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Les Lipides
NUTRITION
1
• Généralités
– Définition et classification
• Valeur nutritive
– Composition
– Utilisation digestive
– Utilisation métabolique
• Lipides et alimentation de l'animal sain
– Rôle nutritionnel
– Nature et grandeur du besoin
• Lipides et santé animale
– carence et excès
– altération des lipides alimentaires et conséquences
– lipides et diététique
2
Les Lipides : définition
3
LIPIDES
Structure de base Structure de base
sans GLYCEROL avec GLYCEROL
GLYCOLIPIDE PHOSPHOLIPIDE
Glucolipide Galactolipide
Lécithine Céphaline
Fournissent après hydrolyse :
Stérol alcool ht PM Sphingosine Glycérol Glycérol Glycérol
AG AG AG AG AG AG
1 sucre sucre(s) comp. azoté
choline éthanolamine
sérine
Lipides simples Lipides complexes 4
Dans les organismes animaux, les Lipides se répartissent en
une fraction constante : les lipides structuraux des membranes cell.
une fraction variable à vocation énergétique : les lipides de réserve
réserves
97 % = triglycérides
glycérol 3 acides gras
2 % = phospholipides
P
membranaire acides gras
(rôles structural essentiels
et fonctionnel)
< 0,1% = cholestérol
5
Taux de graisse (%) dans l’organisme
7
Lipides : structure de base
• Triglycérides 1
réserves - énergie 2
(tissu adipeux) 3
ou
• Phospholipides 1
(membranes)
2
Amino-alcool P 3
choline lécithines
éthanolamine, sérine céphalines
8
Stérols et dérivés
• Cholestérol 1
(libre membranes)
HO
Acide Gras HO COOH
acides biliaires
HO OH glycine
(conjugués bile)
acide cholique taurine
œstradiol
cortisol
aldostérone
7-dihydrocholestérol vitamine D3
9
Les Acides Gras
- volatils (C2-C3-C4)
- chaîne courte (C6 à C10)
- chaîne moyenne (C12 et C14)
- chaîne longue (C16) Saturés Insaturés
Polyinsaturés
série n-6 série n-3
Ac. linoléique C18:2 Ac. linolénique C18:3
10
Les Acides Gras Volatils
11
Les Acides Gras à chaîne courte et moyenne
CH3
saturé Ac. stéarique C18:0
COOH
CH3 9
COOH Ac. oléique C18:1
ou n-9
CH3 6 9
ALIMENTATION
CH3 3 6 9
COOH Ac. linolénique C18:3
ou n-3
CORPS SURFACE
triglycérides apolipoprotéines
cholestérol ester cholestérol libre
phospholipides
15
• Généralités
• Valeur nutritive
– Composition
– Utilisation digestive
• modalités
• facteurs de variation
– Utilisation métabolique
• transport et stockage
- post-prandial : métabolisme des
chylomicrons
- les lipoprotéines VLDL, LDL et
HDL
• utilisation des réserves : la lipolyse
• Lipides et alimentation de l'animal sain
• Lipides et santé animale
16
Profil en AG des matières grasses alimentaires
Une opposition flagrante entre huiles végétales et graisses animales,
entre graisses de ruminants et graisses d'herbivores non ruminants
AGPI AGMI AGS Indice iode
75 5 20
Fourrages verts -
60 25 15
Graines et grains 125-180
2 38 60
Suif Bœuf 42-50
16 44 40
Graisse Cheval > 65
0 20 40 60 80 100 % AG
Au départ, les mêmes aliments ... pour des graisses différentes à l'arrivée !
17
Profil en AG des graisses animales :
prépondérance des AGS mais une diversité notable ...
suif - bœuf
suif - mouton
saindoux
graisse - cheval
graisse - poulet
huile - sardine
0 20 40 60 80 100 % AG
18
… conséquence d'un contexte digestif différent
Herbivores non ruminants Ruminants
+ autres monogastriques
Triglycérides
L.P. µ.o.
Hydrolyse Hydrolyse quasi
partielle en totale (>90%) et
MG et AGL saturation des
Estérification +/- isomérisation
MG TG Resynthèse
Stockage de TG
Stockage
glucose AGMI + AGS AGS + AGMI AGV (C2 + C4)
Synthèse
19
Profil en AG des huiles de poisson
Huile de Hareng Foie de morue Foie de truite
% des AG tot
AGS 25 29 35
(14:0 + 16:0 + 18:0 + 22:0)
AGMI 62 31 33
(16:1 + 18:1 + 20:1 + 22:1)
Autres 6 4 5
20
Autres sources alimentaires d'AGE
Acide Linoléique Linolénique Arachidonique
% des AG tot (18:2 n-6) (18:3 n-3) (20:4 n-6)
Huile
maïs 50 2
olive 11 1
arachide 29 1
colza 16-23 10-11
soja 52 7
tournesol 52 traces
Viande (muscle)
bœuf maigre 26 1 13
agneau 18 4 7
poulet 18 1 6
porc 26 0 8
21
Composition en acides gras du lait de quelques
mammifères (en % du poids des AG totaux)
estomac
pancréas
émulsion foie
TG lipase
colipase lipo-
CL PL prot.
duodénum AB
micelles
micelles v. porte
lymphe
mixtes CM, VLDL
jéjunum AGL (TG) canal
AGCM thoracique
AB
côlon v. mésent.
iléon
v. cave caudale
féces 24
Les Lipides : Digestion et Absorption
Intestin Entérocytes
(Lymphe)
Lipoprotéines
2
TG Lipase Micelle mixte
Monoglycéride
Triglycéride
Acides
Micelle Gras
d’ac. biliaires (Sang)
lié alb.
Ac. biliaires Réabsorption
déconjugués
AGCM AGCM
80 Ratio AGS/AGI
29
LIPOPROTEINE..S
10-35 5-9
750-1200 26-80 16-25 9-12
(nm)
30
Les différentes lipoprotéines
apo C (apo E)
apo E apo A
apo apo
apo C
B48 B100
B100
TG TG
CH
CM VLDL LDL
TG
CH
PL Apo
Apo
34
Les VLDL et LDL
Tissus
apo C
périphériques
apo E LPL
apo B100
HDL LPL
apo C VLDL
apo E lipoprotéine lipase
(apo CII)
FOIE
hépatique VLDLr
lipase
apoB100,E
récepteur
(LDL récepteur)
LDL Tissus
périphériques
35
Les HDL Tissus
périphériques
HDL3
CL CL
LCAT
LCAT CE
(apo AI) CETP
CM
VLDL TG
LDL HDL2 HDL1
apo C
apo A apo E
hépatique lipase
HDLn
(specific uptake)
FOIE
apo E
récepteur
intestin apoB,E
voie n'existant pas
récepteur
chez le Chien 36
La lipolyse, sous contrôle hormonal
insuline
lipase TG
glucagon
hormono- LHS
horm. thyroïdes
sensible (nor)adrénaline
AG glycérol ACTH
glucorticoïdes
Lipolyse GH
prolactine
AG
liés
à REINS
glucose
sérumalbumine
TISSUS FOIE
PERIPHERIQUES glycérol glycérol-P glucose
TG VLDL
AG AG-CoA -oxydation
37
La lipolyse, génératrice de
corps cétoniques mamelle
muscles cerveau
reins
TG
Lipolyse LHS
AG
énergie
FOIE aérobie
-oxydation -hydroxybutyrate
39
Rôle des lipides dans l'alimentation
de l'animal sain
• Rôle non spécifique
– facteur d'appétence
• graisses animales (graisse d'os, de volailles, saindoux)
plus que les huiles
• mais sensibilité : à l'oxydation
à la présence AGCM
• attention au risque de surconsommation
• nécessité d'ajuster la concentration des autre éléments
– transport des vitamines liposolubles
– source d'énergie
40
Participation privilégiée des lipides à la
valeur énergétique des aliments
Aliments basiques (NRC, 1985 et 1986) POUR
L’ANIMAL
(Aliments hyperdigestibles) (Atwater, 1900)
EB EM
ALIMENT (kcal/g) Digestibilité (kcal et kJ/g)
Ac. arachidonique
OH
OH
COOH
COOH O COOH
OH O OH OH
Alimentation Prostanoïdes
AG n-3 CO PGD3 PGE3 PGF3
PGI3 TXA3
linolénique éicosapentaénoïque
C18:3 n-3 C20:5 n-3 LO
Leucotriènes
LTA5 LTB5 LTC5
effets de la présence membranaire d'AG n-3 44
Effets biologiques des prostanoïdes
linoléique Aggrégation Hémo- Pro-
plaquettaire dynamique inflammatoire
DGLA PGH1
PGE1 - +
20:3 n-6 PGD1 -
Arachidonique Eicosapentaénoïque
Réactions
Reproduction inflammatoires 47
• Généralités
– Définition et classification
• Valeur nutritive
– Composition
– Utilisation digestive
– Utilisation métabolique
• Lipides et alimentation de l'animal sain
– Rôle nutritionnel
– Nature et grandeur du besoin
• Lipides et santé animale
– carence et excès
– altération des lipides alimentaires et conséquences
– lipides et diététique
48
Lipides et santé des carnivores : carence
• Carence non spécifique :
– défaut d'appétence anorexie, lipidose
– risque de sous nutrition énergétique
• amaigrissement de la femelle reproductrice
• baisse de performance (effort long)
– risque de dénutrition en AGE (régime allégé)
– risque de dénutrition vitaminique ADE
• Carence spécifique en AGE
Nécessité d'un apport en Lipides suffisant pour apporter les AGE,
qualitativement et quantitativement (graisses végétales + animales)
Danger des régimes végétariens chez le Chat !
49
En cas de Carence en AGE
50
Lipides et santé des carnivores : excès
x 10
52
Lipides et santé des carnivores :
altération des lipides alimentaires par
rancissement autoxydatif
• mécanismes de l'oxydation
• mesure de l'oxydation
• conséquence de l'oxydation
• prévention de l'oxydation
53
Rancissement autoxydatif :
mécanismes de l'oxydation
• Phase 1 : induction
étape initiale nécessaire à la préparation oxydative de la
chaîne grasse insaturée par départ d'un atome d'hydrogène
RH R. + H. -H.
54
Rancissement autoxydatif :
mécanismes de l'oxydation
• Phase 2 : propagation
à basse température (< 60°C), la réaction d'oxydation conduit
à un hydroperoxyde
.
R . + O2 ROO . + O2 et H .
ROO . + RH ROOH + R . OOH HOO
Composés
20 volatils
(D)
0
Temps
57
Facteurs intervenants sur la cinétique
d'apparition des peroxydes
• Facteurs accélérateurs : IP accélérateur freinateur
– insaturation
– oxygène +
– oxydases microbiennes
15 –
– peroxydes
– surface de contact (farine) 10
– température, UV
– minéraux : Cu, Co, Fe, Mn, Zn
5
• Facteurs freinateurs :
– vitamine E, vitamine C
– anti-oxydants 0
0 100 temps (h)
– PO4H3 (bloque Mx oxydants)
– Gallates
58
Rancissement autoxydatif :
mesure de l'oxydation
• Permet de suivre l'état d'altération d'un corps gras,
seul ou dans une formule alimentaire, à tous les
stades de la fabrication ou du stockage
• correspond à la cinétique du processus oxydatif :
– le taux résiduel en AGPI
– la présence d'hydroperoxydes
– la résistance à l'oxydation
– la présence de produits d'altération non volatils
– les altérations organoleptiques
59
Mesure de l'oxydation :
1- taux résiduel en AGPI
• Apprécié par la mesure de l'Indice d'iode (IIo)
– nombre de g iode fixés par 100 g de graisse
– critère chimique de constitution dont la valeur oscille entre
certaines limites selon l'origine et la nature du corps gras.
Ex : suif brut (selon âge Bv) 45 à 50
saindoux 58 à 63
graisse de couennes (Pc) 64 à 70
graisse d'extraction d'os 50 à 55
mélange graisse animale 15% 50 à 65
huile de hareng raffinée 115 à 120
huile de hareng hydrogénée env. 80
huile de menhaden raffinée 145 à 150
huile de menhaden hydrogénée env. 80
huile de soja ou de maïs env. 125
Si oxydation de la graisse avec scission, l'IIo diminue
60
Mesure de l'oxydation :
2- présence d'hydroperoxydes
• Apprécié par la mesure de l'Indice de peroxyde (IP)
– basé sur l'oxydation des iodures en iode par l'oxygène actif
des peroxydes
– méthode exigeante, grandes précautions car risque d'erreurs
• Mode d'expression des résultats :
– mmoles de peroxyde par kg
– mEq d'oxygène actif par kg
– grammes d'oxygène actif par g
Un seul des deux atomes d'oxygène fixés sur la chaîne grasse
étant actif, la correspondance est la suivante :
1 mmole par kg = 2 mEq par kg = 16 g par g
61
• Interprétation :
– un IP élevé est une preuve évidente d'oxydation
• par ex : un suif avec IP de 20 mEq/kg est rance
• si IP atteint 8 mEq/kg, il est en fin de période d'induction et ne se
conservera pas
• pour une bonne conservation, IP doit être inf. à 2 mEq/kg
– mais : les peroxydes étant instables, la méthode manque de reproductibilité
la peroxydation n'est qu'une étape de l'altération
un taux bas de peroxyde ne sera pas preuve de qualité
(faux négatif)
les peroxydes se décomposent dans les graisses trop
altérées (graisses issues de F de poisson svt IP inf. à 1)
il est facile de ramener au voisinage de 0 un IP élevé
par traitement réducteur
pour un aliment complet, IP ne doit pas dépasser 10 mEq/kg MG
soit 1 mEq/kg pour un aliment à 10% MG
ou 2 mEq/kg pour un aliment à 20% MG + add antioxydants
62
Mesure de l'oxydation :
3- résistance à l'oxydation
64
Mesure de l'oxydation :
4- présence de produits de réaction non volatils
65
Mesure de l'oxydation :
5- les altérations organoleptiques
• Acidité libre :
– conséquence
• de la dégradation enzymatique des triglycérides (acidité
oléique) d'où risque de corrosion et de formation de
savons de Ca
• de la production de dérivés acides d'oxydation (acidité
formique)
– pas forcément en relation avec l'oxydation
• peu être accélérée par T°, lumière, humidité, impuretés
métalliques, dispersion des graisses
• une graisse de mauvaise qualité associe acidité et
produits d'oxydation
66
Mesure de l'oxydation :
5- les altérations organoleptiques
• Acidité libre :
– interprétation : valeurs variables avec le raffinage
suif raffiné < 0,15-0,30 % suif brut cat. 1 < 4 %
suif brut cat. 2 <6% suif brut cat. 3 < 15 %
graisse animale 15% < 15 %
graisse de couennes 3à7%
graisse d'os (Bv) 5 à 10 %
huile de poisson <4%
– varie avec la période de l'année (aug. Nette en été)
• Analyse sensorielle : usage H versus animal
67
Conséquences de l'oxydation
AGPI
saveur de rance et de poisson
Hydroperoxydes (< 60°C) Épiperoxydes (> 80°C)
CO2 + H2O
(graisse + humide)
68
Conséquences de l'oxydation
• Conséquences organoleptiques :
– rancidité et acidité induisent une baisse d'appétence (Chien <<
Chat; adultes << jeunes)
– couleur : masquée par les autres composants
• Conséquences nutritionnelles :
– acidité formique : irritation TD, accélération transit, diarrhée,
baisse de digestibilité
– destruction des nutriments oxydables : vitamines A,E, H, AGE
– baisse de la valeur énergétique et interaction avec AAE (Lys)
Signes d'alerte fréquents : troubles cutanés et infertilité
• Conséquences toxicologiques : époxydes carcinogènes
69
Prévention de l'oxydation : les antioxydants
• Intérêt :
– précaution indispensable pour limiter évolution néfaste
des graisses et prévenir les conséquences de l'oxydation
– épargne de vitamine E et renforcement des défenses
immunitaires
– incorporation le + tôt possible, avant le mélange des
composants pour neutraliser la flore normale des MP
70
Prévention de l'oxydation : les antioxydants
• Quels antioxydants ?
– Naturels :
• vitamine E (100 à 200 ppm)
– isomère >>
– présent naturellement dans les huiles végétales
– actif seulement s/f alcool donc pas dans l'aliment qd
addition acétate de dl--tocophérol
• vitamine C
– pas intéressant pour les MG
– mais action synergique avec la phase aqueuse
– palmitate et diacétate d'ascorbyle (100 à 200 ppm)
71
Prévention de l'oxydation : les antioxydants
• Quels antioxydants ?
– Synthétiques : composés aromatiques portant des groupes
-OH et =NH donneur d'hydrogène bloquant la propagation
des rad. libres (400 à 500 g/T de MG)
mais sans effet sur la phase d'initiation catalysée par les
métaux (intérêt des chélates)
• BHA : le plus stable, le plus cher
• BHT : moins stable
• Ethoxyquine : seulement pour les animaux, et encore !
72
Efficacité comparée de quelques antioxydants :
nombre de jours nécessaires pour atteindre le même degré
d'oxydation (Cort, 1974)
73
Quelles limites d'utilisation pour les
antioxydants de synthèse
• Quelles limites d'utilisation ?
– Technologique
• peu solubles dans les corps gras
• nécessite une parfaite homogénéisation
– Toxicologique
• celle des dérivés phénolés
• suspicion de toxicité hépatique et d'effet carcinogène par
induction de nbx enzymes microsomiales
• aucune preuve formelle : inocuité confirmée pour
ethoxyquine en 1991 et réévaluation actuelle du BHT
"Tout est poison, rien n'est poison, seule la dose fait le poison"
74
Lipides et santé des carnivores :
lipides et diététique
• Ajustement quantitatif
• Apport énergétique par lipides à augmenter lors :
– Diabète (densité énergétique
– IRC et appétence)
• Apport énergétique par lipides à réduire lors :
– Croissance trop rapide (prévention ODH)
– Excès pondéral (obésité)
– Intolérance digestive (gastrite, SDTE, IPE,
pancréatite aiguë, insuff. hépatique …)
mais toujours avec discernement chez le Chat !
75
Lipides et santé des carnivores :
lipides et diététique
76
Quel Ratio 6 / 3 retenir ?
• En général on recherche 6 / 3 compris entre 10 et 5
77
AGE et troubles cutanés :
Effets d'une supplémentation chez 10 chiens atopiques
supplément huile d'onagre (5ml/10kg/j) pdt 9 semaines
(arrêt corticothérapie à sem. 0) (Lloyd et Thomsett, 1989)
(7 % d'AGPI) 79
AGPI et Fonction rénale : Effets du ratio
6/3 sur la pression capillaire
intraglomérulaire (Brown, 1998)
25
Capill. Glomérulaire (%)
Variation de la Pression
20
15
10
0
5:1 25:1 50:1
Ratio Omega 6 / Omega 3
80
Conclusion
• Triple intérêt :
– appétence, densité énergétique et apport AGE
• Triple cible :
– effort, reproduction et soutien nutritionnel des
carnivores
• Triple risque :
– surconsommation, conservation, le rejet par
anthropomorphisme excessif
81