Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
-------------- ------------------
PAIX-TRAVAIL-PATRIE PEACE-WORK-FATHERLAND
------------- ----------------
ti
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPERIEUR -----------------
--------------- THE UNIVERSITY OF MAROUA
UNIVERSITE DE MAROUA -------------------
------------------- B.P./P.O.BOX :46 Maroua NATIONAL ADVANCED SCHOOL OF
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE Tél : +237226200376/22620890 ENGINEERING OF MAROUA
POLYCTECHNIQUE DE MAROUA Fax : +23722291541/22293112 ------------------
---------------- Email : polytechn@uni-maroua.cm DEPARTMENT OF TEXTILE AND
DEPARTEMENT DE GENIE TEXTILE LEATHER ENGINEERING
Site : http://www.ennspm.uni-maroua.cm
ET CUIR ------------------
------------------
Présenté Par :
Ce mémoire est authentique et n’a antérieurement pas été présenté pour l’acquisition
de quelques grades universitaires que ce soit.
…………………………… …………………………….........
………
ii
iii
DEDICACE
iv
REMERCIEMENTS
Le travail de recherche présenté dans ce mémoire a été possible par la volonté de Dieu et grâce à la
contribution scientifique, morale, matérielle et financière d’un certain nombre de personnes de bonne
volonté que je tiens à remercier.
Je tiens aussi à remercier M. FOUDA OTTOU Eric Didier, Chef de Service Adjoint au
QCM au sein de la CICAM de Douala qui a assuré l’encadrement professionnel de ce
mémoire.
v
A tous mes camarades de promotion, mes amis et proches en particulier les ingénieurs
NSANGOU Abdouramane et AMBASSA Daniel Bertrand pour leur contribution dans
l’élaboration de ce mémoire.
Enfin à tous ceux qui de près ou de loin, qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à la
réalisation de ce mémoire et dont j’ai omis de remercier.
vi
LISTES DES FIGURES
vii
LISTE DES TABLEAUX
viii
LISTE DES ABREVIATIONS, ACRONYMES ET SIGLES
HM : Hydrophilité Moyenne
BLT : Blanchiment
CR : Caustification Réductrice
Be : degré baumé
ix
LISTE DES ANNEXES
x
RESUME
Il ressort de ce travail que la méthode d’ISHIKAWA et les tests hydrophilité répondent aux
exigences de l’entreprise.
xi
ABSTRACT
This work was carried out with a view to helping CICAM improves the quality of its
loincloths and optimize its production by monitoring the production chain. In other words,
this dissertation focuses on improving the traceability of printed materials (loincloths), a
major issue in the textile industry. Traceability is the ability to track a product through all the
production stages to its final destination. A number of methods have been used to address this
issue, including the QQOQCCP method, the ISHIKAWA method and the hydrophility test
method. The results obtained from the various methods used enabled us to identify non-
conformity, which is due firstly to poor traceability and manufacturing tools, most of which
are in a defective state. Secondly, there is a lack of retraining of the workforce to meet the
company's needs and requirements. To overcome these problems, a number of suggestions
were put forward with a view to improving the quality of the loincloths, including checking
the density of the various baths before the start of each of the operations (bleaching and
causticizing), checking and improving the quality of the water, and training and upgrading the
skills of the staff. On the other hand, a point of honour must be placed on the use of marking
techniques, by putting in place archiving procedures to ensure the quality of the product.
xii
INTRODUCTION GENERALE
La fabrication des tissus et par la suite des vêtements est l'une des plus anciennes activités de
l'humanité. La variété des modes d'entrelacement des fils (armures), la diversité des matières
utilisées, qu'elles soient naturelles ou artificielles et les différentes finitions donnent aux tissus
des caractères comportementaux spécifiques et font des rues de nos villes des lieux de défilés
de mode permanents et sans cesse renouvelés [1]. Par conséquent, il est important de trouver
des méthodes de traçabilité adaptées pour satisfaire la masse populaire en termes de qualité,
de coût et de temps de fabrication.
Problématique
De nos jours, la fabrication des produits locaux et particulièrement les imprimes industrielle
est une filière très appréciée. Ceci est dû au fait que l’humanité a pris conscience que ces
imprimes (pagnes) jouent un rôle important dans son quotidien et particulièrement dans son
développement économique. Toutefois, au regard des concurrences entre les imprimés
produites de façon artisanales et celles manufacturées, on constate que les imprimés
industrielles sont plus appréciées. Ceci serait dû au fait que les imprimés industrielles sont
obtenues par les méthodes bien standardisés, bien contrôlés et les produits obtenus sont de
bonne qualité et stable. Tandis que les imprimés artisanaux sont obtenus à partir de techniques
empiriques basées sur les expériences. Ces techniques de production n’ont pas évolués au fil
du temps et les produits obtenus sont instables, du faite de la présence des contaminants qui
peuvent altérés les qualités et qui rend le produit conservable. Raison pour laquelle
les« imprimés de la CICAM » qui fait l’objet de notre travail.
13
A cet effet, l’utilisation de certains méthodes seule contribuerait il à l’amélioration de la
qualité des imprimés ».
Question de recherche
Quelles sont les causes de la non-conformité et la qualité des produits de la CICAM ?
Objectifs de recherche
objectif générale
L’objectif général de cette étude est l’amélioration de la traçabilité des imprimés
(pagnes) de la préparation jusqu’au calandrage dans une usine textile : cas de la CICAM de
Douala
7 Importance de l’étude
Amélioration des imprimes (pagnes) dans le développement et surtout dans cette nouvelle
orientation industrielle aura donc un grand impact économique mais aussi social qui permettra
de :
14
Par ailleurs, lors de notre stage de fin d’étude, nous avons fait un constat du dépôt des plaintes
et les rejets des pagnes par les clients suite à la non-conformité de la qualité des produits
demandé par ces derniers. Il s’est avéré que la ligne de production des pagnes de l’usine de la
CICAM de Douala a un réel souci. Alors pour éviter de nombreuses pertes à la structure, il
sera impératif de trouver des voies et moyens pour remédier à ce problème. Les enjeux pour
l’entreprise CICAM sont de supprimer l’improvisation dans ses activités de production et
d’assurer sa mise à niveau par l’amélioration de s
C’est dans ce cadre que s’inscrit ce mémoire de fin d’étude qui consiste à étudier
l’amélioration de la traçabilité des imprimés (pagnes) de la préparation jusqu’à la calandre
dans une usine textile : cas de la CICAM de Douala.
Notre objectif principal porte sur la contribution à l’optimisation de la qualité des pagnes.
Pour atteindre les objectifs assignés à ce travail, le présent manuscrit comporte trois
chapitres :
16
I.1 PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
I.1.1 Historique de la CICAM
Née en 1965, la Cotonnière Industrielle du Cameroun (CICAM) était jusqu’en Décembre
2008, le fruit de la coopération entre l’Etat Camerounais, la Banque Allemande de
Développement (DEG) et le Groupe Textile Français (DMC). La Société Nationale
d’Investissement du Cameroun (SNI) est depuis le 09 Décembre 2008 actionnaire unique de
la CICAM. Au lendemain des indépendances, La CICAM fut la toute première industrie
textile d’Afrique centrale. Elle démarre ses activités en Mai 1966 et va connaitre de multiples
mutations qui vont l’amener à occuper la place de leader en industrie textile dans la zone
CEMAC pendant ses vingt (20) premières années d’existence. Durant les années 1975 à 1985,
la CICAM avait atteint un chiffre d’affaires d’environ 465 millions de francs français soit 23
17
250 millions de francs CFA pour une production de fil de près de 6 500 tonnes dans ses usines
de Garoua.
En 1965, les activités de la CICAM vont connaitre des perturbations suite aux différentes
crises économiques durant la période allant de 1985 à 1995 a savoirs :
La baisse continue du dollar américain qui détériore les prix des produits à l’exportation ;
L’année 1993 marque la reprise effective de ses activités et devient au fil du temps un
ensemble dynamique offrant aux consommateurs une très large gamme de produits de qualité
adapté aux exigences technico-économiques actuelles. La mise sur pied d’un plan de
restructuration a été sans contestation un succès et permet aujourd’hui à la CICAM de
participer de façon active à l’amélioration de l’environnement économique du Cameroun et
par extension de la sous-région Afrique centrale. Dès lors, la CICAM a connu une stabilité de
ses activités.
La seconde étant la commercialisation des dits tissus textiles dans le marché camerounais.
18
I.1.4 Organisation administrative de la CICAM
L’administration fonctionnelle de la CICAM comprend : la Direction Générale, la Direction
Administrative et des Finances, deux Directions des Usines (Garoua et Douala), la Direction
Commerciale et Marketing, la Direction des Achats et Approvisionnement, la Direction de
l’audit Interne et la Direction des Ressources Humaines. Chacune possède un rôle bien défini
et une organisation qui lui est propre.
La CICAM est une société anonyme à capital public avec conseil d’administration crée le 04
Mai 1965 ayant pour domaines activités :
L’usine de CICAM 1 est située dans la zone industrielle Bassa non loin du carrefour Ndokoti,
du côté gauche en allant vers PK8. Elle est au centre de grandes entreprises telles que
SOCAVER, BICEC, GUINNESS et la SABC.
L’usine de Douala 1 est l’une des filiales de la CICAM. Elle s’occupe de la teinture des
éponges, des supports lourds (drilles, chevrons, gabardines et draps) et des tissus synthétiques
(tropicfil : destiné à la confection des tenues scolaires), ainsi que de l’impression des tissus
pagnes tous provenant soit de l’usine de Garoua en tissus écrus ou soit par importation depuis
la Chine ou le Benin. Généralement la séquence d’étapes du processus de teinture, impression
et finissage continuent. On y prépare la matière à la teinture ou à l’impression, on la teint ou
on l’imprime puis on passe aux étapes d’apprêtage et de finissage. Ces étapes dépendent
d’une série de facteurs essentiels, notamment :
Des colorants
19
Des produits auxiliaires et des produits chimiques
De la température
De la teinture
De la machine utilisée
La teinture, l’impression et le finissage des tissus éponges consistent à leurs donner les
caractéristiques adaptées à son utilisation comme produits intermédiaires ou finaux par
exemple :
La couleur
La brillance
La texture
La stabilité dimensionnelle
La confectionnabilité
Les opérations de teinture des tissus et éponges ainsi que celles de l’impression des tissus sont
reparties au sein de l’usine où on retrouve :
− L’impression des pagnes : qui est une teinture localisée qui se fait tout d’abord par des
techniques chimiques avec l’utilisation des différents colorants (réactifs, cuves et dispersés) et
ensuite par l’apport mécanique ou on retrouve l’impression au cadre rotatif avec les cylindres.
Ces cylindres sont préparés à l’atelier photogravure. La photogravure est un procédé
permettant d’obtenir des cylindres gravés des motifs à reproduire, qui sont ensuite imprimé
sur des supports divers. Avant toute opération d’impression, les supports subissent des
opérations de prétraitement ayant pour but de débarrasser les tissus de toutes impuretés qu’ils
peuvent contenir (amidon, pectines, graisses, les cires, les huiles issues de l’opération de
filature et souillures diverses) et aussi de contribuer à la relaxation des tissus qui ont été
fortement étiré lors du tissage.
20
Le blanchiment qui consiste à donner de l’éclat à un support. A la CICAM de Douala,
cette opération se fait à chaud sur la ligne de blanchiment ou à froid au Foulard
Brugman ;
La caustification est une opération qui consiste à rendre un tissu hydrophile c’est-à-dire
capable d’absorber de l’eau facilement. Cette dernière se fait à chaud sur la machine
appelée la BENINGER ou à froid à la Flambeuse et enfin le lavage qui peut être effectué
à la SAIC ou à la LAVEUSE 3. A la fin du prétraitement, les tissus doivent être propres
et parfaitement hydrophile.
Les imprimés, également appelés pagnes dans certaines cultures africaines, sont des tissus
décoratifs qui sont très populaires dans de nombreuses régions du monde. Ils sont souvent
utilisés pour confectionner des vêtements traditionnels, des accessoires et des articles de
décoration. Les imprimés peuvent être fabriqués à partir de différentes fibres, telles que le
coton, le polyester, le lin ou la soie. Ils sont souvent appréciés pour leur durabilité et leur
facilité d’entretien [3] http://www.musee-quitaine-bordeaux.fr, page consultée le 11
Juillet 2023 à 18h40min
Ce mot était féminin jusqu'au début du xixe siècle. La Pérouse dans la description de ses
voyages [5] Voy. La Pérouse, t. 4, 1797, p.14
l'utilise pour désigner plus largement « un coupon d'étoffe qui sert à [...] envelopper le corps
» et en 1850 Flaubert l'utilise pour décrire « de petits caleçons de cuir » utilisés en Afrique[6]
Flaubert (1850) Correspondances, p.182
Une version en est décrite par J. W. Page en 1941 comme « un vêtement dont un pan est
entouré autour de la taille et l'autre passé entre les jambes et ramené à la ceinture, l'extrémité
21
libre flottant par-devant » [7] Les derniers peuples primitifs JW Page Ed. Payot 1941
341pp
Les imprimés de pagnes ont une origine ancienne et diverses cultures revendiquent leur
paternité. Cependant, certains pays d’Afrique de l’Ouest comme le Ghana, le Togo, le Nigeria
et la Côte d’Ivoire sont particulièrement connus pour leurs imprimés traditionnels.
L’origine des imprimés remonte à l’époque où les Européens ont commencé à commercer
avec l’Afrique de l’Ouest. Les tissus imprimés étaient initialement importés d’Europe et
d’Asie, mais au fil temps, les Africains ont commencé à développer leur propre style
d’impression sur tissu. Au XIXe siècle, les hollandais ont joué un rôle important dans
l’importation de tissus imprimés en Afrique de l’Ouest. Ils ont développé des motifs
spécifiques pour répondre aux goûts des différentes régions d’Afrique et ont créé des modèles
qui étaient populaires auprès des populations locales. [8]Chatbot Al consultée le 11 Juillet
2023 à 20h57min. Aujourd’hui, les pagnes africains sont devenus une part intégrante de la
culture et de l’identité africaines. Chaque motif raconte une histoire et possède une
signification symbolique.
Le pagne devient un médium délivrant un message quand un nom lui est donné : « L’œil de
ma rivale », « Mon mari est capable » ou encore « Tu sors, je sors », etc. Des messages qui
expriment souvent des scènes de la vie conjugale sans épargner la politique. La qualité du
pagne importe beaucoup plus que le message dont il est le vecteur. On distingue les pagnes de
fabrication artisanale et industrielle.
22
catégories aisées. Il se porte comme une toge avec un plissé et un drapé complexes et
codifiés, le pan gauche rabattu devant la poitrine pour libérer le bras droit pour les
serrements de mains.
Le pagne de fabrication industrielle a été introduit au 18e siècle avec la colonisation
européenne, le pagne ici est imprimé et comporte plusieurs variétés : le batik, le bazin,
le fancy, le java et surtout le wax. Le batik et le bazin (ainsi que le java comme
l’indique son nom) proviennent de l’Indonésie. Ils sont les deux variétés de pagne les
plus réappropriées par les femmes africaines qui sont devenues expertes dans l’art de
les fabriquer en introduisant des touches personnelles, développant ainsi une industrie
artisanale locale. L’aspect damassé et brillant du bazin (qui signifie coton) est rendu
par le tissage des motifs avec du fil mercerisé. Il est très prisé au Mali et au Sénégal où
il est rehaussé par d’imposantes broderies. Quant au fancy, il est le pagne le plus
populaire, à un prix très abordable. Ses motifs sont des imitations du wax, alors qu’il
n’est imprimé que sur une seule face par sérigraphie. Rien n’empêche que des gens
aisés arborent ce produit considéré comme bas de gamme. De toutes ces variétés, le
wax est considéré comme le must et le plus apprécié. [9]
(http://www.pagnifik.com/stylistes-pagnifik/), page consultée le 11 Juillet 2023 à
18h40min. On appelle pagne wax les tissus imprimés utilisés notamment en Afrique
de l'Ouest mais aussi jusqu'en République démocratique du Congo, et dont la
technique s'inspire des batiks javanais, réalisés avec des cires hydrophobes (wax
signifie « cire »). Les premiers tissus de ce style ont d'ailleurs été ramenés par des
mercenaires ghanéens travaillant en Indonésie pour les Britanniques et les Hollandais.
La création et le tissage de ces pagnes ont donné lieu à une véritable industrie, les
originaux ayant été produits en Hollande (real Dutch wax). Il existe des versions
imprimées (faux-wax) très dynamiques en Côte d'Ivoire notamment. Les motifs,
parfois humoristiques ou populaires (images de héros de série télévisée, formules
chocs…) en sont dessinés par des artistes burkinabés, maliens, ivoiriens
principalement, faisant souvent de ce vêtement un moyen de communication [10].
Raoul Germain Blé, « Le pagne », Communication. Information médias théories
pratiques, no Vol. 30/1, 23 février 2012 (ISSN 1189-3788, DOI
10.4000/communication.3026, lire en ligne [archive], consulté le 27 mai 2022)
23
Le pagne est apparu sous diverses formes sur les cinq continents : la toge romaine s'apparente
ainsi à un grand pagne dont le port n'est pas éloigné du kenté que l'on trouve au Ghana.
Le pagne est toujours porté de nos jours dans plusieurs pays d'Amérique tropicale, d'Océanie
et surtout d'Afrique où il conserve une empreinte particulièrement importante sur la mode
vestimentaire [11]. Rahmane Idrissa et Jean-Joseph Boillot, L'Afrique pour les Nuls, edi8, 2015,
400 p. (ISBN 978-2-7540-8272-3, lire en ligne [archive]), pt536
Pour obtenir les imprimés (pagnes), on utilise certains colorants qui confèrent la couleur
désirée à ces derniers
Depuis le début de l’humanité, les colorants ont été appliqués dans pratiquement toutes les
sphères de notre vie quotidienne pour la peinture et la teinture du papier, de la peau et des
vêtements, etc. Jusqu’à la moitié du 19ème siècle, les colorants appliqués étaient d’origine
naturelle. Des pigments inorganiques tels que l’oxyde de manganèse, l’hématite et l’encre
étaient utilisés. Par ailleurs, des colorants naturels organiques ont été appliqués, surtout dans
l’industrie de textile. Ces colorants sont tous des composés aromatiques qui proviennent
essentiellement des plantes, tel que l’alizarine et l’indigo. L’industrie des colorants
synthétiques est née en 1856 quand le chimiste anglais W. Perkin, dans une tentative de
synthèse de la quinine artificielle pour soigner la malaria, a obtenu la première matière
colorante synthétique qu’il appela "mauve" (aniline, colorant basique). De nouveaux colorants
synthétiques commencent à paraître sur le marché. Ce processus a été stimulé par la
découverte de la structure moléculaire du benzène en 1865 par Kekulé. En conséquence, au
début du 20ème siècle, les colorants synthétiques ont presque complètement supplantés les
colorants naturels. La production mondiale des colorants synthétiques est estimée à 800 000
tonnes/an en 2011[12]. Welham A. (2000) the theory of dyeing (and the secret of life). J.
Soc. Dyers Colour. 116 140-143. On dénombre environ 8000colorants synthétiques
chimiquement différents, répertoriés dans le Collor Index(CI) sous40000 dénominations
commerciales. Chaque colorant y est classé sous un nom de code indiquant sa classe, sa
nuance ainsi qu’un numéro d’ordre (par exemple : CI Acide Orange)
24
Un colorant est une matière colorée par elle-même, capable de se fixer sur un support. La
coloration plus ou moins intense des différentes substances est liée à leur constitution
chimique [13].Majault J., (1961) Textiles chimiques, fibres modernes. Editions Eyrolles,
Les matières colorantes se caractérisent par leur capacité à absorber les rayonnements
lumineux dans le spectre visible (380 à 750 nm).
La transformation de la lumière blanche en lumière colorée par réflexion sur un corps, par
transmission ou diffusion, résulte de l’absorption sélective d’énergie par certains groupes
d’atomes appelés chromophore. La molécule colorante étant le chromogène (l’arrangement
complet d’atomes qui donne naissance à la couleur observée). Plus la facilité du groupe
chromophore à donner un électron est grande et plus la couleur sera intense (groupes
chromophores classés dans le Tableau 1). D'autres groupes d'atomes du chromogène peuvent
intensifier ou changer la couleur due au chromophore : ce sont les groupes auxochromes.
Les colorants sont utilisés depuis l’Antiquité pour teindre des tissus, des aliments ou des
objets. Les premiers colorants provenaient principalement de sources naturelles telles que les
plantes, les animaux et les minéraux.
25
Les plantes étaient la source la plus courante de colorants, car elles contiennent des pigments
naturels dans leurs feuilles, fleurs, racines ou fruits. Par exemple, le rouge peut être extrait de
la cochenille, un insecte qui vit sur certains cactus tandis que le bleu peut être obtenir à partir
de la garance, une plante herbacée.
Les minéraux fournissaient également des colorants, tels que l’ocre jaune, le cinabre rouge et
le lapis-lazuli bleu, qui étaient utilisés dans l’Egypte antique et par les artistes de la
renaissance.
Avec le temps, les colorants synthétiques ont été développés à partir de produits chimiques et
de composés dérivés du pétrole. Ces colorants artificiels ont commencé à être produits au
XIXe Siècle et ont révolutionné l’industrie de teinture en offrant plus grande variété de
couleurs et une plus grande résistance à la décoloration.
Aujourd’hui, la plupart des colorants utilisés dans l’industrie textile et alimentaire sont des
colorants synthétiques, bien que l’utilisation de colorants naturels connaisse un regain
d’intérêt en raison de préoccupations croissantes concernant les produits chimiques dans les
produits de consommation. [15].Chabot Al, consulté le 12 Juillet 2023 à 09h35min
Il existe de nombreuses façons de classer les colorants en fonction de divers critères tels que
leur origine, leur composition chimique, leur application ou leur propriété chromatique.
Colorants à mordant
Les mordants les plus utilisés sont les dichromates ou des complexes du chrome. Ils
sont utilisés pour teindre la laine, le cuir, la soie, le papier et les fibres cellulosiques
modifiées. La plupart des colorants à mordant sont azoïques ou triphénylméthanes. La
figure 1 donne un exemple de colorant mordant.
26
Figure 1 : Bleu mordant (C.I.mordant bleue 9)
Colorants acides ou anioniques : Ces colorants sont ainsi dénommés car ils
permettent de teindre certaines fibres (fibres animales protéiniques, polyamide, laine,
soie) en bain acide. Ils sont constitués d’un groupe chromophore (responsable de
l’effet de coloration) et d’un ou plusieurs groupes sulfonâtes permettant leur
solubilisation dans l’eau. La figure 2 donne un exemple de colorant acide.
Colorants métallifères
27
Les colorants métallifères sont des complexes forts contenant un atome métallique
(Cr, Ni, Co) (Figure 4). L’atome métallique peut être associé : - à une molécule de
colorant (complexe métallifère 1/1) tel que le bleu acide 158. - ou à deux molécules de
colorant (complexe métallifère 1/2) tel que le noir acide 60. Les colorants métallifères
sont généralement des colorants azoïques mais aussi des phtalocyanines.
Colorants directs
Les colorants directs sont des colorants solubles dans l’eau (présence de groupes
sulfonâtes), et essentiellement des colorants azoïques ou aussi des phtalocyanines. Les
avantages principaux de ces colorants sont la grande variété des coloris, leur facilité
d’application et leur prix modique. Par contre, leur inconvénient principal réside dans
leur faible solidité au mouillé. La figure 5 donne un exemple de colorant direct.
Colorants au soufre
Ces colorants sont obtenus par fusion de dérivés aminés ou de phénols en présence de
soufre ou de sulfures. Ces colorants sont insolubles dans l’eau. Leur utilisation en
teinture n’est rendue possible qu’en les réduisant en leuco-dérivés présentant de
l’affinité pour les fibres. Après teinture, le colorant est ré-oxydé en sa forme insoluble
28
qui reste emprisonnée dans la fibre. Les colorants au soufre conduisent à des teintures
solides mais de nuance en général terne.
Colorants de cuve et leurs leuco-dérivés
L’expression cuve a été conservée pour désigner toute une série de colorants ayant les
caractéristiques communes d’être insolubles dans l’eau, mais de se solubiliser par
réduction en leuco-dérivé possédant de l’affinité pour les fibres. Cette
insolubilisassions est à l’origine d’une des qualités principales de ces colorants, à
savoir leur bonne résistance aux agents de dégradation. Les colorants de cuve ont des
propriétés qui les rapprochent des colorants au soufre mais, contrairement à ces
derniers, ils sont de constitution bien définie.
Colorants réactifs
Les colorants réactifs contiennent un groupement chromophore et une fonction
chimique réactive assurant la formation d’une liaison covalente avec les fibres. La
plupart (~80%) des colorants réactifs sont azoïques ou métallifères mais aussi
Anthraquinoniques et phtalocyanines qui sont appliqués surtout pour le vert et le bleu
(Figure 6).
29
Pigments
Les pigments sont des molécules insolubles dans l’eau et ne présentent aucune affinité
pour les fibres textiles, ils ne peuvent être appliqués qu’en les fixant à la surface des
fibres à l’aide d’un liant. Les pigments sont essentiellement utilisés en impression
textile, mais également en teinture (par exemple : articles dits dé lavables). Ils sont
d’origines très diverses: certains sont simplement des produits minéraux (noir de
fumée, blanc de zinc), d’autres sont des produits organiques sélectionnés pour la
stabilité de leur coloration. La plupart des pigments sont des colorants azoïques (jaune,
orange, et rouge) ou dérivés de phtalocyanines (bleu et vert) [16]. Capon.M., V.
Courilleu, C. Valette (1999) Chimie des couleurs et des odeurs, Nantes, Culture et
technique
30
convient de noter qu'aucun séchage intermédiaire n'est réalisé lors de l'impression de
tapis (trop d'énergie serait nécessaire pour éliminer la solution très visqueuse).
Post-traitement : cette opération finale consiste à laver et sécher l'étoffe (elle n'est pas
nécessaire lors de l'impression avec des pigments ou avec d'autres techniques
particulières telles que l'impression par transfert).
Lorsque l'on décrit les différentes techniques d'impression, il convient de faire une distinction
entre l'impression avec des pigments qui n'ont aucune affinité pour la fibre et l'impression
avec des colorants (réactifs, de cuve, dispersés, etc.).
Principe
Les rouleaux impression disposés au tour du presseur en fonte ou en acier sont munis de
garniture pour permettre entre autre une meilleure pénétration du colorant dans le tissu, sont
appliqué entre une forte pression contre le tissu qui se déroule. Le tissu pénètre dans la
gravure du rouleau, et s’imprime en absorbant la couleur. Les couleurs sont placés dans les
barques situées en dessous de chaque rouleau d’impression et une brosse.
Principe
Le tissu arrive dans l’atelier de préparation sur rouleau est placé avant l’appareille
d’alimentation et tension constante et régulière et réglable à l’emplacement correcte sur la
machine à imprimer ou il est collé sur le tapi en caoutchouc sur lequel se fait l’impression.
Utilisation
Elle est utilisée pour :
Les cardes rotatifs ou cylindres sont placés les uns derrière les autres tout au long d’une table
horizontale. Le tissu est amené par un gros dévidoir et déposé sur le tapis enduit d’un adhésif,
le plus souvent thermoplastique. Le déplacement continu du tapis achemine successivement
l’étoffe sous chacun des couleurs du dessin. Comme pour l’impression au cadre, il faut un
cylindre par couleur présente sur le motif. Le designer textile détermine au préalable le
nombre de couleurs présentes dans un dessin lors de la séparation des couleurs du motif (par
exemple, 8 cylindres). Les différentes couleurs seront alors superposée avec grande précision
pour constituer le motif final se répète indéfiniment).
Caractéristique
33
- des pompes alimentent directement les cardes en couleur situé sur la machine
- un basque à colle avec fournisseur et racle en caoutchouc permet de collé le tissu sur
la table d’impression
- un dispositif de lavage brosse et nettoie-le tapi sur son trajet retour
Avantage
o Grande vitesse
o Gravure de cylindre pas chère et facile à réparer
o Couleur vive
Inconvénient
Utilisation limité
Grande consommation des couleurs
Mécanique assez légère des machines
Les étapes pour résumer l’impression au cadre rotatif sont :
Création du motif/maquette
Mise au raccord
Réduction et séparation des couleurs
Coloration
Gravure des cadres (un par couleur)
Préparation des encres
Défilement en continu du tissu lors de l’impression
Traitement du tissu : apprêts mécaniques et/ou apprêts chimiques[17]. Mme Delphine
KORGAI, (2022) Cours des procédés de teinture et d’impression (p.20)
I.3.7 Les apprêts
Pour embellir ou créer des types de tissus spécifiques, des méthodes autres que celle de
l’impression textile existent en ennoblissement des tissus. Les apprêts textiles sont une série
d’opérations que subissent les textiles ou articles confectionnés dans le but de modifier leur
apparence, leur surface, leur toucher ou leurs propriétés (exemple : gaufrage, moirage,
mercerisage, traitement antitache, antistatique, ignifugation, azurage,…). [18] Pr.
HAMBATE NGOMDJE Valery, (2021) Cours Initiation aux procédés de fabrication;
l’ennoblissement des textiles (p.20)
Les apprêts de tenue à l’usage : ces apprêts ont pour but d’améliorer la durabilité du
produit textile et de faciliter les opérations d’entretien courant (lavage et séchage).
On trouve dans cette classe :
35
changement interne de la fibre. Il accroit ainsi son éclat et sa résistance au
déchirement, faisant disparaitre les causes et autres plis permanents du tissu.
Les apprêts de protection : cette catégorie reprend les traitements qui visent à
protéger le produit textile en fonction de sa nature propre et de son environnement
futur :
Hydrofugation : le tissu est enduit d’un agent chimique. Ce traitement n’est
pas permanent et supporte mal les frottements, lavages et nettoyages.
Imperméabilisation : le tissu est étanche à l’eau et l’air
Ignifugation : traitement destiné à rendre les matières textiles ininflammables
en suppriment les possibilités de propagation de la flamme.
Biocide
Antistatique
Les apprêts organoleptiques : Il s’agit des apprêts agissant sur un organe des sens,
et donc ayant une action à caractère purement subjectif.
Il peut s’agir de :
36
CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES
37
Ce deuxième chapitre présente les matériels et les méthodes qui ont permis d’élaborer ce
travail sur l’amélioration de la traçabilité des imprimés (pagnes).
II.1 MATERIEL
Pour évaluer l’impact sur la qualité et la production des imprimés, un certain nombre de
matériels a été utilisé à savoir
Appareillage
Les machines ayant servie lors de l’impression des pagnes :
Foulard Brugman : il est utilisé pour le blanchiment des supports écrus à froid
La Flambeuse : elle effectue l’operation de caustification à froid
38
La Benninger : cette machine est multifonctionnel, car elle est utilisée pour les
opérations de blanchiment à chaud, de caustification à chaud et du lavage des
blanchis/caustifiés
Les Rotatives : utilisées pour l’impression des pagnes proprement dite
Les Laveuses (laveuse 1, 7 et SAIC) : ce sont des laveuses utilisées pour le
lavage des blanchis/caustifiés et des imprimés
La Goller : qui est utilisée pour la fixation des imprimés à froid
Les Rames : ce sont des machines qui sont utilisées pour les apprêts chimiques
La Calandre : utilisée pour les apprêts mécaniques
Les instruments tels que :
Le densimètre : utilisé pour prélever la densité des différents bains
Le Viscosimètre : pour déterminer la viscosité de l’épaississant et des couleurs
Un chronomètre : qui a permis de déterminer le temps d’absorption du tissu dans
un liquide lors du test d’hydrophilité
Un ciseau : qui nous a permis de faire certaines coupes
Spatule : utilisé pour homogénéiser les solutions
Les verreries
le bécher, la pipette, la burette et la fiole jaugée ont été utilisées pour tester les colorants et
les produits chimiques.
Désignation Fonction
39
L’ajout d’une quantité d’eau Premier élément dans une industrie textile.
Bain de caustification
Bain de fixation
40
Bain d’apprêt
La composition du bain d’apprêt se fait selon le support à traiter. Pour le support
pagne, nous avons le tableau 5 ci-dessous.
Désignation Fonction
VMLSTM ou vilamo Agent de charge
Reaknitio Défroissant et stabilisant
Pérustol VNO Adoucissant
VMLPSA Agent de brillance
Uvitex Azurant
Colasol Anti-mousse
Acide acétique Tampon pour synchroniser le mélange
Eau
Enfin Les fiches de suivi de préparation des mises, les fiches de production de
machine, les fiches de contrôle qualité impression. Cet ensemble de fiches nous a
permis d’obtenir les informations recherché pour l’analyse de la chaine de
fabrication afin d’obtenir les résultats présents dans ce mémoire.
II. 2 METHODES
Notre travail est axé sur un certain nombre de méthodes scientifiques développées pour la
résolution de ce type de situation. Pour y arriver, une maitrise approfondie de leur mode
opératoire de ces méthodes pour pouvoir les mettre en application afin d’apporter des
solutions au problème posé.
Où : où cela se produit-il ?
II.2.2.1 Gravure
A la gravure, on grave (marquer) les motifs qui composent un dessin sur les cylindres. Ces
cylindres seront ensuite utilisés à l’impression pour imprimer les différents motifs avec leurs
couleurs respectives sur le tissu afin de produire les pagnes. Le processus de gravures
s’effectue en 3 étapes :
a) Préparation des cylindres
Lorsque les cylindres arrivent, ils sont sous formes de feuilles de Nickel. Ces feuilles sont
premièrement reformées avec le concours de l’anneau et chauffées à environ 200°C pendant 2
à 3 minutes dans le four. Ce chauffage confère à la feuille une forme cylindrique de taille
identique à celui de l’anneau utilisé 2 différentes tailles d’anneaux de cylindres : 642 et
915mm. Les cylindres sont ensuite :
Dégraissés pour enlever les résidus de produits de conditionnement du fabriquant ;
Lavés ;
Séchés ;
Enduits de laque à l’aide d’une machine. Cette laque va permettre au cylindre d’être gravé
par le laser. En l’absence de cette laque, la gravure est impossible ;
Refroidis dans une chambre froide pendant 60 à 90 minutes afin de stabiliser la laque ;
Chauffés au four à environ 200°C pendant 3 à 4 heures pour faire adhérer la laque aux
cylindres (polymérisation) ; A la sortie du four, les cylindres sont en fin prêts pour la
gravure proprement dite.
b) Gravure des cylindres
Les cylindres enduits sont gravés au LASER par une machine. On insert le dessin à graver
dans l’ordinateur de contrôle de la machine et on lance le processus. La machine se charge
ensuite de graver le dessin sur le cylindre enduit par LASER. Le choix des cylindres pour la
gravure d’un dessin se fait en fonction des critères suivants :
42
La taille du dessin : Pour des dessins larges, on utilise les cylindres larges (915mm) et
pour les dessins de taille raisonnable, on utilise les cylindres de 642mm
Le nombre de mèches : Le nombre de mèches est le nombre de trou par cm 2 du cylindre.
On a des cylindres de mèches 80, 95, 125, 135, jusqu’à 195. Plus le nombre de mèches est
élevé, plus les trous sont fins et resserrés ne laissent passer qu’une infirme portion de
colorant à travers. Pour des motifs très fins tels que des portraits on utilise les mèches de
195 et pour les motifs de fond du pagne, on fait usage de mèche de 80 et 95.
c) Finitions
Les finitions consistent à :
→ Effectuer une vérification de la gravure des cylindres gravés à l’aide d’une lampe et
apporter les retouches et correction ;
→ Laver les cylindres pour s’assurer de la perméabilité du cylindre aux points désirés et
enlever les impuretés issues de la gravure ;
Il est important de noter que chaque cylindre correspond à une couleur d’impression. Par
exemple si une maquette à 5 couleurs, son impression nécessaire 5 cylindres différents
marquer des différents dessins y afférents. Pour des raisons économiques et de respect de
l’environnement, les cylindres sont réutilisés une à deux fois. Pour ce faire, on reprend tout le
processus depuis la préparation des cylindres jusqu’aux finitions.
La terrine est chargée de préparer les échantillons de couleurs, c’est-à-dire en petite quantité,
lesquels seront utilisés pour sortir l’empreinte de la maquette ainsi que son échantillon. Une
fois l’empreinte sortie, nous la séchons sur le tambour chauffant pendant environ 5 minutes et
ensuite nous effectuons un bain de fixation. Puis, nous laissons sécher l’empreinte à l’air libre
pendant 20 à 30 minutes avant de la laver avec de l’eau chaude et du savon pour s’assurer que
43
les couleurs ont bien été fixées. Ensuite, nous séchons une fois de plus au tambour chauffant
pendant environ 5 minutes et nous obtenons l’empreinte proprement dite.
L’empreinte ayant été obtenue, elle est étalée pour une dernière vérification avant d’être
envoyée à la table d’échantillonnage si elle est conforme et au cas échéant nous reprenons la
recherche coloristique jusqu’à retrouver exactement les numéros sur la maquette.
− L’épaississant qui sert à épaissir la teinture afin d’atteindre une viscosité (12 Lefranc) cible ;
Fonctionnement opérationnel
Après avoir monté des cylindres sur la rotative respectant le cahier de charge qui définit par
ordre chronologique des couleurs pour le montage des cylindres sur la table d’impression,
l’introducteur introduit le tissu sur le tapis roulant qui comporte une colle. Le tissu s’adhère
sur le tapis, la pompe aspire le colorant des récipients pour les renvoyer dans les cylindres
d’impression. Un tâteur régule la quantité du colorant à utiliser dans les cylindres pendant
l’impression et la racle le régule sur la surface de ce dernier. Entré en rotation, la combinaison
de la rotation du tapis et des cylindres imprimeurs imprime en continu le motif sur le tissu en
déplacement linéaire. Le tapis en rotation est lavé et essuyé par les brosses situées en dessous
de celui-ci. Le tissu imprimé entre dans la chambre chaude à une vitesse définissant le rythme
44
de production. La ventilation de l’air surchauffé dans la chambre chaude assure le séchage du
colorant sur le tissu serpenté. Le tissu à la sortie de la chambre chaude est accueilli par un
bloc de trois tambours chauffant en acier inoxydable pour éliminer l’humidité spontané sur le
tissu.
La Goller est la machine qui assure la fixation à froid du colorant sur le tissu imprimé.
Lorsque ce dernier atteindra son temps de dépôt, il sera conduit à la laveuse pour une
opération de lavage. Cette opération est assurée par la machine appelée la SAIC.
Le lavage est une opération intermédiaire entre plusieurs opérations en ennoblissement textile.
C’est une opération dont le but est d’éliminer les impuretés, les surplus de produit de
traitement et aussi de donner la clarté du tissu. La fonction de la laveuse SAIC est de laver les
imprimés après fixation.
A la sortie de l’opération de lavage, l’imprimé passera à la rame pour les apprêts chimiques.
La rame est une machine spécialisée dans le traitement des apprêts chimiques du tissu
En fin, l’imprimé après avoir subi le traitement des apprêts chimique à la rame, subira un
autre traitement des apprêts mais plutôt physique par la machine appelée la calandre.
La calandre est une machine utilisée dans les industries textiles pour lisser et de donner de la
brillance au tissu. Avant le lancement de la Calandre à la CICAM de Douala, on doit se
rassurer que la température de chauffage du tambour en acier est à 150°C.
II.2.3 Suivi des paramètres physico-chimique avant l’impression des pagnes à la CICAM
Les paramètres physico-chimiques évalués dans le cas nos différents échantillons lors
d’impression à la CICAM, il y’a certains paramètres qu’on tient compte avant cette
opération,pH ,la temprature,la densité ,la viscosité
Détermination de la densite
Principe :
Mode opératoire
45
Contrôler la densité des bains de blanchiment, de caustification et de la fixation lors
de la préparation des tissus écrus.
Mesure du pH
Principe :
Mode opératoire
Faire le test d’hydrophilité par capillarité ou à goutte d’eau pour déterminer la capacité
d’absorption du support lors de l’opération d’impression
Contrôler la viscosité de l’épaississant (4 Lefranc) et des différentes couleurs (12
Lefranc)
Principe :
Mode opératoire
Faire le test d’hydrophilité par capillarité ou à goutte d’eau pour déterminer la capacité
d’absorption du support lors de l’opération d’impression
Comentaire dans la litterature
46
II.2.4 Les différents tests après impression des pagnes à la CICAM
Apres l’impression des pagnes à la CICAM, on soumet l’imprimé à un test appelé test de
solidité au lavage.
Le test de solidité au lavage est un test qui permet de mener une étude comparative entre
l’imprimé fixé/lavé et l’imprimé sorti de la rotative pour voir si les nuances sont identiques
par rapport à celles sur la maquette.
47