2. PRINCIPE
3. REACTIFS
Les réactifs doivent être de qualitè analytique reconnue et l'eau utilisée pour leur préparation
doit être de l’eau récemment distillée et conservée à l'abri du dioxyde du carbone.
3.1 Hydroxyde de sodium, solution titrée à 0,111mol/l (dite soude Dornic).1 ml de cette
solution correspond à 0,01g d’acide lactique, A dèfaut de soude Dornic, solution titrée
d'hydroxyde de Sodium à 0,100 mol/l.
4. APPAREILLAGE
5. MODE OPERATOIRE
5.2.Ajouter lentement 20 ml d'eau distillée, (par exemple à l'aide d'une burette) en agitant le
bécher,
5.3 Bien mélanger à l'aide d'une baguette en verre, qui servira pendant le titrage, jusqu'à
compléte dispersion de la, prise d'essai.
5.6.Titrer par la solution sodique (3.1) jusqu'au virage au rose, faiblement ;perceptible par
comparaison avec un témoin.
On considère que le virage est atteint lorsque la coloration rose persiste pendant une dizaine
de Secondes. Après le virage, la teinte rose disparaît progressivement. Il n'y pas lieu de tenir
cornpte de cette décoloration.
6.1 Calcul.
où
6.2 Répétabilité.
Note
La méthode est applicable à la matière grasse de lait déshydratée ayant un indice de
peroxyde inférieur ou égal à 1,0.
2 PRINCIPE
3 REACTIFS
Tous les réactifs doivent être de qualité analytique. L'eau utilisée devra être de l'eau distillée
ou de l'eau d'une pureté équivalente.
3.2 Solution de chlorure ferreux (11). Cette solution doit être préparée à la lumière diffuse,
indirecte. Dissoudre
.environ 0,4 g de chlorure de baryum dihydraté (BaCI.2H20) dans environ 50 ml d'eau.
Dissoudre environ 0,5g de sulfate ferreux (II) heptahydraté (FeSO 4 7H20) dans environ 50 mI
d'eau. Verser lentement la solution de chlorure de baryum sous agitation constante, dans la
solution de sulfate ferreux (II) et ajouter environ 2 ml d'acide chlorhydrique à environ 10
moI / I.
Laisser reposer le précipité de sulfate de baryum ou centrifuger le mélange jusqu'à ce que le
liquide surnageant soit limpide. Décanter la solution limpide dans un flacon en verre brun.
Ne pas conserver cette solution plus d'une semaine.
Note -
La solution de chlorure ferreux peut également être préparée en dissolvant environ 0,35
g de chlorure ferreux (II) tétrahydraté (FeCI 2,4H2O) dans environ 100 mI d'eau et en
ajoutant 2 mI d'acide chlorhydrique à la concentration d'environ 10 moI/I.
4 APPAREILLAGE
4 1 'Balance analytique.
5. ECHANTILLONNAGE
7. MODE OPERATOIRE
7.1 Précautions
Pour éliminer l'oxydation des lipides, les précautions suivantes doivent être prises:
7.2 Détermination
7.2.1 Dans une cuve du spectroph.otomètre (voir 4 4), peser, à 0,001 g près, environ 0,3 g
de l'échantillon préparé (6). Noter l'heure
(voir 7 2.5)
Note -
Pour les déterminations de routine en série, il peut être avantageux d’effectuer
l’analyse dans des tubes à essais bouchés émeri
7 2.4 Mesurer l'absorbance (absorbance du blanc m.g. E,0) à 500 nm contre le mélange
chloroforme-méthanol se trouvant dans une cuve semblable.
7.2.5 A l'aide d'une pipette graduée (4,3), ajouter 0,05 ml de la solution de chlorure
ferreux (II) (3 2), mélanger et déclencher une minuterie ou un chronomètre en le (la)
réglant sur 5 minutes. Mesurer ensuite l'absorbance (E 2.)à 500 nm contre la solution de
chloroforme-méthanol. Cette opération doit se faire dans les 10 minutes suivant l'heure
notée en 7 2.1.
A l'aide d'une burette (4 2), introduire respectivement dans 4 cuves: O,5ml, 1 ml, 1,5 ml et 2
ml de la solution titrée de chlorure ferrique (3.4) de manière à obtenir une série comportant
5, 10, 15, et 20 µg de Fe3+.
A l'aide de la burette (4.2), ajouter respectivement à ces 4 . cuves 9,4 ml, 8,9 ml, 8,4 ml et
7,9'ml de la solution chloroforme-méthanol (3.1). A l'aide de la pipette graduée (4.3) ajouter
à chacune de ces quatre cuves 0,05 ml de la solution d'acide chlorhydrique (3.5) et mélanger.
Après exactement 5 minutes de réaction pour chaque cuve, mesurer l'absorbance à 500 nm
contre le mélange chloroforme-méthanol.
Porter sur un graphique les absorbances en fonction des masses de Fe3+, exprimées en µg.
Réunir les points obtenus en traçant la ligne droite la plus appropriée.
E2 - (Eo + El)
où
9 REPETABILITE
LAIT
PREPARATION DE L’ ECHANTILLON EN VUE DE L’ ANALYSE PHYSIQUE ET
CHIMIQUE
1. PRINCIPE
2. MODE OPERATOIRE
Si l'analyse doit avoir lieu immédiatement après le prélèvement ou au plus tard dans les deux
ou trois heures qui suivent, une simple agitation de l'échantillon par retournements successifs
du flacon suffit à en rendre le contenu homogène.
Si, au contraire, l'analyse n'a lieu que le lendemain du prélèvement ou quelques jours plus
tard, ou à fortiori après un délai plus long, la matière grasse du lait s'est rassemblée et prise en
masse le long de la paroi du flacon, ou sous le bouchon.
Il faut donc remettre la matière grasse en suspension homogène dans la totalité de
l'échantillon, soit en utilisant un appareil mécanique, à condition qu'il ne modifie en rien la
constitution du lait tant du point de vue qualitatif que du point de vue quantitatif, soit à défaut
de cet appareillage, manuellement.
- Possibilité d'opérer sur un échantillon d'un quart de litre, avec récupération totale des
produits solides adhérant au flacon.
Le mode opératoire dépend de l’appareil dont on dispose Dans tous les cas, il est
indispensable de récupérer la totalité des dépôts qui adhèrent aux parois du flacon de
prél7vement ou au bouchon, et il est avantageux de porter l’échantillon à la température de 40
°C à 45 °C, de manière à faire fondre la matière grasse, qui doit être liquide pour réaliser
convenablement l’émulsion.
Agiter, par retournements successifs répétés, l’échantillon ramené à une température aussi
voisine que possible de + 20 °C . Cette agitation ne peut pas être violente, puisque le flacon
est plein ou presque plein. Elle ne doit d’ailleurs pas l’être, car il faut éviter absolument de
provoquer la formation d’une émulsion d’air dans le lait, ce qui fausserait les prélèvements .
Au reste, cette première agitation n’a pas pour objet de rendre l’échantillon homogène mais
seulement de détacher la matière grasse des parois du flacon et de rompre en un très grand
nombre de menus fragments.
Disposer sur la paillasse un verre conique à pied et à bec, de 500 ml, surmonté d’une passoire
métallique à fond très finement perforé ou à fond de treillis métallique très serré ( le
diamètre des perforations ou l’ouverture des mailles du treillis ne doit pas dépasser 0,5 mm ).
Déboucher le flacon. Si une partie de la matière grasse adhère au bouchon, celui-ci est déposé
dans la passoire; dans le cas contraire, il peut être rejeté.
Verser alors le contenu du flacon sur la passoire qui retient les grumeaux de matière grasse.
2.1.2.3Troisième temps
Poser le flacon vide sur la paillasse et le surmonter d’un entonnoir d’un diamètre supérieur à
celui de la passoire. Celles-ci est alors installée dans l’entonnoir.
Verser lentement le contenu du verre à pied sur la passoire tandis que les grumeaux de
matière grasse qu'elle retient sont dilacérés, sous le filet de lait, à l'aide de l'agitateur
caoutchouté. Cette opération permet de remettre en émulsion la matière grasse sans provoquer
le barattage.
Verser de nouveau le lait, ainsi reçu dans le flacon d'origine, sur la passoire replacée sur le
verre à pied. Au cours de ce nouveau transvasement, la surface interne de la passoire est
largement rincée en s'aidant de l'agitateur caoutchouté.
En général, dans le cas d'échantillon en bon état, c'est à dire récent (quelques jours) et
conservés dans de bonne conditions, la dilacération des grumeaux de crème est très facile et
ce double transvasement suffit. La matière grasse est convenablement réincorporée au lait et
l'échantillon est redevenu, suffisamment homogène.
Cependant, dans quelques cas, il peut être indiqué de procéder à un deuxième tamisage suivi
d'un nouveau transvasement.
Le matériel de prélèvement étant jaugé à une température de 20 °C, il convient que le local,
les réactifs et le lait lui-même soient à une température de 20 °C ± 5 °C.
Si l'échantillon de lait n'est pas dans le local depuis plus de douze heures et s'il arrive à une
température inférieure à
15 °C ou supérieure à 25 °C, il convient de la ramener dans cet intervalle, par un séjour
dans une enceinte à 20 °C.
L'échantillon ayant été préparé en vue de l'analyse physique et chimique, les prises d'essai
devront être effectuées immédiatement. Il est recommandé d’effectuer sans interruption toutes
les prises nécessaires aux divers dosages. Dans tous les cas procéder à une ultime agitation
ménagée de l'échantillon avant tout prélèvement.
Effectuer les prises d'essai soit par pesée, soit en volume. L'expression des résultats en volume
de lait ou de masse de lait se fera en connaissant la masse volumique de l'échantillon de lait.
Toutes les prises d'essai en volume doivent être effectuées à 20 °C avec de la verrerie
convenable graduée à cette température.
4. REMARQUES
1. Il peut arriver, dans le cas d'échantillon baratté au cours du transport, que les
grumeaux de matière grasse recueillis sur la passoire soient déjà constitués par de
véritables amas de beurre ou le deviennent presque instantanément sous l'action de
l'agitateur. Il convient, dans ce cas, de réchauffer l’échantillon à 40 °C. Sous l’action
combinée du filet de lait chaud et de l’agitateur ces amas fondent et se divisent en
traversant la passoire. Répéter l'opération à une ou deux reprises, puis refroidir
l'échantillon. Mais il est clair que dans ce cas, la matière grasse n'est pas finement
réincorporée au lait; le prélèvement correct en vue du dosage de la matière grasse sera
difficile. Cette circonstance doit donc rester exceptionnelle le dans ce cas,
l'homogénéisation mécanique est recommandée.
1.2. LAIT
La masse volumique du lait þ20 est le quotient de la masse d'un certain volume de lait, à 20 °C,
par ce volume .
2. PRINCIPE
3. APPAREILLAGE
3.1 Aréomètre à masse volumique pour le lait et les produits laitiers liquides.
Si un aréomètre est utilisé, il est recommandé que l’éprouvette ait les dimensions minimales
suivants:
4. MODE OPERATOIRE
Procéder ensuite à une agitation légère en évitant une nouvelle incorporation d'air dans le lait.
4.2 Mesure
Verser le lait dans l’éprouvette tenue inclinée afin d'éviter la formation de mousse ou
de bulles d'air.
Remplir l'éprouvette jusqu'à un niveau tel que le volume restant soit inférieur à celui de la
carène de l'aréomètre (il est commode de repérer ce niveau par un trait de jauge sur
l'éprouvette). L'introduction de l’aréomètre dans l'éprouvette pleine de lait doit provoquer un
débordement de liquide; ce débordement est nécessaire, il débarrasse la surface du lait des
traces de mousse qui gêneraient la lecture et il place la zone de lecture au-dessus du plan
supérieur de l'éprouvette. Il faut absolument éviter de déterminer la masse volumique d'un
échantillon qui ne déborderait pas après l'introduction de l'aréomètre.
Placer l'éprouvette ainsi remplie en position verticale. Il est recommandé de la plonger dans le
bain à 20 °C lorsque la température du laboratoire n'est pas comprise entre 18 °C et 22 °C ( Le
niveau du bain d'eau doit alors être situé de 1 à 3 centimètres au-dessus du bord de
l'éprouvette). En aucun cas, la température ne doit dépasser les limites de 20 °C ± 5 °C.
Introduire le thermomètre.
Attendre de trente secondes à une minute avant d'effectuer la lecture de la graduation, cette
lecture étant effectuée à la partie supérieure du ménisque. Lire la température.
Exprimer la masse volumique du lait en grammes par millilitre (g/ml), après avoir corrigé, si
nécessaire, la lecture de la graduation.
5.1 Corrections
1.3. Lait
2. PRINCIPE
Incinération de la matière sèche à 525 °C ± 25 °C dans un lent courant d'air et pesée du résidu
obtenu.
.
3. APPAREILLAGE
5. MODE OPERATOIRE
Chauffer la capsule ( 3.2) dans le four électrique (3.3) réglé à 525 °C ± 25 °C durant 30 min.
Placer la capsule dans le dessiccateur (3.4) et l' y laisser refroidir à la température de la salle
des balances. Peser à 0,l mg près.
5.3 Détermination
Placer la capsule dans le four électrique (3.3) réglé à
525 °C ± 25 °C, et chauffer durant 2 à 3 h jusqu'à disparition complète des particules
charbonneuses dans la capsule. Placer la capsule dans le dessiccateur (3.4) et l'y laisser
refroidir à la température de la salle. des balances. Peser à 0,l mg près.
Où:
Prendre comme résultat la moyenne arithmétique des résultats obtenus lors des
déterminations si les conditions de répétabilité sont remplies. Dans le cas contraire, effectuer
à nouveau les déterminations.
7.2 Fidélité
7.2.1 Répétabilité
La différence entre deux résultats individuels, obtenus sur un produit identique soumis à essai
par le même analyste utilisant le même appareillage dans un court intervalle de temps, ne doit
pas dépasser 0,01 g de cendres pour 100 g de lait.
2. PRINCIPE
Minéralisation d'une prise d'essai avec de l'acide chlorhydrique, addition d' éthanol, suivie
d'extraction de la solution éthanolique acide par l'oxyde diéthylique et de l'éther de pétrole, et
élimination des solvants par distillation ou évaporation, et détermination de la masse des
substances extraites solubles dans l'éther de pétrole. (Méthode habituellement connue sous le
nom de Schmid-Bondzynski-Ratzlaff.)
3. RÉACTIFS
Tous les réactifs doivent être de qualité analytique reconnue et ne doivent pas laisser de résidu
appréciable lorsque la détermination est effectuée selon la méthode décrite. L'eau utilisée doit
être de l'eau distillée ou de l'eau de pureté au moins équivalente.
Pour vérifier la qualité des réactifs, effectuer un essai à blanc comme mentionné en 5.3. Pour
les contrôles de masses, utiliser un récipient vide de récupération de la matière grasse, préparé
comme décrit en 5.4 (voir 7.1). Les réactifs ne doivent pas laisser de résidus supérieurs à
0,5mg.
Si les résidus des réactifs de l'essai à blanc complet sont supérieurs à 0,5 mg, déterminer les
résidus des solvants séparément en distillant respectivement 100 ml d'oxyde diéthylique et
d'éther de pétrole. Utiliser un récipient de contrôle vide pour obtenir la masse réelle de
résidus, qui ne doit pas être supérieure à 0,5 mg.
Remplacer les réactifs ou solvants non satisfaisants, ou distiller les solvants qui ne remplissent
pas cette condition
3.2 Éthanol, ou éthanol dénaturé au méthanol, à au moins 94 % (V/ V). (Voir 7.5.)
3.3 Oxyde diéthylique, exempt de peroxydes (voir 7.3), ne contenant pas, ou contenant pas
plus de 2mg/kg d'anti-oxygène, en se conformant aux prescriptions de l'essai à blanc (voir les
paragraphes d' introduction au chapitre 3, et aussi 7. 1 et 7.4 ).
3.5 Mélange de solvants, préparé peu de temps avant emploi par mélange à volume égal
d'oxyde diéthylique (3.3) et d'éther de pétrole (3.4).
4 . APPAREILLAGE
AVERTISSEMENT - Pour les déterminations requérant l'utilisation de solvants volatils
inflammables, l'appareillage électrique utilisé devra satisfaire, le cas échéant, à la
législation en matière de risques liés à l'utilisation de ces solvants.
4.2 Centrifugeuse, dans laquelle les fioles ou les tubes (4.6) d'extraction peuvent être
centrifugés à une fréquence de rotation de 500 à 600t/min , afin d'obtenir de 80 g à 90 g à
l'extrémité extérieure des fioles ou des tubes.
NOTE
L' utilisation d'une centrifugeuse est facultative mais recommandée ( voir 5.5.7 ).
Étuve à pression réduite, réglable à une température de 70 à 75°C sous une pression
inférieure à 66mbar (50 mm Hg ).
( voir 5.5.2 )
NOTE
On peut également utiliser des tubes (ou des fioles) d'extraction de la matière grasse
munis d'un siphon ou d'un système d'aspiration par le vide, mais le mode opératoire est
alors différent et est décrit dans l'annexe. La longue tubulure à l'intérieur de la fiole
peut présenter une extrémité recourbée en crochet, si on le désire. Les fioles (ou les
tubes, voir la note) doivent être munis de bouchons en liège de bonne qualité, ou de
bouchons en une autre matière [ par exemple, caoutchouc siliconé ou PTFE 1 )]
inaltérables aux réactifs utilisés. Les bouchons en liège doivent être lavés à l'oxyde
diéthylique (3.3), maintenus dans l'eau à 60 °C ou plus (mais non à l'ébullition) pendant
au moins 15 min et ensuite mis à refroidir dans l'eau, de façon à en être imprégnés au
moment de l'emploi.
4.7 Support, pour maintenir les fioles (ou les tubes) d'extraction de la matière grasse (voir
4.6 ).
4.8 Flacon de lavage, pour le mélange de solvants (3.6 ) Ne pas utiliser de flacon de lavage
en plastique.
4.9 Récipients de récupération de la matière grasse, par exemple fioles à ébullition (fioles
à fond plat) de capacité 125 à 250 ml, fioles coniques de capacité 250 ml ou capsules
métalliques.
Lorsqu'on utilise des capsules métalliques, elles doivent être de préférence en acier
inoxydable, à fond plat, avec un bec, et doivent avoir un diamètre de 80 à 100 mm, avec une
hauteur d'environ 50 mm.
4.13 Pinces métalliques, appropriées pour tenir les fioles, béchers ou capsules.
4.14 Feuilles de cellulose en film, sans défauts, solubles dans l' acide chlorhydrique , de 0,03
à 0,05 mm d'épaisseur et de dimensions d'environ 50mm x 75mm. Les feuilles doivent rester
inertes dans les conditions de l'essai.
5 MODE OPÉRATOIRE
NOTE
Un autre mode opératoire utilisant des tubes d'extraction de la matière grasse munis
d'un siphon ou d'un système d'aspiration par le vide (voir la note en 4.6) est décrit dans
l'annexe.
Avant l'analyse, enlever la croûte, les tâches ou la couche de surface moisie du fromage, afin
d'obtenir un échantillon
Conserver l'échantillon préparé dans un récipient étanche jusqu'au moment de l'analyse qui
doit être réalisée le jour même. Si le délai ne peut être respecté, prendre toutes les précautions
pour assurer une conservation correcte de l'échantillon. S'il est réfrigéré, s' assurer que toute
condensation d'eau sur la surface interne du récipient est soigneusement et uniformément
réincorporée dans l'échantillon pour essai.
5.2 Prise d'essai
Mélanger l'échantillon pour essai (5.1) par agitation douce et peser immédiatement, à 1mg
près, directement ou par différence, dans une fiole d'extraction de la matière grasse (4.6), dans
un bécher ou une fiole de 100ml, 1 à 3 g de l'échantillon pour essai (3 g pour les fromages
ayant des teneurs en matière grasse jusqu'à 30 % (m/m) et 1 à 3g pour les fromages ayant des
teneurs plus élevées avec une limite de 750 à 1000 mg de matière grasse). La prise d'essai
peut aussi être pesée sur un film de cellulose (4.14) qui est, par la suite, plié et introduit dans
un récipient du type choisi.
La prise d'essai doit être placée aussi complètement que possible dans le bulbe inférieur
(étroit) de la fiole d'extraction, ou sur le fond du bécher ou de la fiole.
Sécher le récipient (4.9) contenant quelques régulateurs d'ébullition (4.10) pendant 1h dans
l'étuve (4.4) (voir note 1 ).
Laisser refroidir le récipient (protégé de la poussière) à la température de la salle des balances
[récipients en verre pendant au moins 1h, capsules métalliques pendant au moins 0,5 h (voir
note 2)].
Placer le récipient sur la balance à l'aide des pinces (4.13) (pour éviter, en particulier, des
variations de température), et peser à 0,1mg près.
NOTES
Les régulateurs d'ébullition sont nécessaires pour permettre une ébullition modérée
pendant l'élimination du solvant, spécialement dans le cas des récipients en verre; leur
utilisation est facultative dans le cas des capsules métalliques.
5.5 Détermination
taille de l'échantillon, de façon à entraîner la totalité de la prise d'essai dans le bulbe étroit de
la fiole, ou au fond du bécher ou de la fiole, et mélanger.
5.5.2 Chauffer, en remuant doucement le récipient (pour éviter la carbonisation) dans un bain
d'eau bouillante, au-dessus de la flamme, ou sur une plaque chauffante, jusqu'à ce que les
particules soient complètement dissoutes.
NOTE
Les fioles d'extraction, type Mojonnier (4.6) avec un bulbe inférieur sphérique sont
particulièrement appropriées à un chauffage direct sur une flamme ou une plaque
chauffante.
5.5.3 Laisser le récipient pendant 20 à 30 min dans le bain d'eau bouillante ou le maintenir
doucement au-dessus de la flamme ou sur la plaque chauffante pendant 10min. Refroidir, par
exemple, sous l'eau courante.
Si la minéralisation a été réalisée dans un récipient autre que la fiole d'extraction, verser son
contenu dans la fiole. Rincer le récipient successivement avec 10 ml d'éthanol (3.2), 25 ml
d'oxyde diéthylique (3.3) et 25 ml d'éther de pétrole (3.4), en versant à chaque fois les liquides
de rinçage dans la fiole d'extraction. Mélanger après addition d'éthanol comme décrit ci-
dessus et agiter la fiole d'extraction comme en 5.5.5 et 5.5.6 respectivement, après addition
d'oxyde diéthylique et d'éther de pétrole.
5.5.5 Ajouter 25 ml d' oxyde diéthylique (3.3) , boucher la fiole avec un bouchon en liège
(voir 4.6) saturé d'eau, ou un autre dispositif de fermeture imprégné d'eau, et agiter la fiole
vigoureusement mais sans excès (de facon à éviter la formation d'émulsions persistantes),
pendant 1min en position horizontale, le bulbe étroit étant en haut, en laissant de temps en
temps le liquide du bulbe large passer dans le bulbe étroit. Si nécessaire, refroidir la fiole sous
l' eau courante, puis retirer avec précaution le bouchon en liège ou le dispositif de fermeture et
le rincer, ainsi que le col de la fiole, avec une petite quantité de mélange de solvants (3.5), en
se servant du flacon de lavage (4.8), de façon que les liquides de rinçage coulent dans la fiole
ou le récipient préparé (voir 5.4) pour la récupération de la matière grasse.
5.5.6 Ajouter 25 ml d'éther de pétrole (3.4), boucher la fiole avec le bouchon en liège
humidifié à nouveau, ou le dispositif de fermeture réhumidifié (par trempage dans l'eau), et
agiter doucement la fiole pendant 30 s comme décrit en 5.5.5.
5.5.7 Centrifuger la fiole bouchée pendant 1 à 5 min à une fréquence de rotation de 500 à
600t/min (voir 4.2). Si l'on ne dispose pas de centrifugeuse, laisser la fiole bouchée reposer
sur le support (4.7) pendant au moins 30 min, jusqu'à ce que la couche surnageante soit claire
et nettement séparée de la couche aqueuse. Si nécessaire, refroidir la fiole sous l'eau courante.
5.5.9 En tenant la fiole d'extraction par le bulbe étroit, décanter avec soin le plus possible de
la couche surnageante dans le récipient préparé, destiné à la récupération de la matière grasse
(voir 5.4), contenant quelques régulateurs d'ébullition (4.10) dans le cas des fioles (facultatifs
avec les capsules métalliques), en évitant de décanter une partie quelconque de la couche
aqueuse (voir figure 2).
5.5.10 Rincer l'extérieur du col de la fiole d'extraction avec un peu de mélange de solvants, en
recueillant les liquides de rinçage dans le récipient de récupération de la matière grasse et en
prenant soin que le mélange de solvants ne soit pas projeté sur l'extérieur de la fiole
d'extraction.
Si on le désire, les solvants ou une partie des solvants peuvent être éliminés du récipient, par
distillation ou évaporation, comme décrit en 5.5.13.
5.5.11 Effectuer une seconde extraction (sans addition d'éthanol) en recommençant les
opérations décrites de 5.5.5 à 5.5.10 inclus, mais en utilisant seulement de l'oxyde diéthylique
(3.3) et 15 ml d'éther de pétrole (3.4 ); utiliser de l’oxyde diéthylique pour rincer l'intérieur du
col de la fiole d'extraction.
Si nécessaire, faire monter l'interface légèrement au-dessus du milieu du col de la fiole (voir
figure 1) pour permettre à la décantation finale des solvants d'être aussi complète que possible
(voir figure 2).
5.5.12 Effectuer une troisième extraction (sans addition d'éthanol) en répétant de nouveau les
opérations décrites de 5.5.5 à 5.5.9 inclus, mais en utilisant seulement 15 ml d'oxyde
diéthylique (3.3) et 15 ml d'éther de pétrole (3.4); utiliser l'oxyde diéthylique pour rincer
l'intérieur du col de la fiole d'extraction.
Si nécessaire, faire monter l'interface légèrement au-dessus du milieu du col de la fiole (voir
figure 1) pour permettre à la décantation finale des solvants d'être aussi complète que possible
(voir figure 2).
NOTE
La troisième extraction n'est pas à effectuer pour les produits ayant une teneur en
matière grasse de 3% (m/m) ou moins.
5.5.13 éliminer les solvants (éthanol compris) aussi complètement que possible de la fiole, par
distillation, ou du bécher ou de la capsule, par évaporation (voir 4.3), en rin9ant l'intérieur du
col de la fiole avec un peu de mélange de solvants (3.5) avant de commencer la distillation.
5.5.1.4 Chauffer le récipient de récupération de la matière grasse (fiole placée en position
inclinée afin de permettre aux vapeurs de solvants de s'échapper) pendant 1h dans l'étuve à
dessiccation (4.4) réglée à 102 ± 2 °C. Retirer le récipient de
Ne pas essuyer le récipient juste avant la pesée. Placer le récipient sur la balance au moyen
d'une paire de pinces (4.13) (pour éviter, en particulier, des variations de température).
5.5.15 Répéter les opérations décrites en 5.5.14, jusqu'à ce que la masse du récipient de
récupération de la matière grasse diminue de 0,5 mg ou moins, ou augmente, entre deux
pesées successives. Noter la masse minimale comme étant la masse du récipient de
récupération de la matière grasse et de la matière extraite.
Si la matière extraite est entièrement soluble dans l'éther de pétrole, prendre la masse de la
matière grasse comme la différence entre la masse finale du récipient contenant la matière
extraite (voir 5.5.15) et sa masse initiale (5.4).
5.5.17 Si la matière extraite n’est pas entièrement soluble dans l’éther de pétrole, ou en cas de
doute, extraire complètement la matière grasse du récipient par des lavages répétés avec de
l’éther de pétrole chaud.
Laisser déposer les matières insolubles et décanter soigneusement l'éther de pétrole sans
enlever les matières insolubles. Répéter cette opération encore trois fois, en utilisant l'éther de
pétrole pour rincer l'intérieur du col du récipient.
.
Enfin, rincer l'extérieur du col du récipient avec un mélange de solvants de sorte que le
solvant ne soit pas projeté à l'extérieur du récipient. Chasser les vapeurs d'éther de pétrole en
chauffant le récipient dans l'étuve (4.4) réglée à 102 ± 2 °C, pendant 1h, laisser refroidir et
peser comme décrit en 5.5.14 et 4.5.15.
6.1.1 La teneur en matière grasse wf, exprimée en pourcentage en masse est égale à:
où
récupération de la matière grasse (voir 5.4) ou, dans le cas la matière non dissoute, du
récipient de récupération de la matière grasse et du résidu insoluble, déterminée en 5.5.17.
m4 est la masse, en grammes du récipient de récupération de la matière grasse (voir 5.4) utilisé
pour l'essai à blanc (5.3) ou, dans le cas de la matière non dissoute, du récipient de
récupération de la matière grasse et du résidu insoluble, déterminée en 5.5.17.
6.1.2 La teneur en matière grasse de la matière sèche, exprimée en pourcentage en masse, est
égale à :
où
6.2 Fidélité
NOTE
Les valeurs de répétabilité et de reproductibilité sont exprimées au niveau de probabilité
de 95 % et ont été obtenues à partir d' essais interlaboratoires selon l' ISO 5725
6.2.1 Répétabilité
La différence entre deux résultats distincts, obtenus sur un produit identique soumis au même
essai par le même analyste, dans un court intervalle de temps, ne doit pas dépasser 0,2 g de
matière grasse pour 100g de produit.
6.2.2 Reproductibilité
La différence entre deux résultats distincts et indépendants, obtenus par deux analystes
travaillant dans des laboratoires différents sur un produit identique, soumis au même essai, ne
doit pas dépasser 0,3g de matière grasse pour 100g de produit.
7. NOTES SUR LE MODE OPÉRATOIRE
Dans cet essai à blanc, un récipient de contrôle de la masse doit être utilisé de façon que les
changements des conditions atmosphériques de la salle des balances ou que les effets de la
température du récipient de récupération de la matière grasse ne révèlent pas faussement la
présence ou l'absence de
matières non volatiles dans l'extrait des réactifs. Ce récipient doit être utilisé comme un
contrepoids dans le cas d'une balance à plateaux. Par ailleurs, les écarts de la masse apparente
(m3 - m4) dans la formule en 6.1.1, du récipient de contrôle doivent être retenus lors du
contrôle de la masse du récipient de récupération de la matière grasse utilisée pour l'essai à
blanc. Par suite, le changement dans la masse apparente de la masse du récipient de
récupération de la matière grasse, corrigé du changement apparent de la masse du récipient de
contrôle ne devra pas être supérieur à 0,5 mg.
Il peut arriver que les réactifs contiennent des matières volatiles, qui sont fortement retenues
dans la matière grasse. S'il y a des indications de la présence de telles substances, effectuer
des essais à blanc sur tous les réactifs et pour chaque solvant, en utilisant pour chacun un
récipient de récupération de la matière grasse, avec environ 1 g de la nouvelle matière grasse
du beurre anhydre. Si nécessaire, distiller les solvants en présence d'environ 1 g de matière
grasse du beurre anhydre pour 100 ml de solvant. Les solvants ainsi traités ne doivent être
coriservés que pendant de courtes périodes après distillation.
Dans les conditions favorables (valeur faible dans l'essai à blanc sur les réactifs, température
stable de la salle des balances, temps de refroidissement suffisant pour le récipient de
récupération de la matière grasse), la valeur sera généralement inférieure à 0,5 mg et pourra
alors ne pas être prise en compte dans le calcul, dans le cas de déterminations de routine. On
rencontre assez souvent des valeurs
( positive et négative ) légèrement supérieures, jusqu' à
2,5 mg. Après correction de ces valeurs, les résultats seront toujours précis. Quand les
corrections d'une valeur supérieure à 2,5 mg sont appliquées, il devra en être fait mention .
Si la valeur obtenue dans l'essai à blanc dépasse réellement 0,5 mg, les réactifs devront être
contrôlés si ceci n'a pas été fait récemment.
Les réactifs impurs ou ayant des traces devront être remplacés ou purifiés (voir les
paragraphes d'introduction au chapitre 3, ainsi que 7.1).
Pour vérifier la présence de peroxydes, ajouter 1 ml d' une solution d'iodure de potassium à
100 g/l récemment préparée, à 10 ml d'oxyde diéthylique, dans une petite éprouvette munie
d’un bouchon en verre.
Agiter et laisser reposer pendant 1 min. Il ne doit pas être constaté de coloration jaune dans
l'une ou l'autre des deux couches.
Pour être sûr que l'oxyde diéthylique, sans antioxygène, est exempt de peroxydes, et en reste
exempt, traiter l'oxyde diéthylique comme ci-dessous au moins 3 jours avant son utilisation.
Avant utilisation, immerger totalement les bandes pendant 1 min dans une solution contenant
10 g de sulfate de cuivre(Il) pentahydraté (CuS04.5H20) et 2 ml d'acide sulfurique concentré
[98 % (mlm)] par litre. Laver doucement et avec soin les bandes à l'eau, introduire les bandes
humides traitées au cuivre dans le récipient contenant l'oxyde diéthylique et laisser les bandes
dans le récipient.
D'autres méthodes peuvent être utilisées pourvu qu'elles ne modifient pas le résultat de la
détermination.
Dans d'autres pays, l'oxyde diéthylique pourra avoir des teneurs plus élevées en
antioxygènes, par exemple, jusqu'à 7 mg par kilogramme.
Dans ce cas, il ne sera utilisé que pour des déterminations de routine, avec un essai à blanc
obligatoire effectué simultanément avec les déterminations, afin de corriger les erreurs
systématiques dues aux résidus d'antioxygènes. S'il est employé à titre de référence, il devra
toujours être distillé avant l'emploi.
7.5 Éthanol
L'éthanol dénaturé autrement que par le méthanol peut être utilisé pourvu que cela n'affecte
pas le résultat de la détermination.
ANNEXE
Autre mode opératoire utilisant des tubes d'extraction de la matière grasse munis d'un siphon
ou d'un système d'aspiration par le vide (voir figure 3, à titre d'exemple)
(Cette annexe fait partie intégrante de la méthode)
A.0 INTRODUCTION
Si l'on emploie des tubes d'extraction de la matière grasse munis de siphon ou de système
d'aspiration par le vide (voir la note en 4.6), utiliser le mode opératoire décrit dans la présente
annexe.
Procéder comme spécifié en 5.2, mais en utilisant les tubes d'extraction de la matière grasse
(voir 4.6) ou un bécher ou une fiole de 100 ml.
La prise d'essai doit être transférée aussi complètement que possible au fond du tube
d'extraction, du bécher ou de la fiole.
( Voir 5.4.)
A.1.5 Détermination
A.1.5.1 Ajouter l0ml de solution d' acide chlorhydrique(3.1) de façon à entraîner la prise
d'essai au fond du tube, du bécher ou de la fiole, et mélanger.
A.1.5.2 Chauffer le récipient dans un bain d'eau bouillante, au-dessus de la flamme ou sur une
plaque chauffante en l'agitant doucement (pour éviter la carbonisation), jusqu'à ce que les
particules soient complètement dissoutes.
NOTE : Les fioles d'extraction de la matière grasse munies d'un pied ne sont pas
appropriées pour un chauffage direct sur une flamme ou plaque chauffante.
A.1.6.3 Laisser le récipient pendant 20 à 30 min dans le bain bouillante ou le maintenir au-
dessus de la flamme ou sur laque chauffante pendant 10 min. Refroidir, par exemple, l'eau
courante.
A.1.5.5 Ajouter 25 ml d'oxyde diéthylique (3.3), fermer le tube avec un bouchon en liège
(voir 4.6) saturé d'eau ou à l'aide d'un dispositif de fermeture imprégné d'eau, et secouer
vigoureusement le tube, mais pas trop fort (afin d'éviter la formation d'émulsions persistantes)
par des retournements répétés pendant 1 min. Si nécessaire, refroidir le tube sous l'eau
courante, retirer avec précaution le bouchon en liège ou le dispositif de fermeture et le rincer,
ainsi que le col du tube, avec une petite quantité de mélange de solvants (3.5), en se servant
du flacon de lavage (4.8), de façon que les liquides de rinçage coulent dans le tube.
A.1.5.6 Ajouter 25 ml d'éther de pétrole (3.4), fermer le tube avec le bouchon en liège
humidifié à nouveau, ou le dispositif de fermeture réhumidifié (par trempage dans l'eau), et
agiter le tube pendant 30 s, pas trop fort, comme décrit en A.1.5.5.
A.1.5.7 Centrifuger le tube fermé pendant1 à 5 min à une fréquence de rotation de 500 à 600
min - 1 (voir 4.2). Si l'on ne dispose pas de centrifugeuse, laisser le tube bouché reposer sur le
support (4.7) pendant au moins 30 min, jusqu'à ce que la couche surnageante soit claire et
nettement séparée de la couche aqueuse. Si nécessaire, refroidir le tube sous l'eau courante.
A.1.5.9 Introduire un siphon ou un système d'aspiration par le vide dans le tube et enfoncer la
longue tubulure à l'intérieur jusqu' à ce que l'orifice soit à environ 4 mm au-dessus de
l'interface des couches. La tubulure intérieure doit être parallèle à l'axe central du tube
d'extraction.
Transvaser avec précaution la couche surnageante du tube dans le récipient préparé pour la
récupération de la matière grasse (voir 5.4) contenant quelques régulateurs d'ébullition (6 -
10) dans le cas des fioles (facultatif avec les capsules rnétalliques), en évitant de décanter une
partie quelconque de la couche aqueuse. Rincer l'orifice avec une petite quantité de mélange
de solvants, en recueillant les liquides de rinçage dans le récipient de récupération de la
matière grasse.
Rincer l'orifice externe du dispositif avec un peu de mélange de solvants, et recueillir les
liquides de rinçage dans le récipient. Si on le désire, le solvant ou une partie du solvant peut
être éliminé du récipient, par distillation ou évaporation, comme décrit en 5.5.13.
A.1.5.11 Effectuer une seconde extraction ( sans addition d' éthanol ) en recommençant les
opérations décrites de
A.1. 5.5 à A.1.5.10, mais en utilisant seulement ( 3.3) et
15 ml d'éther de pétrole (3.4). Utiliser l'oxyde diéthylique pour
rincer la longue tubulure interne pendant que l'on retire le dispositif du tube après l'extraction
précédente.
A.1.5.12 Effectuer une troisième extraction (sans addition d'éthanol) en répétant de nouveau
les opérations décrites de A.1.5.5 à A.1.5.10, mais en utilisant seulement 15 ml d'oxyde
diéthylique et 15 ml d'éther de pétrole et en rinçant la longue tubulure interne, comme décrit
en A.1.5.11.
NOTE : La troisième extraction n'est pas à effectuer pour les produits ayant une teneur
en matière grasse de 3 % (mlm) ou moins.
1.5. FromageS
DÉTERMINATION DE LA TENEUR EN MATIÈRE GRASSE
( MÉTHODE ACIDO-BUTYROMÉTRIQUE DE VAN GULIK )
1 . DÉFINITION
La méthode de Van Gulik est une technique conventionnelle qui, appliquée à un fromage,
donne une teneur en matière grasse, exprimée en grammes pour 100g de fromage, équivalente
à celle obtenue par la méthode gravimétrique.
2 . PRINCIPE
3.1 Acide sulfurique 20=1,522 g/ml ± 0,005 g/ml, incolore ou à peine ambré, ne contenant
aucune impureté pouvant agir sur le résultat.
3.2 Alcool amylique 20= 0,813 g/ml ± 0,005 g/ml, intervalle de distillation 130 °C ± 2°C.
4 . APPAREILLAGE
4.3 Pipette ou procédé de mesure automatique permettant de délivrer 1ml ± 0,05 ml d'alcool
amylique (3.2).
4.4 Balance.
4.5 Centrifugeuse, dans laquelle les butyromètres peuvent être placés, munie d'un indicateur
de vitesse donnant le nombre de tours à la minute à ± 50 tr/mn maximum près.
La centrifugeuse utilisée doit être telle que la température du contenu des butyromètres, après
centrifugation, soit
comprise entre 30°C et 50°C. L'utilisation d'une centrifugeuse chauffante est néanmoins
exclue.
La centrifugeuse, lorsqu'elle est chargée, doit être capable d'exercer en 2 minutes une force
centrifuge de 350xg ± 50xg à l'extrémité du bouchon des butyromètres. Une telle force
centrifuge peut être obtenue avec des centrifugeuses ayant le rayon effectif suivant (distance
horizontale entre l'axe de la centrifugeuse et l'extrémité extérieure des bouchons des
butyromètres) et fonctionnant à la vitesse indiquée :
Rayon Révolution
effectif par minute
(mm) (±70tr/mn)
240 1 140
245 1 130
250 1 120
255 1 110
260 1 100
265 1 090
270 1 080
275 1 070
300 1 020
325 980
NOTE
où :
5. ECHANTILLONNAGE
6 . MODE OPÉRATOIRE
Broyer l'échantillon avec l'appareil approprié (4.8); mélanger rapidement la masse broyée,
procéder si possible à un second broyage et mélanger à nouveau soigneusement. Nettoyer
l'appareil après broyage de chaque échantillon. Si l'échantillon ne peut être broyé, procéder à
un malaxage minutieux.
Conserver l’échantillon ainsi préparé dans un récipient étanche, jusqu' au moment de l'analyse
qui doit être effectuée le même jour. Si un délai est inévitable, prendre toutes les précautions
voulues pour garantir la bonne conservation de l'échantillon et empêcher la condensation de
l'eau sur les parois intérieures du récipient.
Ajouter de l'acide sulfurique (3.1) par l'autre extrémité restée ouverte, jusqu'à ce que le niveau
d'acide atteigne une hauteur d'environ les 2/3 de la chambre du butyromètre et que le système
de pesage soit complètement entouré d'acide sulfurique.
Si l'on n'utilise pas un système de pesage adapté à un bouchon, fermer l'ouverture étroite du
butyromètre avec un petit bouchon et introduire de l'acide sulfurique (3.1) par le col jusqu'à ce
que le niveau d'acide atteigne environ la moitié de la chambre. Introduire le fromage dans
l'appareil (dans le cas d'utilisation d'une feuille de cellophane, introduire le fromage avec la
feuille). Fermer le col avec un gros bouchon. Retourner le butyromètre et retirer le petit
bouchon.
6.3.2 Placer le butyromètre, le col en bas, pendant 5 minutes, dans un bain d'eau à 65°C ± 2
°C (4.6).
Répéter les opérations de chauffage et d'agitation jusqu'à dissolution complète des protéines,
ce qui demande, en général, environ une heure, et les poursuivre ensuite pendant 15minutes.
Ajouter de l'acide sulfurique (3.1) par l'ouverture étroite jusqu'à ce que le niveau atteigne le
trait-repère 35% de l'échelle. Fermer immédiatement avec un petit bouchon et retourner le
butyromètre.
Agiter énergiquement pendant 10secondes dès que la matière grasse est montée dans la
chambre du butyromètre.
Placer le butyromètre, col en bas, pendant 5minutes dans le bain d'eau (4.6), le niveau de l'eau
étant maintenu au-dessus du sommet de la colonne de matière grasse contenue dans le
butyromètre.
6.5 Centrifugation
Retirer le butyromètre du bain d'eau, ajuster le bouchon du col de façon à amener la colonne
de matière grasse dans la partie graduée, et centrifuger le butyromètre pendant 10 minutes.
6.6 Lecture
Placer le butyromètre, col en bas, pendant 5minutes dans le bain d'eau (4.6), le niveau de l'eau
étant maintenu au dessus du sommet de la colonne de matière grasse contenue dans le
butyromètre.
Enlever le butyromètre du bain d'eau et ajuster soigneusement le bouchon du col pour amener
l'extrémité inférieure de la colonne grasse, en déplaçant au minimum la colonne, devant un
trait-repère chiffré.
Opérer en tirant légèrement sur le bouchon, et non en l'enfonçant à force dans le col.
Noter le trait-repère (A) coïncidant avec l'extrémité inférieure de la colonne de matière grasse
puis, en ayant soin de ne pas bouger celle-ci, noter aussi rapidement que possible (en moins
de dix secondes) le trait-repère (B) coïncidant avec le point le plus bas du ménisque en haut
de la colonne grasse, en effectuant cette lecture à la moitié du plus petit échelon près (0,25%).
Pendant les lectures, le butyromètre doit être tenu verticalement, et si l’on dispose pas d’un
appareil de lecture automatique, l’oeil doit être au niveau du point de lecture .
NOTE
Si la matière grasse est trouble ou de couleur foncée , ou s’il y a un dépôt noir ou blanc
au bas de la colonne de matière grasse , la valeur obtenue pour la teneur en matière
grasse ne sera pas exacte
La teneur en matière grasse, exprimée en gramme pour cent grammes de fromage, est égale
à:
Où
7.2 Répétabilité
ANNEXE
A.1 COMPOSITION
L'alcool amylique (3.2) doit être composé d'au moins 98 % en volume d'alcools primaires,
méthyl-3-butanol-1 (*) (point d'ébullition 131,4°C) et méthyl-2-butanol-1(**) (point
d'ébullition 123,0°C), les seules impuretés tolérées pouvant être le méthyl-2-propanol-1 (***)
et le butanol -1.
Il doit être exempt de tous composés pouvant avoir une influence sur le résultat donné par la
méthode acido-butyrométrique, tels que les alcools amyliques secondaires, le méthyl-2-
butanol-2(****), le furfuraldéhyde, le pétrole et les dérivés du benzène. Seules des traces
d'eau peuvent être tolérées.
Un mélange de 5ml du réactif et de 5ml d'acide sulfurique (3.1) doit avoir au plus une couleur
jaune ou légèrement brune.
Sous 1013 mbar (760 mm de Hg) de pression au moins 98 % en volume doit distiller au-
dessous de 132 °C et pas plus de
5 % en-dessous de 128°C. L'alcool ne doit laisser aucun résidu après distillation.
NOTE
Si la pression atmosphérique au cours de la distillation est inférieure ou supérieure à
1013 mbar, les températures indiquées doivent respectivement être abaissées ou élevées
de 0,03°C par millibar.
Un alcool amylique peut satisfaire aux essais décrits aux paragraphes A.1 à A.5 et n'être pas
utilisable pour la méthode acido-butyrométrique. Son aptitude à l'emploi doit donc être
vérifiée, avant utilisation, par comparaison, selon l' essai suivant, avec les essais réalisés au
moyen d'un alcool amylique étalon.
Pour préparer l'alcool amylique étalon, distiller un alcool amylique satisfaisant aux essais
décrits aux paragraphes A.1 à A.5 avec une colonne de fractionnement convenable, et utiliser
une fraction ayant un intervalle de distillation de 2°C (voir note du paragraphe A.5).
a) Lorsqu' on le contrôle par chromatographie gaz-liquide, elle doit être composée d'au moins
99 % en volume de méthyl-3-butanol-1 et de méthyl-2-butanol-1. Les impuretés autres que du
méthyl-2-propanol-1 et du butanol-1 ne doivent être présentes qu' à l 'état de traces.
b) Lorsqu'elle est distillée par fractionnement, les premiers 10% et les derniers 10 % recueillis
par distillation fractionnée, lorsqu'ils sont comparés entre eux au moyen de l'essai comparatif
(paragraphe A.6.2), doivent donner pour le lait, des teneurs en matière grasse ne différant pas
de plus de 0,015 %.
Si la fraction satisfait à ces deux essais, elle peut être considérée comme alcool amylique
étalon. L'alcool amylique étalon peut être utilisé pendant plusieurs années pourvu qu’il soit
conservé dans un endroit sombre et frais.
Pour les quatres échantillons, la teneur moyenne en matière grasse, obtenue avec l'alcool
amylique à vérifier ne doit pas
NOTE
Au lieu de l'alcool amylique spécifié, on peut utiliser un alcool amylique synthétique ou
de remplacement, éventuellement coloré, pourvu qu'il satisfasse aux conditions de l'essai
comparatif.
* Alcool iso-amylique.
** Alcool amylique
*** Alcool iso-butylique.
**** Alcool amylique tertiaire.
LAIT
DETERMINATION DE LA TENEUR EN DICHROMATE DE POTASSIUM
( MÉTHODE DE RÉFÉRENCE )
1. DEFINITION
2. PRINCIPE
Attaque sulfurique des cendres du lait par la réduction de l’acide chromique par une solution
de sulfate de fer ( II) et d’ammonium hexahydraté et titrage en retour de l’excès d’agent
réducteur par le permanganate de potassium.
3. REACTIFS
Tous les réactifs doivent être de qualité analytique reconnue .L’eau utilisée doit être de l’eau
distillée ou de l’eau de pureté au moins équivalente
4. APPAREILLAGE
5. MODE OPÉRATOIRE
5 .1 Prise d'essai
5.2 Détermination
5.2.1 Reprendre les cendres par lavages successifs avec de l’eau distillée, puis avec la solution
d’acide sulfurique (3.2) de façon à obtenir au total 25 à 30 ml de liquide
5.2.2 Titrer l'excès de solution (3.3) par la solution titrée de permanganate de potassium (3.4)
jusqu'à coloration rose persistante. Effectuer deux déterminations sur les résultats obtenus
lors des déterminations des cendres.
5.2.3 Titrer d'autre part, dans les mêmes condition, 10 ml de la même solution (3.3) par la
solution de permanganate de potassium (3.4).
Où
V1 est le volume , en millilitres, de solution (3.4) utilisée pour titrer l’excès de solution
(3.3)
V2 est le volume, en millilitres, de solution (3.4) utilisé pour titrer 10 ml de solution (3.3),
6.2 Fidélité
6.2.1 Répétabilité
La différence entre les résultats de deux déterminations effectuées sur un produit identique
soumis à essai, par le même analyste, utilisant le même appareillage, dans un court intervalle
de temps, ne doit pas dépasser 0,001 g de dichromate de potassium pour 100 g.
2. PRINCIPE
3. RÉACTIFS
Tous les réactifs doivent être de pureté analytique. L'eau utilisée doit être de l'eau distillée ou
de l'eau de pureté au moins équivalente.
Dissoudre 10,6 g d' hexacyanoferrate (Il) de potassium trihydraté [K4,Fe(CN) 6.3H20] dans de
l'eau et compléter à 100 ml.
4. APPAREILLAGE
4.7 Entonnoir filtrant, diamètre 8 à 10 cm, et filtres en papier plissé ( pour filtration
moyenne) diamètre 15 cm
5. MODE OPÉRATOIRE
5.1.2 Echantillons de produits plus anciens, et échantillons dans lesquels une séparation
des composants est à prévoir
Dans le but de contrôler la méthode, les réactifs et les appareils, procéder à une détermination
en double comme décrit ci - après, en utilisant 100 g de lait entier (ou de 110 g de lait
après, en utilisant un mélange formé de lait écrémé) et de 18,00 g de saccharose pur. Ce
mélange correspond à 40,00 g d'un lait concentré contenant 45,0 % de saccharose.
Calculer la teneur en saccharose à l’aide de la formule de 6.1, en utilisant, dans la formule (2)
: pour m, la quantité de lait pesé ; pour F, la teneur en matières grasses de ce lait; et pour P,
la teneur en protéines de ce lait. Dans la formule (1), utiliser pour m la valeur 40,00.
La moyenne des valeurs trouvées doit se situer dans la zone 45 ± 0,l % (m/m).
5.3 Détermination
5.3.1 Dans le bécher (4.2), peser, à 0,01 g près, une prise d'essai d'environ 40 g de
l'échantillon pour essai convenablement mélangé. Ajouter 50 ml d'eau chaude (80 à 90°C) et
mélanger soigneusement.
5.3.2 Transvaser quantitativement le mélange dans la fiole jaugée de 200 ml (4.3), rincer
plusieurs fois le bécher avec de l'eau à 60 °C, jusqu'à ce que le volume total soit compris entre
120 et 150 ml. Mélanger et refroidir à 20 ± 2° C.
5.3.6 En opérant de la même manière que pour l'addition de la solution d'acétate de zinc,
ajouter 12,5ml de la solution d'hexacyanoferrate (II) de potassium (3.2).
NOTE : Jusqu'à ce stade, toutes les additions d'eau ou de réactifs doivent être effectuées
de manière à éviter la formation de bulles d’air et, pour la même raison, tous les
mélanges doivent être réaliser par rotation de la fiole plutôt que par secousses. Si l'on
constate la présence de bulles d'air avant d'avoir complété au volume (200 ml), on peut
les éliminer en reliant la fiole à une pompe à vide et en lui imprimant un mouvement de
rotation.
5.3.9 Laisser le précipité se déposer durant quelques minutes, filtrer ensuite la solution sur le
papier filtre sec en rejetant les premiers 25 ml du filtrat.
5.5 INVERSION
Introduire, à la pipette (4.4), dans la fiole jaugée de 50ml (4.3), 40 ml du filtrat (5.3.9) (2
fois 20 ml si l'on ne dispose pas d’une pipette de 40 ml) . Ajouter
6,0 ml de la solution d’acide chlorhydrique (3.3) .
Placer la fiole dans un bain d'eau (4.10) réglé à 60 ± 1 °C durant 15 min, la fiole étant
immergée jusqu’à la naissance du col. Mélanger par rotation durant les premières 5 min, au
cours desquelles le contenu de la fiole devra avoir atteint la température du bain. Refroidir à
20 °C et compléter au volume avec de l'eau à 20 °C. Mélanger et laisser reposer durant 1 h à
cette température.
Où
Où
Notes
Les formules suivantes donnent des valeurs précises de Q pour les diverses sources de
lumière, avec des corrections, le cas échéants, pour la concentrations et la température .
C est le pourcentage en masse des sucres totaux dans la solution invertie , selon la lecture
polarimétrique;
NOTES
1 Le pourcentage des sucres totaux , C, dans la solution intervertie , peut être calculé à
partir de la lecture directs et de la variation après inversion , selon la méthode
habituelle, en utilisant les valeurs usuelles de rotation spécifique du saccharose , du
lactose et du saccharose interverti .
La correction 0,0006 ( C - 9 ) etc .., n’est exacte que lorsque C est égal environ à 9 ;
pour du lait concentré normal , cette correction peut être négligée, C étant alors très
voisin de 9.
6.3 Répétabilité
On entend par « teneur en eau du lait sec » , la perte de masse de ce produit lorsqu’il est
soumis à la dessication suivant le mode opératoire décrit dans la présente méthode et
exprimée en pourcentage en masse.
2. PRINCIPE
Dessiccation à (103 ± 2)°C, d’une quantité déterminée de produit, jusqu’à masse constante.
3. APPAREILLAGE
3.1 Etuve bien ventilée, munie d’un système de réglage thermostatique permettant d’obtenir
une température de (103 ± 2) °C en tous points de l’enceinte. (Voir, en 6.1 les précautions
particulières à prendre dans le cas de dosage en série).
3.2 capsule cylindrique en verre, muni d’un couvercle rodé en verre, s’adaptant
parfaitement. Le diamètre de la capsule doit être dans d’environ 50 mm et sa profondeur
de 30 mm environ
3.3 Dessiccateur garni d’un agent déshydratant efficace (voir, en 6.2 les précautions
particulières a prendre dans le cas de dosages en série)
4. MODE OPERATOIRE
Placer la capsule (3.2) découverte et son couvercle dans l'étuve (3.1) au moins pendant 1h,
à la température de
103 ± 2°C. Couvrir ensuite la capsule et la placer dans le dessiccateur (3.3).
Laisser refroidir la capsule à température ambiante pendant 30 mn et la peser à 0, l mg près.
Introduire rapidement environ 2 g de lait sec dans la capsule, replacer le couvercle et peser
immédiatement, à 0,l mg près.
4.4 Détermination
Découvrir la capsule et la placer avec son couvercle dans l'étuve (3. 1) pendant 3 h.
Placer à nouveau la capsule ouverte et son couvercle dans l'étuve pendant 1 h, la laisser
refroidir dans le dessiccateur, comme ci-dessus, et la peser à nouveau.
Répéter les opérations précédentes jusqu'à ce que les pesées successives ne révèlent pas un
écart de plus de 0,5mg. En général, ce résultat est acquis dès les deux premières pesées.
La teneur en eau, exprimée en pourcentage en masse de produit, est donnée par la formule :
où :
Prendre comme résultat la moyenne des deux déterminations si les conditions de répétabilité
(5.2) sont remplies,
5.2 Répétabilité
5.3 Reproductibilité
La différence entre les résultats de deux déterminations effectuées sur le même échantillon
dans deux laboratoires différents ne doit pas dépasser 0,20 g d'eau pour 100 g de lait sec.
6.1 Étuve
L'étuve (3. 1) doit avoir une capacité calorifique telle que, réglée préalablement à la
température de 103 °C, elle puisse atteindre à nouveau cette température moins de 30 mn
après la mise en place du nombre maximal de prises d'essai mises à sécher simultanément
dans cette étuve.
Ne pas surcharger l'étuve et espacer suffisamment les capsules afin de permettre une
ventilation correcte.
6.2 Dessicateur
Ne jamais superposer les capsules dans le dessiccateur (3.3) et veiller à ce que l'agent
déshydratant utilisé garde son efficacité.
La présente norme décrit une méthode de dosage de l'aflaxotine M1, dans le lait et les produits
laitiers.
Cette méthode est applicable au lait liquide, au lait sec et aux fromages.
La limite de détection de l'aflatoxine M1 par cette méthode se situe à 0,l mg/kg (0,l ppb).
2. PRINCIPE
Extraction au chloroforme sur une prise d'essai, filtration puis purification sur colonne de gel
de silice. Evaporation de l'éluat et dissolution du résidu dans un volume déterminé d'un
mélange benzène-acétonitrile. Chromatographie sur couche mince, mono dimensionnelle dans
le cas du lait et du lait sec et bidimensionnelle dans le cas des fromages, d'une partie aliquote
de cette solution. Détermination de la teneur en aflatoxine M 1 par mesure visuelle ou à l'aide
d'un fluorodensitomètre de l'intensité de fluorescence du chromatogramme sous irradiation
UV, par comparaison avec des quantités connues d'un étalon d'aflatoxine M 1, placé sur la
même plaque que l'échantillon.
Confirmation de l'identité de l'aflatoxine M1.
3. RÉACTIFS ET PRODUITS
Tous les réactifs doivent être de qualité analytique et l'eau utilisée doit être de l'eau distillée
ou de pureté équivalente.
3.1 Chloroforme, stabilité par 0,5-1% d'éthanol au maximum
3.2 n-hexane
3.7.1 Chloroforme-acétone-propanol-2
(87 + 10 + 3 ; V/V)
3.7.2 Oxyde diéthylique-méthanol-eau (95 + 4 + 1 ; V/V).
Mélanger un excès de chlorure de sodium dans l'eau(environ 400g/1). Laisser reposer une
nuit pour s'assurer de la saturation.
3.11 Solution étalon d'aflatoxine Mi, à environ 0,25 mg/ ml dans le mélange benzène-
acétonitrile (3.6), préparée et contrôlée comme ci-après.
Effectuer à l'abri de la lumière les dilutions convenables pour obtenir une solution étalon dont
la concentration en aflatoxine M1 soit de environ 0,25 mg/ml.
Déposer sur une plaque (4.6) 5 ml de la solution mère d'aflatoxine M1 à 8-10 mg/ml (3.11.1).
Développer
chromatogramme comme indiqué en 5.3.1. Sous lumière UV, la fluorescence ne doit donner
lieu qu'à la perception d'une seule tache et aucune fluorescence ne doit être perçue dans la
zone du dépôt d'origine.
3.12 Gel de silice, pour chromatographie sur colonne, granulométrie : 0,05 mm à 0,20 mm.
3.13 Gel de silice, pour chromatographie sur couche mince, GHR ou équivalent.
4. APPAREILLAGE
4.4 Colonne pour chromatographie, en verre (diamètre 10 mm, longueur 300 mm) avec
robinet, munie à son extrémité d'un tampon de laine de verre ou d'une plaque de verre fritté.
Matériel nécessaire à la préparation des plaques (voir4.6)et au dépôt des taches (pipettes
capillaires ou microseringues), cuve de développement.
4.6 Plaque de verre pour chromatographie sur couche mince prêtes à l'emploi de 200 mm
X 200 mm ou de 1 00 mm X 1 00 mm, ou de 200 mm X 200 mm préparées comme suit (les
quantités indiquées conviennent pour recouvrir cinq plaques): introduire 30 g de gel de
silice(3.12)dans une fiole conique, ajouter 60 ml d'eau distillée, boucher et agiter une minute.
Etendre la suspension sur les plaques de manière à obtenir une couche uniforme de 0,25 mm
d'épaisseur. Les laisser sécher à l'air et les conserver ensuite dans un dessiccateur.
Au moment de l'emploi, activer les plaques en les maintenant durant 1 h dans une étuve à 110
°C.
4.16 Pipette, de 50 ml
5. MODE OPÉRATOIRE
Agiter l'ampoule pendant 60 s et laisser décanter jusqu'à séparation des deux phases (environ
2 min) puis soutirer la phase chloroformique dans une fiole conique de 125 ml (4.14).
Ajouter 10 g de sulfate de sodium (3.8) dans la fiole conique et agiter de temps en temps
pendant environ 3 min et filtrer sur papier filtre (4.11) en récupérant la phase chloroformique
dans une éprouvette graduée de 100 ml (4.15). Noter le volume ainsi récupéré.
Peser, à 0,01 g près, 5 g de lait sec et les mettre dans une ampoule à décanter de 250 ml
(4.13). Ajouter 50 ml d'eau et agiter l'ampoule pendant 10 s. Ajouter 10 ml de la solution
saturée de chlorure de sodium (3.9) et 120 ml de chloroforme (3.1) mesurés avec soin à l'aide
d'une éprouvette, et opérer comme pour le lait.
Casser les émulsions, si nécessaire, par centrifugation.
5.1.3 Fromages
Peser, à 0,01 g près, environ 15 g de fromage coupé en petits morceaux, les placer dans le bol
du broyeur(4.1).
Filtrer le broyat obtenu sur papier filtre (4.11) dans une fiole conique de l25 ml (4.14). Fermer
l'extrémité du papier filtre et comprimer le papier filtre et son contenu afin de récupérer le
maximum de filtrat.
Ajouter 10g de sulfate de sodium (3.7) dans la fiole conique et opérer ensuite comme pour le
lait.
5.2 PURIFICATION
Remplir à moitié avec du chloroforme (3.1) la colonne pour chromatographie (4.4) et ajouter
2,0 g de gel de silice (3.1 2).
Une fois le gel de silice mis en place avec environ 3 ml de chloroforme surnageant, ajouter 2
g de sulfate de sodium (3.8) et rincer l'intérieur de la colonne avec du chloroforme. Eliminer
le chloroforme jusqu'à obtention d'un surnageant de 1 cm au-dessus de la couche, de sulfate
de sodium.
5.2.2 Purification
Verser en plusieurs fois la totalité du filtrat recueilli en 5.1 à travers la colonne préparée. Si la
vitesse d'écoulement est trop lente, remuer avec précaution le sulfate de sodium avec
l'agitateur (4.10). Rincer l'éprouvette graduée avec du chloroforme et l'ajouter au filtrat dans
la colonne. Lorsque le filtrat a atteint la partie supérieure du sulfate de sodium, rincer au
chloroforme l'intérieur de la colonne et laisser s'écouler la quantité ajoutée.
Tracer sur une plaque (4.6), conformément au schéma de la figure 1, deux droites destinées à
délimiter la migration des fronts du solvant. Déposer sur la plaque à l'aide de pipettes
capillaires ou de microseringues les solutions suivantes :
5.4 DÉTERMINATION
Localiser avec précaution à l'aide d'un crayon les taches de l'extrait supposées être de
l'aflatoxine M et une tache de la solution étalon. Déposer sur ces taches 5 ml du mélange
hexane-acide trifluoracétique (3.10).
La présence d'aflatoxine Ml est confirmée si, de plus, les valeurs des Rf des taches
fluorescentes bleuesdues au produit de la réaction aflatoxine Ml - acide trifluoracétique, sont
identiques.
où :
PROCÊS-VERBAL D'ESSAI
Le procès-verbal d'essai doit indiquer la méthode utilisée et les résultats obtenus. Il doit, en
outre, mentionner tous les détails opératoires non prévus dans cette norme, ou facultatifs, ainsi
que les incidents éventuels susceptibles d'avoir agi sur les résultats.
I
2
6
B
6,5
12
1,5
A C D E
20 x20 2 11 1 1 1 4
cm
10 x 10 1,5 4,5 1 1 1 1
cm
Figure 1
1.8. LAIT
On entend par acidité titrable du lait, l'acidité déterminée dans les conditions décrite par la
présente méthode . Elle est exprimée conventionnellement en grammes d'acide lactique par
litre de lait
2. PRINCIPE
3. REACTIFS
Solution titrée (0,111 N) (*), 1ml de cette solution correspond à 0,01 g d'acide lactique. Elle
peut être préparée en diluant à 1000 ml; 111ml de solution d'hydroxyde de sodium N.
Le dosage peut aussi être effectué au moyen d'une solution d'hydroxyde de sodium 0,1N
3.2 Phénophtaléine
__________________________________________________
4. MODE OPERATOIRE
Dans bécher introduire 10ml de lait prélevé à la pipette, ou peser, à 0, 001g près, environ 10 g
de lait.
4.3 Dosage
Ajouter dans le bécher 0,1ml de la solution de phénolphtaléine (3.2). Titrer par la solution
d'hydroxyde de sodium (3.1) jusqu'à virage au rose facilement perceptible par comparaison
avec la solution témoin constitué du même lait.
Après le virage, la teinte rose disparaît progressivement. Il n' y a pas lieu de tenir compte de
cette décoloration. On considère que le virage est atteint lorsque la décoloration rose persiste
pendant une dizaine de secondes.
a) L'acidité, exprimée en grammes d'acide lactique par litre de lait, est égale à:
où
Si l'on utilise une solution d'hydroxyde de sodium 0,1N, le résultat ci-dessus doit être
multiplié par 0,9
b) L'acidité exprimée en grammes d'acide lactique pour cent grammes de lait, est égale à:
Où
Si l'on utilise une solution d'hydroxyde de sodium 0,1N, le résultat ci-dessus doit être
multiplié par 0,9
Prendre comme résultat la moyenne arithmétique des résultats obtenus lors des déterminations
si les conditions de répétabilité sont remplies. dans le cas contraire, effectuer à nouveau les
déterminations.
5.2 Répétabilité
BEURRE
DETERMINATION DE LA TENEUR EN EAU
Observation:
Préparation de l’échantillon en vue de la détermination de la teneur en eau.
L’échantillon doit être homogène.
Dans le récipient de Prélèvement, introduire plusieurs billes de verre de 20 mm de
diamètre. Fermer hermétiquement le récipient; le plonger dans un bain d'eau
thermostaté à
28°C + 1°C.
Sortir de temps en temps le récipient (sans le déboucher) et l'agiter manuellement, assez
vivement et dans tous les sens, pour que les billes traversent la masse du beurre
ramolli.
Dans tous les cas, la durée de l'agitation doit être suffisante pour que le beurre ait acquis
une texture souple et homogène.
Plonger ensuite le récipient dans un bain d'eau glacé et poursuivre l’agitation jusqu'à
solidification de la masse.
Essuyer le récipient, l'ouvrir et peser rapidement les prises d'essai.
1. DÉFINITION.
On entend par teneur en eau du beurre la perte de masse déterminée dans les conditions
décrites ci-après.
Elle s'exprime en grammes pour 100 grammes.
2. PRINCIPE.
3.MATIÈRES AUXILIAIRES.
4.APPAREILLAGE.
5. MODE OPÉRATOIRE.
5.4 Détermination:
Placer la capsule dans l'étuve (4-2) pendant deux heures.
Mettre ensuite la capsule à refroidir dans le dessiccateur
( 4 -3). Peser à 1 mg près.
Répéter le séchage à l'étuve pendant des périodes de une heure, suivies de refroidissement
dans le dessiccateur et de pesées jusqu'à ce que la perte de masse entre deux pesées
successives n'excède pas 3 mg.
Dans le cas d'une augmentation de masse, prendre, comme résultat, la pesée la plus faible.
Effectuer au moins deux déterminations sur le même échantillon préparé.
où:
6.2 Répétabilité:
1.9. BEURRE
1. DÉFINITION
on entend par teneur en sel du beurre, la teneur en chlorures déterminée selon la technique
décrite ci-après, calculée en chlorure de sodium et exprimée en gramme pour 100 grammes.
2. PRINCIPE
Après fusion du beurre par adjonction d’eau bouillante, titrage selon la méthode de Mohr des
chlorures du mélange avec une solution de nitrate d'argent, en utilisant le chromate de
potassium comme indicateur.
3. RÉACTIFS.
4. APPAREILLAGE.
5 . MODE OPÉRATOIRE.
Dans la fiole conique (4.1) peser à 10 mg près environ 5 grammes de l échantillon préparé.
5.3 Détermination
Procéder simultanément à un essai à blanc en utilisant les mêmes réactifs, dans les mêmes
proportions et en suivant le même mode opératoire.
La teneur en sel exprimée en grammes de chlorure de sodium pour 100 grammes de beurre est
égale à:
ou:
V1 est le volume en millilitres de solution de nitrate d'argent 0,1N utilisé lors de l'essai
proprement dit;
V0 est le volume en millilitres de solution de nitrate d'argent 0,1 N utilisé lors de l'essai à
blanc;
6.2 Répétabilité
Propriété que possède la poudre de lait de se dissoudre dans une solution d’eau
2. PRINCIPE
La poudre est agitée avec de l'eau et les solides totaux de la suspension sont déterminés avant
et après centrifugation. La quantité de poudre restant en suspension après centrifugation est
exprimée en tant que pourcentage de la quantité totale en suspension et est considérée comme
une mesure de solubilité.
3. APPAREIL
4. MODE OPERATOIRE
pour tous les types d'échantillons, pipeter 2ml du tube, peser dans un récipient métallique taré
avec le couvercle, et déterminer les solides totaux par séchage sur un bain-marie et puis dans
une étuve durant une heure et demi. Centrifuger durant 10 minutes à 2000 tours/min et
déterminer les solides totaux. du liquide surnageant.
5 EXPRESSION DES RESULTATS
où:
OBSERVATION
Les poudres séchées au spray sont en général complètement solubles, celles qui sont
séchées au rouleau le sont à 80% ou plus. Les résultats dépendent de l'exactitude des
conditions du test et de l’acidité de la poudre, alors il est préférable de comparer les
résultats avec ceux d'une poudre séchée au spray et raisonnablement fraîche. Les
poudres deviennent moins solubles avec l’âge, ce qui en affecte la qualité.