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Composition élémentaire de l’organisme

Atomes

Molécules simples
(Monomères)

Molécules complexes
(Polymères)

Organites

Cellules

Tissus

Organes

Appareils

Systèmes

organismes vivants
Composition élémentaire de l’organisme

 Notre organisme se compose :


 
- de 4 éléments qui représentent 96% de tous les éléments chimiques de l’organisme : O, C, H et N
 
-de 11 éléments qui représentent plus de 99% C, O, H, N, P, S, Ca K, Cl, Na et Mg
 
- d’éléments présents en très faible quantité = oligo-éléments : I, F, Fe, Zn, Br, Al, Si, Cu, Mn, B, Se, Co, et Mo.

Composition élémentaire du corps humain (en %)

C, O, H, N, S et P sont des éléments fondamentaux des composés organiques


Composition élémentaire de l’organisme

Les oligoéléments jouent un rôle précis et essentiel dans les processus biologiques
 
Exemples :
 
Fer:. Le Fer entre dans la constitution de l’hémoglobine indispensable au transport de l’oxygène dans le
sang et également dans la composition des enzymes.
 
Zn: Il permet le maintient de la structure de certaines enzymes.
 
Cu: Il entre dans la composition du cytochrome a 3 nécessaire à la production de l’énergie
 
I : Constituant essentiel de certaines hormones produites par la glande thyroïde.
 
F: Nécessaire à l’édification de l’email dentaire.
Composition élémentaire de l’organisme

Les 3 classes des substances chimiques

- Eau : Libre ou liée. Sa répartition entre les milieux intra et extra cellulaire est inégale.

Glucides, Lipides et protéines → Substances alimentaires de l’organe

- Substances organiques
Acides nucléiques → Portent l’information génétique

- Substances minérales
Structure des lipides

DEFINITION

Les lipides sont des composés organiques, insolubles dans l’eau et solubles dans les solvants
organiques (alcool, chloroforme, éther, benzène…..)

Ce sont des substances qui contiennent des acide gras (ag). En général, l’ag estérifie un alcool.

Dans certains lipides, les ag sont associés à un alcool aminé.

Certaines substances sont classées avec les lipides à cause de leur solubilité dans les solvants
organiques (= substances liposolubles): alcools gras, carotènes et vitamines A, D, K et E.

Les lipides se caractérisent par une grande diversité de structure et de fonction.


Structure des lipides

Origines :

- Exogène : Alimentaire
- soit
- Endogène : synthétisés à partir des glucides et des protéines (lipogenèse)

Rôles :
Energétique: les lipides constituent une réserve d’énergie surtout sous
forme de triglycérides. Leur oxydation fournit 9 kcal /g contre 4 pour les
glucides et les protéines
Structural: les membranes cellulaires riches en phospholipides,
sphinholipides et cholestérol séparent la cellule de son environnement et
assurent la compartimentation cellulaire.
Protection des organes : les lipides servent d’isolant dans les tissus
sous-cutanés et autour de certains organes
Autres rôles:
Ils ont un rôle de précurseurs d’ hormones stéroïdes, prostaglandines, vitamines A, D, E et K…
Acides gras

Définition

Acide le plus souvent monocarboxylique (COOH), à nombre pair d’atome de C , > ou égal à 4, saturé ou
insaturé, parfois cyclique ou porteur de fonction autre que la fonction acide

Acides gras saturé


Nomenclature
Acides gras

Acide gras insaturés

Les acides gras peuvent être mono insaturés ou poly saturés


Acides gras

Acide gras mono insaturé


Ex : Acide oléique
Acides gras

Acide linoléique C18 : 2 ω6

L’acide linoléique est un acide gras indispensable (besoins quotidiens : 3-4 g).
C’est un acide gras en C18 avec 2 doubles liaisons (ω6, 9)
Il conduit par voie enzymatique à l’acide arachidonique dans l’organisme. Il possède 4 doubles liaisons
en ω6, 9, 12, 15

Famille linolénique (ω3)


Il possède 3 doubles liaisons en ω3, 6, 9
Autres acides gras

Acide tuberculo stéarique : se trouve dans les lipides des bactéries


responsables de la tuberculose

Ces deux ag ont un grand intérêt en


médecine par la place qu’ils occupent
dans le traitement de la lèpre

Ag extraits de l’huile de chaulmoora


Propriétés des acides gras

Propriétés physiques :
Solubilité
L’acide butyrique à 4C est soluble dans l’eau, puis la solubilité des acides gras baisse progressivement et ils sont
insolubles à partir de 10C.
Ils sont solubles dans les solvants organiques apolaires : benzène, chloroforme,…
Le point de fusion
Augmente avec le nombre de C.
Diminue quand le nombre de doubles liaisons augmente.
Ils sont liquides à 20° C si n <10 C
solides si n = 10 C
Propriétés chimiques
Propriétés chimiques
Propriétés chimiques

Migration de la double liaison

Par chauffage à 180° pendant 1 heure, en présence de potasse alcoolique,


un ag à // en position malonique se transforme en son isomère à //
Conjuguées

Action des halogènes


Les ag insaturés fixent le brome ou l’iode et donnent des dérivés dihalogénés

Cette propriété est utilisée pour la détermination de l’indice d’iode. Cette indice reflète le
nombre de double liaison présentes au niveau de l’acide gras
Propriétés chimiques

Réduction

Les ag insaturés peuvent fixer l’hydrogène en présence de catalyseurs

Cette réaction est utilisée pour la fabrication des margarines


Propriétés chimiques
Oxydation
Oxydation énergique

La chaine latérale est rompue au niveau de la // avec formation de 2


fragments acides.

Oxydation à l’air ou auto-oxydation

Les ag insaturés s’oxydent à l’air, on obtient des peroxydes (formes actives


de l’oxygène), qui catalysent leur propre formation (auto-oxydation). Les
peroxydes se transforment en 2 aldéhydes à odeur rance. Certains dérivés
d’oxydation sont toxiques. L’auto-oxydation peut être inhibée par des
agents anti-oxydants comme la vitamine E
Oxydation enzymatique
Oxydation enzymatique

Sous l’action de la cyclo-oxygénase, l’ac. arachidonique donne la PGH2 qui est le précurseur de toutes les PG de la série 2, des
prostacyclines I2 etdes thromboxanes A2.

La PGH2 est transformé par des enzymes spécifiques à chaque tissu:

Les prostacyclines I2 sont synthétisées par les cellules endothéliales desvaisseaux sanguins. Ce sont des vasodilatateurs et
inhibiteurs del’agrégation plaquettaire.

Les thromboxanes A2 sont synthétisées par les plaquettes sanguines. Ce sont des vasoconstricteurs et stimulateurs de
l’agrégation plaquettaire

N.B : Les prostaglandines (PG) ont été isolées pour la première fois des vésicules et plasma séminal et ont été appelés
prostaglandines, par la suite elles ont été retrouvées dans les autres tissus. Elles possèdent plusieurs activités
biologiques:
- action sur le muscle utérin et muscles lisses
- action cardiovasculaire
- action sur la lipolyse
- action sur le SNC
- stimulent la réaction inflammatoire
- action sur la production de la douleur et de la fièvre
Alcools et alcools aminés
constituants des lipides

Glycérol

Inositol
C’est un hexa-alcool, on l’appelle souvent myo-inositol
Alcools et alcools aminés
constituants des lipides

Serine
Un acide aminé hydroxylé

Ethanol amine
Résulte de la décarboxylation de la serine

Choline
C’est la triméthyl-éthanolamine

Sphingosine
amine primaire à longue chaîne en C18; possède 2 fonctions alcools
(1 et 3) et une double liaison (4-5) trans. La sphingosine existe dans les
lipides du tissu cérébral.
Alcools et alcools aminés
constituants des lipides

Alcool cérylique
Alcool dont la structure ressemble à celle d’un ag ( C16)

stérols
Classification des lipides

Lipides simples: formés uniquement de C, H et O

Glycérides
Stérides
Cérides:
Lipides complexes: contiennent en plus du C, H et O, le P, N ou S :

Phospholipides
Sphingoglycolipides

Isoprénoïdes :

Stéroïdes: vitamine D, acides biliaires et hormones stéroïdes


Caroténoïdes: carotène, vitamines A, K et E
Lipides simples

Les glycérides: l’alcool est le glycérol

On distingue: les monoglycérides 1, 2 ou 3


les diglycérides 1-2, 1-3, 2-3
les triglycérides (TG)
Glycérides

Les ag peuvent être identiques ou différents, à courte ou à longuechaîne, saturés ou insaturés.


Les graisses et les huiles naturelles contiennent toujours un mélange de divers TG. Ce sont des lipides
de réserve.
Propriétés des glycérides

Propriétés physiques
Les TG diffèrent par leur point de fusion qui est en relation
avec le point de fusion des ag qui les constituent
Les TG à ag saturés sont solides à t° ambiante
Les TG à ag insaturés sont liquides à t° ambiante
Propriétés chimiques
Indice d’iode des TG : C’est la quantité (en g) d’iode fixée par 100g de graisse en solution
chloroformique. Il renseigne sur le nombre de // des ag des TG.
Saponification des TG
C’est l’hydrolyse par les alcalins des TG, les ag donnent des savons, le glycérol est libéré

on appelle indice de saponification le nombre de mg de potasse qui entre en réaction pour former des
savons à partir d’1g de graisse ou d’huile étudiée. L’IS renseigne sur la longueur de la chaîne des ag
Ex: IS beurre (ag à courtes chaînes) : 225
IS huile d’olive (ag à longues chaînes) :18
Propriétés des glycérides

In vivo, sous l’influence des lipases digestives ou tissulaires, les TG sont hydrolysés en
fournissant des ag, des diglycérides et des monoglycérides,

ce qui permet l’absorption des graisses par l’intestin.


Propriétés des glycérides

Hydrolyse enzymatique :

In vivo, sous l’influence des lipases ( pancréatiques, plasmatique, hépatique..) les TG sont hydrolysés en
fournissant des ag, et des mono glycérides.

Ce qui permet l’absorption des graisses :

- par l’intestin vers la circulation (TG exogènes)


- par les cellules musculaires pour produire de l’enérgie (TG exogènes et endogènes)
- par le tissu adipeux pour stockage (TG exogènes et endogènes)
Cérides

Les cérides sont des esters d’ag et d’alcool ayant un poids moléculaire élevé. Ce
sont des lipides constitutifs des cires animales et végétales.
Stérides

Les stérides sont des esters d’ag et de stérol Le cholestérol libre est amphipathique, le cholestérol
estérifié est hydrophobe.
C’est un constituant des membranes (rôle dans la fluidité).
Le cholestérol libre sert dans l’organisme à la synthèse de 3 groupes de molécules :
— Les hormones stéroïdes (cortisol, testostérone, progestérone…)
— La vitamine D3 rôle important dans la minéralisation osseuse , dans l’immunité, dans l’équilibre du système
cardiovasculaire et respiratoire, dans le diabète…

— Les acides biliaires (Acide Cholique, Acide chénodésoxycholique, Acide désoxycholique, lithocholique)
Les sels biliaires sont nécessaires dans la digestion des lipides. Ils facilitent l’action des lipases

Le cholestérol estérifié constitue une forme de réserve et de transport du cholestérol.

Ex : cholestérol + l’acide arachidonique


Stérides
Les hormones stéroïdes

Isolées des corticosurrénales, testicules, ovaires et placenta.

EX : L’oestradiol est la principale hormone EX : La testostérone est le principal stéroïde sexuel


oestrogène, Elle est secrétée par l’ovaire et le mâle. Elle est secrétée par le testicule (cellules de
placenta. Elle contrôle le cycle menstruel et elle est Leydig).
responsable des caractères sexuels secondaires Elle permet le développement des gonades mâles et
chez la femme. contrôle l’apparition des caractères sexuels secondaires
chez l’homme
Vitamine D3 ou Cholécalciférol

Elle est synthétisée à partir d’un précurseur le 7-déhydrocholestérol, présent dans la peau,
qui se transforme en vitamine D3 (qui est une prohormone), sous l’effet des UV.
Elle est métabolisée dans le foie où une 25-hydroxylase la transforme en 25-OH-vitamine D3 puis
cette dernière est hydroxylée dans le rein par une 1-hydroxylase pour donner la
1,25-dihydroxyvitamine D3 ou calcitriol qui est la forme active .
Elle prévient le rachitisme chez l’enfant et l’ostéomalacie chez l’adulte en favorisant la fixation du
calcium sur l’os.
Vitamine D3 ou Cholécalciférol

Elle est synthétisée à partir d’un précurseur le 7-déhydrocholestérol, présent dans la peau,
qui
se transforme en vitamine D3 (qui est une prohormone), sous l’effet des UV.
Elle est métabolisée dans le foie où une 25-hydroxylase la transforme en 25-OH-vitamine D3 puis
cette dernière est hydroxylée dans le rein par une 1-hydroxylase pour donner la 1,25-
dihydroxyvitamine D3 ou calcitriol qui est une hormone. Le calcitriol est responsable de
toutes
La vitamine D3 est une vitamine liposoluble qui prévient le rachitisme en favorisant la fixation
du calcium sur l’os.
Acides biliaires

Formés dans le foie à partir du cholestérol, stockés dans la vésicule biliaire.


Leur structure dérive de celle du cholestérol, la chaine latérale est raccourcie de 3C et oxydée pour former
un COOH caractéristique des acides biliaires.
Dans la bile les acides biliaires sont liés (ou conjugués) au glycocolle (Aa) ou à la taurine(NH2-CH2-CH2-SO3H )
qui permettent leur solubilisation.
Les sels biliaires forment des micelles avec les lipides alimentaires.

Ac. cholique: 3OH position 3,7,12 (principal acide biliaire)


Lipides complexes

Les lipides complexes contiennent dans leurs structure en plus du C, H, O, soit du P


ou S ou N

On distingue deux types :

- Glycérophospholipides : ils sont formés par le glycérole, 2 acides gras,


phosphate et une autre molécule d’alcool.

- Sphingolipides : 2 types
les Sphingolipides phosphorylés (sphingomyéline)
les Sphingolipides non phosphorylés (cérébroside, ganglionsides)
Glycérophospholipides

-Sont des constituants majoritaires des membranes cellulaires

-Sont des agents émulsionnants

-Sont précurseurs de second messagers

- la molécule de base est l’acide phosphatidique :

L’acide phosphatidique est un second messager intracellulaire

- L’acide gras en position 2 est souvent insaturé

- La substitution de l’acide phosphorique par des alcools donne différents phospholipides 


Glycérophospholipides

-Si X est la serine on obtient : la phosphatidylserine.


Céphaline
-Si X est l’ ethanolamine : Phosphatidylethanolamine.

-Si X = Choline : Phosphatidylcholine, encore appelé Lécithines.

- Si X = Inositol : Phosphatidylinositol.
Glycérophospholipides

- On le retrouve au niveau des membranes cellulaires plasmiques et mitochondriales

- L’estérification par l’ATP donne le phosphatidylinositoldiphosphate dont l’hydrolyse par la


phospholipase C donne deux messagers cellulaires qui sont l’inositol triphosphate et le diacyl
glycérol.
Glycérophospholipides
Sphingolipides

Le plus simple des sphingolipides est le Céramide


Sphingolipides

Sphingomyélines

- Se retrouvent au niveau du tissu nerveux et au niveau des membranes cellulaires.

- Sont hydrolysées par des sphingomyélinases qui coupent la liaison entre le Céramide
et la phosphorylcholine.

- Le déficit en sphingomyélinases entraine l’accumulation des sphingomyélines dans le cerveau, la


rate et le foie, exemple le cas de la maladie de Niemann Pick
Sphingolipides

Cérébrosides

Sont des glycolipides formés d’une sphingosine amidifiée par un acide gras à très longue chaine
(C20, C22, C24 monoinsaturé) donnant ainsi un Céramide. Ce Céramide est lié par son carbone
n°1 à un ose :
Si l’ose est le β galactose

β galactose pour les cérébroside du cerveau (galactocérébrosides)

-Il est catabolisé par une β galactosidase acide lysosomique dont le déficit engendre la maladie de Krabbe

NB: Si l’ose est le β glucose c’est le cas des cérébrosides des autres organes (glucocérébrosides)

- Le glucocérébroside est catabolisé par une β glucosidase acide lysosomique dont le déficit engendre la
maladie de Gaucher
Sphingolipides

Gangliosides

-Sont des glycolipides acides dont les chaines oligosaccharidiques sont terminées par des résidus d’acides
sialiques (NANA)
-Ce sont des constituants de membrane cellulaire du système nerveux
-Ils sont notés GXy :
+la première lettre G = Ganglioside,
+la deuxième X peut être : M ou D ou T ou Q selon qu’ils existent respectivement 1, 2, 3 ou 4 résidus d’acides
sialique dans l’oligosaccharide ;
+le chiffre y peut être 3, 2 ou 1 selon que le ganglioside comporte 2, 3 ou 4 résidus d’oses dans la chaine en
dehors de l’acide sialique.
-le déficit d’une β galactosidase est à l’origine d’une maladie lysosomique où on assiste à une accumulation de
gangliosides : c’est la gangliosidose généralisée (avec accumulation de GM 1)
Composés à caractère lipidique

Vitamine A

-Regroupe un ensemble de substances de structure et de propriétés similaires au rétinol qui en fait partie
et qui est la forme la plus utile

-Le rétinol est issue des carotènes (pigments végétaux : carottes, tomates, poivrons, huile de palme…)

-Il est aussi apporté par des aliments d’origine animale : les viandes, le foie surtout, produits laitiers

-Il est transporté dans notre organisme sous forme d’ester d’acide gras

-Il est impliquée dans la croissance osseuse, dans la synthèse des pigments visuels et participe
à la régulation du système immunitaire, elle a un rôle important dans la reproduction
Composés à caractère lipidique

Vitamine K

-Aussi appelée Phylloquinone

-Apporté par l’alimentation et est produite par la flore bactérienne intestinale

-Elle assure la production des facteurs de la coagulation dits vitamine K dépendant : II, VII, IX, X,
proteine C, proteine S

-Elle intervient dans le métabolisme osseux et dans la biologie vasculaire


Composés à caractère lipidique

Vitamine E ou Tocophérol

-Il existe plusieurs formes dont  tocophérol est la plus active

-Il joue un rôle important en tant qu’antioxydants (agit parallèlement à la Vitamine C et au


Glutathion), elle favorise l’élimination des métaux lourds de l’organisme et il semble améliorer la
fertilité.

-Elle est fournie dans les huiles végétales, les œufs et les céréales
Synthèse des lipides

Synthèse des acides gras : Acide gras synthase

L’acide gras synthase (fatty acid synthase = FAS) est un complexe multienzymatique formé
de 2 protomères. Elle a pour coenzyme la 4-phosphopantéthéine (moitié non nucléotidique
de la strucure du coenzyme A). Ce coenzyme est lié par son phosphate à une sérine de l’enzyme,
formant un site transporteur de radicaux acyl (acyl carrier protein = ACP).
Synthèse des lipides

Enzyme -clé

L’acétyl-CoA carboxylase est une enzyme présente principalement dans le foie, le tissu adipeux et la glande
mammaire qui synthétisent des acides gras.
L’enzyme transfère du bicarbonate pour activer l’acétyl-CoA cytoplasmique en malonyl- CoA, intermédiaire
métabolique de la synthèse des acides gras. Le citrate, intermédiaire de la lipogénèse, est un activateur de
cette enzyme. Au contraire, si le palmityl-CoA s’accumule dans le cytoplasme, l’enzyme est rétroinhibée.
L’insuline produit l’induction de la transcription du gène de l’acétyl-CoA carboxylase
Synthèse des lipides
Synthèse des lipides

La fixation sur le thiol périphérique est possible jusqu’à ce que la chaîne


grasse possède seize Carbones (palmityl-ACP). A ce stade, le
radical palmityl- est libéré par l’enzyme et chargé sur un coenzyme A libre
: c’est le produitfinal de la FAS.
N.B : Pour synthétiser des acides gras à chaînes longues ou très longues,
il existe des enzymes cytoplasmiques différentes des sous unités de la
FAS, et catalysant successivement les mêmes réactions que le complexe
multienzymatique
L’acide oléique (18:1) dans notre métabolisme résulte de la désaturation
par la Δ9 désaturase de l’acide palmitique (16:0) et de l’élongation. Aucun
des acides gras de la famille n-9 n’est donc indispensable.
Synthèse des lipides

La synthèse des lipides par estérification des acides gras se fait sur différents alcools : glycérol (glycérides),
cholestérol (stérides) et aussi par amidification de la sphingosine (sphingolipides).
La synthèse des lipides membranaires (surtout des glycérophospholipides) se fait dans toutes les cellules
de tous les organismes vivants. La synthèse des triglycérides se fait dans les cellules du tissu adipeux et un
peu dans certaines autres cellules (foie). La synthèse complète de ces différents glycérolipides à partir du
glycérol a été décrite par KENNEDY.
Aux voies de Kennedy il faut adjoindre les autres synthèses de lipides ne contenant pas de glycérol :
estérification du cholestérol et synthèse des sphingolipides.
A partir de leurs produits de dégradation (lysophospholipides, diglycérides, monoglycérides, glycocolle,
inositol), les lipides peuvent être resynthétisés ce qui fait l’objet d’autres voies métaboliques (réacylations,
cycle de la choline, cycle des phosphoinositides). Ces resynthèses sont les voies principales de
renouvellement des acides gras des lipides membranaires ou de réserve.
La β-oxydation

La β-oxydation est une voie métabolique qui fait partie de la lipolyse.


Elle se situe principalement dans les mitochondries et dépend de la présence d’Oxygène. En conséquence la
lipolyse est un métabolisme énergétique strictement aérobie.
La β-oxydation de certains acides gras se fait aussi dans les peroxysomes, organites du cytoplasme qui
métabolisent les peroxydes comme l’eau oxygénée.
les acides gras sont catabolisés par une β oxydation libérant des acétyl-CoA.

Activation de l’ acide gras

Les acylthiokinases sont des enzymes du cytoplasme qui activent les acides gras captés par les cellules, en
les liant au coenzyme A par une liaison riche en énergie. Cette réaction consomme de l’energie
(Hydrolyse de l’ATP en AMP + PPi)
l’acylCoA est transféré dans la mitochondrie par la carnitine
Dans la mitochondrie il subit quatre réactions successives pour libérer le premier acétylCoA.
Ce cycle de quatre réactions se succède en libérant à chaque fois un acétyCoA jusqu’à épuisement de la
chaine carbonée de l’acide gras. (dégradation totale)
La β-oxydation

Les acyl-coenzymes A entrent dans les


mitochondries grâce à une enzyme et à des
protéines transporteuses qui fonctionnent
ensemble.
La carnitine palmityltransférase I (CPT)
Elle transfère le radical acyl des acyl-
coenzymes A sur la carnitine.
Celle-ci pénètre alors dans la membrane
interne qu’elle traverse grâce
à l’acyl-carnitine translocase (CT).
Enfin l’acyl-carnitine, parvenue à la farce
interne de la membrane interne, est le
substrat de la carnitine palmityltransférase II
,qui reporte le radical acyl et l’énergie de
l’acyl-carnitine sur un coenzyme A de la
matrice.
La carnitine palmityltransférase I de la
membrane externe de la mitochondrie est
l’enzyme la plus lente de la lipolyse. Elle
catalyse l’étape d’engagement de l’acide
gras dans le métabolisme énergétique : elle
est donc l’enzyme-clé de la lipolyse
La β-oxydation

Bilan énergétique

-Pour un cycle de 4 réactions :


Formation d’un FADH2 correspondant à 2 ATP
Formation de 1 NADHH+ correspondant à 3 ATP
Formation d’acétylCoA correspondant à 12 ATP

Pour l’acide palmitique :


16 C donc 8 acétylCoA ; 7 FADH+ H+; 7 NADH+H+
(8x 12) + (7 x 3) + (7 x 2) = 131ATP
2 ATP on servi pour l’activation, le bilan est alors de 129 ATP
.
Devenir de l’acétylCoA
-Cycle de Krebs
-Synthèse d’acide gras et du cholestérol
-Formation de corps cétoniques au niveau du foie  : Cétogenèse(acétoacétate, β hydroxybutyrate et l’acétone)
Métabolisme des lipides
Absorption des lipides
- Les lipides du chyme sont hydrolysés dans le duodénum par les enzymes pancréatiques : lipase, phospholipase,
cholestérol estérase. L’hydrolyse des lipides nécessite une émulsification en gouttelettes grâce aux sels biliaires. Les
sels biliaires sont indispensables à l’action de la lipase pancréatique ainsi qu’un cofacteur protéique, la colipase.
- Les produits de la digestion des lipides sont des monoglycérides, des acides gras, du cholestérol et des
lysophospholipides. Ces nutriments sont associés aux sels biliaires sous forme de micelles qui permettent leur
absorption par la bordure « en brosse » des entérocytes.
- Dans les entérocytes les lipides sont synthétisés à nouveau à partir du glycérophosphate pour les phospholipides
(voie de KENNEDY) et des monoglycérides pour les triglycérides (voie de CLARK et HUBSCHER). Le cholestérol est en
partie estérifié dans les entérocytes et en partie réexcrété vers la lumière intestinale.
-Les chylomicrons sont synthétisés par les entérocytes avec une partie centrale riche en triglycérides avec très peu
d’esters de cholestérol et une couche superficielle contenant des apolipoprotéines (apoB48, apoA-I et apoA-IV), des
phospholipides et du cholestérol libre.
- Les chylomicrons sont drainés par les chylifères, lymphatiques qui déversent la lymphe dans le sang veineux. Au
cours de ce transport la couche superficielle des chylomicrons s’enrichit en apolipoprotéines d’origine hépatique
(apoA-I, apoC-II, apoE).
Métabolisme des lipides

- La synthèse des lipides par estérification des acides gras se fait sur différents alcools : glycérol (glycérides),
cholestérol (stérides) et aussi par amidification de la sphingosine (sphingolipides).
- La synthèse des lipides membranaires (surtout des glycérophospholipides) se fait dans toutes les cellules
de tous les organismes vivants. La synthèse des triglycérides se fait dans les cellules du tissu adipeux et un
peu dans certaines autres cellules (foie). La synthèse complète de ces différents glycérolipides à partir du
glycérol a été décrite par KENNEDY.
- Aux voies de Kennedy il faut adjoindre les autres synthèses de lipides ne contenant pas de glycérol :
estérification du cholestérol (voir ACAT, section 8.4 page 97), synthèse des sphingolipides.
-A partir de leurs produits de dégradation (lysophospholipides, diglycérides, monoglycérides, glycocolle,
inositol), les lipides peuvent être resynthétisés ce qui fait l’objet d’autres voies métaboliques (réacylations,
cycle de la choline, cycle des phosphoinositides). Ces resynthèses sont les voies principales de
renouvellement des acides gras des lipides membranaires ou de réserve.
Métabolisme des lipides
Métabolisme des lipoprotéines
Métabolisme des lipides
• Dans un sérum normal à jeun les lipoprotéines se répartissent dans un gradient de concentration saline en trois
principales zones de densité :
1. les VLDL (Very Low Density Lipoproteins) : moins de 15 % des lipoprotéines du plasma à jeun,
2. les LDL (Low Density Lipoproteins) : 55 % des lipoprotéines du plasma à jeun,
3. les HDL (High Density Lipoproteins) : 30 % des lipoprotéines du plasma à jeun.
• Les HDL sont subdivisées en trois zones d’inégale importance :
— les HDL1 les plus légères représentent une fraction mineure contenant une entité lipoprotéinique
appelée Lp(a)
— les HDL2 plus denses ont une concentration variable. Cette fraction est habituellement
beaucoup plus importante chez l’enfant et la femme que chez l’homme
— les HDL3 représentent la fraction la plus dense et quantitativement la plus importante des
HDL, de concentration à peu près identique dans les deux sexes.
• Une zone de faible amplitude appelée IDL (Intermediate Density Lipoproteins) représente
une sous-fraction de densité intermédiaire entre celle des LDL et des VLDL quantitativement
mineure à jeun.
• Les chylomicrons s’isolent à une densité inférieure à celle des VLDL. Ils existent chez le sujet
normal pendant les périodes post-prandiales expliquant la lactescence du sérum. Les chylomicrons sont constitués à
90 % de triglycérides d’origine alimentaire.
• Les diamètres moyens (exprimés en nanomètres) des lipoprotéines, diminuent en relation inverse
avec la densité. Mais dans chaque zone de densité, la taille des lipoprotéines est très hétérogène.
• Les lipoprotéines de faible densité contiennent peu de composants moléculaires de surface et
beaucoup de lipides neutres :
— triglycérides dans les VLDL et IDL
— cholestérol et esters de cholestérol dans les LDL
• Les HDL possèdent très peu de lipides neutres, surtout esters de cholestérol, mais au contraire
les composants de surface sont importants (phospholipides, cholestérol libre et apolipoprotéines).
Métabolisme des lipides
Métabolisme des lipides

- Les apoC-II incluses dans la couche périphérique des chylomicrons permettent leur reconnaissance et
leur dégradation plasmatique très rapide par les lipoprotéine lipases (LPL). Ces enzymes sont
synthétisées par les tissus adipeux et musculaire et après leur sécrétion restent fixées aux cellules
endothéliales, flottant librement dans la lumière des capillaires irrigant ces tissus. Les acides gras
libérés lors de l’hydrolyse des triglycérides pénètrent dans les tissus sous-jacents : les cellules
musculaires les utilisent comme substrats énergétiques et les cellules adipeuses les réestérifient sous
forme de triglycérides de réserve.
- L’hydrolyse des triglycérides des chylomicrons, crée une déplétion du volume central induisant des
déformations. Des replis de la couche périphérique se forment par accollement de zones adjacentes et
se détachent dans la circulation sous la forme de disques formés de phospholipides, cholestérol et
apolipoprotéines de petite masse (apoC, apoA principalement) constituants des HDL naissantes
discoïdales ou pré-β-HDL.
- Les édifices résiduels enrichis en apoB48 et E sont reformés autour des esters de cholestérol et des
molécules restantes de triglycérides. Ces « remnants » de chylomicrons de diamètre très réduit (400 à
600 Å) sont encore appelés β-VLDL intestinales (de densité VLDL, mais de mobilité électrophorétique
β) et sont dégradés par le foie qui les captent grâce à des récepteurs reconnaissant les apoE.
Métabolisme des lipides
Métabolisme des lipides

- La lipoprotéine lipase est une enzyme plasmatique spécifique, ce qui veut dire que le plasma est le
compartiment dans lequel elle est active physiologiquement.
- La lipoprotéine lipase (LPL) est l’enzyme qui permet l’hydrolyse des triglycérides des lipoprotéines
plasmatiques : chylomicrons, VLDL.
- L'enzyme est synthétisée par les cellules musculaires et adipeuses. Elle sort des cellules et se fixe sur les
cellules endothéliales des capillaires qui irriguent les tissus qui utilisent les acides gras libres comme
nutriments.
- La LPL catalyse l’hydrolyse des triglycérides situés dans la lipoprotéine immobilisée. L’apolipoprotéine C-II
est un cofacteur nécessaire de cette activité.
- La sérumalbumine fixe les acides gras libérés par la LPL et permet leur transport jusqu'aux cellules qui les
utilisent (cellules musculaires ou adipocytes).
- Les maladies moléculaires de la LPL conduisent à l’accumulation de chylomicrons riches en triglycérides,
dans le sang, même loin des repas.
Métabolisme des lipides
Métabolisme des lipides
- La synthèse des VLDL est réalisée de façon continue par les cellules hépatiques permettant le sécrétion
permanente des triglycérides de synthèse endogène. Naturellement cette synthèse augmente considérablement
après les repas, pour revenir à un état basal à jeun.
- La dégradation plasmatique des VLDL est identique à celle des chylomicrons, dépendante des lipoprotéine lipases.
Celles-ci sont activées par les apoC-II présentes à la surface des VLDL et l’hydrolyse des triglycérides assure un
apport régulier d’acides gras aux tissus adipeux et musculaire.
- Comme dans la dégradation des chylomicrons l’hydrolyse des triglycérides induit des replis de l’enveloppe
périphérique qui sont libérés dans la circulation, constituant un départ des apolipoprotéines C.
- Des édifices plus petits, enrichis en apoB100 et E, se restructurent autour des esters de cholestérol et des
molécules restantes de triglycérides. Les « remnants » de VLDL ainsi formés sont des édifices plus petits que les
VLDL, appelés IDL ou β-VLDL hépatiques.
- Le métabolisme des IDL suit immédiatement celui des VLDL. Deux voies métaboliques peuvent transformer les IDL
: la voie des récepteurs, la lipase hépatique.
- Une grande quantité des IDL formées est internalisée et dégradée dans le foie via les récepteurs B/E (récepteur
LDL) assurant la reconnaissance des apoE sous leur isomorphe normal E3/E3. Ces récepteurs sont distincts des
récepteurs précédemment décrits pour le catabolisme des « remnants » de chylomicrons, car ils reconnaissent les
apoE et les apoB100.
- Une quantité plus faible de particules IDL est dégradée dans la circulation par la lipase hépatique (LH ou
triglycéride lipase hépatique) dont la structure est homologue de celle des LPL mais qui est exclusivement
synthétisée par les cellules hépatiques. La LH permet la transformation des IDL en LDL qui doivent donc être
considérées comme des produits terminaux du catabolisme des VLDL et des IDL.
- La reconnaissance des LDL par leurs apoB100 se fait au niveau des récepteurs précédemment décrits pour les IDL
(récepteur LDL), mais pour les LDL cette captation bien que principalement hépatique, a lieu aussi dans toutes les
cellules de l’organisme.
Métabolisme des lipides

Dans le foie (espace de DISSE), une autre lipase, appelée lipase hépatique ou triglycéride lipase
hépatique, hydrolyse les glycérides des lipoprotéines IDL et HDL. Elle possède simultanément une activité
de lipase et de phospholipase A2.
Elle achève l’hydrolyse des acides gras des lipoprotéines légères et prépare la captation des LDL par
leur récepteur.
Métabolisme des lipides

Récepteur des LDL

Les cellules qui ont besoin de cholestérol pour leur métabolisme, expriment à leur surface une protéine
(récepteur) capable de reconnaître les lipoprotéines porteuses d'apoB ou d'apoE (riches en cholestérol),
puis de les faire entrer dans la cellule (internalisation) où elles sont digérées par les lysosomes libérant le
cholestérol que la cellule va utiliser.
Ce récepteur est une glycoprotéine de 839 acides aminés pesant 160000 daltons. De l'extrémité NH2-
terminale à l'extrémité COOH-terminale, on distingue cinq domaines :
— domaine de liaison, riche en cystéines comprenant quatre sites de fixation du ligand (LDL),
— domaine homologue avec le récepteur de l'EGF (epidermal growth factor),
— domaine de liaison de chaînons glucidiques,
— domaine transmembranaire,
— domaine cytoplasmique.
Métabolisme des lipides

Récepteur éboueur

Lorsque les LDL sont oxydées au cours de leurs transport plasmatique, elles ne peuvent plus
être reconnues par le récepteur apoB/apoE. Elles sont alors prises par un récepteur de
polyanions, exprimé à la surface des macrophages, appelé à ce titre « récepteur éboueur »
(scavenger).
La captation des LDL oxydées par les macrophages est une des premières étapes de la
formation des plaques d'athérome.
Métabolisme des lipides

Métabolisme des HDL (I)


Métabolisme
v des lipides

Les HDL naissantes ont une structure discoïdale composée d’une couche unique repliée sur
elle-même, de molécules de phospholipides, de cholestérol et d’apolipoprotéines. L’origine
des HDL est mixte, tissulaire et plasmatique :
— le foie sécrète des HDL discoïdales essentiellement composées d’apoE ;
— dans la circulation les replis formés à partir des éléments de surface des chylomicrons et
des VLDL, lors de l’hydrolyse des triglycérides, représentent une source importante
d’HDL discoïdales contenant principalement des apoA-I et apoC.
Les HDL discoïdales riches en phospholipides peuvent s’enrichir en molécules de cholestérol
qu’elles soustraient aux cellules périphériques. Une enzyme plasmatique la Lécithine Cholestérol
Acyl-Transférase (LCAT) estérifie ces molécules excédentaires de cholestérol qui
cessent d’appartenir à l’enveloppe périphérique des HDL et migrent au centre des édifices,
transformant les HDL discoïdales en HDL3 sphériques. Les HDL3 à leur tour sont capables
de capter des molécules de cholestérol membranaire et après nouvelle action de la LCAT se
transforment en édifices de plus en plus riches en esters de cholestérol. Les HDL2 ainsi obtenues
ont une densité plus légère et un diamètre plus grand que les HDL3.
La captation du cholestérol membranaire par les HDL réalise ce que l’on appelle le transport
« reverse » du cholestérol car les HDL2 ainsi formées sont en grande partie reconnues et dégradées
dans les cellules hépatiques par l’intermédiaire de récepteurs qui reconnaissent les
apoA-I présentes dans la structure des HDL. Le cholestérol ainsi retourné au foie est éliminé dans la bile
ou dégradé en acides biliaires.
Dans ce transport « reverse » de cholestérol, seules certaines HDL ne contenant pas d’apoAII
mais constituées d’apoA-I, appelées lipoparticules LpA-I, sont capables d’induire ce mouvement
du cholestérol hors des cellules.
Métabolisme des lipides

Métabolisme des HDL (II)


Métabolisme des lipides

Une fraction d’HDL2 peut se retransformer en HDL3 sous l’effet cumulé de deux étapes métaboliques

- La première de ces étapes est réalisée par un groupe de protéines appelées Cholesterol Ester
Transfer Proteins (CETP) qui effectue un échange des molécules d’esters de cholestérol des HDL2, par
des molécules de triglycérides venant de lipoprotéines riches en triglycérides, essentiellement des
VLDL. Cette action a pour effet d’enrichir les HDL2 en triglycérides et les VLDL, en esters de
cholestérol.

- Dans une deuxième étape la lipase hépatique hydrolyse ces molécules de triglycérides et
retransforme les HDL2 en HDL3, édifices de densité plus lourde et de diamètre plus petit.

* Il faut noter que si ces transformations apparaissent cycliques, on manque encore de données sur
l’importance de ce cycle, et s’il se situe de façon permanente ou accessoire en fonction des autres
événements métaboliques des lipoprotéines, notamment ceux induits par les repas.
Métabolisme des lipides

Toutes les cellules de l’organisme (surtout le foie) accumulent du cholestérol sous forme d’esters
de cholestérol dans les vacuoles lipidiques. Cette estérification est due à l’activité d’une acyl-CoA
cholestérol acyl transférase (ACAT) qui a pour substrats le cholestérol des membranes des
organites intracellulaires et l’oléyl-CoA du cytoplasme.

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