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Deuxième année LMD en Génie Civil Cours de Matériaux de Construction

CHAPITRE III : Les Liants


minéraux plus particulièrement
les liants aériens (chaux aérienne) et les liants hydrauliques (les ciments portland)
avec leurs constituants principaux et aussi on a abordé les différents types
ons minérales employées en cimenterie.

1. Généralités sur les liants ................................................................................................ 1

2. Les liants minéraux ......................................................................................................... 2

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1. GÉNÉRALITÉS SUR LES LIANTS

Les liants sont des substances employées pour agglomérer les particules organiques et
inorganiques et des fibres, dans le but de produire des éléments résistants. Ce résultat découle
sence soit de la chaleur,
et

Les liants se répartissent en 4 groupes principaux :

o Les liants minéraux ;


o Les liants bitumineux ;
o Les liants naturels ;
o Les liants synthétiques.
1.1.Les liants minéraux

ils donnent une pâte collante qui durcit graduellement pour devenir une pierre artificielle. Dans

(sable, gravillon, gravier), pour devenir une pâte de ciment ou mortier ou encore béton. Il est

savoir :

o Les liants hydrauliques


; les chaux hydrauliques sont obtenues par
calcination de roches calcaires, dont la teneur en argile est moyenne élevée.

o Les liants non hydrauliques (aériens) :

humidifie. La chaux
à forte teneur en magnésium ou en calcium est un autre liant non hydraulique très
répandu ; il est également connu sous le nom de chaux aérienne. Le plâtre est un liant
non hydraulique qui provient du gypse (dihydrate de sulfate de calcium : CaSO4,
H2O) énergie (cuisson du gypse à faible température ).

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o Les liants thermoplastiques : durs quand ils sont froids, ils se ramollissent lorsque la
température augmente. On peut les réutiliser plusieurs fois
pour le surfaçage des éprouvettes de béton.

1.2.Les liants bitumineux

Les bitumes sont des mélanges de plusieurs hydrocarbures (composés de carbone et


e
brut. Ils proviennent des raffineries de pétrole, ou de gisements naturels (extrait de roches
poreuses ou de lacs souterrains, situés à proximité de gisements de pétroles).

Les asphaltes sont définis comme étant des mélanges contenant du bitume et une importante
proportion de matières minérales inertes (sables, gravier, etc.). Aux USA, le bitume est appelé
asphalte, ce qui provoque certaines confusions. Le goudron est une substance noire et épaisse,
produite lors de la distillation destructive (ou carbonisation) de matières organiques, telles que
le charbon.

1.3.Les liants naturels

Plantes et animaux fournissent toute une variété de liants, lesquels peuvent être
employés dans leur forme naturelle ou après traitement.

Exemple de liants naturels

1.4.Les liants synthétiques

Ces liants sont généralement obtenus par des procédés industriels et sont donc souvent coûteux
; certains liants synthétiques sont toxiques.

2. LES LIANTS MINÉRAUX


2.1.Liants aériens (Chaux grasse)

des millénaires. Les chinois, les égyptiens, les mayas ont construit des édifices durables avec
des mortiers à base de chaux. Au moyen âge, la chaux a été des plus employée (mélangée avec
eme
siècle.
La chaux, obtenue par cuisson de roches calcaires (CaCO3) ou dolomitiques (association de
CaC03 et MgCO3
son appellation couramment employée de chaux aérienne.

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2.1.1. Fabrication de la chaux aérienne


a) Extraction

moyens manuels (pics, pioches, . On a recours actuellement

obtenus sont de la roche, charriés par des pelles mécaniques et déposés dans des camions
chargeurs. Ils sont acheminés vers les ateliers de préparation, où débute leur transformation
(concassage, criblage et calibrage).

Figure 24 : Extraction de la matière première.

b) Concassage, criblage et calibrage.

La première opération consiste à concasser, puis cribler les blocs, de façon à acquérir
un calibre de pierre compatible avec le type de four utilisé. Les fours verticaux requièrent une
fourchette de calibre de 20 à 140 mm, contre 5 à 40 mm pour les fours rotatifs.

c) Cuisson ou calcinations

o Four vertical ou four droit, sur le modèle des fours primitifs, se présente généralement

à la corrosion (Voir
la figure 25).
grille de défournement. Les perfectionnements de ces dernières années ont contribué à

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o Le four rotatif
(voir la figure 26).

Pour fabriquer de la chaux, il cuit le matériau entre 1000°C et 1300°C, suivant le type
. Il traverse une zone de

une zone de préchauffage. Cette opération


contenue dans la pierre e
blocs.
Puis la pierre traverse une seconde zone où elle subit la calcination
2

décarbonatation se fait à une température inférieure ou égale à 400°C pour donner de la

bonne décarbonatation du calcaire.


La chaux vive ainsi produite continue sa descente vers une troisième zone de refroidissement,

le four en sens inverse et intervient dans les différentes étapes de fabrication de la chaux :
refroidissement, combustion du combustible, etc.

Figure 26 : Four rotatif pour la fabriquer de la chaux

Figure 25 : Four vertical ou four droit.

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d) Extinction

chaux doit être entièrement hydratée, sous peine de voir des gonflements destructeurs se

selon diverses méthodes :

o : est obtenue en soumettant la

o La méthode par arrosage manuel


t exothermique (dégagement de
chaleur) et engendre des projections dans le cas de blocs de chaux.

o La méthode traditionnelle par immersion


tion. Cette

doit se faire avec précaution, car la réaction peut entraîner des projections et des
bouillonnements.

o , dite extinction ordinaire :


pour obtenir une bouillie épaisse (chaux en pâte). Cette méthode implique une bonne

(mauvaise consistance) la chaux. Les granulats de chaux vive sont broyés et passent par un

éliminées par tamisage.

La chaux éteinte pulvérulente est tamisée, conditionnée en sac de 25 ou 50kg ou en vrac.

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2.1.2. Propriétés principales


a) Physiques
o
10%.
2
o /g ;

o La masse volumique apparente varie de 500 à 700 kg/m3 et la masse volumique


absolue varie de 2200 à 2500 kg/m3 ;

est utilisée pour assécher et traiter ;

o La résistance réfractaire de la chaux aérienne varie entre 1800 à 2000 °C ;

o La chaux aérienne prend lentement. Le temps de début de prise est de 600 minutes
(10 heures) ;

o Les chaux aériennes trouvent leurs applications dans le bâtiment dans la


préparation de mortiers et de badigeons.
b) Chimiques
o La teneur en chaux libre et magnésie (CaO et MgO) doit être supérieure à 80%.

o La teneur en oxyde de carbone (CO) doit rester inférieure à 5%.

2.1.3. Utilisation dans le bâtiment.

Enduits
On distingue principalement deux fonctions : protection et esthétique. Les mortiers de chaux

pe

Mortiers de pose et de jointement

Les mortiers de chaux qui développent cette adhérence grâce à leur plasticité, sont ainsi bien

jointement de maçonneries en pierres tendres, en béton cellulaire ou en briques. Ils sont


également très utilisés dans les travaux de bâtiments.

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2.2.Liants hydrauliques (ciment portland)

et
cas du ciment qui forme une pâte plastique
qui se solidifie au bout d

2.2.1. Fabrication du ciment Portland

Les Romains et les Grecs savaient déjà fabriquer du liant hydraulique en faisant réagir
la chaux éteinte et des cendres volcaniques. La recherche sur l'hydraulicité des chaux a
commencé à la fin du 18e siècle, pour aboutir vers 1840 à la fabrication des ciments modernes.
Le Français Louis Vicat découvre en 1817 le principe d'hydraulicité des chaux concernant la
proportion d'argile et la température de cuisson et publie ses travaux sans prendre de brevet. En
1840, Louis Vicat découvre les principes d'hydraulicité des ciments Portland, par une cuisson
à une température de 1450°C qui permet d'obtenir le clinker.

La fabrication de ciment passe par les opérations suivantes :

o Extraction et concassage ;

o Préparation du cru ;

o Cuisson ou calcination ;

o Broyage ;

o Expéditions.

Le constituant principal du ciment est le clinker, obtenu à partir de la cuisson d'un mélange
approprié de 75 à 80 % de calcaire et 20 à 25% d'argile. La figure montre les principales étapes de
fabrication du ciment portland.

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Figure 27 : Étapes de fabrication du ciment portland.

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a) Extraction et concassage
Cette étape consiste à extraire les matières premières (calcaire et argile), à partir de
carrières naturelles à ciel ouvert (figure 28). Ces matières premières sont extraites des parois
rocheuses par abattage à l'explosif ou à la pelle mécanique. Les blocs de roches obtenus sont
transportés et broyés en éléments de dimensions maximales de 50 mm. Les matières premières
sont échantillonnées, dosées et mélangées de façon à obtenir une composition régulière dans le
temps. La prise d'échantillons en continu permet de déterminer la quantité des différents ajouts
nécessaires (oxyde de fer, alumine et silice).

Figure 28 : Extraction des matières premières

Source de carbonate de calcium = roches calcaires,


Source de silice, alumine, fer = argile ;
La marne

b) Préparation de cru

les proportions définies, en un mélange très fin appelé "cru". Des corrections de composition
peuvent être effectuées en incorporant des ajouts en faible proportion c
Le cru est préparé automatiquement sous forme de poudre (pré-homogénéisation). La pré-
homogénéisation permet d'atteindre un dosage parfait des deux constituants essentiels du
ciment par superposition de multiples couches. Cette poudre de cru, est une nouvelle fois
homogénéisée par fluidisation, corrigée si nécessaire puis stockée en silo avant l'introduction
au four.

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Composition chimique du « cru »


o Chaux CaO produit de la décarbonatation du calcaire :

o Argile, qui contient :


Silice SiO2 ;
Alumine Al2O3
Oxyde de fer Fe2O3
o Alcalins : Na, K

c) Cuisson ou calcination
Les installations de cuisson sont similaires et comportent deux parties :

o Préchauffage : un échangeur de chaleur, comportant 4 à 5 cyclones dans lesquels


la poudre déversée à la partie supérieure progresse jusqu'à l'entrée du four, qui se
réchauffe au contact des gaz chauds sortant de ce four et se décarbonate en partie.
o Cuisson : la deuxième partie est la cuisson dans un four cylindrique ayant 60 à 150
mètres de long et de 4 à 5 mètres de diamètre, légèrement incliné et tournant à
environ 1 tour/mn. Le cru pénètre à l'amont du four où s'achève la décarbonatation
et progresse jusqu'à la zone de clinkérisation (1450 °C). Sous l'effet de la chaleur,
les constituants de l'argile (silicates d'alumine et d'oxyde de fer) se combinent avec
la chaux provenant du calcaire pour donner des silicates (phase solide du clinker)
et aluminates de chaux (phase liquide du clinker après trempe).

Composition chimique du « cuit »

Les quatre principaux constituants du clinker sont :

o Phase solide du clinker


Silicate bicalcique Ca2SiO4 (= C2S) ;
Silicate tricalcique Ca3SiO5 (= C3S)

Remarque :
o Phase liquide du clinker (1400°C)
Aluminate tricalcique Ca3Al2O6 (= C3A)
Alumino-ferrite tétracalcique Ca4Al2Fe2O10 (= C4AF)
o Alcalins : Na, K

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Composition « grossière » du clinker (% massique)

C3S 50 à 60%
C2S 20 à 30%
C3A 8 à 10%
C4AF 10 à 12%

Composition fin du clinker (% massique)

CaO 60 à 67%
SiO2 18 à 22%
Al2O3 2 à 8%
Fe2O3 1 à 6%
MgO 1 à 2%
TiO2 0,2 à 0,4%
Na2O 0,2 à 0,4%
K2O 0,2 à 0,8%
Chaux libre 1 à 2%

Notations cimentières

Formule chimique Notation Nom


CaO C Chaux
SiO2 S Silice
Al2O3 A Alumine
Fe2O3 F Oxyde de fer
Abstraction faite des « O »

d) Broyage et conditionnement
m et surface

m de long et 2 à 4 m de diamètre) en y ajoutant 3 à 5% de gypse, qui sert de régulateur de prise.

La température au moment du broyage ne doit pas dépasser 120°C, car au-dessus de


cette valeur le gypse se transforme en plâtre ce qui entraîne le phénomène de fausse prise lors

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du gâchage de ciment. Des agents de mouture peuvent être ajoutés à faible dose (1/1000 à
3/1000 au maximum).

Ces produits évitent la ré-agglomération des grains déjà moulus aucune


influence sur la qualité du ciment.

Certains ciments contiennent des constituants dits secondaire qui sont mélangés au
clinker et au gypse dans certaine proportion (10 à 20%) lors du broyage.

Les grains de ciment sont récupérés à la sortie du broyeur et expédiés vers des silos de
stockage. Ces silos sont de forme cylindriques et de capacité pouvant aller jusqu'à 10.000
tonnes.

e) Constituants secondaires
Le laitier
un résidu minéral de la préparation de la fonte dans les hauts fourneaux à partir du minerai
et du coke métallurgique. Le laitier est un véritable ciment manifestant par lui-même des
propriétés hydrauliques. La composition chimique est la suivante :

o 40% CaO ;
o 35% SiO2 ;
o 11% Al2O3 ;
o 8% MgO (magnésie)
Les cendres
Ce sont des produits pulvérulents de grande finesse résultant de la combustion, en centrale
thermique, de combustibles minéraux solides (houille).
Pouzzolanes
volcanique composés essentiellement de silice alumine
et oxyde ferrique ; ils sont employés en cimenterie pour leurs propriétés « pouzzolaniques »
-à-dire une aptitude à fixer la chaux à la température ambiante et à la former des composés
ayant des p
cuite ou de la latérite calcinée. La composition chimique est la suivante :

o 45 à 70% SiO2 (90 à 95% pour la fumée de silice) ;


o 10 à 25% Al2O3 ;
o (Na2O et K2O)

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2.2.2. Les Normalisation des ciments


Normalisation suivant les stades de fabrications

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Les types de ciment

Selon les constituants, autres que le gypse, qui sont ou non ajoutés au clinker lors des
opérations de fabrication, on obtient plusieurs types de ciments définis par la norme (Norme
NF P EN 197 1 : Ciments Partie1 : composition, spécification et critère de conformité de
ciment courant).

Les normes NA 442 et EN 197-1 définie cinq types de ciments. Ils sont classés en fonction de
leur composition (voir tableau 6 ) :
o CEM I : Ciment Portland artificiel ;

o CEM II : Ciment portland composé ;

o CEM III : Ciment de haut fourneau ;

o CEM IV : Ciment pouzzolanique ;

o CEM V : Ciment au laitier et aux cendres.

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Tableau 6 : Types de ciments et leur composition ( selon EN 197-1)

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Classe de résistance

Tableau 7 : Spécification physiques et mécaniques des ciments selon EN 197 1

Remarque :

Les normes ivoiriennes définissent pour les principales catégories de ciment trois classes
de résistance. Ces classes de résistance sont les résistances minimales garanties en compression
sur éprouvettes C 2°C.

Elle est de 35 MPa pour les ciments CPA 350 et CPO 350 et de 32,5 MPa pour le ciment
CPJ 32,5. Pour le ciment CPJ 425, elle est de 42,5 MPa.

Ces résistances sont mesurées conformément à la norme ivoirienne NI 05 06 035.

La conformité de ciment produit aux classes est contrôlée régulièrement par des essais
effectués par le fabricant et dans des laboratoires privés agrées.

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2.2.3. Propriétés du ciment


a) Propriétés physiques

Finesse de mouture

et une résistance élevée à court terme, une finesse importante du ciment est exigée. La méthode
utilisée pour mesurer la surface spécifique du ciment est la méthode de Blaine (figure 29).

Figure 29 : Mesurer de la surface spécifique du ciment par


La prise

de la pâte de ciment et à une élévation de


sa température. La fin de prise correspond à la transformation régulière et progressive de la pâte
de ciment en un bloc rigide. Pour mesurer le temps de débit et de fin de prise, on utilise
e "Vicat", NF EN 196-3. La figure 30
méthode de détermination du temps de prise.

Figure 30 :

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b) Propriétés mécaniques

Les résistances mécaniques, en traction et en compression des ciments, sont déterminées


sur des éprouvettes 4x4x16 cm en mortier normal à 28 jours d'âge. La résistance du mortier est
alors considérée comme significative de la résistance du ciment. Les figures 31 et 32 montrent

Figure 31 : moule prismatique 4x4x16

Figure 32 : différents produits

Les essais sur le ciment (voir fiche annexe)

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2.2.4. Utilisation des ciments

Type de ciment Désignation Appellation Utilisation Contre-indication


Ciment sans Ciment Portland CPA 350 Tous travaux de
constituants Artificiel béton armé. agressive
secondaires * Travaux
souterrains
Ciment avec Ciment Portland CPO 350 Tous travaux de Béton de grande
constituants composé béton armé. masse : retrait.
secondaires (ciment Portland CPJ 425
avec ajouts) Produits en béton Béton
CPJ 32,5R non armé. précontraint.
*
Ciments à base Ciment de haut CHF Béton de Bétonnage par
de laitier fourneau. fondation. temps froid

Ciment de laitier CLK Travaux


au clinker souterrains
* Le type et la classe seront choisis en fonction de la résistance désirée

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BIBLIOGRAPHIE

SANDE Oladelé (Mai 2005), Notes de cours de Matériaux de Construction.

Toufik BOUBEKEUR (Mai 2007), MATERIAUX DE CONSTRUCTION 01.

DREUX Georges, Nouveau Guide du Béton, Eyrolles 1979.

BRAMBIDE J., DURIEZ M., Agrégats, Liants et Bétons hydrauliques Aciers et

métaux usuels, Edition du moniteur des TP.

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