Vous êtes sur la page 1sur 12

SNIR 2

Les ondes Chapitre 1


2023 – 2024

Activité 1 : Découverte de la propagation des ondes


Lors d’un séisme, des capteurs répartis dans plusieurs stations d’étude sismique permettent d’enregistrer les
mouvements du sol terrestre afin de déterminer la célérité des ondes produites.

 Document 1 : différents types d’ondes sismiques


Lors d’un séisme, la Terre est mise en mouvement par des ondes de différente nature :
- Les ondes P, appelées aussi onde de compression. Ce sont des ondes
longitudinales, c’est-à-dire que la perturbation s’effectue dans une direction
parallèle à la direction de propagation.
- Les ondes S, appelées aussi onde de cisaillement. Ce sont des ondes transversales,
c’est-à-dire que la perturbation s’effectue dans une direction perpendiculaire à la
direction de propagation.

 Document 2 : Propagation d’une perturbation de long d’une corde

 Document 3 : propagation d’une perturbation le long d’un ressort

1) La propagation des ondes P et S peut être modélisée par les deux expériences décrites dans les  documents 2
et 3. Indiquer à quelle modélisation (corde ou ressort) correspond la propagation des ondes P et à quelle
modélisation correspond la propagation des ondes S.
2) La règle jaune a une longueur de 100 cm.
a. Déterminer la distance parcourue par la perturbation le long de la corde entre les images n°1 et n°5.
b. La vidéo a été réalisée avec une image toutes les 40 𝑚𝑠. Quel est le retard 𝜏 de la perturbation en P2 par
rapport à P1.
c. Donner l’expression littérale de la vitesse de propagation (ou célérité) 𝑣 de l’onde en fonction de la distance
𝑑 parcourue par la perturbation entre deux points et le retard 𝜏 associé. Calculer sa valeur.
3) Déterminer de la même manière la célérité v’ de l’onde le long du ressort à l’aide du document 3.
I. Les ondes mécaniques progressives
1. Définition
Lorsque l’on jette une pierre dans un plan d’eau, on crée localement une
perturbation qui se traduit par une déformation de la surface de l’eau. Cette
déformation se propage de proche en proche sur toute la surface grâce aux
propriétés élastiques du milieu.
Une perturbation qui s’accompagne d’une déformation de la matière est une
perturbation mécanique.

La lumière est aussi un exemple de propagation d’une


perturbation, mais elle ne produit pas de déformation de la
matière et elle peut se propager dans le vide. Il s’agit d’une
perturbation des champs électrique et magnétique, une
perturbation électromagnétique.

Une onde progressive est le phénomène de propagation d’une perturbation


- Sans transport de matière
- Avec transport d’énergie

2. Ondes transversales et ondes longitudinales

Lorsque la perturbation du milieu de propagation est Lorsque la perturbation du milieu de propagation est
parallèle à la direction de propagation, l’onde est perpendiculaire à la direction de propagation, l’onde
longitudinale. des transversale.

3. Célérité et retard
La vitesse de propagation de l’onde est appelée célérité pour éviter toute confusion avec la valeur de la vitesse d’un
point matériel.

On considère deux point 𝑀 et 𝑀′ atteints


successivement par une onde progressive à une
dimension. 𝑀′ subit la meme perturbation que
𝑀 avec un retard noté 𝜏.

𝑣 : célérité de l’onde (𝑚. 𝑠 −1 )


𝑀𝑀′
𝑣= 𝑀𝑀′ : distance entre les deux points (𝑚)
𝜏 𝜏 : retard de propagation de l’onde entre 𝑀 et 𝑀′ = durée de propagation de l’onde (𝑠)
II. Les ondes progressives sinusoïdales
1. Double périodicité
Reprenons l’exemple du caillou jeté dans l’eau : on observe une série de vagues circulaires s’éloignant
progressivement du point d’impact.

 Si on fait une photographie de la photo de la surface de l’eau, on remarque que la distance qui sépare les
cercles est constante : l’onde est périodique dans l’espace. La période spatiale est la longueur d’onde notée 𝜆

 Si on observe le bouchon de ligne d’un pêcheur situé à proximité, on constate que le bouchon oscille
verticalement de façon périodique au cours du temps. La période temporelle est la période notée 𝑇.

La période temporelle d’une onde progressive


La période spatiale d’une onde progressive périodique
sinusoïdale correspond à la plus petite durée pour que
correspond à la plus petite distance séparant deux points
chaque point du milieu se retrouve dans le même état
du milieu dans le même état vibratoire.
vibratoire.
𝑇 : période (𝑠) 𝜆 : longueur d’onde (𝑚)

La longueur d’onde λ correspond à la distance parcourue par l’onde en une période T, ce qui donne naissance à une
relation fondamentale :

𝜆 : longueur d’onde ou période spatiale (𝑚)


𝜆=𝑣× 𝑇 𝑇 : période temporelle (𝑠)
𝑣 : célérité de l’onde (𝑚. 𝑠 −1 )
𝑣
𝜆= 𝑓 : fréquence de l’onde (𝐻𝑧)
𝑓
2. Forme mathématique
La source qui produit l’onde émet de façon périodique une perturbation de forme sinusoïdale d’amplitude 𝐴 et de
période 𝑇.
On peut alors écrire pour l’expression de la perturbation se propageant vers les 𝑥 positifs :

2𝜋 𝑥 𝐴 : amplitude de la perturbation
𝑦(𝑥, 𝑡) = 𝐴. 𝑠𝑖𝑛 [ 𝑇 (𝑡 − 𝑣)]
𝑣 : célérité de l’onde (𝑚. 𝑠 −1 )
𝑇 : période temporelle (𝑠)

𝑦(𝑥, 𝑡) = 𝐴. sin(𝜔𝑡 − 𝑘𝑥) 𝜔 : pulsation (𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 )


𝑘 : module d’onde (𝑟𝑎𝑑. 𝑚−1 )

3. Relation de dispersion
Lien entre les deux périodes :
2𝜋
𝑇=
𝜔 2𝜋 2𝜋 𝜔
𝜆 = 𝑣 × 𝑇 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑑′𝑜ù =𝑣× 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑘 =
2𝜋 𝑘 𝜔 𝑣
𝜆=
{ 𝑘
4. Milieu dispersif
Lorsque les différentes fréquences constituant une onde ne se propagent pas à la même vitesse, on dit que le milieu
est dispersif. Cela revient à dire que le célérité de l’onde 𝑣 dépend de la fréquence 𝑓

III. Ondes sonores et ultrasonores


1. Définition
Un son est un phénomène périodique ondulatoire. La vibration d’un émetteur sonore, comme celle d’un haut-
parleur, engendre une suite de compressions et de dilatation de l’air jusqu’à faire vibrer le tympan de l’oreille.

2. Puissance moyenne transportée par une onde

𝑃 : puissance moyenne transportée par une onde sonore (𝑊. 𝑚−2 )


𝐴2
𝑃= 𝑍 : impédance acoustique du milieu (𝑘𝑔. 𝑚−2 . 𝑠 −1 )
2𝑍 𝐴 : surpression acoustique (𝑃𝑎)

IV. Les ondes stationnaires


Deux OPPH de même fréquence et de même amplitude se propageant en sens inverse, donnent, en se superposant,
une onde stationnaire. Une onde stationnaire ne se propage pas.

Activité 2 : Les ondes stationnaires


 : https://www.youtube.com/watch?v=ondUO1Cmw-s (vidéo Corde de Melde)
 : https://sbizet.alwaysdata.net/sn/ros/swr_anim.html
1) Prendre connaissance de l’animation et identifier les différentes ondes et les différents paramètres.
1+|𝑟|
2) On définit le taux d’onde stationnaire : 𝑇𝑂𝑆 = 1−|𝑟| avec 𝑟, coefficient de réflexion en amplitude
Pour différentes valeurs de 𝑟 ∶ 0 ; 0,5 ; 1 ; −1
 Notez vos observations : quelles ondes sont présentes ?
 Calculer le 𝑇𝑂𝑆
 Une onde stationnaire se forme-t-elle ?
Afin d’obtenir deux OPPH de même fréquence et de même amplitude
se propageant en sens inverse, il faut que le coefficient de réflexion
en amplitude (à l’autre extrémité du milieu) soit égal à 𝑟 = −1,00 ou
𝑟 = +1,00

Les traits en pointillés représentent le profil de la corde à différents


instants.

Le trait en gras est la courbe décrite par un sommet de la perturbation


lors de sa propagation dans la corde.

𝑈𝑚, 𝑚𝑎𝑥 : valeur maximale de l’amplitude de l’onde.


𝑈𝑚, 𝑚𝑖𝑛 : valeur minimale de l’amplitude de l’onde.

𝑈𝑚, 𝑚𝑎𝑥 𝑇𝑂𝑆 : taux d’onde stationnaire


𝑇𝑂𝑆 =
𝑈𝑚, 𝑚𝑖𝑛 𝑈𝑚, 𝑚𝑎𝑥 : valeur maximale de l’amplitude de l’onde
𝑈𝑚, 𝑚𝑖𝑛 : valeur minimale de l’amplitude de l’onde
1 + |𝑟|
𝑇𝑂𝑆 =
1 − |𝑟| 𝑟 : coefficient de réflexion en amplitude

Valeurs particulières sur l’exemple de la corde


 Extrémité libre de la corde :  Extrémité fixe de la corde :
𝑟 = 0 ; 𝑇𝑂𝑆 = 1 |𝑟| = 1 ; 𝑇𝑂𝑆 → ∞

A retenir
Plus le 𝑇𝑂𝑆 augmente, plus on s’approche des conditions donnant naissance aux ondes stationnaires.
- Si le 𝑇𝑂𝑆 = 1, les ondes sont progressives.
- Si le 𝑇𝑂𝑆 = ∞, les ondes sont stationnaires.

V. Les ondes électromagnétiques


1. Domaines d’onde électromagnétique

Une petite partie du spectre est appelée lumière visible et peut etre détectée par notre œil :
400 𝑛𝑚 < 𝜆𝑣𝑖𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 < 800 𝑛𝑚
2. Définition
 Une onde électromagnétique résulte de la perturbation de l’association d’un champ électrique et d’un champ
magnétique. Elle ne nécessite pas de milieu matériel pour se propager.
Elle se propage dans le vide à la vitesse de lumière :
𝑐0 = 3,00. 108 𝑚. 𝑠 −1

 Dans les autres milieux, elle se propage à une célérité : 𝑐 < 𝑐0

3. Propriétés
 Un champ électrique, représenté par un vecteur noté 𝐸⃗ et un champ magnétique, représenté par un vecteur noté
⃗ règnent en tout point de l’espace. Ces deux champs sont couplés.
𝐵
Une perturbation du champ électrique (ou du champ magnétique) engendre une onde électromagnétique.

𝐸 : intensité efficace du champ électrique (𝑉. 𝑚−1 )


𝐸
= 𝑐0 𝐵 : intensité efficace du champ magnétique (𝑇)
𝐵 𝑐0 : célérité de la lumière dans le vide

 Les champs électrique 𝐸⃗ et 𝐵⃗ sont transverses : les variations de ces deux champs sont perpendiculaires à la
direction de propagation. On parle d’onde transverse électromagnétique (TEM).
 La polarisation d’une onde électromagnétique est définie à partir de son champ électrique 𝐸⃗ , comme la nature
de la courbe décrite par l’extrémité de 𝐸⃗ dans une surface d’onde (plan perpendiculaire à la direction de
propagation, par convention on prend un observateur qui reçoit l’onde).
Elle correspond à l’évolution de la direction du champ électrique 𝐸⃗ au cours du temps.

La polarisation totale de la lumière peut être de trois sortes :


- polarisation rectiligne ou polarisation linéaire : la direction du champ électrique est
constante au cours du temps et de la propagation
- polarisation circulaire : la direction du champ électrique tourne au cours du temps mais son
amplitude reste constante
- polarisation elliptique : la direction du champ électrique tourne au cours du temps avec une
amplitude non constante

Ne pas confondre direction de propagation et direction de polarisation.

 Intensité du champ électrique


Une liaison hertzienne permet de transmettre à distance des informations par l’intermédiaire d’ondes
radiofréquences. L’antenne reçoit une puissance électrique et émet une onde électromagnétique. On se place loin de
cette antenne et on mesure le champ électrique reçu.

𝐸 : intensité efficace du champ électrique (𝑉. 𝑚−1 )


√𝛼𝑃0 𝑃0 : puissance d’émission (𝑊) = puissance électrique fournie par la source à l’antenne émettrice
𝐸= 𝑑 : distance entre le point de mesure du champ électrique et l’antenne émettrice (𝑚)
𝑑
𝛼 : constante caractéristique de l’antenne émettrice
Activité 3 : Comment déterminer une distance avec un capteur à ultra son ?

On cherche à déterminer la distance entre le capteur à ultra son (HC SR04) et un objet, cela s’appelle un télémètre.

 Questions
1) Compléter le schéma du  Document 1 pour montrer le trajet des ondes US émises et reçues par le capteur
ainsi que la distance entre le capteur et l’objet. Que fait l’onde comme trajet ? Quelle relation simple pouvez-
vous écrire entre la distance parcourue par l’onde et la distance entre le capteur et l’objet ?
L’onde fait un aller – retour entre le capteur et l’objet.
𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑜𝑢𝑟𝑢𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙 ′ 𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑈𝑆 = 2 × 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑐𝑎𝑝𝑡𝑒𝑢𝑟 − 𝑜𝑏𝑗𝑒𝑡

2) Quelle formule permet de calculer une distance ? Que faut-il connaitre pour utiliser cette formule ?
Formule pour calculer une distance :
𝑑 𝑣 ∶ 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒, 𝑖𝑐𝑖 𝑐é𝑙é𝑟𝑖𝑡é 𝑑𝑒𝑠 𝑜𝑛𝑑𝑒𝑠 𝑈𝑆 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙 ′ 𝑎𝑖𝑟 (𝑚. 𝑠 −1 )
𝑣= 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑑 = 𝑣 × Δ𝑡 𝑎𝑣𝑒𝑐 {
Δ𝑡 Δ𝑡 ∶ 𝑑𝑢𝑟é𝑒 𝑛é𝑐𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑜𝑢𝑟𝑖𝑟 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 (𝑠)

3) Faire le câblage du capteur sur la carte Arduino, téléverser le programme et vérifier que tout fonctionne bien.
Vérifier que la distance indiquée par le capteur est correcte : comment avez-vous fait pour vous en assurer ?
Ecrivez une valeur fournie par le capteur et une obtenue lors de votre vérification.
Pour vérifier la validité de la valeur fournie par le capteur on utilise une règle.

𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑓𝑜𝑢𝑟𝑛𝑖𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑝𝑡𝑒𝑢𝑟 ∶ 𝐷 = 16,3 𝑐𝑚


Mesures expérimentales : {
𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑎 𝑟è𝑔𝑙𝑒 ∶ 𝐷𝑟𝑒𝑔𝑙𝑒 = 16,5 𝑐𝑚

4) Des questions sur le code du  Document 3 :


a. A quoi servent les lignes 1 & 2 ? Pourquoi choisir les valeurs 7 et 8 ?
Ligne 1 & 2 : déclaration des valeurs des broches TRIG et ECHO du capteur que l’on associe physiquement aux
broches 7 et 8 de l’arduino. On peut bien évidemment les changer, mais il ne faut pas oublier de modifier leur valeur
dans le code.

b. Pourquoi il y a-t-il deux parties dans le code (setup et loop) ?


Setup : exécuté une seule fois au démarrage du programme
Loop (= boucle) : exécuté à chaque fois.

c. Expliquer les lignes 8, 9 &10


Ligne 8 : on déclare que la broche TRIG est une sortie pour l’arduino : le signal est émis de l’arduino vers le capteur
Ligne 9 : on déclare que la broche ECHO est une entrée pour l’arduino : le signal est émis du capteur vers l’arduino
Ligne 10 : on initialise la communication entre l’arduino et l’ordinateur : cette fonction ouvre le port série et fixe le
débit de communication à 9600 baud

d. Quelle ligne permet de passer la broche TRIG au niveau haut ?


La broche TRIG passe au niveau haut à la ligne 16

e. Expliquer la ligne 19
On a besoin de la fonction pulseIn : elle renvoie la durée pendant laquelle la broche ECHO est restée au niveau haut.
Or cette broche passe justement au niveau haut quand les impulsions sont émises par le capteur et repasse au niveau
bas quand elles sont de nouveau détectées par le récepteur. Ainsi, on peut déterminer la durée mise par l’onde pour
parcourir son aller-retour entre le capteur et l’objet.
f. Expliquer la formule de la ligne 20
A partir de 𝑑 = 𝑣 × 𝑡 on a :
𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑙𝑙𝑒𝑟 𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑢𝑟é𝑒 × 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑎𝑖𝑟
𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 = 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑜𝑏𝑗𝑒𝑡 − 𝑐𝑎𝑝𝑡𝑒𝑢𝑟 = =
2 2

La vitesse de l’onde US dans l’air est de 𝑣 = 340 𝑚. 𝑠 −1

La durée mesurée est en 𝜇𝑠 : 1 𝜇𝑠 = 10−6 𝑠

La distance calculée est exprimée en cm : 1 𝑚 = 102 𝑐𝑚

340 × 102 × 𝑑𝑢𝑟é𝑒 × 10−6 𝑠


𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 =
𝟐

𝒅𝒊𝒔𝒕𝒂𝒏𝒄𝒆 = 𝒅𝒖𝒓é𝒆 ∗ 𝟎, 𝟎𝟑𝟒/𝟐

g. A quoi servent les lignes 21 & 22 ?


On souhaite afficher sur le moniteur série le résultat de la mesure en cm.

5) Pour aller plus loin


 Document 5 : célérité des ondes sonores
La célérité des ondes sonores dépend en particulier de la température de du milieu de propagation. Dans l’air, elles
se propagent à la célérité : 𝑣𝑠𝑜𝑛 = 20,05 √𝑇 + 273 avec 𝑇, la température en °𝐶.

 Document 6 : Pourcentage d’erreur


L’écart relatif 𝑟 permet de caractériser la qualité d’une mesure. Il est souvent exprimé en pourcentage : une mesure
est valide quand le pourcentage d’erreur est inférieur à 5%
|𝑥 − 𝑥𝑟𝑒𝑓 | 𝑟 : pourcentage d’erreur
𝑟= × 100 𝑥 : valeur expérimentale, mesure ; 𝑥𝑟𝑒𝑓 : valeur de référence, valeur attendue
𝑥𝑟𝑒𝑓
a. Que faudrait-il ajouter (matériel et code) pour tenir compte de l’information du  Document 5 ?
La vitesse du son dans l’air dépend de la température donc il faudrait ajouter un thermomètre qui permettrait de
calculer alors 𝑣𝑠𝑜𝑛

b. Calculer le pourcentage d’erreur entre la mesure obtenue par le capteur et celle de la question 2)
Pourcentage d’erreur :
|16,3 − 16,5|
𝑟= 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑟 = 1,2 %
16,5
 Document 1 : schéma de principe

 Document 2 : le module HC-SR04


Le principe de fonctionnement est le suivant :
- Passer la broche « TRIG » à l’état HIGH pendant plus de 10 𝜇𝑠 déclenche l’envoi d’une succession de huit
périodes d’un signal TTL (signal créneau entre 0 𝑒𝑡 5 𝑉) à 40 𝑘𝐻𝑧 sur l’émetteur à ultrasons.
- Simultanément, la broche « ECHO » passe à l’état HIGH et le restera tant que le récepteur ne détectera pas d’onde
retour. Une fois l’écho détecté, cette broche repasse à l’état LOW
 Document 3 : code Arduino # A commenter après avoir répondu aux questions 4)

 Document 4 : la fonction pulseIn


https://arduinogetstarted.com/fr/reference/pulsein

Vous aimerez peut-être aussi