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A nos amis les plus proches, avec qui nous avons partagé les
meilleurs et les pires moments de notre cursus universitaire.
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Remerciement
Nous remercions, en premier lieu, nos chers encadrants Monsieur OURROU Smail à qui nous
exprimons notre reconnaissance et gratitude pour son soutien tout au long de la période de notre
stage, et Madame SENHAJI Saliha à qui nous adressons notre sincère admiration pour les
encouragements et l’ambition qu’elle nous a inspirée.
Nous tenons à remercier aussi, le corps administratif de Ciments du Maroc pour cette opportunité
qu’ils nous ont offert par l’accord de notre demande de stage, nous avons beaucoup appris au sein
de votre organisation.
Nous faisons part de nos sincères remerciements, à l’ensemble des techniciens, de leurs efforts qui
nous ont permis de mener notre stage dans une ambiance bienveillante.
Finalement, dans l’impossibilité de citer tous les noms, nous adressons nos remerciements à toute
personne qui a contribué de près ou de loin à l’accomplissement de ce travail.
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Introduction
L'industrie du ciment est ce qu'on appelle une industrie de base parce qu'elle se situe à la source du
développement économique. De son principal dérivé, le béton, dépend tout l'équipement d'un
pays : logement, écoles, ponds, barrages, routes, etc.
C’est aussi une industrie lourde du fait qu'elle traite une grande masse des matières premières de
faible valeur initiale pour aboutir à un produit également d'un faible prix mais dans des
installations d'un coût extrêmement élevé. Comme la croissance économique et démographique
dans les nouveaux pays industrialisés implique une grande consommation de matériaux de
construction et notamment celle de ciments.
Dans ces conditions, Ciments du Maroc usine AIT-BAHA est inscrit dans un processus
d’amélioration continue de sa productivité en maitrisant chaque étape de son processus.
Dans ce cadre, Nous sommes amenés à améliorer l’efficacité de l’unité de concassage et ceci par
l’atteinte du débit maximal inscrit sur la fiche signalétique du concasseur utilisé au concassage de
la matière première.
Ensuite, la deuxième partie présente l’implantation de la méthode MRP par laquelle nous avons
procédée pour traiter la problématique de notre sujet.
Cette méthode reposant sur l’utilisation des outils de la qualité dans toutes ces phases, dans
l’objectif d’organiser les données pour faciliter l’analyse et l’interprétation des résultats.
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Liste des figures :
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Liste des tables :
Tableau 1 : Produits fabriqués 14
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Sommaire :
Dédicace ………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Remerciement……………………………………………………………………………………………………………………………………..
Introduction…………………………………………………………………………………………………………………………………………
I. Problématique ............................................................................................................................................ 21
Conclusion………………………………………………………………………………………………………………………………..
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Partie1 : Présentation de l’entreprise et
du cadre de projet
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Chapitre 1 : Présentation générale de la société
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Raison sociale : Ciments du Maroc
Forme Juridique : Société Anonyme
Date de création : 28 Juin 1951
Activité principale : Production et
commercialisation de ciments et BPE
Capital : 1 443 600 400 MAD
Effectif : 1080
Production annuelle : 4 850 000
tonnes
Siège Social : Lotissement Moulay
Driss - lot n° 30 - Bd Panoramique
Californie - Casablanca
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III.2. Spécificité et performance :
Mise en service en juillet 2010, l’usine d’Aït Baha est l’une des plus modernes cimenteries dans le
monde. Elle a bénéficié des technologies les plus économiques et les plus avancées en matière de
protection de l’environnement et d’économie de l’énergie et de l’eau. Il est à signaler que c’est
l’une des rares usines au monde à être dotée d’une technologie de cogénération consistant en la
production d’électricité à partir de la chaleur résiduelle des gaz de four traditionnellement rejetés
dans l’atmosphère. L’unité est composée de plusieurs ateliers, chacun servira pour une fonction
bien ciblée dans la fabrication du ciment, il s’agit d’une usine complète avec une ligne à voie
sèche d’une production annuelle de 1,6 millions de tonnes de clinker et 2 millions de tonnes de
ciment, la réalisation de ce grand projet nécessitait un montant de 3,5 milliards de dirhams.
Directeur Usine
Secrétariat
Achats Social et
Maintenance Production gestion du Comptabilité et
usine Contrôle de
personnel
gestion
Comptabilité
Qualité et
Labo
Magasin
Figure 2 : Organigramme de l’usine d’Ait Baha
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Chapitre 2 : Processus de fabrication du ciment
I. Fabrication du Ciment :
Le procédé de production du ciment ; au sein de l’unité d’Ait-BAHA ; comprend 10 étapes, c’est un
procédé complexe qui exige un savoir-faire, une maîtrise des outils, des techniques de production,
des contrôles rigoureux continus de la qualité du produit, et un matériel performant. Dans la suite,
de cette partie, une description de la voie sèche de production du ciment au sein de l’unité d’Ait –
BAHA.
I.1. Le ciment : définition et composition :
Le ciment est une substance hydraulique, finement moulue qui gâchée avec de l’eau, forme une
pâte qui fait prise et durcit rapidement, atteignant en peu de jours son maximum de résistance suite
à des réactions et processus d’hydratation. Son emploi le plus fréquent est sous forme de poudre
utilisée avec de l'eau pour agréger du sable fin et des graviers (granulats) pour donner le béton. Le
mot " ciment " peut désigner différents matériaux comme par exemple :
Le plâtre
La Chaux commune
La pouzzolane naturelle
Le ciment prompt
Le ciment Portland appelé aussi ciment artificiel
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Figure 3 : Constituants principaux du ciment
Avant d’entamer le processus de fabrication du ciment, on va définir le produit fini ainsi que les
différentes matières premières.
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Tableau 1 : Produits fabriqués
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Figure 4: Les 10 étapes de fabrication du ciment
L’opération de concassage a pour but de réduire la granulométrie des blocs de pierre en fragments
de faibles dimensions (40 à 80 mm), avant d’être acheminés dans un hall de stockage.
L’unité d’Ait BAHA dispose d’un atelier de concassage de marque Thyssen Krupp des
matériaux calcaires.
Le Calcaire concassé, est acheminé ensuite par un convoyeur à bande de longueur 1.500 m vers
le hall de stockage Calcaire. Pour les matières premières Argile, Schiste et Pouzzolane, ils sont
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acheminés au site par des camions transporteur à partir des carrières situées dans la région de
Souss-Massa.
II.6. Cuisson :
Pour améliorer le bilan thermique, des échangeurs à cyclone (la Tour préchauffeur) sont
utilisés en amont du four pour préchauffer la farine à une température aux environs de
900°C. Le transfert de la chaleur dans les cyclones est dû à l’échange entre les gaz chauds
sortant du four et le cru circulant à contre-courant, ce qui permet la décarbonatation du
carbonate de calcium pour donner la chaux (CaO) avec dégagement du gaz carbonique
(CO2). Ce processus est appelé pré-calcination.
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Dans le four rotatif, la matière subit des transformations chimiques nécessaires à la
fabrication du produit semi-fini « Clinker ».
II .7. Le refroidissement :
Sortant du four le clinker, à une température de 1200° passe par un refroidisseur qui assure trois
fonctions principales :
-Refroidir le clinker sortant du four, par l’air frais fourni par des ventilateurs, T = 90°
-Récupérer le maximum de chaleur contenu dans le clinker,
-Assurer la trempe du clinker par un refroidissement énergétique et rapide. Une fois refroidit, le
clinker subit une opération de concassage pour réduire la granulométrie.
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II.9. Broyage Ciment :
Pour donner naissance au ciment, le clinker doit être finement broyé avec du gypse (un régulateur
de prise) dans des broyeurs verticaux.
L’atelier est équipé de Deux Broyeur Verticaux, constructeur allemand LOESCHE, dont les
capacités de chacun sont les suivants :
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Figure 7 : 4 silos de stockage produit finis
Grâce à des Aéroglisseurs, le ciment est transféré vers l’atelier d’ensachage. Cet atelier est équipé
de 5 machines ensacheuses VENTOMATIC, 12 becs, avec une capacité de 3.600 sac/h pour des
sacs de 50 kg.
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III.Les ressources d’énergie utilisées :
III .1.Energie Thermique :
Le coke de pétrole et charbon constituent les principaux combustibles utilisés pour la production
du clinker. Ils sont stockés dans un Hall couvert avec une capacité de stockage de 55.000 T, muni
d’un extracteur automatique. L’atelier de broyage des combustibles comprend les principaux
équipements suivants :
- un broyeur vertical FLS Atox 25 avec une capacité de 25T/ h, équipé d’un séparateur
- un filtre de dépoussiérage
- 2 silos de stockage du combustible.
- 2 doseurs rotatifs
Le fuel léger est utilisé uniquement pour chauffer le four rotatif jusqu’à une température
L’énergie électrique haute tension (225 KV) est transformée en moyenne tension (22 KV) dans le
poste électrique principal à l’aide de l’un des deux transformatrices hautes tensions de 40 MVA de
puissance chacun, d’autre part, l’usine possède un parc de groupes électrogènes assurant la
continuité du service en cas de coupure de l’électricité.
Un système de récupération d’énergie (la chaleur des gaz chauds) provenant de la combustion à
l’intérieur du four, pour production d’électricité via un échangeur diathermique (TURBODEN).
Projet d’énergie renouvelable (projet d’avenir) visant à produire l’électricité à partir de l’énergie
solaire.
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Chapitre 3 : Cadrage du projet
I. Problématique
Ciments du Maroc est le leader des ciments au Maroc, pour garder son emplacement il est
primordial de satisfaire ses clients. Néanmoins cette satisfaction engendre des couts de
production très importants, qui doivent être maitrisés par le biais de la maitrise du processus de
fabrication.
Comme c’est prédéfini, le calcaire est le composant principal du ciment, on fait son extraction à
partir de la carrière puis il passe par la première étape dans le processus de fabrication : Le
Concassage.
A l’usine Ait-BAHA nous cherchons à améliorer la productivité de l’unité de concassage tout en
diminuant substantiellement les couts d’exploitation de la carrière d’IMI-MQOURN.
A ce niveau, nous sommes menés à chercher les problèmes qui empêchent le concasseur
d’atteindre son débit optimal (voir la fiche signalétique), et les analyser pour pouvoir trouver
leurs causes et adopter une démarche permettant de proposer des solutions.
Service Qualité
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III. Méthodologie
La « Méthode de résolution des problèmes MRP » est une méthode générale. Elle peut
s’appliquer à plusieurs types de problèmes. C’est une démarche de progrès qui favorise le
changement et l’amélioration. C’est également un langage commun en termes d’outils d’analyse
et de représentation, permettant la résolution d’un problème en passant par un algorithme bien
définit. Elle repose sur une suite logique d’étapes :
1. Choisir le sujet ou le problème à traiter.
2. Identifier, pondérer, classer les causes.
3. Rechercher, choisir, mettre en œuvre les solutions.
4. Suivre et contrôler les résultats
Pour chacune des étapes de la MRP, on associe un certain nombre d’outils qualité.
Or les outils qualité sont un moyen ou un instrument conçu pour réaliser de façon efficace une
tâche précise, selon un mode opératoire bien défini. Relativement autonomes, ils permettent de
cibler et d’appuyer les activités d’amélioration et de changement.
Nous représentons sous forme de tableau les phases de la MRP et leurs outils :
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Tableau 3 : Outils utilisés
Afin d’implanter la méthode MRP dans l’objectif d’analyser le problème du débit de l’unité de
concassage, et faciliter la déduction des causes racines nous allons suivre la démarche
suivante :
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Phase1 : POSER : Définition du problème
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IV. Planification :
Pour rendre cette démarche applicable, nous avons constitué une équipe de travail homogène.
Le problème que nous allons traiter dépend de plusieurs parties du processus, ce qui rend la présence
des spécialistes nécessaire afin de nous aider à comprendre les détails du processus.
La méthode MRP contient des étapes ou l’interaction avec plusieurs entités est une chose
primordiale.
Avant de commencer un projet, il est nécessaire d’établir une planification des taches à effectuer
tout en respectant la date de fin du projet. Pour ceci, nous avons constitué un plan de travail,
comme suit :
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Diagramme de Gantt :
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Partie2 : Implantation de la méthode
MRP pour l’amélioration du Débit de
l’unité de concassage
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Chapitre 1 : Amélioration du débit de l’unité de concassage (Par
la méthode MRP)
I. Phase1 : POSER : Définition du problème
La méthode QQOQCP est un aide-mémoire qui sert à identifier le problème dans son ensemble à
partir de 6 questions :
Quoi : Quels sont les éléments, actions, opérations qui caractérisent la situation ?
Quand : quand se passe la situation : date, mois, jour, poste…? Depuis quand le problème a-t-il été
découvert ?
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Tableau 5: Description de la méthode QQOQCP
Cette étape nous a permis de cerner les entités concernées par le problème et de nous guider en ce
qui concerne la recherche des données.
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La feuille de relevé de données est un document structuré permettant
de recueillir, de manière méthodique, des informations sur une situation ou
un problème donné. Parmi ses objectifs :
Dans notre situation, le problème nous a été annoncée par le parrain du projet, nous
devons donc établir une feuille de relevés du débit du concasseur pendant un an, ce qui va
prouver l’existence du problème au niveau du débit du concasseur, et va nous aider à
préciser notre objectif.
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Le Graphe ci-dessous permet de visualiser le débit du concasseur qui ne dépasse pas 1200t/h.
1600
1400
1200
1000
800
Débit voulu
600
Débit réel
400
200
Toutes ces parties sont complémentaires, la marche dégradée ou l’arrêt d’une partie de ce circuit
affecte directement le débit de l’unité.
En outre, l’unité de concassage à l’usine AIT-BAHA est conçue dans l’objectif d’alimenter deux
circuits de broyage, la première est déjà mise en place tandis que la deuxième reste toujours en
perspectives. Or, le débit actuel de cette unité n’est pas suffisant pour assurer sa mission requise.
Pour ces raisons, nous sommes emmenés à travailler sur toutes les parties de l’unité qui s’avèrent
toutes importantes.
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1.3. Etape4 : Déterminer l’objectif
La fiche signalétique du concasseur, présentée dans la partie précédente, définit que le débit
optimale du concasseur est de 1500t/h.
Pourtant, nous nous sommes assurés, par l’établissement du graphe, que le débit moyen du
concasseur n’atteigne jamais cette valeur souscrite sur sa fiche signalétique.
Dans le cadre de l’amélioration des indicateurs du tableau de bord, nous allons travailler en
accompagnement des deux services de production et de qualité, pour élever le débit du
concasseur à 1500t/h
II. Phase2 : ANALYSER : Analyse des causes
Pour des raisons de cadence élevée du travail et d’engagement du personnel, nous avons tenu
deux réunions séparées, la première regroupant le personnel de la carrière et la deuxième par la
présence des agents du bureau de méthodes, de la salle de contrôle et un technicien du service
mécanique.
D’après les deux réunions du brainstorming, nous avons pu élargir le champ de réflexion
pour capter toutes les causes possibles, nous avons pu aussi établir un premier classement de ces
causes en fonction de leur localisation dans le processus.
Nous avons pu distinguer les causes en amont du concasseur et les causes en aval du
concasseur, ce qui nous permettra de diviser le travail qui suit en deux grandes parties.
Le tableau ci-dessous contient toutes les causes collectées :
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Tableau 7: Classification des causes
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2.2. Etape2 : Analyser les causes
Outil utilisé : Diagramme D’ISHIKAWA
Il est matérialisé par une flèche reliant la cause avec l’effet par lequel le
problème se manifeste.
Pour notre situation, nous avons choisi de classifier les causes selon les 5 M :
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Application de l’outil
Granulométrie de la matière
Problème de coordination entre
Travail non structuré
les agents de la salle de contrôle
et les arrondis
Coupure d’énergie Absence d’un plan de production
Insuffisance du personnel
pour la supervision
Débit faible
du concasseur
La capacité des camions
Déportement des bandes Stock plein
Pannes des camions
lieu
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L’analyse des causes nous a permis de savoir sur quelle type de causes nous devons nous
concentrer, il est clair que nous avons beaucoup de problème au niveau du matériel, des méthodes
utilisés et au niveau du milieu travail.
Afin de mener une étude efficace, nous allons séparer entre les problèmes en amont du
concasseur et les problèmes en aval.
Pendant la réunion du brainstorming, nous avons collecté multiples hypothèses qui empêchent
l’amélioration du débit.
Afin de cerner les causes principales dans cette partie, nous avons établi ce tableau qui montre les
raisons qui font de quelques hypothèses non susceptibles d’être retenues comme causes :
Tableau 8: Analyse des hypotéses
Après avoir éliminé les hypothèses précédentes, nous allons utiliser la matrice à vote pondéré
pour hiérarchiser les causes restantes.
Le procédé qu’on a choisi pour l’élaboration de la matrice à vote pondéré, est le suivant :
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On a proposé trois valeurs que chaque membre de l’équipe doit attribuer aux différentes
causes, selon la cause qui peut être responsable de l’anomalie à son avis.
En additionnant les valeurs données par les membres de l’équipe pour chaque cause, nous
obtenons les résultats suivants :
Tableau 10: Matrice à vote pondéré
Responsable2 1 2 3 3 3 1 1
Responsable3 1 3 2 3 3 2 1
Responsable4 1 2 1 2 3 1 1
Total 4 10 9 11 12 5 4
Après la hiérarchisation des causes, nous avons obtenues trois causes principales, à savoir :
Nous allons chercher les causes racines des causes principales déjà trouvées, en appliquant la
méthode des 5 pourquoi.
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Tableau 11: les 5pourquoi des causes en amont
Les causes P1 P2 P3 P4
principales
Trémie vide
Après l’application des 5 P, nous avons obtenues 3 causes racines qu’on va traiter par la suite :
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B) Partie2 : En aval du concasseur
Dans cette partie nous avons établi, en premier lieu, un tableau contenant toutes les pannes
technique au niveau du circuit du concasseur, ces pannes que nous avons regroupé à partir des
feuilles de marche, des mois de Décembre, Janvier et Février, archivées au bureau de méthode :
Dans ce tableau regroupant toutes les pannes, nous avons coloré de même couleur les
pannes concernant le même équipement.
Tableau 12: les pannes liées au concasseur
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ème
Le tableau précèdent se résume donc par un 2 tableau contenant les causes principale
Tableau 13 : Résumé des pannes
Arrêts
Arrêt Bande 043
Arrêt du jeteur
Arrêt Bande 040
Interventions
mécaniques
Arrêt bande020
Pannes électriques
Arrêt bande002
Arrêt gratteur
Arrêt bande 032
Arrêt broyeur
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Après l’obtention des causes principales en aval du concasseur, on utilise le Diagramme de
Pareto pour les hiérarchiser.
But :
Faire apparaître les causes les plus importantes qui sont à l'origine du plus grand nombre
d'effets. Sachant que 20% des causes sont à l'origine de 80% des conséquences.
Afin de réaliser le diagramme de Pareto, on établit un tableau qui contient la durée de chaque
panne, qui nous a permis de calculer la quantité perdue pendant ce temps d’arrêt et ensuite
estimer ces arrêts en cout comme suit :
Tableau 14: classification par cout
Quantité
Durée en perdue en Le cumul en
Arrêts Durée minute tonne Cout MAD MAD Pourcentage %
Arrêt Bande 043 6h38min 398 6817,872667 136357,4533 136357,4533 25,01571339
Arrêt du jeteur 5h57min 357 6115,529 122310,58 258668,0333 47,45443118
Arrêt Bande 040 4h52min 292 5002,057333 100041,1467 358709,18 65,80766813
Interventions
mécaniques 4h15min 255 4368,235 87364,7 446073,88 81,8353237
Arrêt bande020 2h25min 145 2483,898333 49677,96667 495751,8467 90,94908862
Pannes électriques 1h17min 77 1319,035667 26380,71333 522132,56 95,78881207
Arrêt bande002 25min 25 428,2583333 8565,166667 530697,7267 97,36015085
Arrêt gratteur 15min 15 256,955 5139,1 535836,8267 98,30295412
Arrêt bande 032 15min 15 256,955 5139,1 540975,9267 99,24575739
Arrêt broyeur 12min 12 205,564 4111,28 545087,2067 100
Pour calculer la quantité perdue on a utilisé le débit moyen des 3 mois et le temps moyen
de marche qui nous a donné la quantité produite par heure.
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Pour estimer la quantité en cout, nous avons travaillé par l’estimation de l’usine, en
prenant en compte que le cout d’un tonne de calcaire est de 20 MAD.
0 0
Valeur en Dh Pourcentage %
Pour analyser les causes qu’on a déjà hiérarchisées, nous allons chercher leurs causes racines
par l’application de la méthode des 5 Pourquoi.
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Tableau 15: Les 5pourquoi des causes en aval
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III. Phase3 : RESOUDRE : Recherche et choix de solution
Dans l’objectif de trouver des solutions efficaces aux causes racines trouvées, nous avons
constitué ce tableau qui résume toutes les solutions qu’on a proposés :
Détection de la poussière
Dans ce qui suit, nous allons détailler les solutions qu’on a proposées dans le tableau ci-dessus :
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Tableau 17: Détail de la solution
Principe de fonctionnement :
Un LIDAR est un système optoélectronique composé d’un émetteur laser, d’un récepteur
comprenant un collecteur de lumière (télescope ou autre optique) et un photo-détecteur qui
transforme la lumière en signal électrique, ainsi que d’une chaîne électronique de traitement du
signal qui extrait l’information recherchée.
Le capteur LIDAR LD-LRS facilite le travail sur les tas intérieurs et extérieurs par la
détection du matériau et une mesure de la distance fiables. Lorsqu’il est monté sur un
chargeur de déversement en tas mobile, le capteur 2D-LIDAR recueille les données sur le
contour et le volume des matières premières et les transmet afin qu’elles soient traitées de
manière décentralisée. L’enlèvement des produits en vrac est optimisé et les capacités peuvent
être pleinement exploitées. En se basant sur la mesure de la distance entre le déverseur à
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bande et le tas, le LD-LRS calcule la hauteur de largage minimale et contribue ainsi à éviter la
formation de poussière. Ceci permet d’économiser de l’eau et de l’énergie pour la fixation des
poussières. Le scanner garantit en même temps la protection contre les collisions, ce qui
réduit l’usure et les réparations des véhicules.
Caractéristiques
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Changement de la sonde utilisée dans la trémie principale :
Caractéristiques
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S2 : Elimination de la poussière par un circuit de brumisation
Position du problème :
Pour éliminer la poussière à la sortie du jeteur nous avons choisi d’implémenter un système de
brumisation que nous allons expliquer par la suite :
Tableau 20: Système de brumisation
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- Un diagramme BETE A CORNE : déterminant la fonction principale du système, les utilisateurs
et l’équipement sur lequel agit :
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Tableau 21: Fonctions du système de la brumisation
Désignation Fonction
Le service utilise un tableau de bord pour surveiller et contrôler ses objectifs. Ce document est
établit à la fin de chaque mois par le gestionnaire de la maintenance, il comporte :
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Tableau 22: Elément de tableau de bord
Indicateurs Contenus
Le Tableau de bord n’inclut aucune donnée sur la disponibilité des ateliers suivant :
Atelier Concassage et préparation matières premières
Atelier Expédition
Amélioration à apporter :
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Conclusion
La productivité représente une partie importante du prix de revient de la fabrication du ciment. La volonté
affirmée de réduire les couts de fabrication participe également à la nécessité d’améliorer les performances
des cimenteries.
Dans cette optique Ciments du Maroc, usine Ait-BAHA, adopte une stratégie efficiente pour pouvoir
accroitre la productivité de ses équipements. Dans cette vision, nous avons élaboré notre projet de fin
d’année ayant pour objectif l’amélioration du débit de l’unité de concassage IMI-MQOURN.
Pour ce faire, nous avons établi un diagramme de Gantt pour la planification de notre projet et l’aide à la
gestion du temps, Ensuite nous avons constitué une équipe de travail pour faciliter la collecte des données et
rendre la communication plus fluide.
La méthode de résolution des problèmes MRP s’est avéré la plus adéquate vu qu’elle est organisée sous
forme d’un ensemble d’étapes enchainées qui nous a facilité la compréhension du problème, la détection et
l’analyse des causes ainsi que l’étude des solutions proposées.
Afin d’implanter cette méthode, qui s’établie sur 12 étapes, nous avons commencé par la première phase qui
englobe l’identification du problème, sa quantification et la déduction de l’aspect important du problème
trouvé. Dans notre situation, on a identifié un besoin d’amélioration du débit de l’unité de concassage IMI-
MQOURN.
Ensuite, nous avons analysé et hiérarchisé les causes contribuant à l’accentuation de cette situation,
commençant par les problèmes situés en amont du concasseur qui sont définis comme suit :
- Des blocs de taille insupportée par le concasseur sont produits lors de l’abattage à ciel ouvert des
gradins.
- La trémie principale du concasseur est souvent à niveau bas à cause de l’action non organisée du
transport de la matière au niveau de la carrière.
Après avoir identifié les causes racines, nous sommes passés à la phase des solutions ou on a collecté et
développé les propositions de solutions possibles qui se sont trouvés comme suit :
En outre, les autres problèmes se situant au niveau de la carrière ont été hors de notre périmètre de travail tant
que cette partie du processus est sous-traitée ce qui rend la collecte des données difficile. Par la suite, nous
nous sommes contentés de proposer quelques perspectives à prendre en considération par la société de sous-
traitance ECDS :
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Webographie :
www.piloter.org
www.wikipedia.org
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