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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPERIEUR -----------------
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UNIVERSITE DE MAROUA -------------------
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ECOLE NATIONALE SUPERIEURE Tél : +237226200376/22620890 ENGINEERING OF MAROUA
POLYCTECHNIQUE DE MAROUA Fax : +23722291541/22293112 ------------------
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DEPARTEMENT DE GENIE TEXTILE LEATHER ENGINEERING
Site : http://www.ennspm.uni-maroua.cm
ET CUIR ------------------
------------------
Présenté Par :
Ce mémoire est authentique et n’a antérieurement pas été présenté pour l’acquisition de
quelques grades universitaires que ce soit.
…………………………… …………………………….........
………
ii
DEDICACE
iii
REMERCIEMENTS
Le travail de recherche présenté dans ce mémoire a été possible par la volonté de Dieu et grâce à la
contribution scientifique, morale, matérielle et financière d’un certain nombre de personnes de bonne
volonté que je tiens à remercier.
Je tiens aussi à remercier M. FOUDA OTTOU Eric Didier, Chef de Service Adjoint au
QCM au sein de la CICAM de Douala qui a assuré l’encadrement professionnel de ce
mémoire.
A tous mes camarades de promotion, mes amis et proches en particulier les ingénieurs
NSANGOU Abdouramane et AMBASSA Daniel Bertrand pour leur contribution dans
l’élaboration de ce mémoire.
Enfin à tous ceux qui de près ou de loin, qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à la
réalisation de ce mémoire et dont j’ai omis de remercier.
iv
TABLE DES MATIERES
II. 2 METHODES....................................................................................................................... 27
III.6 Résultat obtenu sur la qualité du tissu après l’impression des imprimés........................49
CONCLUSION GENERALE.........................................................................................................52
vi
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES...........................................................................................53
ANNEXES................................................................................................................................. 55
vii
LISTES DES FIGURES
viii
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 7 : Synthèse des résultats obtenus sur le test d’hydrophilité lors de la traçabilité de
nos 29 balles de tissu écru…………………………………………………………………….39
Tableau 8 : Etude comparative d’un essai d’impression et l’impression à l’échelle
industrielle…………………………………………………………………………………….42
Tableau 10 : Suivi du test de solidité au lavage des imprimés sur nos 29 balles de tissu à
l’atelier impression……………………………………………………………………………49
ix
LISTE DES ABREVIATIONS, ACRONYMES ET SIGLE
HM : Hydrophilité Moyenne
BLT : Blanchiment
CR : Caustification Réductrice
x
Annexe 1 : Fiche de préparation des écrus…………………………………………………...55
Annexe 3 : Le densimètre…………………………………………………………………….57
RESUME
Il ressort de ce travail que la méthode d’ISHIKAWA et les tests hydrophilité répondent aux
exigences de l’entreprise.
ABSTRACT
The present study consists in improving the quality of the loincloths and optimizing its
production by monitoring the manufacturing chain carried out during the period from January
to June 2023 at CICAM II in Douala. The methodology followed made it possible to consider
xii
several different methods from the production stage to its final destination. First, we had to
carry out the physic-chemical analyzes on the material: ecru fabric. Secondly, the
ISHIKAWA method was used; thirdly, we had to do the tests before and after printing. Then
the choice of the final ISHIKAWA method according to the rate of satisfying the
requirements of the company. The following results were obtained: to note the non-
conformity of the printed materials which is due to poor traceability and to the manufacturing
tools, most of which are in defective condition. A workforce that is in need of retraining to
meet the needs and requirements that the company must meet. To overcome this problem,
suggestions were made with the aim of improving the quality of the loincloths on the density
of the various baths before the start of each of the operations (bleaching and caustification), to
control and improve the quality of the water, to train and strengthen the skills of the staff. On
the other hand, a point of honor must be made on the use of marking techniques, this by
setting up archiving procedures to guarantee long-term traceability.
It emerges from this work that ISHIKAWA method and the hydrophilicity tests meet the
company’s requirements.
xiii
INTRODUCTION GENERALE
De nos jours, la fabrication des produits locaux et particulièrement les imprimés industrielle
est une filière très appréciée. Les imprimés (pagnes) ont toujours constitués une part
importante dans l’habillement humaine. Une large gamme tant au niveau de l’impression, que
de la qualité est offerte par la société. Ceci est dû au fait que l’humanité a pris conscience que
ces imprimés (pagnes) jouent un rôle important dans son quotidien et particulièrement dans
son développement économique. Toutefois, au regard des concurrences entre les imprimés
produites de façon artisanales et celles manufacturées, on constate que les imprimés
industrielles sont plus appréciés. Ceci serait dû au fait que les imprimés industrielles sont
obtenues par les méthodes bien standardisées, bien contrôlées et les produits obtenus sont de
bonne qualité et stable. Tandis que les imprimés artisanaux sont obtenus à partir de techniques
empiriques basées sur les expériences. Ces techniques de production n’ont pas évolués au fil
du temps et les produits obtenus sont instables, du faite de la présence des contaminants qui
peuvent altérés les qualités et qui rend le produit conservable. En effet, ces imprimés se
retrouvent en quantité importante dans nos marchés, leurs fabrications dans nos sociétés ont
un effet bénéfique dans nos sociétés permettant de nos habiller et limiter les exportations des
imprimés d’ailleurs. Face à ce problème rencontré à l’usine et le manque des appareils pour
certains tests, il se pose un problème qui est celui de la non-conformité et la qualité des
produits de la CICAM et l’utilisation de certaines méthodes seules contribuerait il à
l’amélioration de la qualité des imprimés notamment (pagnes). Dans le cadre de mettre sur
pied un produit de qualité et conforme sur le marché, afin de répondre favorablement à la
demande de la population, l’objectif général de ce travail est de déterminer les problèmes liés
à l’impression qui peuvent influencer sur la qualité des imprimés (pagnes) de la préparation
jusqu’au calandrage dans une usine textile : cas de la CICAM de Douala II.
Pour mener bien ce travail, ce mémoire sera articulé en trois chapitres comme suit :
1
c’est-à-dire donner sa situation géographique, son historique et présenter son
organigramme hiérarchique. Et enfin, la deuxième partie présente les
généralités sur les imprimés et les colorants
− Chapitre 3 : Résultats et Discussion qui présente ici les résultats qui découlent
des diverses analyses effectuées au cours de ce présent travail ;
2
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL D’ACCUEIL
ET REVUE DE LA LITTÉRATURE
3
I.1 PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
I.1.1 Historique de la CICAM
En 1965, les activités de la CICAM vont connaitre des perturbations suite aux différentes
crises économiques durant la période allant de 1985 à 1995 a savoirs :
La baisse continue du dollar américain qui détériore les prix des produits à l’exportation ;
L’année 1993 marque la reprise effective de ses activités et devient au fil du temps un
ensemble dynamique offrant aux consommateurs une très large gamme de produits de qualité
adapté aux exigences technico-économiques actuelles. La mise sur pied d’un plan de
restructuration a été sans contestation un succès et permet aujourd’hui à la CICAM de
participer de façon active à l’amélioration de l’environnement économique du Cameroun et
par extension de la sous-région Afrique centrale. Dès lors, la CICAM a connu une stabilité de
ses activités.
4
La première étant de procéder à la fabrication des tissus textiles par la transformation du
coton, ce dernier produit dans les vastes étendus de la sous-région ;
La seconde étant la commercialisation des dits tissus textiles dans le marché camerounais.
L’usine de CICAM 1 est située dans la zone industrielle Bassa non loin du carrefour Ndokoti,
du côté gauche en allant vers PK8. Elle est au centre de grandes entreprises telles que
SOCAVER, BICEC, GUINNESS et la SABC.
5
I.1.6 Fonctionnement de la CICAM
L’usine de Douala 1 est l’une des filiales de la CICAM. Elle s’occupe de la teinture des
éponges, des supports lourds (drilles, chevrons, gabardines et draps) et des tissus synthétiques
(tropicfil : destiné à la confection des tenues scolaires), ainsi que de l’impression des tissus
pagnes tous provenant soit de l’usine de Garoua en tissus écrus ou soit par importation depuis
la Chine ou le Benin. Généralement la séquence d’étapes du processus de teinture, impression
et finissage continuent. On y prépare la matière à la teinture ou à l’impression, on la teint ou
on l’imprime puis on passe aux étapes d’apprêtage et de finissage. Ces étapes dépendent
d’une série de facteurs essentiels, notamment :
Des colorants
De la température
De la teinture
De la machine utilisée
La teinture, l’impression et le finissage des tissus éponges consistent à leurs donner les
caractéristiques adaptées à son utilisation comme produits intermédiaires ou finaux par
exemple :
La couleur
La brillance
La texture
La stabilité dimensionnelle
La confectionnabilité
Les opérations de teinture des tissus et éponges ainsi que celles de l’impression des tissus sont
reparties au sein de l’usine où on retrouve :
− L’impression des pagnes : qui est une teinture localisée qui se fait tout d’abord par des
techniques chimiques avec l’utilisation des différents colorants (réactifs, cuves et dispersés) et
6
ensuite par l’apport mécanique ou on retrouve l’impression au cadre rotatif avec les cylindres.
Ces cylindres sont préparés à l’atelier photogravure. La photogravure est un procédé
permettant d’obtenir des cylindres gravés des motifs à reproduire, qui sont ensuite imprimé
sur des supports divers. Avant toute opération d’impression, les supports subissent des
opérations de prétraitement ayant pour but de débarrasser les tissus de toutes impuretés qu’ils
peuvent contenir (amidon, pectines, graisses, les cires, les huiles issues de l’opération de
filature et souillures diverses) et aussi de contribuer à la relaxation des tissus qui ont été
fortement étiré lors du tissage.
La caustification est une opération qui consiste à rendre un tissu hydrophile c’est-à-dire
capable d’absorber de l’eau facilement. Cette dernière se fait à chaud sur la machine
appelée la BENINGER ou à froid à la Flambeuse et enfin le lavage qui peut être effectué
à la SAIC ou à la LAVEUSE 3. A la fin du prétraitement, les tissus doivent être propres
et parfaitement hydrophile.
Ce mot (pagne) pourrait avoir été emprunté à l'espagnol paño désignant le pan (de tissu)
venant lui-même du latin pannus « morceau d'étoffe » [2].
Ce mot était féminin jusqu'au début du XIX e Siècle. La Pérouse dans la description de ses
voyages[3] l'utilise pour désigner plus largement « un coupon d'étoffe qui sert à [...]
envelopper le corps » et en 1850 Flaubert l'utilise pour décrire « de petits caleçons de cuir »
utilisés en Afrique[4]. Une version en est décrite par J. W. en 1941 comme « un vêtement
7
dont un pan est entouré autour de la taille et l'autre passé entre les jambes et ramené à la
ceinture, l'extrémité libre flottant par-devant » [5].
Les imprimés de pagnes ont une origine ancienne et diverses cultures revendiquent leur
paternité. Cependant, certains pays d’Afrique de l’Ouest comme le Ghana, le Togo, le Nigeria
et la Côte d’Ivoire sont particulièrement connus pour leurs imprimés traditionnels.
L’origine des imprimés remonte à l’époque où les Européens ont commencé à commercer
avec l’Afrique de l’Ouest. Les tissus imprimés étaient initialement importés d’Europe et
d’Asie, mais au fil temps, les Africains ont commencé à développer leur propre style
d’impression sur tissu. Au XIXe siècle, les hollandais ont joué un rôle important dans
l’importation de tissus imprimés en Afrique de l’Ouest. Ils ont développé des motifs
spécifiques pour répondre aux goûts des différentes régions d’Afrique et ont créé des modèles
qui étaient populaires auprès des populations locales [6].
Aujourd’hui, les pagnes africains sont devenus une part intégrante de la culture et de
l’identité africaines. Chaque motif raconte une histoire et possède une signification
symbolique.
9
analogues à ceux de la teinture. Tout procédé d'impression implique en principe les phases
suivantes :
Tissus écrus
Tissus hydrophiles
Préparation de la
pâte d’impression
Impression
Tissus imprimés
Fixation
Post-traitement Pagnes
Principe
Les rouleaux impression disposés au tour du presseur en fonte ou en acier sont munis de
garniture pour permettre entre autre une meilleure pénétration du colorant dans le tissu, sont
appliqué entre une forte pression contre le tissu qui se déroule. Le tissu pénètre dans la
gravure du rouleau, et s’imprime en absorbant la couleur. Les couleurs sont placés dans les
barques situées en dessous de chaque rouleau d’impression et une brosse.
10
Figure 2 : Impression au rouleau
Utilisation
Elle est utilisée pour :
Principe
Le tissu arrive dans l’atelier de préparation sur rouleau est placé avant l’appareille
d’alimentation et tension constante et régulière et réglable à l’emplacement correcte sur la
machine à imprimer ou il est collé sur le tapi en caoutchouc sur lequel se fait l’impression.
11
Figure 3 : Impression au cadre plat
Utilisation
Elle est utilisée pour :
12
Figure 4 : Impressions au cylindre
Les cadres rotatifs ou cylindres sont placés les uns derrière les autres tout au long d’une table
horizontale. Le tissu est amené par un gros dévidoir et déposé sur le tapis enduit d’un adhésif,
le plus souvent thermoplastique. Le déplacement continu du tapis achemine successivement
l’étoffe sous chacun des couleurs du dessin. Comme pour l’impression au cadre, il faut un
cylindre par couleur présente sur le motif. Le designer textile détermine au préalable le
nombre de couleurs présentes dans un dessin lors de la séparation des couleurs du motif (par
exemple, 8 cylindres). Les différentes couleurs seront alors superposée avec grande précision
pour constituer le motif final se répète indéfiniment).
Caractéristique
- des pompes alimentent directement les cardes en couleur situé sur la machine
- un basque à colle avec fournisseur et racle en caoutchouc permet de collé le tissu sur
la table d’impression
- un dispositif de lavage brosse et nettoie-le tapi sur son trajet retour
Avantage
o Grande vitesse
o Gravure de cylindre pas chère et facile à réparer
o Couleur vive
Inconvénient
Utilisation limité
Grande consommation des couleurs
Mécanique assez légère des machines
Les étapes pour résumer l’impression au cadre rotatif sont :
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Création du motif/maquette
Mise au raccord
Réduction et séparation des couleurs
Coloration
Gravure des cadres (un par couleur)
Préparation des encres
Défilement en continu du tissu lors de l’impression
Traitement du tissu : apprêts mécaniques et/ou apprêts chimiques[9].
I.2.6 Les apprêts
Pour embellir ou créer des types de tissus spécifiques, des méthodes autres que celle de
l’impression textile existent en ennoblissement des tissus. Les apprêts textiles sont une série
d’opérations que subissent les textiles ou articles confectionnés dans le but de modifier leur
apparence, leur surface, leur toucher ou leurs propriétés (exemple : gaufrage, moirage,
mercerisage, traitement antitache, antistatique, ignifugation, azurage,…) [10].
14
L’enduction : une pâte d’enduction (polymère naturel ou synthétique liquide
mélangé à une résine synthétique thermodurcissable) est appliquée avec une racle
sur la surface du textile.
Les différents groupes d’apprêts chimiques sont :
Les apprêts de tenue à l’usage : ces apprêts ont pour but d’améliorer la durabilité du
produit textile et de faciliter les opérations d’entretien courant (lavage et séchage).
On trouve dans cette classe :
Le pagne est toujours porté de nos jours dans plusieurs pays d'Amérique tropicale, d'Océanie
et surtout d'Afrique où il conserve une empreinte particulièrement importante sur la mode
vestimentaire [11]
Pour obtenir les imprimés (pagnes), on utilise certains colorants qui confèrent la couleur
désirée à ces derniers
La transformation de la lumière blanche en lumière colorée par réflexion sur un corps, par
transmission ou diffusion, résulte de l’absorption sélective d’énergie par certains groupes
d’atomes appelés chromophore. La molécule colorante étant le chromogène (l’arrangement
complet d’atomes qui donne naissance à la couleur observée). Plus la facilité du groupe
chromophore à donner un électron est grande et plus la couleur sera intense (groupes
chromophores classés dans le Tableau 1). D'autres groupes d'atomes du chromogène peuvent
intensifier ou changer la couleur due au chromophore : ce sont les groupes auxochromes.
Les plantes étaient la source la plus courante de colorants, car elles contiennent des pigments
naturels dans leurs feuilles, fleurs, racines ou fruits. Par exemple, le rouge peut être extrait de
la cochenille, un insecte qui vit sur certains cactus tandis que le bleu peut être obtenir à partir
de la garance, une plante herbacée.
Avec le temps, les colorants synthétiques ont été développés à partir de produits chimiques et
de composés dérivés du pétrole. Ces colorants artificiels ont commencé à être produits au
XIXe Siècle et ont révolutionné l’industrie de teinture en offrant plus grande variété de
couleurs et une plus grande résistance à la décoloration.
Aujourd’hui, la plupart des colorants utilisés dans l’industrie textile et alimentaire sont des
colorants synthétiques, bien que l’utilisation de colorants naturels connaisse un regain
d’intérêt en raison de préoccupations croissantes concernant les produits chimiques dans les
produits de consommation.
Colorants à mordant
Les mordants les plus utilisés sont les dichromates ou des complexes du chrome. Ils
sont utilisés pour teindre la laine, le cuir, la soie, le papier et les fibres cellulosiques
modifiées. La plupart des colorants à mordant sont azoïques ou triphénylméthanes. La
figure 1 donne un exemple de colorant mordant.
Colorants acides ou anioniques : Ces colorants sont ainsi dénommés car ils
permettent de teindre certaines fibres (fibres animales protéiniques, polyamide, laine,
soie) en bain acide. Ils sont constitués d’un groupe chromophore (responsable de
18
l’effet de coloration) et d’un ou plusieurs groupes sulfonâtes permettant leur
solubilisation dans l’eau. La figure 2 donne un exemple de colorant acide.
Colorants métallifères
Les colorants métallifères sont des complexes forts contenant un atome métallique
(Cr, Ni, Co) (Figure 4). L’atome métallique peut être associé : - à une molécule de
colorant (complexe métallifère 1/1) tel que le bleu acide 158. - ou à deux molécules de
colorant (complexe métallifère 1/2) tel que le noir acide 60. Les colorants métallifères
sont généralement des colorants azoïques mais aussi des phtalocyanines.
Ces colorants permettent de teindre la laine, la soie, le polyamide en nuances très
solides.
19
Figure 8: Acide Noir 60 (C.I acid black 60)
Colorants directs
Les colorants directs sont des colorants solubles dans l’eau (présence de groupes
sulfonâtes), et essentiellement des colorants azoïques ou aussi des phtalocyanines. Les
avantages principaux de ces colorants sont la grande variété des coloris, leur facilité
d’application et leur prix modique. Par contre, leur inconvénient principal réside dans
leur faible solidité au mouillé. La figure 5 donne un exemple de colorant direct.
Colorants au soufre
Ces colorants sont obtenus par fusion de dérivés aminés ou de phénols en présence de
soufre ou de sulfures. Ces colorants sont insolubles dans l’eau. Leur utilisation en
teinture n’est rendue possible qu’en les réduisant en leuco-dérivés présentant de
l’affinité pour les fibres. Après teinture, le colorant est ré-oxydé en sa forme insoluble
qui reste emprisonnée dans la fibre. Les colorants au soufre conduisent à des teintures
solides mais de nuance en général terne.
21
• Dans l'imprimerie (encres, papier).
• Dans diverses industries, utilisées pour des carburants et des huiles. [14].
22
CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES
23
Ce deuxième chapitre présente les matériels et les méthodes qui ont permis d’élaborer ce
travail sur l’amélioration de la traçabilité des imprimés (pagnes).
II.1 MATERIEL
Pour évaluer l’impact sur la qualité et la production des imprimés, un certain nombre de
matériels a été utilisé à savoir
Matériel végétal :
Tissu écru : c’est un support n’ayant subi aucun traitement. C’est ainsi qu’au magasin
d’écru qui est le lieu de stockage des tissus écrus provenant de la CICAM Garoua, sous
forme de balles qui sont une fois arrivée à l’usine de Douala subissent des contrôles par le
service qualité. Ainsi après ce contrôle, un bordereau d’exploitation de marchandises est
remis au contremaitre des écrus dont les informations telles que le numéro de balle, date
de livraison, le poids et le métrage sont mentionnées. Par ailleurs, le magasinier attribut un
nouveau numéro à chacune des balles
Appareillage
Les machines ayant servie lors de l’impression des pagnes :
Foulard Brugman : il est utilisé pour le blanchiment des supports écrus à froid
La Flambeuse : elle effectue l’operation de caustification à froid
La Benninger : cette machine est multifonctionnel, car elle est utilisée pour les
opérations de blanchiment à chaud, de caustification à chaud et du lavage des
blanchis/caustifiés
Les Rotatives : utilisées pour imprimer les pagnes
24
Les Laveuses (laveuse 1, 7 et SAIC) : ce sont des laveuses utilisées pour le
lavage des blanchis/caustifiés et des imprimés
La Goller : qui est utilisée pour la fixation des imprimés à froid
Les Rames : ce sont des machines qui sont utilisées pour les apprêts chimiques
La Calandre : utilisée pour les apprêts mécaniques
Le densimètre : utilisé pour prélever la densité des différents bains
Le Viscosimètre : pour déterminer la viscosité de l’épaississant et des couleurs
Un chronomètre : qui a permis de déterminer le temps d’absorption du tissu dans
un liquide lors du test d’hydrophilité
Un ciseau : qui nous a permis de faire certaines coupes
Les verreries
Le bécher de 150 mL,
pissette de 100 mL
la pipette de 20 mL
éprouvette graduée de 500 mL
Erlenmeyer de 1000 mL
la spatule
Tous ont été utilisés pour tester les colorants et les auxiliaires chimiques achetés par le
service d’achats.
25
Bain de blanchiment
Désignation Fonction
Bain de caustification
26
Bain de fixation
Bain d’apprêt
La composition du bain d’apprêt se fait selon le support à traiter. Pour le support
pagne, nous avons le tableau 5 ci-dessous.
Désignation Fonction
VMLSTM ou vilamo Agent de charge
Reaknitio Défroissant et stabilisant
Pérustol VNO Adoucissant
VMLPSA Agent de brillance
Uvitex Azurant
Colasol Anti-mousse
Acide acétique Tampon pour synchroniser le mélange
Eau
Enfin Les fiches de suivi de préparation des mises, les fiches de production de machine,
les fiches de contrôle qualité impression. Cet ensemble de fiches nous a permis d’obtenir
les informations recherché pour l’analyse de la chaine de fabrication afin d’obtenir les
résultats présents dans ce mémoire.
II. 2 METHODES
Notre travail est axé sur un certain nombre de méthodes scientifiques développées pour la
résolution de ce type de situation. Pour y arriver, une maitrise approfondie de leur mode
27
opératoire de ces méthodes pour pouvoir les mettre en application afin d’apporter des
solutions au problème posé.
- Machines : c'est tout ce qui nécessite un investissement, du matériel, des locaux, du gros
outillage.
- Méthodes : ce sont les gammes, les modes d'emploi, les notices, les instructions écrites ou
non.
- Matières : c'est tout ce qui est consommable (les matières premières, les fluides, les
énergies).
- Tracer le diagramme : le diagramme est tracé en reportant dans l'ordre des idées formulées.
Seuls les mots-clés sont indiqués sur les flèches.
28
- Choisir : le choix des causes sur lequel va porter l'analyse commence par déterminer les
familles (de machine jusqu'à milieu) qui semblent être les plus importantes.
- Définir l'objectif : l'objectif doit être exprimé en termes de valeur de l'évolution et en temps
que l'on s'accorde pour vérifier l'évolution.
- Les moyens : choisir les méthodes de mesure, les tests, les procédures.
- Confronter aux résultats antérieurs : à ce stade, il est important de vérifier si l'effet désiré
est obtenu. Dans le cas contraire, le groupement suivant est abordé jusqu'à l'obtention de
l'amélioration.
Effet
(défaillance)
Main
Méthode
d’œuvre
II.3.1 Gravure
A la gravure, on grave (marquer) les motifs qui composent un dessin sur les cylindres. Ces
cylindres seront ensuite utilisés à l’impression pour imprimer les différents motifs avec leurs
couleurs respectives sur le tissu afin de produire les pagnes. Le processus de gravures
s’effectue en 3 étapes :
La taille du dessin : Pour des dessins larges, on utilise les cylindres larges (915mm) et
pour les dessins de taille raisonnable, on utilise les cylindres de 642mm
Le nombre de mèches : Le nombre de mèches est le nombre de trou par cm 2 du cylindre.
On a des cylindres de mèches 80, 95, 125, 135, jusqu’à 195. Plus le nombre de mèches est
élevé, plus les trous sont fins et resserrés ne laissent passer qu’une infirme portion de
colorant à travers. Pour des motifs très fins tels que des portraits on utilise les mèches de
195 et pour les motifs de fond du pagne, on fait usage de mèche de 80 et 95.
c) Finitions
Les finitions consistent à :
→ Effectuer une vérification de la gravure des cylindres gravés à l’aide d’une lampe et
apporter les retouches et correction ;
→ Laver les cylindres pour s’assurer de la perméabilité du cylindre aux points désirés et
enlever les impuretés issues de la gravure ;
Il est important de noter que chaque cylindre correspond à une couleur d’impression. Par
exemple si une maquette à 5 couleurs, son impression nécessaire 5 cylindres différents
marquer des différents dessins y afférents. Pour des raisons économiques et de respect de
30
l’environnement, les cylindres sont réutilisés une à deux fois. Pour ce faire, on reprend tout le
processus depuis la préparation des cylindres jusqu’aux finitions.
La terrine est chargée de préparer les échantillons de couleurs, c’est-à-dire en petite quantité,
lesquels seront utilisés pour sortir l’empreinte de la maquette ainsi que son échantillon. Une
fois l’empreinte sortie, nous la séchons sur le tambour chauffant pendant environ 5 minutes et
ensuite nous effectuons un bain de fixation. Puis, nous laissons sécher l’empreinte à l’air libre
pendant 20 à 30 minutes avant de la laver avec de l’eau chaude et du savon pour s’assurer que
les couleurs ont bien été fixées. Ensuite, nous séchons une fois de plus au tambour chauffant
pendant environ 5 minutes et nous obtenons l’empreinte proprement dite.
L’empreinte ayant été obtenue, elle est étalée pour une dernière vérification avant d’être
envoyée à la table d’échantillonnage si elle est conforme et au cas échéant nous reprenons la
recherche coloristique jusqu’à retrouver exactement les numéros sur la maquette.
31
− Le colorant qui confère la couleur ;
− L’épaississant qui sert à épaissir la teinture afin d’atteindre une viscosité (12 Lefranc) cible ;
Fonctionnement opérationnel
Après avoir monté des cylindres sur la rotative respectant le cahier de charge qui définit par
ordre chronologique des couleurs pour le montage des cylindres sur la table d’impression,
l’introducteur introduit le tissu sur le tapis roulant qui comporte une colle. Le tissu s’adhère
sur le tapis, la pompe aspire le colorant des récipients pour les renvoyer dans les cylindres
d’impression. Un tâteur régule la quantité du colorant à utiliser dans les cylindres pendant
l’impression et la racle le régule sur la surface de ce dernier. Entré en rotation, la combinaison
de la rotation du tapis et des cylindres imprimeurs imprime en continu le motif sur le tissu en
déplacement linéaire. Le tapis en rotation est lavé et essuyé par les brosses situées en dessous
de celui-ci. Le tissu imprimé entre dans la chambre chaude à une vitesse définissant le rythme
de production. La ventilation de l’air surchauffé dans la chambre chaude assure le séchage du
colorant sur le tissu serpenté. Le tissu à la sortie de la chambre chaude est accueilli par un
bloc de trois tambours chauffant en acier inoxydable pour éliminer l’humidité spontané sur le
tissu.
La Goller est la machine qui assure la fixation à froid du colorant sur le tissu imprimé.
Lorsque ce dernier atteindra son temps de dépôt, il sera conduit à la laveuse pour une
opération de lavage. Cette opération est assurée par la machine appelée la SAIC.
Le lavage est une opération intermédiaire entre plusieurs opérations en ennoblissement textile.
C’est une opération dont le but est d’éliminer les impuretés, les surplus de produit de
traitement et aussi de donner la clarté du tissu. La fonction de la laveuse SAIC est de laver les
imprimés après fixation.
A la sortie de l’opération de lavage, l’imprimé passera à la rame pour les apprêts chimiques.
La rame est une machine spécialisée dans le traitement des apprêts chimiques du tissu
En fin, l’imprimé après avoir subi le traitement des apprêts chimique à la rame, subira un
autre traitement des apprêts mais plutôt physique par la machine appelée la calandre.
32
La calandre est une machine utilisée dans les industries textiles pour lisser et de donner de la
brillance au tissu. Avant le lancement de la Calandre à la CICAM de Douala, on doit se
rassurer que la température de chauffage du tambour en acier est à 150°C.
II.6 Suivi des paramètres physico-chimique avant l’impression des pagnes à la CICAM
Les paramètres physico-chimiques évalués dans le cas de nos différents échantillons à la
préparation avant l’impression à la CICAM : la densité, mesure du PH, température et de la
viscosité
Détermination de la densité
Principe : la densité permet de faire correspondre des masses et des volumes. Elle
permet également de savoir si un matériau est plus lourd qu’un autre
Mode opératoire :
La densité peut être déterminée par plusieurs techniques, à savoir la méthode de colonne à
gradient de densité ou bien par pycnomètre [16]. La première technique est basée sur
l’observation de la hauteur d’immersion d’une éprouvette, présentée sous forme de nœud,
dans une colonne de liquide présentant un gradient linéaire de densité. Ce gradient réalisé par
deux liquides de référence miscibles et de densités différentes.
Mesure du pH
Principe : la température est une grandeur physique mesurée à l’aide d’un thermomètre.
Elle est reliée aux sensations de froid et de chaud.
Mode opératoire :
33
- Mélanger 100 mL d’eau et 400 mL de glaçons dans le bécher pour faire un bain d’eau glacé.
- Laisser reposer le bain d’eau glacé 10 à 15 minutes afin d’attendre sa temperature la plus
basse.
34
- Mettre en place le viscosimètre
- Verser le liquide à l’aide d’une spatule jusqu’au trait c.
- laisser le liquide descendre et lire la valeur de la viscosité où le liquide va s’arrêter.
La viscosité est une propriété physique qui caractérise l’état d’un fluide dont les molécules
sont entravées dans leur déplacement par des interactions, des collisions ou des associations
moléculaires. Pour parler en termes non physiques et plutôt informels, on peut utiliser le
concept d’ « épaisseur » et décrire la viscosité comme un des aspects du comportement d’un
fluide (gaz ou liquide) en mouvement. Plus précisément, la viscosité d’un fluide définit son
comportement d’écoulement, c’est-à-dire sa capacité à un écoulement uniforme et sans
turbulence. La viscosité d’un fluide est influencée par différents facteurs et notamment la
temperature.
− Couper un morceau de tissu d’une mise à la sortie des opérations de blanchiment, caustification et
du lavage
− Couper 03 bandelettes de forme rectangulaire avec 30 Cm de long et 3 Cm de larg. Où il sera
gradué 1 Cm de hauteur sur chacune des bandelettes comme étant l’origine. Ces 03 bandelettes
porterons tous les informations sur la mise encoure de fabrication et les lettres G (gauche), M
(milieu) et D (droite) seront mentionnées pour indiquer que le test sera fait sur toute la surface de
la mise ainsi la valeur du taux d’absorption obtenue
− Avoir un bain coloré qui est le bleu du turquoise.
Pour y arriver, on immerge les 03 bandelettes tour à tour dans le bain et lorsque ce dernier atteint le 1
Cm de hauteur on active le chronomètre et à 28 secondes on arrête. On sèche ces dernières pour éviter
la propagation du colorant tout en mesurant par la suite la distance du taux de propagation. A titre de
rappel l’hydrophilité moyenne standard est de 2,5 Cm.
35
Figure 13 : Clichée des bandelettes (source NCHOURUPOUO)
Le test de solidité au lavage est un test qui permet de mener une étude comparative entre
l’imprimé fixé/lavé et l’imprimé sorti de la rotative pour voir si les nuances sont identiques
par rapport à celles de la maquette. Il est effectué pour déterminer le degré de perte de
couleurs sur les tissus imprimés après le lavage et la quantité de couleur qu’ils confèrent aux
pagnes.
Mode opératoire :
- En fin, on compare les différentes couleurs recueillies dans les béchers pour conclure si
l’imprimé sera résistant au lavage.
Si le test de solidité au lavage est bon, l’imprimé fixé/lavé passe à l’opération suivante dans le
cas contraire on reprend cette étape de lavage.
36
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS
37
III.1 Suivi de l’évolution de 29 balles de tissu écru lors de l’impression
Dans ce chapitre, nous présentons les résultats obtenus de 29 balles de tissu écru lors
l’impression à al CICAM. A ce niveau l’objectif principal était le suivi permanent de
transformation de 29 balles de tissu écru sur une période allant du 31 Mars au 04 Mai 2023. Ce
suivi qui consistait à faire une traçabilité sur la chaine de production des imprimés (pagnes)
c’est-à-dire de la préparation jusqu’au calandrage nous a permis de faire une synthèse dont le
Tableau 6 ci-dessous fait l’objet.
Métrage engagé 119 642m Il représente la somme des métrages de toutes les balles
engagées au magasin écru
Métrage séchage écru 127 306m Correspond à la somme des métrages au sorti des
opérations de prétraitements
Métrage imprimé 102 922m Somme des métrages issue de l’opération d’impression
Nous constatons à partir du Tableau 6 ci-dessus que 24 384 m ont été resté soit sur les roules
pour des raisons de la dimension de la laize (il a été observé au cours de l’opération
d’impression une irrégularité de la laize sur une même mise) ; d’hydrophilité (par un manque
de traversage des couleurs et après vérification on constate que le support est hydrophobe) ou
de déchirure des lisières et enfin soit par les mélanges de mises lors de l’impression des
différents dessins. Tous ses éléments contribuent à une mauvaise traçabilité. Nombreuses
méthodes parmi tant d’autres nous ont permis d’effectuer ce travail sur la traçabilité des
imprimés
38
III.2.1 Test d’hydrophilité
Le test d’hydrophilité est une mesure de la capacité d’un tissu à absorber de l’eau ou un
liquide. C’est important dans l’industrie textile de réaliser ce test car cela affecte la qualité, la
performance et le confort des vêtements.
Tableau 7 : Synthèse des résultats obtenus sur le test d’hydrophilité lors de la traçabilité
de nos 29 balles de tissu écru
Densité du bain de BLT Densité du bain de CR Hydrophilité moyenne
39
Le Tableau 7 ci-dessus présente la synthèse des résultats sur l’HM obtenus lors de la
traçabilité des imprimés. Nous avons constaté que la valeur de l’HM n’est pas standard soit à
cause de la mauvaise qualité du bain des différentes opérations telles que le blanchiment et la
caustification soit à cause de l’état des laveuses dont certains bacs ne se ferment pas
totalement. Par ailleurs, lorsque nous avons une densité de 7°Be pour le blanchiment et 27°Be
pour la caustification, on ne constate que la valeur de l’HM à voisine de 03 cm.
40
Utilisant des liquides différents car différents liquides peuvent avoir des propriétés
hydrophiles/hydrophobes différentes, donc tester avec différents liquides peut aider à
mieux comprendre le comportement du tissu
Contrôler l’humidité ; l’humidité ambiante peut affecter les résultats du test d’hydrophilité
En termes de traçabilité au niveau du test d’hydrophilité, il est important de documenter toutes
les étapes du processus, y compris la préparation des échantillons, l’exécution du test et
l’analyse des résultats.
III.3 Echantillonnage
A l’échantillonnage, nous avons constaté que les dessins ayant les motifs simples sont obtenus
facilement à cause des :
Cylindres qui sont gravés facilement (1 ou 2 cylindres), couleurs bien préparées (1 ou 2
couleurs), risques de non-conformité réduits, nuances obtenues facilement identiques à celles
demandé par le client
Par contre pour les dessins dont les motifs sont complexes engendrent plusieurs difficultés à
savoirs :
41
Tableau 8 : Suivi de 44 dessins imprimés sur nos 29 balles de tissu à l’atelier impression
Remis Nom du dessin Métrage Observations
imprimé
R-02-106 MINDCAF 1900m Arrêt pour baisse de la vapeur
Décalage du cylindre
ECOBANK 400m Arrêt pour problème de couleur
R-0 EYUMOJOCK 600m Arrêt pour non-conformité des couleurs
3-01 COUNCIL 2400m Arrêt pour panne mécanique
MINSANTE
R-03-03 CICAM 3400m Reste de mise sur le roule à cause de faux plis
R-03-05 DANAY 20e ANNIV 2500m
R-02-86 SODETON 3300m Arrêt pour baisse de vapeur
R-04-11 TBPD 2800m Arrêt pour attente de couleur
COMMUNE D’ESEKA 1100m Lisière non conforme, déchirure
R-04-16 ALTERNATIVES.S 1700m Taches de couleurs sur la mise avant impression
CU. D’EBOLOWA 200m Reste de mise sur le roule à cause de faux plis
R-04-09 HILTON YAOUNDE 4200m Arrêt pour retoucher les cylindres, reste de mise sur le roule
à cause de la laize qui est grande
R-02-100 PAK 5222m
R-02-90 SONATREL 700m Arrêt pour couleur non conforme
TOTAL 2023 3600m Déchirure de quelques mètres de lisières
R-02-96 ARMP 1200m Quelques mètres de décollage
CAD 5eme 3300m Arrêt pour attente de vapeur
R-04-31 CAD 1er 2000m Arrêt pour nettoyer les cylindres, reste de mise sur le roule à
cause de fau plis
R-01-14 SGCM 2800m
NHPC 1900m
R-04-08 OK FOODS 4400m Faux plis avant impression, arrêt pour déboucher les
cylindres
CATHEDRALE NOTRE Reste de mise sur le roule à cause de la mauvaise
R-04-08 DAME DE VICTOIRE 2800m hydrophilité
DE N’DJAMENA
R-04-30 APN 1600m L’une des lisières déchirées, mauvais cadrage
REGIONAL.H. Bda 2800m Arrêt pour panne mécanique
R-02-82 COMMUNAUTE 3600m Arrêts pour nettoyer les cylindres
BATANGA Arrêt pour changement de la racle
R-04-21 ART 2023 3800m Lisière non conforme et séchage non optimal
R-04-28 CICAM 4000m Arrêt pour attente de couleur
Arrêt pour baisse de vapeur, taches de couleurs sur l’une
R-04-23 ART 2023 4000m des mises, manque de couleurs
ALPHA GROUPE 700m Décollage de quelques mètres
R-04-27 GULFACAM 1100m /
SNI 2800m /
R-04-15 TAYGEJAR 1100m Arrêt pour attente de couleur
Laye 3100m
R-04-35 SOCOMAR 2400m Reste de mise sur le roule à cause de la laize qui est grande
R-04-27 ARMP 1600m Reste de mise sur le roule à cause la laize qui est petite
2800m Arrêt pour panne mécanique, tapis dévié
R-04-34 DROUPE SOMAF Reste de mise sur le roule à cause de faux plis
R-04-36 C.A d’Ydé IV 2500m Arrêt pour attente de couleurs
ENAM 1600m Arrêt pour retoucher le cylindre
SHALOM HOTEL 600m Arrêt pour absence de lisière d’un coté
R-04-38 COMMUNE de Dla VI 2100m
R-04-51 ESS-UCAC 1100m Quelques mètres de décollage
CONSUPE 3100m Arrêt pour nuance de couleurs
R-04-22 EOLISCAM 2800m
SUPER CAFE 600m
Le Tableau 8 ci-dessus présente la synthèse de nos différents dessins qui ont été imprimés sur
les 29 balles de tissus que nous avons engagés. Il démontre à suffisance les causes/effets de la
non-conformité des imprimés. Nous pouvons également observer un retard de la productivité
42
issue des nombreux arrêts donc les origines sont : la main d’œuvre, les matériels et la matière.
Nous pouvons sans toutefois de se tromper dire que l’impression à l’échelle industrielle
rencontre des difficultés que celle de l’échantillonnage.
Equipement et il est réalisé à l’aide d’une Elle nécessite des équipements plus
processus presse à imprimer manuelle grands et plus complexes, tels que des
machines d’impressions rotatives
Peut être utilisé pour tester Elle nécessite des contrôles de qualité
différentes combinaisons de stricts pour garantir la cohérence du motif
Qualité et
couleurs, motifs et techniques sur toute la longueur du tissu et tout de la
standardisation
d’impression production
En conclusion, l’impression à essai est une étape préliminaire dans le processus de production
textile, permettant de tester et de valider les motifs avant la production à grande échelle.
L’impression à l’échelle industrielle est utilisée pour produire des quantités massives de tissus
imprimés conformément aux spécifications.
Matière Matériel
Milieu
La Figure 15 d’Ishikawa ci-dessus présente les résultats obtenus à l’issu de la traçabilité des
mises dans l’atelier de préparation. Nous avons constaté que l’hydrophilité moyenne est
obtenue difficilement. Tout ceci provient des causes ayant des origines diverses qui sont
principalement due à la main d’œuvre, méthodes et aux machines. On ne saurait faire les
recommandations pour améliorer la traçabilité dans l’atelier de préparation sans toutefois
penser à proposer pour l’amélioration de l’obtention d’une meilleure HM puisque dans une
industrie textile, l’étape la plus déterminante est la préparation car lorsqu’un produit est mal
préparé, le résultat sera vain.
Contrôler la densité des différents bains avant le début de chacune des opérations à savoir le
blanchiment et la caustification car il a été constaté lors de notre suivi des mises que parfois
on prélevait cette dernière quand l’opération était déjà au milieu ou à sa fin. Si la densité est
mauvaise, l’opération sera reprise et on perdra en temps et en produit, standardiser les valeurs
de différentes densités c’est-à-dire pour une opération de blanchiment vous prendrez pour
densité du bain 6 à 7°Be ; et l’intervalle 24 à 27°Be pour la caustification, respecter le temps
44
de dépôt pour les opérations de blanchiment et caustification à froid, pour éviter le lavage
répétitif des tissus écrus, le personnel du QCM doit à chaque fois contrôler et signaler aux
contremaitres lorsqu’il y’a une baisse considérable de la vapeur, améliorer la qualité de l’eau,
motiver les personnels pour qu’ils puissent s’imprégner car on a observé les faits où les
conducteurs de machine ne sont pas présents dans leurs postes de travail, former les employés
de l’atelier préparation et du service contrôle qualité et méthode sur l’importance de la
traçabilité et des méthodes de documentation adéquates, utiliser les techniques de marquage
pour aider à identifier les propriétés uniques de chaque rouleau de tissu, telles que le nom du
support, le numéro de remis, la densité du bain, le temps du dépôt pour les opérations
nécessitantes et l’HM. Ceci pour éviter de se retrouver à l’atelier impression avec les mies
sans aucune information
Atelier d’impression
Main
Méthode
d’œuvre
Figure 16 : Diagramme d’Ishikawa pour la traçabilité à l’atelier impression
La figure 16 ci-dessus illustre les causes de la non-conformité de la qualité des pagnes suite à
une traçabilité dans l’atelier impression. Ces causes issues sont principalement dues à la main
d’œuvre, aux méthodes et aux matériels.
45
Quelques suggestions pour améliorer la qualité des imprimés (pagnes) et la
traçabilité à l’atelier impression
Former et renforcer les compétences des imprimeurs : les compétences des imprimeurs
doivent être régulièrement renforcées pour garantir une production de qualité supérieure. Une
formation continue et un partage des meilleures pratiques peuvent aider à améliorer la qualité
des pagnes. ssélectionner des tissus de qualité supérieure : il est important de sélectionner des
tissus de haute qualité qui ont une HM élevée et une couleur uniforme pour garantir des
impressions de qualité supérieure, mettre à la disposition des coupeurs une balance
électronique pour la pesée de l’épaississant pouvant servir à la bonne préparation des
couleurs, éviter d’imprimer sur les mises donc nous ne disposons pas d’informations
nécessaires, éviter de mélanger les mises donc on observe une très grande différence au
niveau de leur hydrophilité moyenne lors de l’impression d’un même dessin, utiliser les fiches
de suivi pour chaque tache de production avec des informations sur les équipements utilisés,
les opérateurs qui ont travaillé sur le dessin, les résultats et les problèmes de qualité, mettre
sur pied un système de suivi informatisé qui peut enregistrer toutes les étapes de production,
depuis la réception de la commande jusqu’à la fin du processus d’impression, s’assurer que
tous les critères qualité sont respectés tout au long du processus de production, en mettant en
place des contrôles réguliers pour détecter les erreurs et les corriger rapidement, mettre en
place des procédures d’archivage pour garantir la traçabilité à long terme, en conservant des
copies de tous les dessins imprimés ; ceux-ci nous aideront de remonter aux informations en
cas du dépôt des plaintes de nos clients.
46
Le schéma ci-dessous illustre le diagnostic observé lors de la traçabilité de nos mises dans cet
atelier des rames
Main
d’œuvre Méthode
La Figure 17 ci-dessous présente les causes du non qualité des pagnes à l’atelier rames. Ses
principales causes sont issues de plusieurs origines diverses à savoir : la main d’œuvre et le
matériel.
Dans cet atelier des rames, on distingue deux grandes opérations qui sont le séchage écru et
les apprêts.
Séchage écru : procédé qui permet de sécher le tissu pour le préparer à l’impression
ou à la teinture. Lors de la traçabilité de nos différentes mises, nous avons observés
quelques défauts dont pour palier à ces derniers vous proposez les solutions telles
que :
− Faire un contrôle (manuel) de la laize de façon constante afin d’éviter la variété de
cette dernière sur une même mise. Il a été constaté que lors de l’opération
d’impression certaines mises ont été abandonnées à cause de sa laize qui peut-être
soit grande ou petite, mentionner à chaque fin de l’opération de séchage écru à
l’aide d’un marqueur le métrage, HM, la laize sortie et les opérations qu’a subit
cette mise.
Les apprêts : apprêt chimique et mécanique
Un apprêt est une opération qui consiste à modifier le toucher et l’aspect du tissu ; il permet
également de modifier la propriété du tissu. Lors de la traçabilité de nos différentes balles de
tissu, nous avons constaté que les opérations d’apprêts ont une importance capitale pour
47
obtenir les pagnes de meilleures qualités dans une usine textile. Nous allons d’une part vous
proposez quelques recommandations pour améliorer la qualité des imprimés (pagnes) et
d’autres part les propositions pour l’amélioration de la traçabilité dans cet atelier.
Recommandations pour améliorer la qualité des pagnes dans et la traçabilité à
l’atelier des apprêts
Mesure de la laize (manuellement) à l’aide d’une règle graduée de façon constante, contrôler
l’arrivée du bain sur le tissu, réajuster la laize non conforme lorsque cette dernière est
mesurée automatiquement après traversée de la zone de séchage, contrôler manuellement le
taux d’humidité, mesure manuel de la laize sur le rouleau à la sortie de la machine, les
personnels de l’atelier d’apprêt doivent être formés et qualifiés pour être capables de repérer
les défauts sur les pagnes et corriger immédiatement ses défauts pour améliorer la qualité de
ces derniers, adopter des bonnes pratiques d’hygiène : l’atelier doit être nettoyé régulièrement
et toutes les surfaces des machines doivent être désinfectées pour éviter la contamination des
pagnes, former les employés de l’atelier à la gestion de la traçabilité afin de garantir son
fonctionnement, utilisation d’un système de traçabilité centralisé pour enregistrer toutes les
données relatives aux processus de production, depuis la préparation jusqu’à la calandre, des
rapports réguliers doivent être produits pour rehausser la transparence des processus et pour
garantir l’utilisation efficace du système de traçabilité, mentionner sur la fiche de fabrication
le métrage de chacun des dessins lorsqu’une mise contient plusieurs dessins, instaurer une
procédure de traçabilité pour le nettoyage des machines. En mettant en place un système de
traçabilité, on peut suivre l’historique de nettoyage de chaque machine et s’assurer de la
sécurité des pagnes.
III.6 Résultat obtenu sur la qualité du tissu après l’impression des imprimés
Au cours de l’impression des pagnes à la CICAM, le test de solidité au lavage est l’unique test
effectué sur les pagnes pour faire une étude comparative entre les nuances de couleurs sur la
maquette et celles sur les pagnes imprimés.
Le tableau ci-dessus nous montre les résultats obtenus lors du test de solidité au lavage sur 44
dessins qui ont été imprimés sur nos 29 balles de tissus suivi
48
Tableau 10 : Suivi du test de solidité au lavage des imprimés sur nos 29 balles de tissu à
l’atelier impression
TAYGEJAR 1100 m
Laye 3100 m Bonne solidité au lavage
SOCOMAR 2400 m Bonne solidité au lavage
ARMP 1600 m Bonne solidité au lavage
GROUPE SOMAF 2800m Test de solidité passable
49
Le tableau 10 ci-dessous montre les résultats obtenus sur le test de solidité au lavage de nos
29 balles de tissus engagés depuis la préparation jusqu’aux imprimés fixés/lavés. Nous avons
constaté que le test de solidité au lavage à la CICAM est un succès car les observations nous
montrent à suffisance que sur 44 dessins imprimés, on dénombre deux dessins dont le test de
solidité est mauvais à cause des couleurs qui n’ont pas adhérer.
50
CONCLUSION GENERALE
Parvenu au terme de notre investigation dont il a été question de contribuer à l’amélioration
de la traçabilité des imprimés (pagnes) pour le cas de la CICAM de Douala, nous rapportons
ici les approches que nous avons entreprises pour étaler la non-conformité des imprimés sur la
chaine de fabrication plus précisément de la préparation jusqu’à la calandre.
A cet effet, les méthodes telles que évaluer les caractéristiques physicochimiques avant
l’impression, appliquer les méthodes d’ISHIKAWA, effectuer le test de solidité au lavage et
le test d’hydrophilité avant et après impression ont été utilisées pour identifier les causes du
non qualité des pagnes à travers la traçabilité étant donné que le niveau d’exigence de la
qualité est grandissant car les clients veulent connaître l’origine de ce qu’ils achètent et
consomment. A l’industriel d’être le plus transparent possible. Informer le consommateur est
aujourd’hui un enjeu fondamental. Cela implique cependant un système de traçabilité
performant.
Les résultats obtenus nous ont permis d’une part de déterminer le niveau de suivi et de qualité
des mises produire dans chacun des ateliers de la chaine de fabrication et d’autre part faire des
propositions pouvant améliorer la traçabilité et la qualité des imprimés (pagnes) grâce à la
maitrise des procédés de fabrication.
51
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[4]. J.W. (1941), Ed. Payot, Les derniers peuples primitifs, 341pp
[5]. ANZAN-N’ZI, M., DANKOCO, (2003). Les déterminants de l'attachement des femmes
ivoiriennes aux marques de tissu pagne Wax [archive]. Volume (33).
[8]. GuT/ ECA, (2000). "Production Process for Textile Floorcoverings (draft) - Contribution
for the IPPC BREF (Chapter 1-2)",
[9]. UBA, (1994). "Reduction of Waste Water in the Textile Industry", Texte 3/94.
[10]. Rahmane Idrissa et Jean-Joseph Boillot, L'Afrique pour les Nuls, 2015, edi8 (ISBN 978-2-
7540-8272-3, pt536), 400 p.
[11]. Welham A et J. Soc. (2000) the theory of dyeing (and the secret of life). Dyers Colour.
Vol (116), 140-143.
[12]. Majault J., (1961) Textiles chimiques, fibres modernes. Editions Eyrolles, 161p
52
[15]. François Monchy ; Jean-Pierre Vernier. MAINTENANCE Méthodes et
Organisations, 3e édition usine nouvelle DunodParis, 2010, Vol (1), 519p
[16]. Slah Msahli, "Thèse de doctorat: Etude de potentiel Textile des Fibres d'agaves
Americana L.," Université de Haute Alsace, Mulhouse- France, 2002.
53
ANNEXES
Annexe 1 : Fiche de préparation des écrus
54
Annexe 2 : Fiche production machine
55
Annexe 3 : Le densimètre
56
57
Annexe 5 : traçabilité complète d’une mise
Relavage BENNINGER 11/04/23 08H25 11H30 / NKAMAYOU / Ve=25.5 95°C Arrêt pour baisse de la
blanchis/caustifiés Vs=20.3 vapeur ;
HM= 3Cm bon pour les
Séchage écrus RAME 4 Date Heures OPERATEUR laize (cm) Métrage rames
MINDCAF ROTATIVE II 15/04/23 100°C NYONDJI 1900m Noir(ZD40) ; Vert Fcé(AT-PE-ZB) ; Rouge(ORCOS-RGO); Jaune(AB-RGO); Arrêt pour baisse de la
Bleu(PE-RGO); vieux-rose(Rubsult); vert(AB-PE) ; Gris(AB-XK-ZD) vapeur ; décalage de
cylindre
FIXATION-LAVAGE-APPRETAGE
FIXATION GOLLER 15/04/23 16H40 BIDIAS 1900m 08H 50m/min 27°Be
LAVAGE LAVEUSE I 16/04/23 TOWE.E 1900m Le test de solidité au lavage est bon
MINDCAF APPRETAGE RAME 4 16/04/23 TONE 2243m 40m/min
CALANDRAGE CALANDRE 2 16/04/23 PEMHA 2250m
1
Annexe 5 : traçabilité complète d’une mise