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Stérilisation
I. Introduction
I.1. Définitions
1. Stérilisation
Est une opération pharmaceutique qui a pour but d’éliminer ou de détruire tous les microorganismes vivants
portés par un médicament ou un objet parfaitement nettoyés.
2. Stérilité
- Pour les produits pharmaceutiques, la stérilité est définie comme l’absence d’entités capables de survivre et/ou de
se multiplier (selon les BPF).
Les méthodes utilisées et les précautions à prendre doivent être employées de telle façon qu’en fin de stérilisation
la probabilité d’avoir une entité non stérile soit inférieure à 10-6 atteindre un niveau d’assurance de stérilité
(NAS) 10-6 (c'est-à-dire la probabilité de rencontrer une unité non stérile est inferieure a un million).
La stérilité est un état éphémère : il convient chaque fois que possible, de choisir un procédé permettant la
stérilisation du produit dans son récipient final (stérilisation terminale)
- Au matériel médico-chirurgical : ligatures, articles de pansement, article à usage unique, vêtements des
personnes travaillant en ambiance stérile.
- Aux préparations médicamenteuses par voie oculaire ou parentérale ou appliquées sur peau lésée.
- A l’alimentation des personnes immunodéprimées (alimentation entérale).
- A certaines enceintes de l’industrie pharmaceutique et des hôpitaux, aux blocs et hottes stériles.
1. L’espèce microbienne : tous les microorganismes n’ont pas la même sensibilité a la chaleur : pour une
espèce donnée, la forme sporulée est plus résistante a la chaleur (121°C ou plus) que la forme végétative
(52°C à 60°C).
2. Durée de traitement et le nombre de germes : le nombre de survie varie en sens inverse avec la durée du
traitement selon une équation logarithmique (équation1). Il s’agit d’une courbe exponentielle qui
théoriquement tend vers 0 sans jamais l’atteindre.
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N Log N
t t
- l’équation 1 montre que pour augmenter les chances de parvenir a une stérilisation satisfaisante ; il faut partir
d’une valeur de N0 la plus faible que possible, autrement dit : la charge bactérienne de la préparation avant
stérilisation doit etre la plus faible possible ( en utilisant du matériel et verrerie très propres, en partant de
matières premières très pures et bien conservées, en employant de l’eau fraichement distillée pour les solutions
aqueuses et en travaillant dans une atmosphère aussi pauvre en germes que possible).
3. température : le temps nécessaire à la destruction des spores d’une espèce microbienne en fonction de la
température donne une relation logarithmique
température nécessaire pour réduire de
Temps nécessaire pour chaque
1012 a 100
30
110 120
température
-Valeur stérilisatrice F pour une température donnée : le temps nécessaire pour réduire de 10 5 à 100 le nombre des
spores par millilitre de préparation.
- Le temps de réduction décimale DT : C’est le temps nécessaire, à une température donnée, pour diviser par 10
la population d’un germe donné .Ex : Spores Bacillus stearothermophilus D121°C = 1min30s.
-Valeur d’inactivateur thermique Z : C’est l’élévation de température nécessaire pour réduire la valeur DT d’un
facteur 10. Ex : Spores Bacillus stearothermophilus Z = 10°C. DT est spécifique pour chaque microorganisme
- Temps équivalent FT : On détermine le temps de destruction thermique FT à la température T nécessaire pour
obtenir le même effet qu’un temps défini à la température de référence » Ex : 1 min à 121°C équivaut à 2 min à
118°C.
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Détermination de la valeur stérilisatrice :
Après avoir tracé la courbe de l’évolution de la température versus le temps, on peut déterminer la valeur
stérilisatrice de la façon suivante
a- Calcul du taux de létalité L
Le rapport d’efficacité entre un traitement d’une minute a la température enregistrée T dans un récipient et un
traitement de même durée a la température de référence T’est donné par la formule suivante :
(T-T’)/z
L= 10
Le calcul de la valeur stérilisatrice permet de valider un procédé de stérilisation car F 0= 8minutes est considérée
comme un minimum acceptable.
Elle provoque une réduction d’un facteur 10 8 pour des spores très résistants (D121= 1min) et d’un facteur 1016 pour
des spores de résistance moyenne (D121= 30sec).
Exemple 1 : les caractéristiques des spores de Clostridium botulinum sont les suivantes :
Exemple 2 : les caractéristiques des spores de Clostridium Perfrigens sont les suivantes :
A 121.1°C, L= 0.21min.
On souhaite réaliser 12 réductions décimales. Calculer la valeur stérilisatrice ?
Réponse : FT= 2.52min.
4. nature du milieu
- humidité : les germes sont beaucoup plus résistants a la chaleur en milieu sec qu’en milieu humide. Il faut
maintenir une température de 170°C pendant au moins une minute dans une atmosphère sèche pour qu’il y ait
destruction des germes bactériens.
Le mécanisme serait différent en chaleur sèche et en chaleur humide ; en chaleur sèche il s’agirait surtout
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d’oxydation et en chaleur humide de coagulation des protéines.
- composition du milieu : certains PA possèdent un pouvoir bactéricide qui ne se manifeste qu’à chaud ex :
carbonate acide de Na.
- pH : la destruction des microorganismes est pH dépendante, elle est plus aisée en milieu acide qu’en milieu
alcalin.
Le four Poupinel est constitué par une enceinte close bien isolée munie d’une ventilation renforcée. Il doit etre
chargé de telle façon qu’une distribution uniforme de la température soit réalisée dans toute l’enceinte.
La pharmacopée européenne préconise un barème de 180°C pendant 30min pour stériliser essentiellement du
matériel métallique et les récipients en verre.
Stérilisateur Poupinel
II.3.2.2.Chaleur humide
1. principe
C’est le mode de stérilisation le plus répandu pour les produits non thermolabiles car elle est efficace, rapide et peu
couteuse.
Elle consiste en une production de vapeur d’eau par chauffage sous pressions vapeur saturante : gaz
stérilisant.
Il se produit une dénaturation des macromolécules bactériennes (noyau et paroi) sous l’action de la chaleur :
hydrolyse partielle des chaines peptidiques.
- Pour les récipients contenant des solutions a stériliser, l’effet stérilisant est réalisé par l’eau de la solution.
L’autoclave contient un panier grillagé pour recevoir les produits a stériliser. Le niveau de l’eau ne doit pas
atteindre le fond du panier mais etre suffisant pour que la stérilisation se fasse en vapeur saturante.
En général, le manomètre est gradué en excès d’atmosphère sur la pression normale. Au moment de la fermeture
du robinet d’échappement, le manomètre est au zéro ce qui correspond à 100°C. Ensuite, on a approximativement
les correspondances suivantes :
1 atmosphère + 121°C
2 atmosphères + 134°C
3 atmosphères + 144°C
- fonctionnement
- Cycle de stérilisation au sein d’un autoclave : le cycle de stérilisation comporte les étapes suivantes
a- la purge d’air : elle est indispensable pour une bonne diffusion de la vapeur en tout point de l’enceinte.
Le robinet d’évacuation est maintenue en position ouverte, ensuite le chauffage est déclenchée jusqu'à ébullition de
l’eau, de telle façon la vapeur se propage dans l’ensemble de l’autoclave.
b-pré-traitement ou chauffage de la charge :
Le robinet de purge est fermé dès la sortie de la vapeur car l’air est un mauvais conducteur de la chaleur ensuite la
température est augmentée graduellement et progressivement de 100 à 120°C pendant 20 min.
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c-étape de la stérilisation :
Le palier de stérilisation est une étape où l’on compense les pertes énergétiques liées aux diverses fuites du
système afin de maintenir une température suffisante pour produire l’effet recherché
Conditions de référence applicables aux préparations aqueuses : 121°C pendant 15 min: plateau de stérilisation
d- le refroidissement :
La température est diminuée progressivement de 121 à 100°C, tout en maintenant le robinet de purge fermé
Cette étape doit être maîtrisée en termes de vitesse de refroidissement et de maintien de la pression dans
l’enceinte : risque d’explosion des contenants de solutions
2.1.2. A l’échelle industrielle : autoclaves industrielles
Ces autoclaves sont en général horizontaux et à ouverture latérale pour permettre un chargement et un
déchargement par chariots à plateaux, et comportent des aménagements pour l’élimination de l’air par le vide et
l’homogénéisation rapide de la température. Ils sont généralement équipés d’un enregistreur de pression et de
température. Certains sont munis d’une enveloppe chauffante recevant de la vapeur, ce qui permet au départ une
mise en température plus rapide.
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Stérilisateurs à la vapeur sous pression en continu
En cours de stérilisation, un contrôle est réalisé pour être sûr que la température a bien été atteinte à l’intérieur de
l’autoclave. Dans la mesure du possible, des sondes sont convenablement placées. À défaut, on introduit avec les
produits à stériliser des tubes témoins qui contiennent une substance chimique pure ayant un point de fusion précis
et une trace de colorant (exemple : acide benzoïque qui fond à 120°C). Lorsque cette température est atteinte, la
substance fond et se colore par dissolution du colorant. Ces tubes sont placés dans différentes parties de l’autoclave
et dans quelques flacons.
Il existe aussi des peintures témoins qui changent de couleur en fonction de la température et du temps de
chauffage. Ces peintures sont étalées sur des sparadraps ou des rubans adhésifs collés sur les objets à stériliser. Les
indicateurs les plus efficaces sont des préparations de microorganismes sélectionnés en raison de leur forte
résistance à la méthode de stérilisation choisie. Cette souche doit être non pathogène et se développer facilement.
Des spores de Bacillus stearothermophilus sont recommandées comme microorganismes témoins lors de la
stérilisation par la vapeur.
Pour la stérilisation de produits préparés en grande quantité (exemple : flacons pour perfusion de chlorure de
sodium à 9 ‰ ou de glucose à 10 %), certains appareils permettent de stériliser en continu. Dans ces stérilisateurs,
deux colonnes d’eau hautes de 10 mètres maintiennent sous pression de 2 atmosphères la partie inférieure de
l’appareil où arrive la vapeur, à la température de 120°C. Deux systèmes régulateurs commandent le niveau d’eau
dans les colonnes et l’arrivée de la vapeur. Les flacons à stériliser arrivent en continu et se réchauffent
progressivement dans la première colonne. Ils passent pendant un temps choisi de 25 à 30 minutes dans la vapeur à
120°C où ils sont stérilisés avant de remonter dans la colonne d’eau froide.
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II.4.1. rayons UV (rayons électromagnétiques)
- longueur d’onde 2000°A les rayons UV présentent un pouvoir microbicide très élevé mais sont
malheureusement absorbés par la matière.
- 2000°A 3000°A Ils sont microbicides mais ne traversent que l’eau pure.
- stérilisation de l’air des enceintes stériles : il ne faut pas qu’il y ait d’obstacles entre les lampes UV et les germes
à détruire loi de Beer – Lambert.
- graves accidents oculaires d’où la nécessité des opérateurs de porter des lunettes protectrices.
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Ex. Stérilisation d’un médicament contenu dans une
seringue pré-remplie.
Les matières à stériliser sont placées dans des conditionnements étanches, eux-mêmes placés dans des
conditionnements en carton. À l’intérieur de ces cartons sont placés des dosimètres qui mesurent la dose de
rayonnements reçue et des indicateurs biologiques pour contrôler l’efficacité bactériologique du traitement.
- La phase gazeuse n’existe pas en tant que telle dans le commerce. Elle est obtenue par sublimation du
paraformaldéhyde solide ou par évaporation du formol liquide.
Cycles de stérilisation :
- soit des cycles classiques vapeur d’eau sous pression 121°C ou 134°C ;
- soit des cycles sous vide avec vapeur d’eau et formaldéhyde à la température de 55°C ou 80°C.
- préchauffage et évacuation de l’air résiduel (grand vide) : Le but est d’éviter la condensation de la vapeur
d’eau ou d’eau chaude dans la double enveloppe de la chambre (parois et portes).
Le maintien en température est assuré par des injections de vapeur d’eau saturée à basse température obtenue grâce
au fonctionnement en dépression.
Toute baisse de température s’accompagne d’une injection immédiate de vapeur d’eau ,ce qui évite la formation de
Condensats et diminue le risque de polymérisation du formaldéhyde
Les températures adoptées lors des cycles en dépression varient entre 50 et 80°C
- phase de stérilisation :admission du mélange vapeur d’eau ,formaldéhyde par injections successives (alternées
de vide partiel) dont le nombre peut être très variable selon les appareils
- dégazage par alternance de vide et d’injection de vapeur d’eau puis d’air : L’élimination du formaldéhyde
est obtenue par des injections d’eau alternées de vide ,permettant de rouvrir les pores du papier d’emballage par ré
humidification de la charge ,soit alors une phase de rinçage alternant air et vide ,ayant pour but de soutirer le
formol par aspiration et de sécher les emballages
- retour à la pression atmosphérique : l’admission d’air filtré permet le retour à la pression atmosphérique et
complète la résorption du matériel par balayage de la charge.
Elle est utilisée pour stériliser les dispositifs médicaux thermosensibles à savoir PVC, polyéthylènes, certains
caoutchoucs …etc. Les produits à stériliser sont conditionnés dans des protecteurs individuels de stérilité.
L’alkylation des groupements fonctionnels sulfhydriles, hydroxyles, amines et carboxyles des micromolécules des
microorganismes. Certains germes sont plus difficiles à éliminer que d’autres : Staphylococcus aureus,
Mycobacterium tuberculosis, spores de Bacillus subtilis.
Nt: nombre final de germes après le temps t, N0: nombre initial de germes, c : concentration de l’oxyde d’éthylène,
t : durée de stérilisation, k : facteur relatif aux paramètres température et humidité relative.
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La meilleure efficacité est obtenue à une température comprise entre 50°C et 60°C.
Le taux d’humidité optimal est fixé entre 30 et 60%. Un maximum d’eau est un catalyseur indispensable à la
réaction d’alkylation bactéricide, un excès d’eau conduit à la formation d’éthylène glycol beaucoup moins actif.
Le conditionnement doit être perméable au gaz, assurant le maintien de la stérilité et permettant l’extraction
aseptique du matériel au moment de l’emploi. Le conditionnement est le plus souvent réalisé dans un emballage
pliable, une face complexe plastique transparente imperméable permettant la visualisation du contenu et une face
de papier perméable au gaz. Les deux faces sont thermosoudées.
Les procédés consistent à introduire l’oxyde d’éthylène (pur ou en mélange) dans une enceinte hermétiquement
close où le vide a été fait préalablement. Ce vide a pour but d’extraire l’air de l’enceinte d’une part et des objets à
stériliser d’autre part. Après un contact de plusieurs heures, une succession de plusieurs rinçages élimine l’oxyde
d’éthylène de l’enceinte. Un rinçage consiste dans un premier temps à éliminer par dépression de l’oxyde
d’éthylène puis dans un deuxième temps à l’introduction d’air stérile dans l’enceinte.
Après la stérilisation, la désorption sera plus ou moins longue selon la nature des polymères : certains permettront
une désorption rapide, d’autres une désorption lente.
La désorption est accélérée par stockage du matériel stérilisé dans des chambres ou armoires de désorption
chauffées et ventilées ; la température est d’environ 50°C. Une période de dégazage à l’air libre à la température de
50°C dure de 15 jours à un mois. Le dosage de l’oxyde d’éthylène résiduel doit afficher une teneur de 2 ppm.
- Gaz très inflammable, irritant et manque d’inertie : manipulation avec précaution par un personnel expérimenté.
- L’OE peut provoquer une irritation des muqueuses respiratoires et oculaires. À fortes doses, il agit comme un
dépresseur du système nerveux central.
Ce procédé s’applique aux produits qui ne supportent pas un traitement stérilisant final par l’un des autres procédés
en raison de leur sensibilité à la chaleur, l’eau, aux gaz ou aux radiations ionisantes. Exemples : vaccins, mélanges
solutés pour alimentation parentérale, poudres lyophilisées, etc…
La porosité de 0,22 μm permet d’arrêter toutes les bactéries pathogènes pour l’homme, y compris les plus petites
(Pseudomonas, Rickettsia).
Les membranes filtrantes (filtres écrans) : Ils agissent par criblage à la façon d’un tamis. La grande
porosité se traduit par un débit important. Les deux faces du filtre sont symétriques. Leur tendance à l’absorption
ou à l’adsorption est très faible.
Inconvénients : il existe un colmatage rapide du filtre écran d’où la nécessité de l’utilisation d’un pré-filtre
généralement de type profondeur.
- Partir d’une solution aussi pauvre en germe que possible : biocharge minimale
- Les filtres rigides réutilisables doivent être contrôlés périodiquement car leur porosité peut évoluer.
La filtration stérilisante doit être réalisée dans le cadre des bonnes pratiques de fabrication : locaux atmosphère,
matériel, contamination initiale la plus faible possible.
La manipulation devrait se dérouler de préférence sous un flux d’air laminaire horizontal ou vertical ou, selon la
fréquence du recours à ce procédé, en salle blanche.
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Cuve de fabrication Cuve de stockage
Filtre
Solution non stérile stérilisant Solution stérile
Installation de filtration stérilisante
Classification des microfiltres : deux catégories distinctes :
Contrôle de la filtration stérilisante :
- certaines préparations pour usage parentéral, notamment les poudres pour préparations injectables,
- certains vaccins,
- certaines ligatures résorbables,
- certains réactifs de laboratoire.
Compte tenu de l’absence de traitement final stérilisant dans l’emballage définitif, les risques de recontamination
des produits ainsi préparés sont très élevés. Aussi, des précautions spéciales sont nécessaires :
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II.7.1.Filtration stérilisante de l’air :
La stérilisation de l’air au sein d’une industrie est assurée par des
filtres stérilisants de type HEPA (Haute Efficacité pour les Cadre
Dans ce cas, les manipulateurs se trouvent à l’intérieur et constituent une source de contamination importante.
Des lampes U.V. sont placées un peu partout par précaution supplémentaire. La ventilation est réglée de telle sorte
que la pression aille en décroissant de l’intérieur vers l’extérieur. Ceci pour que les mouvements d’air se fassent
dans le sens d’une enceinte moins contaminée vers une enceinte plus contaminée, en cas de non étanchéité. Le sas
d’accès du personnel est différent du sas du matériel.
- Dans les blocs opératoires ou la protection du patient contre les infections est assurée par un flux
généralement Vertical.
- Dans les salles blanches ou la qualité et la sécurité des productions qu’elles soient alimentaires
pharmaceutiques ou encore électroniques dépendent pour beaucoup du niveau d’efficacité des systèmes
de filtration de l’air et des Flux laminaires.
Enceintes à flux vertical : l’air arrive du plafond (filtres HEPA) sol (grillage constitué d’une paroi
poreuse = préfiltre) : meilleure installation pour le dépoussiérage.
Enceintes à flux horizontal : l’air va de de mur à mur installation moins satisfaisante mais moins
chère.
Enceintes mixtes : de mur à sol ou de plafond à mur (les plus courantes)
La manipulation et le remplissage doivent s’effectuer à un poste de travail de classe A dans un local de classe B.
B 3500 0* 5*
L’essai microbiologique consiste à placer des milieux nutritifs, stériles en différents endroits de l’enceinte à
contrôler. Après un séjour d’une durée déterminée, les milieux sont placés dans des étuves à température
convenable. On compte au bout d’un certain temps le nombre de colonies qui se seraient développés.
germes aérobies et des bactéries anaérobies : milieu au thioglycolate – résazurine : aérobie par
développement au voisinage ; anaérobie par développement au fond. C’est la non recoloration en rouge du
liquide par la résazurine qui atteste d’une anaérobiose.
bactéries aérobies et des champignons : milieu à l’hydrolysat de caséine et de soja (milieu de
Sabouraud).
NB : Le germe utilisé pour la préparation des indicateurs biologiques correspondant au germe de référence sont :
stérilisation par la chaleur sèche : Bacillus subtilis;
stérilisation par la chaleur humide : Bacillus stearothermophilus;
stérilisation par l’oxyde d’éthylène : Bacillus subtilis variété niger;
stérilisation par rayonnement : Bacillus pumilus
III.2.Méthodes :
III.2.1. Filtration sur membranes :
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Chaque fois que la nature des produits le permet. Les membranes à utiliser sont en nitrate ou acétate de cellulose
stériles. La membrane est mise à incuber dans les milieux de culture après filtration du liquide à tester.
Liquide : 1/100
Solides : 1/100
Observer les milieux à certains intervalles et à la fin de la période d’incubation. L’apparition d’un trouble ou de
filaments dans l’un des deux milieux (ou les deux) est provoquée par une prolifération microbienne, signe de non
stérilité du produit.
S’il n’y a aucune manifestation de croissance, le produit examiné satisfait à l’essai de stérilité.
Limites de l’essai :
Un lot est stérile lorsqu’il contient moins d’une unité de conditionnement sur un million qui ne soit pas stérile,
c'est-à-dire contenant au moins un microorganisme revivifiable. La probabilité de trouver une unité non stérile
serait donc inférieure à 10-6. Un résultat favorable signifie seulement qu’aucun microorganisme contaminant n’a pu
être décelé dans l’échantillon examiné dans les conditions de l’essai. L’extension de ce résultat à tout un lot de
produit nécessite la certitude que toutes les unités qui le composent ont été préparées de façon que chacun ait
également satisfait à l’essai avec une grande probabilité (ce qui dépend des conditions prises au cours de la
fabrication).
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