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Interaction rayonnement matière,

Radiolyse des solutions aqueuses

2017/ANF-CNRS/Ile d’Oléron/Radiloyse et Radiochimie

Mehran Mostafavi,
Laboratoire de Chimie Physique, ELYSE,
UMR 8000 CNRS/Université Paris-Sud, Centre d'Orsay, Bât. 349
91405 Orsay Cedex, France
Tel : 33 1 69 15 78 87; Fax : 33 1 69 15 30 55
email : mehran.mostafavi@lcp.u-psud.fr
http://www.lcp.u-psud.fr/
1
Sommaire
• Ionisation par les photons
Source : radioéléments émetteur gamma, irradiateur X, Synchrotrons
– Effet photoélectrque
– Effet compton
– Matérialisation en (e+, e-)
– Effet photonucléaire
• Ionisation par les particules chargées
Source : Produits de fissions et électrons et particules accélérés
– Collisions inélastiques (Bethe)
– Effet Čerenkov
– Rayonnement de freinage (Bremsstrahlung)
• Dose d’irradiation et rendement radiolytique
• Radiolyse de l’eau
• Exemples d’espèces radicalaires oxydantes générées par la 2
radiolyse Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF
Rayonnement ionisant
• Photons de courte longueur d’onde

E  h
• Particules chargées de grande énergie cinétique

Ec = ½ mv2

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Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF
Photons

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Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF
Ultraviolet
invisible to the human eye, some insects,
like bumblebees, can see them!

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Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF
Rayons X

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Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF
Rayons γ

7
Structure de la matière et les
ondes électromagnétiques

Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF


Effet photonucléaire E(eV)
Liaisons nucléaires 107
Formation de paire 6
10
γ,
105

K 104 X
103
L Ionisation ± profonde
M
RH+ + e-
Ionisation externe
RH* 10 UV
Excitation électronique 4
RH0
1
Excitation ro-vibrationnelle IR
9
Sources stationnaires
Intensité relativement faible

Radioisotopes artificiels

Principale Energie TEL moyen


Durée de
rayonnement (MeV) (keV/µ)
vie
60Co 5,3 ans γ 1,7 et 1,33 0,23
137Cs 30 ans γ 0.66 0,24

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Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF
Unité de la radioactivité
On mesure l’activité d’une source en Becquerel :
• 1 Bq = 1 désintégration s-1. Extrêmement petite et
sert à mesurer des radioactivités naturelles
faibles. Par exemple, la radioactivité naturelle,
variable selon les lieux, est de moins de 10 Bq loin
des régions granitiques et volcaniques.

• Pour les sources d’irradiation, on utilise le Curie :


1 Ci = 3,7 x 1010 Bq, correspondant à l’activité de
1 gramme de radium. Les puissances utilisées
couramment vont de quelques milliers de Ci (pour
les sources de laboratoire ou d’hôpital) à des
millions de Ci (dans les installations d’irradiation
industrielles). 11
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Effet photo-élctrique

e- éjecté
E0= hν0 Ecin

K
K
L
M

102 < E0 < 106 eV


Interaction avec le cortège
électronique
Absorption
t = Cte Z4/E03

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Coefficient d’atténuation
10
-2
10
-1
10
0

33 3
10
10 10
Plomb
seuil LI

22
seuil K 2
10
10 10
τ (cm-1)

101
10 10
1

101 -2-2
0 0
-1 -1
10
1010 1010 1
10
0

E0 (MeV)
Effet photoélectrique : variations du coefficient d’atténuation τ avec
l’énergie incidente
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Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF
Effet compton
0,1 MeV < E0 < 10 MeV
photon diffusé
hν’

photon incident
θ
ϕ
hν0 électron au repos
Ecin
électron Compton éjecté

E=
0 hν=
0 hν '+ Ec (e )
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Effet Compton
-2 -1 0 1 2
10 10 10 10 10
2.5 2.5
Eau
2.0 2.0
coefficient total d'atténuation
1.5 1.5
σ (10-1cm-1)

1.0 1.0
coefficient de diffusion

0.5 0.5
coefficient d'absorption

0.0 -1
0.0
2
-2-2 10 -1 10 10 1 10 2
10
10 10 10 10 10
E0 (MeV)
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Matérialisation en paires électron
- positon (e+, e-)

E = 2 mec2 = 2 ´ 0,511 MeV hν = 0,51 MeV

e-
surtout au-delà de 3 MeV E0/2

photon incident e+
hν = 0,51 MeV
E0= hν0 > 1,02 MeV e-

noyau proche E0/2

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Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF
Coefficient d’atténuation π
Seuil très abrupt à 1,02 MeV
0 1 2
10
0
10 10 0
101 10
Plomb
Coefficient d’atténuation de la

-1
10-1 -1
matérialisation en paires

10 10
dans l’eau et le plomb
π (cm-1)

-2
10-2
10 10
-2

Eau
-3
10-3
10 10
-3

-4
10-4
10 10
2
-4

101
0 101
10 10
10
2

E0 (MeV)
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Effet photonucléaire

En pratique, on évite souvent de dépasser le seuil de 10 MeV pour ne


pas se trouver dans cette situation
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Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF
Coefficients d’atténuation des
photons dans l’eau

Atténuation totale
µ=τ+σ+Π

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Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF
Importance relative des trois
interactions des rayonnements avec
la matière

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Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF
Première acte après l’absorption ou diffusion des photons:
formation des électrons accélérés

TRACES DE :

γ de 60Co
E0 = 1,2 MeV

Électrons
secondaires

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Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF x (cm d’eau)
Rayonnement ionisant :

Particules énergétiques
Source :
Produits de fissions (éléments radioactifs)
Electrons accéléré (accélérateur d’électrons)
Particules chargées accélérés (cyclotrons)

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Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF
Particules énergétiques
Nature Symbole charge A

positon e+ 1 0

proton 1 p ou 11H 1 1
1

deuton 2
1H 1 2

alpha 4
2 α ou 4 He
2 2 4

Fragments
de fission
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Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF
Produits de fissions (éléments radioactifs)

TEL
τ
E MeV keV/
µ
12,3
3H β 0.0055 2,6
ans
110
138
Po α 5,3 13,6
jours
226
1620
Ra α 4,8 145
ans

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Modes d’interaction
particules accéléré et la matière

Ions, particules lourdes Électrons + et -


Interaction coulombienne avec les électrons du milieu

Bremsstrahlung
Interaction avec les (rayonnement de freinage)
noyaux du milieu
Effet Čerenkov

Annihilation des e+

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Collisions inélastiques avec les
électrons atomiques de la matière
- Energie transférée de la particule à l'atome en créant
une ionisation ou une excitation de la matière.

- Quantité d'énergie transférée lors de chaque


collision est généralement une très faible portion de
l'énergie cinétique totale de la particule incidente.

- Nombre de collisions par unité de libre parcours


moyen est tellement grand que l'on peut observer une
perte d'énergie substantielle même dans des
matériaux de faibles épaisseurs. 26
Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF
Formule de Bethe
pour les particules lourdes
TEL = Transfert d’Energie Linéaire =

Pouvoir d’arrêt linéaire


Signe - : diminution de l’énergie Unité utilisé :
z : nombre de charges du projectile keV/mm-1, eV/m-1 ou eV Ǻ-1.
me : masse de l’électron
Z : numéro atomique du matériau
N : nombre d’atomes du matériau par udv
I : potentiel moyen d’ionisation et d’excitation
β = v/c, γ = 1 / (1-β2) pour le projectile
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Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF
Influence de l’énergie E du projectile

1) Aux énergies relativistes,


[...] est dominant : fonction  de E
4
2) βγ ~ 3 : Minimum d’ionisation
(même dE/dx pour tout
type de particule)
3
3) À basse vitesse, -dE/dx ~1/v2 :
fonction  de E 1
4) À très basse vitesse (v ~ 0) : 2
E
« rhabillage de l’ion incident »
la formule de Bethe n’est plus valable.
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Influence de la nature du projectile
Dans l’eau
-2 -1 0 1 2
10 10 10 10 10
5
105
10 10
5

4
α
104
10 10
4
TEL (MeV cm-1)

3
103
10 10
3

protons
2
102
10 10
2

1010
1 1
10
électrons
1
0 0
10 -2 -1 10
22
-2
10
-1
10 10
10 101
10 10
10
E0 (MeV)
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Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF
Dépôt d ’énergie dépendant du type d’irradiation
0 5 10 15 20 25
100 100
x+
γ de 60Co Ne
(1.2 MeV) (373 MeV/nucléon)
80 80

protons
60 60
électrons (200 MeV)
% Dose

(7 MeV)
40 40

20 20

0 0
0 5 10 15 20 25
Profondeur dans l'eau x (cm)
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Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF


Perte d’énergie pour
les électrons accélérés
Perte d’énergie par processus coulombien et radiatif :

Processus coulombiens : Formule de Bethe-Bloch

Avec F(β,γ) : fonction compliquée qu’on trouve dans les livres ...
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Bremsstrahlung
Toute particule chargée accélérée rayonne

Rayonnement synchrotron (ESRF, SOLEIL), tubes X

Section efficace du processus : m : masse de la particule


z : projectile

Pour e- et e+, on peut montrer que :

Z : milieu ralentisseur

Augmente avec Ec et Z !
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Traces d’electrons et photons de
freinage

E0 = 5 MeV Mehran Mostafavi, Fréjus 2015, E0 = 9 MeV 33


ANF
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Rayonnements ionisants

Effet photoélectrique Collision inélastique


Rayonnement de freinage
Effet Compton
Effet Cerenkov
Matérialisation
Annihilation
Effet Photonucléaire

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Rayonnement ionisant et
matière condensée
Les modes d’absorption des rayonnements de
grande énergie sont très complexes.
La distribution de l’énergie déposée et donc des
espèces chimiques formées est non-homogène.
Toute l’évolution cinétique du système, la nature et
les rendements des espèces transitoires et des
produits dépendent de cette distribution initiale.
Cette connaissance est utilisée pour former et
identifier des états instables et déterminer leurs
propriétés spectrales ou réactives.

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Matière condensée

• Dépôt non homogène de l’énergie


des rayonnements ionisants
Grappes

100 à 500 eV
Essaims
Primaire

< 100 eV
< 5000 eV
> 5000 eV

Trajectoires
courtes Branches δ

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Dose et Irradiation
• La dose absorbée D : l’énergie cédée par le rayonnement
par kilogramme de matière quelle qu’en soit la nature.

• La dose est déterminée par un système de référence dont


le comportement sous radiolyse est déjà bien établi.

• L’énergie absorbée peut être mesurée sous forme de


chaleur (calorimètres) ou de transformation chimique
(dosimètres chimiques.

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Unité de Dose
• La dose est exprimée soit en eV absorbés
par gramme de matière, soit en rads, soit
en grays
1 rad = 100 erg g-1 = 6 x 1013 eV g-1
1 Gy = 1 J kg-1 = 100 rads

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Rendement radiolytique G
• Les quantités d’espèces radiolytiques formées
ou détruites sont exprimées en rendement
radiolytique G, exprimé soit en nombre de
molécules transformées par 100 eV absorbés
dans le même volume (molécules / 100 eV),
soit en nombre de moles transformées par
Joule absorbé.
• La grandeur G rend compte globalement des
effets complexes du dépôt de l’énergie par les
rayonnements ionisants.
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Radiolyse de l’eau

Un processus est dit radiolytique s’il implique


la coupure ou l’établissement d’une ou de
plusieurs liaisons chimiques sous l’action des
rayonnements ionisants.
L’eau est le solvant le plus étudié, et on
connait actuellement de manière précise les
espèces radiolytiques formées au cours de la
radiolyse de l’eau.

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Radiolyse de l’eau
Evènements Temps τ1/2 (s)
Excitation ou ionisation
H2O γ , e-  H2O* et H2O+ + e- 10-16
Dissociation des molécules excitées
H2O* → H• + OH•
Réaction ion - molécule
H2O + H2O+ → H3O+ + OH• 10-14
Thermalisation de l’électron
e- → e-th
Hydratation de l’électron 10-13
e-th → e-aq

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Réactions intra-grappes
(étape non homogène)
OH• + OH• → H2O2 5,3 ´109
e-aq + H• → H2 + OH- 2,5 ´ 1010

H• + OH• → H2O 3,2 ´ 1010

e-aq + OH• → OH- 3 ´ 1010


e-aq + e-aq → H2 + 2 OH- 5,4 ´ 109
e-aq + H3O+ → H• + H2O 2,3 ´ 1010

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Diffusion des grappes : 10-12 – 10-9 s s

t1 t1
t2 t2

t3 t3

t1 t1
t2 t2

t3 t3

Réactions intergrappes  étape homogène 43

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Schéma de la radiolyse de l’eau

Time (s)

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Produits de la radiolyse de l’eau
après une centaine de nanoseconde
du dépôt d’énergie (homogène)

H2O eaq-, H3O+, H•, HO•, H2, H2O2

Espèces primaires
Espèce es - HO• H• H2 H2O2 H3O+
G µmol.J-1 0,27 0,27 0,06 0,045 0,07 0,27
Rendements primaires
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Espèces radicalaires générées via
la radiolyse des solutions aqueuses
Electron solvaté

Electron hydraté, e-s est très réducteur

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Spectre d’absorption de
l’électron solvaté
Molar Extinction Coefficient (x 104 L mol-1 cm-1) NH3 (240K)
5 THF
DEA MeTHF
DEE
DME
4 Diglyme

H2O
MeOH 1,3PDA
3
1,3PD
EtOH EDA
R4NNTf2 C3H8 (88K)
1,2PD nPrOH
EG MeC6H6 (77K)
2 GLY
iPrOH

0
250 500 750 1000 1250 1500 1750 2000 2250 2500 2750
Wavelength (nm)
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Espèces radicalaires générées via
la radiolyse des solutions aqueuses
Radical H•
Le radical H• peut être réducteur avec le couple (H+ / H•) ou oxydant
avec le couple (H• / 1/2 H2).

H + Br  H+ + Br‾ 1.0 × 1010

H + Br‾  HBr‾ 1.7 × 106


H+ + HBr‾  H2 + Br 1.1 × 1010

° + +2 + +2 +3
H + H Fe → HH Fe → H 2 + Fe

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Espèces radicalaires générées via
la radiolyse des solutions aqueuses
Radical OH°

H 2O + H 2O•+ → H 3O + + OH •
H 2 O* → H • + OH •

Absorbance of OH. at 263 nm (103) / 0.5 cm


6 3

G(OH.) (107 mol J-1)


5
2
4
Trois modes d’oxydation:
3
1
2

1
0
0

-1
0 1000 2000 3000 4000
Time (ps)

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Radical OH°

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Espèces radicalaires générées via
la radiolyse des solutions aqueuses

es- H° OH°
NO2– Anion nitrite
NO2• Dioxyde d’azote
NO3– Anion nitrate
CO3°- O2•– Anion superoxyde
O2NOO– Anion peroxynitrate
HSO4° O3 Ozone
H2PO4° ONOO− Anion peroxynitrite
ONOOH Acide peroxynitreux
Cl•
Cl2•−
Br•
Br2•−

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Formation de O2-° et HO2

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Espèces radicalaires générées via
la radiolyse des solutions aqueuses

OH° + N3-  N3° + OH- E° = 1,3 V

OH° + NH3  NH2° + H2O E° = 0,6 V

es- + NO3-  NO2° + 2OH-


E° = 1,03 V
OH° + NO2  NO2° +
- OH-

OH° + HNO3  NO3° + H2O


E° = 2,3 V
HNO3  NO3° + es -+ H+

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Espèces radicalaires générées par
la radiolyse des solutions aqueuses
Espèces réactives halogénées

Cl − + H 2O •+ → Cl • + H 2O

OH • + Cl − → ClOH −•

ClOH −• → Cl − + OH •
ClOH −• + H + → Cl • + H 2O
Cl • + Cl − → Cl2−•

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Espèces radicalaires générées par
la radiolyse des solutions aqueuses
Radical carbonate

HO• + CO32- → HO- + CO3•- k = 4 × 108 M-1 s-1

450 500 550 600 650 700

0.020 0.020

0.015 0.015
Absorbance

0.010 0.010

0.005 0.005
ε = 1860 cm-1 M-1
Oxydant fort des molécules
organiques et inorganiques 0.000 0.000
450 500 550 600 650 700
Wavelength (nm)

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Spectre d’absorption des radicaux

2000

10000
SO4.-
1600
OH. Br2-. 8000

H2PO4.

ε (L mol-1 cm-1)
ε (L mol-1 cm-1)

1200 Cl2-.
6000

800
4000

400 2000

0 0
200 300 400 500 600 700
λ (nm)

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Espèces radicalaires générées par
la radiolyse des solutions aqueuses

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Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF


Oxydo-reduction avant 1 ps
H2O H2O●+ + e ̶ H2O●+ + S S●+ + H2O
H2O●+ + H2O OH● + H3O+ e- + S S- + H2O

H3O+

H2O OH• S•+


S•- 1 ps
H2O•+
S ehyd ̶

H2O e̶
e ̶

59
Espèces radicalaires générées par
la radiolyse des solutions aqueuses
Espèces réactives avec soufre et phosphore

SO 24−     
→ SO 4•− + e − → 2 PO 4• + e − + H +
H 3PO 4     H

H 2O•+ + SO 4 2- → H 2O + SO 4•- H 2O•+ + H3PO4 → H2PO4• + H3O +

→ SO4• − + H3O +
OH • + H2SO4  OH • + H 3PO 4 → H 2 PO 4• + H 2O

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Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF


Radiolyse : Approche mécanistique
sélective et quantitative du rôle des radicaux oxydants
 Rôle important des radicaux issus de la radiolyse des solutions
aqueuses dans les processus oxydo-reduction;

 Le rayonnement ionisant produit une concentration constante des


transitoires (après une centaine de ns) si l’énergies du rayonnement est
suffisante pour pénétrer dans l'échantillon;

 Bien que les deux radicaux oxydants et réducteurs sont produits par le
rayonnement via le solvant, l’un ou l’autre peut être choisi sélectivement.
La voie radiolytique permet de contrôler la formation d’un radical donné
et ainsi de comprendre les mécanismes des réactions complexes;

 La connaissance des rendements radiolytiques dépendants du temps


est essentielle pour la compréhension des mécanismes des réactions.

 Nécessité d’observer les processus élémentaires de transfert d’électron


par des mesures impulsionnelles directes; 61

Mehran Mostafavi, Ile d’Oléron 2017, ANF

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