 2 et C r = k /(k + 1) = 0,67 de l’engrenage et un rapport de recouvrement supérieur à l’unité.
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7. Groupements composés
mixtes
Le groupement en série s’impose lorsque le rapport de trans-
mission devient important. Le groupement en parallèle est inté-
ressant lorsque le couple en petite vitesse augmente et que l’on
souhaite réduire les dimensions. Il est donc possible d’imaginer des
groupements mixtes tels que ceux schématisés sur la figure 33 :
— sur la figure 33a, un réducteur élémentaire coaxial à arbre
intermédiaire suivi de deux trains épicycloïdaux à couronnes fixes
et à trois satellites assure un rapport limite de réduction de l’ordre
de 1 000, et cela avec des arbres coaxiaux ;
— sur la figure 33b, un réducteur conique et un réducteur élé-
mentaire coaxial à arbre intermédiaire sont montés en série et, à
la suite, un train épicycloïdal ; il est ainsi possible d’obtenir une
réduction de l’ordre de 1 000 avec un axe de sortie perpendiculaire
à l’axe d’entrée.
Dans ces groupements mixtes, les réducteurs élémentaires sont
placés du côté de la grande vitesse et sont organisés en série, puis,
en petite vitesse, interviennent les réducteurs groupés en parallèle
car les couples deviennent très importants.
■ Le problème particulier, dans ce cas de groupement, consiste à Figure 34 – Trains épicycloïdaux en série :
réaliser les conditions d’isostatisme. Si l’on groupe, par exemple, groupement en série de trains groupés en parallèle
deux trains épicycloïdaux en série, une solution évidente s’impose :
réaliser l’isostaticité de chaque train élémentaire par montage
flottant d’un élément (1), (3) ou (4) (figure 35a ) par deux joints J I 11 pièces, 9 assemblages rotoïdes, 12 contacts ponctuels et 2 joints
et J II à deux degrés de mobilité. L’étude correspond à ce qui a été vu à deux degrés de mobilité, d’où :
au paragraphe 6 avec la relation (50). L’ensemble comprend
(6 × 11) – (5 × 9) – (12 × 1) – (2 × 4) = 1
l’isostatisme peut donc être réalisé avec un accroissement de prix
dû aux deux joints.
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porte-satellites (4) d’axe x 0′ x 0 , et, liés au porte-satellites, trois La seconde solution (b ), nommée train de Pecqueur, est intéres-
réducteurs (groupement en série) de rapport i * montés en parallèle sante, d’une part, parce qu’elle ne comporte que des dentures
avec des roues de Z 21 dents en entrée et des pignons de Z 13 dents extérieures (la réduction limite optimale n’atteignant que i 0 = 15)
en sortie de ces réducteurs mobiles ; la relation de Willis devient et, d’autre part, parce qu’il est possible d’obtenir des rapports de
alors : base λ voisins de l’unité (au-delà ou en-deçà), ce qui permet de
conserver ou de changer le sens de rotation de l’arbre de sortie, le
(ω 10 – ω 40)/(ω 30 – ω 40) = λ avec λ = i * (– Z 21/Z1)(Z 3 /Z13) (55) porte- satellites étant très souvent moteur ; de plus, dans ce cas, la
Il faut remarquer qu’à l’intérieur de ces réducteurs mobiles de vitesse de sortie peut être très faible, voisine de zéro.
rapport i* c’est l’engrenage cylindrique qui est surtout utilisé ; Les deux dernières possibilités (c ) et (d ) n’ont pas d’intérêt
dans certains cas, l’engrenage conique peut intervenir. évident, plaçant en série multiplicateur et réducteur élémentaires ;
(néanmoins, la solution (c) sera étudiée au paragraphe 7.4).
■ Les réducteurs épicycloïdaux les plus utilisés sont simplement
des groupements de deux réducteurs en série, formés d’engrenages ■ Quelques problèmes sont à résoudre :
cylindriques extérieurs et d’engrenages cylindriques intérieurs dont — assurer l’isostatisme du mécanisme ;
les structures sont schématisées (tableau 4). — assurer un calage correct à 120o des trois ensembles de satel-
La première solution (a ) est la plus intéressante en transmission lites groupés en série, les interférences entre roues ayant été vues.
de puissance car, la couronne étant fixe, le rapport obtenu vaut : L’isostatisme peut être traité comme dans le cas du train épicy-
ω m0 / ω s0 = 1 + (Z 21 Z 22 /Z 11Z12) = i cloïdal à trois satellites simples (le réducteur en série, monté en
parallèle, ne posant pas de problèmes particuliers), donc ainsi qu’il
Appliquant la relation (26) dans § 3.2, on détermine aisément a déjà été étudié au paragraphe 6 (figure 30 et 31).
Z 21 /Z 11 = u 1 et Z 22 /Z 12 = u 2 puisque u 1u 2 = i – 1 ; ce type de réduc- Le calage, par contre, dans le cas de réalisation en série et dans
teur permet, à la limite, une réduction de l’ordre de 30, car u 1 est le cas de standardisation assurant fabrication et maintenance aisées
limité à 6 pour éviter les interférences entre les trois satellites est à étudier sérieusement, tout en se limitant au cas de groupement
[relation (54) dans § 6]. de deux réducteurs en série. Le problème se traite avec la même
logique s’il y a plus de deux engrenages en série et le cas de la poulie
Redex n’est qu’un appariement très spécial et intéressant dans
certains cas.
Soit le train épicycloïdal du type (a ) (tableau 4) comprenant un
solaire (1) de Z 1 dents engrenant avec la roue dentée de Z 21 dents
du satellite (2), l’autre roue dentée de Z 13 dents du même satellite (2)
engrène avec la couronne (3) de Z 3 dents, le porte-satellites (4) assure
le groupement en parallèle des trois ensembles à 120o et les satellites
doubles (2) ont même calage relatif entre la roue de Z 21 dents (A)
et la roue de Z 13 dents (B), comme schématisé sur la figure 39. Le
montage du premier satellite (2) est aisé, une dent de (1) et une
entre-dent de (3) sont placées en symétrie par rapport à l’axe ( O 0 z 0 ) ,
ce qui correspond à un calage uniforme des satellites (2) : entre-dent
en A de Z 21 et dent en B de Z 13 sur un même axe et opposées par
rapport à O 24 .
Le montage du et même des satellites suivants peut s’effectuer
selon deux méthodes différentes :
— le solaire (1) est immobilisé, le porte-satellites tourne d’un
angle θ 40 entraînant (3) dans sa rotation et le satellite suivant peut
être monté avec son calage uniforme ;
Figure 38 – Étude cinématique d’un train épicycloïdal généralisé
— la couronne (3) est bloquée, le porte-satellites tourne d’un angle
θ 40 entraînant (1) dans sa rotation, le satellite suivant peut aussi être
monté avec toujours le même calage. (0)
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(N m0 – N i0)/(Ns0 – N i0) = λI
N m0 = λ I N s0 + (1 – λ I) N i0 Enfin, il y a équilibre de moments d’axe x 0 donc :
train II : λII = – Z 3II /Z1II
C4 + C 3 +C 1 = 0 ou C 4 = –C 1 –C 3
(N i0 – N s0)/(0 – N s0) = λ II d’où N i0 = Ns0 (1 – λII)
ou C 4 = (λ – 1) C 1 (60)
N m0 = N s0 (λ I λ II + 1 – λ II ) ou i = λ I λ II + 1 – λ II (58)
Dans le cas où il y a satellites doubles, pour que
Cette relation (58) est très générale et s’applique quel que soit le λ = + Z 3 /Z 1 = r b3 /r b1 soit positif, la figure 46 permet de retrouver
signe du rapport de base λ. Si, par exemple, λ I = 5 et λ II = 4, on les mêmes résultats :
obtient pour :
||F n12 || = ||F n2′2 || = ||F n22′ || = ||F n32′ ||
λI et λII négatifs, i = 25
λI et λII positifs, i = 17 et C 3 est de sens différent de C 1
λI positif et λII négatif, i = – 15
les relations (59) et (60) conviennent encore.
λI négatif et λII positif, i = – 23
● Si l’on applique le théorème des puissances virtuelles avec les
■ L’analyse dynamique permet d’évaluer couples et puissances deux relations fondamentales du paragraphe 3.3 :
transmis par chaque élément soit par isolements modélisés d’un
satellite considéré comme unique, soit par utilisation du théorème ω*
10 – λ ω *
30 + ( λ – 1 ) ω *
40 = 0
des puissances virtuelles (§ 3.3).
et 1 ω*
C* 3 ω *
10 + C * 4 ω*
30 + C * 40 = 0
● L’isolement modélisé du « satellite unique » (figure 45a ) définit,
dans un plan perpendiculaire à l’axe général x 0 , les actions normales — si ω * = 0 , ce qui ne modifie pas les actions internes :
40
(si la denture est droite) ou la projection des actions normales sur ce
ω *10 = λ ω *30 et C *
3 ω* 1 ω*
30 = – C * 10
plan perpendiculaire à x 0 . Ainsi, apparaissent F n12 , F n32 , Y 42 , Z 42
donc C 3 = – λ C1
et ||F n32 || = ||F n12 ||, avec ∑ Mt ( O42 , x 42 ) = 0 , ce qui peut être rem-
— si ω * = 0 , ce qui ne modifie toujours pas les actions internes :
30
placé par les causes de ces actions (figure 45b ) : C 1 , C 3 et C 4
couples appliqués par l’extérieur sur les éléments (1), (3) et (4) avec : ω *10 = – ( λ – 1 ) ω *40 et C *4 ω *40 = – C *1 ω *10
||F n12 || = ||C1|| /r b1 = ||F n32 || = ||C 3 || /r b3 donc C4 = (λ – 1) C 1
r b1 et r b3 étant les rayons des cylindres de base. ● Dès que l’on étudie un train imbriqué, deux isolements
modélisés sont à réaliser avec une relation entre les deux trains
C 1 et C 3 sont de même sens alors que λ = – Z 3 /Z 1 = – r b3 /r b1 correspondant à l’équilibre de l’élément intermédiaire.
est négatif :
Si, d’une part, λ I = – 5 (négatif) et λII = – 4 (négatif), nous avons
C 3 = – λ C1 (59) un rapport de réduction i = 25. Les isolements (figure 47)
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λ II = – 4 ||C f || = 4 ||C i || = 24 ||C m|| ||Cs2 || = 30 ||C m|| λ I = – 5 ||C s1|| = 5 ||C m|| ||C i || = 6 ||C m||
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Il y a, dans ce cas, un phénomène de division de puissance à ● Un second choix, plus intéressant, consiste à utiliser (Z 3 – Z 23)
l’intérieur du réducteur. voisin de (Z 1 – Z 21), cela étant compensé par les déports de dentures
Rappelons qu’un réducteur à division de puissance a un meilleur en adoptant un entraxe a 0 unique pour les deux engrenages.
rendement qu’un réducteur à circulation de puissance. Par exemple :
— avec Z 3 = 102, Z 1 = 99, Z 23 = 41, Z 21 = 40, on a : u = – 193,3
— avec Z 3 = 99, Z 1 = 102, Z 23 = 40, Z 21 = 41, on a : u = + 194,3
7.4 Réducteurs à grand rapport de réduction
Ainsi, des dentures normales conviennent et il est possible d’uti-
Les réducteurs, dans le cas de couple de sortie très important et liser trois doubles satellites puisque Z 3 et Z 1 sont des multiples de
de rendement sérieux (entre 0,9 et 1), sont réalisés par des grou- trois et Z 3 > 2Z 23 . La puissance peut être divisée et le rapport
pements en série de trains élémentaires classiques (§ 5) ou de trains puissance/masse devient intéressant.
épicycloïdaux (§ 7.1). Dans certains cas, lorsque l’encombrement et Dans le premier choix, avec satellite unique, un équilibrage peut
le poids sont à réduire, en dépit du rendement (< 0,9), deux solutions être obtenu par l’utilisation d’un contrepoids sur le porte-satellite.
de trains épicycloïdaux particuliers peuvent être employées pour des Dans les deux choix, des actions de sens opposés et de valeurs
rapports supérieurs à 100. importantes s’exercent en A et en B, ce qui provoque une flexion
de l’axe des satellites et impose des roulements de forte capacité.
■ Un train épicycloïdal du type (c ) (tableau 4) peut être utilisé
(figure 49). Il est composé d’un solaire (1) à denture intérieure ■ Un train épicycloïdal imbriqué complexe correspond au schéma
de Z 1 dents, d’un satellité double (2) de Z 21 et Z 23 dents, d’une de la figure 50a. Un solaire unique de Z 1 dents entraîne en A trois
couronne fixe (3) liée au carter de Z 3 dents et d’un porte-satellites (4) satellites triples de Z 2 , Z 3 , Z 4 dents guidés sur un porte-satellites de
d’entraxe a 0 très faible. Les nombres de dents Z 1 , Z 3 et Z 21 , Z 23 sont vitesse ω i0 . En B, il y a contact sur la couronne fixe de Z 5 dents et en
choisis très voisins. La relation de Willis devient : C contact sur la couronne de sortie de Z 6 dents. L’entraxe a 0 sur le
porte-satellites est unique (symbolisation figure 50b ).
ω 10 – ω 40 Z 3 Z 21
- = + ------------------
--------------------------- Le premier train I est de rapport de base : λ I = – (Z 2 Z 5)/(Z 1 Z 3) et
0 – ω 40 Z 1 Z 23 le second train de rapport de base : λII = – Z 2 Z 6 /Z 1 Z 4 , ce qui permet
d’écrire :
pour des engrenages intérieurs :
ω m0 – ω i0 ω m0
ω 10 Z 21 Z 3 ω 40 Z 1 Z 23 - = λI
---------------------------- - = 1 – λI
d′où -------------
- = 1 – ------------------
----------- ou u = -----------
- = ----------------------------------------
- 0 – ω i0 ω i0
ω 40 Z 1 Z 23 ω 10 Z 1 Z 23 – Z 21 Z 3
ω m0 – ω i0
- = λ II
---------------------------- d′où ω m0 + ω i0 ( λ II – 1 ) = ω s0 λ II
car, en général, c’est l’élément (4) qui est moteur. ω s0 – ω i0
● Un premier choix, tel que (Z 3 – Z 23) = (Z 1 – Z 21), permet
( λ II – 1 ) ω m0 (1 – λ I)
d’adopter un entraxe a 0 sans problème ; par contre, une faible
valeur est souhaitée pour que le rapport soit important et il y a un
soit
ω m0 1 + ----------------------
(1 – λ I)
-
= ω s0 λ II - = λ II --------------------------
et i = ------------
ω s0 ( λ II – λ I )
risque d’interférences secondaires (article Engrenages [B 636]) à
éviter par un choix judicieux de l’angle de fonctionnement et de la Z6 ( Z1 Z3 + Z2 Z5 )
soit i = ------------------------------------------------- (61)
saillie unitaire. Z1 ( Z6 Z3 – Z5 Z4 )
Par exemple : S’il y a trois satellites triples, pour réaliser le calage à 120o, une
— avec Z 3 = 64, Z 1 = 62, Z 23 = 57, Z 21 = 55, on obtient u = + 252,4 solution simple consiste à choisir Z 1 , Z 5 et Z 6 multiples de trois
— avec Z 3 = 62, Z 1 = 64, Z 23 = 55, Z 21 = 57, on obtient u = – 251,4 (d’autres solutions pouvant également convenir).
et le rendement est de l’ordre de 0,8 (il serait de 0,95 avec trois trains Exemple : avec le choix suivant : Z 1 = 18 ; Z 2 = 83 ; Z 5 = 132 ;
épicycloïdaux en série). Z 3 = 31 ; Z 6 = 129 ; Z 4 = 28, on obtient i = 272,3 avec un bon rende-
ment et sans problème d’entraxe a 0 .
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● Une première simplification consiste à réduire les satellites à ● Une seconde simplification intervient en utilisant des satellites
deux roues dentées seulement, le solaire intervenant sur la pre- uniques. Ces satellites aisés à tailler sont en contact avec le solaire
mière roue du satellite (figure 51a ) : et avec les deux couronnes, l’une fixe et l’autre mobile liée à l’arbre
de sortie (figure 51b ). Les rapports de base ont pour valeurs :
Z3 Z2 Z5 Z2 Z5 ( Z1 + Z3 )
λ I = – --------- λ II = – ---------------- i = ------------------------------------------------
- λ I = – Z 3 /Z 1 λ II = – Z 4 /Z 1
Z1 Z1 Z4 Z1 ( Z2 Z5 – Z3 Z4 )
et le rapport de réduction réalisé a pour valeur :
Exemple : avec le choix suivant : Z 1 = 18, Z 2 = 57, Z 3 = 132,
Z 4 = 54, Z 5 = 129, valeurs ne posant pas de problèmes de calage ω m0 (1 – λ I) Z4 ( Z3 + Z1 )
puisque Z 1 +Z 2 = Z 3 – Z 2 = Z 5 – Z 4 , on obtient i = 272,3. - = λ II -------------------------- = ---------------------------------
i = ------------ (62)
ω s0 ( λ II – λ I ) Z1 ( Z4 – Z3 )
Si l’on envisage des adaptations d’entraxe par déports de
dentures, il est possible d’utiliser des nombres de dents tels que : Exemple : avec le choix suivant : Z 1 = 18, Z 2 = 37, Z 3 = 90,
Z 4 = 93, on obtient i = 186.
(Z 1 + Z 2) ≠ (Z 3 – Z 2) ≠ (Z 5 – Z 4)
Le schéma est trompeur car, si chaque satellite a un cylindre
avec, néanmoins, Z 1 , Z 3 et Z 5 multiples de trois. primitif de taillage unique, il y a trois cylindres primitifs de fonc-
tionnements différents, l’un avec le solaire, un autre avec la couronne
Par exemple : Z 1 = 18, Z 2 = 55, Z 3 = 129, Z 4 = 59, Z 5 = 132, fixe, le dernier avec la couronne mobile pour réaliser le rapport de
i = – 168,9 en respectant les conditions de bon rodage avec Z 1 , Z 2 réduction. Il sera nécessaire de jouer sur des déports de dentures
puis Z 2 , Z 3 , enfin Z 4 , Z 5 ; ce sont des nombres premiers entre eux. non négligeables : par exemple, si m 0 = 4 ; a 0 = 111 ; x1 + x 2 = 0,258 ;
x3 – x2 = 1,443 ; x 4 – x2 = – 0,241 dans le cas d’une denture droite. Là
encore, les efforts en B et C sont très importants et opposés ; les
solutions constructives d’équilibrage sont très délicates à réaliser.
8. Conclusion
Cette étude des réducteurs et multiplicateurs de vitesse a permis
d’analyser dans le détail les différents types de réalisations. Qu’il
s’agisse d’un choix sur catalogue ou d’une réalisation particulière,
quelques points forts sont à bien préciser.
À puissance fixée et rapport constant ne dépassant pas 8, le prix
évolue suivant la géométrie, la nature des matériaux et la finition
des dentures, le rapport d’évolution pouvant atteindre 3 à 5.
L’engrenage cylindrique extérieur est le plus compétitif, volume
et masse s’orientant vers un minimum avec les aciers de cémentation
et une rectification, le prix de l’unité de masse augmente par contre
avec la qualité.
L’engrenage conique est de prix élevé et de vitesse tangentielle
limitée avec un encombrement important et des réglages assez
délicats.
Le train épicycloïdal, dernier venu, évolue depuis une vingtaine
d’années pour aboutir à des ensembles très compacts, l’isostatisme
assuré ne conduisant pas à un accroissement de prix.
Les groupements s’imposent dès que le rapport dépasse 8. Long-
temps, le groupement en série a été le seul utilisé. Actuellement,
Figure 51 – Réducteurs simplifiés à grand rapport, à satellites triples
le groupement composé mixte intervient le plus souvent, la réduc-
tion des dimensions s’accompagnant d’un esthétisme plus agréable
sans que le prix augmente, le rendement restant très intéressant.
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique B 5 640 − 35
P
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Réducteurs de vitesse à engrenages R
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par Robert LE BORZEC N
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d’engrenages. Wälzabweichungen.
E 23-022 1989 Engrenages. Code de réception des engrenages. Déter- 3965 T4 1986 Toleranzen für Kegelradverzahnungen ; Toleranzen für
mination des vibrations mécaniques. Achsenwinkelabweichungen und Achsenschnittpunkt-
781
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schneckengetriebe.
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3972 1952 Bezugsprofile von Verzahnwerkzeugen für Evolventen-
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kengetriebe mit Achsenwinkel 90o (ISO 1122/1).
867 1986 Bezugsprofile für Evolventenverzahnungen an Stirn-
1828
schneidräder.
1977 Schneidräder für Stirnräder ; Geradverzahnte Schaft-
3990 T1 1987 Tragfähigkeitsberechnung von Stirnrädern ; Einführung
und allgemeine Einfluβfaktoren.
3990 T2 1987 Tragfähigkeitsberechnung von Stirnrädern ; Berech-
schneidräder.
nung der Grübchentragfähigkeit.
1829 T1 1977 Schneidräder für Stirnräder ; Bestimmungsgröβen,
3990 T3 1987 Tragfähigkeitsberechnung von Stirnrädern ; Berech-
Begriffe, Kennzeichnung.
nung der Zahnfuβtragfähigkeit.
1829 T2 1977 Schneidräder für Stirnräder ; Toleranzen, Zulässige
3990 T4 1987 Tragfähigkeitsberechnung von Stirnrädern ; Berech-
Abweichungen.
nung der Fresstragfähigkeit.
ISO 2203 1976 Technische Zeichnungen ; Darstellung von Zahnrädern
3990 T5 1987 Tragfähigkeitsberechnung von Stirnrädern ; Dauer-
(ISO 2203).
festigkeitswerte und Werkstoffqualitäten.
3960 1987 Begriffe und Bestimmungsgröβen für Stirnräder
E 3990 T6 1989 Tragfähigkeitsberechnung von Stirnrädern ; Betriebs-
(Zylinderräder) und Stirnradpaare (Zylinderradpaare)
festigkeitsrechnung.
mit Evolventenverzahnung.
3990 T11 1989 Tragfähigkeitsberechnung von Stirnrädern ; Anwen-
3960 Beiblatt 1 1980 — ; Zusammenstellung der Gleichungen.
dungsnorm für Industriegetriebe ; Detail-Methode.
3961 1978 Toleranzen für Stirnradverzahnungen ; Grundlagen.
E 3990 T12 1987 Tragfähigkeitsberechnung von Stirnrädern ; Anwen-
3962 T1 1978 Toleranzen für Stirnradverzahnungen ; Toleranzen für dungsnorm für Industriegetriebe ; Einfach-Methode.
A b w e i c h u n g e n e i n z e l n e r B e s t i m m u n g s g r öβ e n
3990 T21 1989 Tragfähigkeitsberechnung von Stirnrädern ; Anwen-
(ISO 1328).
dungsnorm für Schnellaufgetriebe und Getriebe ähnli-
3962 T2 1978 Toleranzen für Stirnradverzahnungen ; Toleranzen für cher Anforderungen.
Flankenlinienabweichungen (ISO 1328).
3990 T31 1990 Tragfähigkeitsberechnung von Stirnrädern ; Anwen-
3962 T3 1978 Toleranzen für Stirnradverzahnungen ; Toleranzen für dungsnorm für Schiffsgetriebe.
Teilungs-Spannenabweichungen.
3990 T41 1990 Tragfähigkeitsberechnung von Stimrädern ; Anwen-
3963 1978 Toleranzen für Wälzabweichungen (ISO 1328). dungsnorm für Fahrzeuggetriebe.
3964 1980 Achsabstandsabmasse und Achslagetoleranzen von 3991 T1 1988 Trägfähigkeitsberechnung von Kegelrädern ohne
Gehäusen für Stirnradgetriebe. Achsversetzung ; Einführung und allgemeine Einfluβ-
faktoren.
3965 T1 1986 Toleranzen für Kegelradverzahnungen ; Grundlagen.
3995 T4
Kopfkreisdurchmesser.
1963 Geradverzahnte Auβen-Stirnräder mit 05-Verzahnung ;
58425 T5 1980 Profil für Zahnformfräser. R
58425 T6 1980 — ; Angaben in Zeichnungen.
Zahnweite.
58425 T7 1980 — ; Tabellen, Diagramme.
3995 T5 1963 Geradverzahnte Auβen-Stirnräder mit 05-Verzahnung ;
Prüfmaβ Ma. 75532 T1 1976 Übertragung von Drehbewegungen ; Formen der
3995 T6 1963 Geradverzahnte Auβen-Stirnräder mit 05-Verzahnung ;
Zahndickensehne und Zahnhöhe über der Sehne.
Anschlüsse an Getrieben, Zwischengetrieben, bieg-
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3995 T7 1963 Geradverzahnte Auβen-Stirnräder mit 05-Verzahnung ;
Überdeckungsgrade.
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1/2/3/4 1/2/3/4/5 1/2/3/4/5
3962
SFS 3993 BS 436 UNI 7880
1328 E 23-006 1/2 UNE 18048 SS 1875
SFS 3995 1/2 1/3/4
3963
BS 436
1340 E 23-012 3966 T1 SFS 3959 UNI 7462
1/2
BS 436
1341 E 23-016 3966 T2 UNE 18112 SFS 3960
1/2
E 66-221
2490 E 66-222 UNE 18029
E 66-223
4467 E 23-013
4468 UNE 18096
E Acmé (ER).
AEP Ateliers Engrenages Précision (ER).
Alpha Réducteurs (R).
Lohmann et Stolterfoht (ER).
Maag France (R).
Majou Perrin (ER).
I Cellard (ER).
Cerclet (R).
Chauvalon Poulton (R).
Ribaut Engrenages (E).
Richard Systèmes (R).
Rollix Defontaine (E).
P
L
U
S